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Le plan de "réconciliation nationale" de Jean-Louis Borloo pour les banlieues

« Jeudi matin, Jean-Louis Borloo a remis à Édouard Philippe son plan de bataille pour les 1 500 quartiers de la politique de la ville en France, des quartiers populaires en difficulté répartis sur l’ensemble du territoire et dans lesquels vivent quelque 6 millions d’habitants.
Un plan destiné à “faire revenir la République” dans les quartiers face au “repli identitaire et communautaire”. Borloo propose la création d’un fonds de 5 milliards d’euros. » (Le Figaro)

 

Karim Ouchikh est naïf ou il feint l’innocence : ce qui intéresse l’État et ses dirigeants dans ce 3 458e plan Banlieue, c’est de récupérer les voix des électeurs noirs et arabes qui peuplent majoritairement ces marges socio-géographiques, point barre, comme les barres de Gennevilliers.

 

Chacun sait que c’est le PS qui a maillé les banlieues pleines d’immigrés, français ou pas français, afin de faire remonter bulletins de vote et paix sociale contre du pognon. La France – et à travers elle ses contribuables – s’est donc fait racketter par « ses » banlieusards pour ne pas voir les problèmes sociaux qui y croissaient vitesse grand V.

 

 

Mais à part la subvention massive, ce ne sont pas les banlieusards les plus pauvres qui ont profité de cette manne étatique : le travail industriel ayant disparu progressivement dans les années 80 et 90, ce sont les intermédiaires qui se sont sucrés. Et l’habitude de travailler a été perdue. Il valait mieux toucher le chômage, la CAF et les subves plutôt que de bosser pour des clopinettes.

Une génération de marginaux a été créée qui ne pouvait plus s’intégrer, ni pas les études ni par la formation, dans le monde du travail. Aujourd’hui des centaines de milliers de jeunes vivent en marge, dans et de l’économie noire. Drogue, racket, prostitution, mais plus sûrement du ruissellement de ces fameux milliards socialistes et borlootistes qui n’ont jamais changé d’un iota le destin de ces lieux maudits et de leurs habitants.

Mais ne noircissons pas le tableau : l’ANRU et le plan Borloo ont permis de rénover, comme il se devait, l’espace urbain. Des barres ont été abattues, remplacées par des blocs plus humains, car on a pensé que l’uniformité des constructions pouvait avoir un effet néfaste sur le moral des habitants. Plus de fleurs, de bacs, de noms jolis, de « citoyen » placés un peu partout. Mais avant l’arrivée massive des immigrants, que le développement de la France exigeait (de la fin des années 50 à la fin des années 70), les familles françaises mâtinées de pieds-noirs vivaient très bien la banlieue. Certes, il y avait du boulot... mais le vivre-ensemble n’était pas une fiction.

 

 

La mixité sociale, on le sait, y a disparu, les Blancs se sont barrés, sauf ceux qui n’avaient pas le choix, c’est-à-dire le pognon : beaucoup de familles à problèmes (abonnées aux visites des services sociaux) et de petits retraités sont restés, et restés à la merci des bandes d’oisifs qui se formaient. On a là le terreau de la délinquance de masse, que le pouvoir n’a pas voulu réprimer, pris aux pattes qu’il était dans ses propres principes antiracistes. L’État a été empêché de remettre de l’ordre dans les banlieues et à l’arrivée, il n’a pu y remettre ni ordre ni travail. C’est l’anarchie qui y règne, exploitée par des petites mafias sans envergure, et tant pis pour ceux qui y vivent, ou vivotent.

Nos paysans en lourdes difficultés emploieraient mieux cet argent, littéralement foutu par les fenêtres, mais la realpolitik ne fait pas de sentiments : les paysans sont une poignée, tandis que les banlieusards sont six millions. Six millions ! Électoralement, pour les hommes politiques qui sont par nature cyniques et opportunistes, il n’y a pas l’ombre d’une photo.

Le pire, dans cette histoire d’un ratage national programmé – mais pas pour tout le monde (les racailles et les branleurs en ont bénéficié) – c’est que le Parti socialiste a injecté des masses d’argent frais dans les banlieues... qui lui sont revenues dans la poche. Par le biais de toutes les associations formant ce maillage qui fonctionne toujours et qui a permis, par exemple, au médiocre François Hollande d’être élu en 2012. Ou à Jean-Marc Ayrault d’être réélu à vie à Nantes.

À la manière du PC qui ne pèse plus politiquement mais qui tient le syndicat le plus puissant, largement subventionné lui aussi, le PS ne pèse plus rien politiquement mais tient le vote de banlieue, sur lequel lorgne Macron. Voilà pourquoi ce dernier déroule le tapis rouge à un Yassine Belattar (voir son portrait hallucinant dans le dernier Faits & Documents) qui, une fois utilisé, sera jeté comme un Djamel ou un malpropre. Les rois de la corruption pratiquent la corruption d’individus et de communautés, que voulez-vous, ils ont ça dans le sang. Et ne parlons même pas des Américains et des Qataris qui se servent dans le tas, avec des arrière-pensées encore plus tordues.

 

 

La France, elle, celle qui bosse et qui paye pour les autres, continue de regarder « ses » banlieues partir en sucette pendant qu’elle tient les murs. En réalité, le pouvoir profond ne veut pas changer la donne et sauver les banlieues en les raccrochant aux wagons républicains : le réservoir de voix captives, le vivier de délinquants bien pratiques pour pourrir l’esprit national, le recrutement de nervis prêts à servir les plans terroristes d’officines antifrançaises, tout le petit monde du pouvoir a intérêt à ce que la banlieue reste dans sa merde.

Tant mieux si certains s’en sortent, par leur talent ou leurs efforts personnels, ou par les conneries du genre « académie des leaders » que Borloo nous ressort entre deux schnaps et trois allers-retours les valises pleines (d’idées) au Maroc.

« Selon Jean-Louis Borloo, les programmes de ce plan de “réconciliation nationale” provoqueront “un effet blast, une spirale positive et une dynamique extrêmement puissante”. La menace étant celle d’un “nouvel apartheid”, le développement des “incompréhensions” et des “frustrations” qui “si nous n’y prenons pas garde entraîneront replis communautaires, identitaires, xénophobes”. »

Tout est dit : du fric pour le marché aux esclaves. Les banlieues, au lieu de se faire acheter par des politiciens et officines cyniques, devraient refuser ce fric et leur cracher à la gueule. Mais pour cela, il faut de la discipline, de l’organisation, de l’instruction (politique) et un sens collectif qui n’ont surtout pas été enseignés par l’école ou les associations présentes. Les banlieusards se plaignent mais leurs HLM super subventionnés leur coûtent que dalle, les autres Français qui se logent doivent payer plein pot.

L’enclave des esclaves doit arracher la perfusion d’argent public : « l’aide » est un poison qui vide cet organisme social qu’on appelle la banlieue de tous ses muscles. À elle de se prendre en charge, de se dé-socialistiser et de sortir de la victimisation qui n’est qu’une forme de lâcheté.
Ce programme politique existe, c’est celui de la Réconciliation Nationale d’E&R, pas celle du couple Borloo-Macron, cette émanation de l’arnaque électorale LRPS qui a maintenu la tête de la banlieue sous l’eau depuis des décennies.

 

 

Le plan Borloo : la Relance de l’ANRU

« Les 19 programmes recouvrent l’ensemble des besoins de ces quartiers. De “la qualité urbaine pour tous” placée en tête, jusqu’à la mise en place d’une “Cour d’équité territoriale” en passant par une “académie des leaders” ou aux plans pour lutter conter “l’illettrisme ou illectronisme”. Pas question pour le rapport de tourner autour des difficultés sans les nommer précisément.

Sur la rénovation urbaine par exemple, première des priorités, le constat est clair : “depuis 4 ans, la rénovation urbaine est à l’arrêt, l’ambition originelle s’est perdue. La bureaucratie a progressivement pris le pas sur la dynamique de projets. Le lien de confiance a été rompu.” Le rapport propose une “relance” de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), fondée par Borloo en 2003 et dont le travail s’est “enrayé”, victime d’une “dérive bureaucratique”.

Le rapport propose de créer un nouvel outil de grande envergure : “une fondation appartenant à la Nation, regroupant les collectivités territoriales, les financeurs, les partenaires sociaux et les bailleurs”. Au moins, il propose de “modifier complètement la gouvernance de l’ANRU, qui doit être pilotée par les financeurs, les agglomérations et les bailleurs concernés”. »Le Figaro)

La réaction de Zemmour au plan Borloo :

 

Le gouffre de l’antiracisme pour la nation,
lire sur Kontre Kulture

 

40 ans de politique de « banlieue », voir sur E&R :

 

Plus nécessaire que jamais, militer pour la réconciliation nationale avec Dieudonné et Alain Soral :

 






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52 Commentaires

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  • Les Banlieues. Ou les quartiers ULTRA-favorisés en France. Assez de dire "quartiers défavorisés", il n’y en a que pour eux ! J’appelle cela, tout simplement, de la préférence étrangère.

     

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  • Quid de l’épuration ethnique en Cisjordanie et à Jérusalem-est Monsieur Zemmour ?

     

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  • #1954111

    Un article en forme de boulet de canon. Avec une clarté redoutable, un tempo qui ne faiblit, des rafales d’idées. Et énergisant, en plus. Après lecture, on part direct faire des pompes, histoire d’ètre en forme dans ce monde-là.
    Dans le futur, quand des millions de migrants acculturés et sous-prolétarisés seront là, la subvention ne sera plus nécessaire. Et là.. Côté dégradation sociale, dope, corruption, violence pour tous... ce sera pire que dans un roman de Georges Pelecanos.

     

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  • #1954222

    Lisez "Guérilla" de Laurent Obertone, roman qui anticipe ce qui va se passer bientôt en Occident d’abord, et ailleurs aussi probablement.

    En ce qui concerne la France, c’est pour dans 8 jours, 1 mois, peut-être 6, mais de toute façon, la réconciliation, c’est pour les grands naïfs, les mêmes que ceux qui ont cru à "liberté, égalité" auxquelles les ... ont rajouté quelques années plus tard, "fraternité".

    Je ne viens sur ce site que pour ajouter des commentaires, dans l’espoir secret que je crois cependant vain, de déciller les yeux du plus grand nombre. En effet, je pense que les fidèles d’ER sont les plus aptes à recevoir, comprendre, et aller vérifier dans les très vieux livres, ce qui constitue la substance de mes commentaires, que j’ai moi-même patiemment lus, et que quelques années plutôt j’aurais refusés avec dédain, athée que j’étais à force d’entendre les anathèmes répétés sans cesse.

    Je prie chaque jour la Très Sainte Vierge, non comme peuvent l’imaginer certains, qu’elle fasse un miracle pour changer le monde d’un coup de baguette, mais qu’elle permette aux hommes de bonne volonté de parvenir à mettre en oeuvre ce changement que nous appelons tous sur ce site, de nos voeux.

     

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    • L’alliance de la gauche du travail et de la droite des valeurs est la proposition stratégique la meilleure et la plus réaliste pour contrer l’union de la gauche libérale et de la droite financière.

      Si tu as envie de mourir pour Jérusalem et d’accomplir le plan sioniste, libre à toi. Nous on préfère déciller les yeux de nos contemporains, pour reprendre ton expression, et nommer l’ennemi prioritaire, celui qui est le grand organisateur du chaos dans lequel on vit.

       
  • #1954286
    Le 28 avril 2018 à 17:10 par sylvie une française
    Le plan de "réconciliation nationale" de Jean-Louis Borloo pour les (...)

    Ils sont fous ! Pourquoi Borloo, depuis quand a t-il les capacités de restructurer les banlieues. J’avoue ne pas comprendre.
    L’argent sera dépensé je ne sais pas trop comment car le fond ne sera pas changé.
    Les divers trafics perdureront, la police n’interviendra pas car certains quartiers sont trop chauds pour eux etc.
    Monsieur Borloo, reprenez un peu de vacances, vous avez l’air épuisé et pour l’instant vous n’avez demandé que de l’argent, vous ne pourrez pas gérer la suite.

     

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  • #1954361

    "réconciliation nationale"...
    Parce que c’est un problème d’argent ? Parce que ça s’achète, et que ça se vend ? Sous quelle forme ? Au litre, au kilo, à la tonne ? C’est en sac, en bouteille, en bidon, en vrac, au détail ? ça s’échange contre de la peinture, de la salive, du bitume ? Mettez-moi pour 45 milliards de ’’réconciliation nationale’’ svp !? C’est dramatique d’être tyrannisés par des cons .

     

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  • #1954463

    à Titus

    Qui veut savoir où il va, doit savoir d’où il vient...Vérité de ce côté de l’Atlantique et de l’autre, du nord au sud et de l’est à l’ouest, et partout sur la Terre

    Ce plan Borloo est le n ième du genre, et sachant ce que les précédents ont amené, nul besoin d’être devin pour imaginer ce qu’il va advenir de la France, dont le peuple qui vivait sous la bienveillance du Roi Très Chrétien et avait des privilèges entre autres selon sa corporation*, a commencé à se transformer en lumpenprolétariat à partir de la révolution (avec un très petit r).
    Il suffit de regarder les aides de toute nature que les prêtres missionnaires issus du petit peuple de France ont apportées depuis le début de notre ère chrétienne sur tous les continents, avec peu de moyens financiers et beaucoup d’abnégation, et le grand nombre de conversion au catholicisme qui s’en suivit (lire "Les martyrs noirs de l’Ouganda"), pour comprendre que l’argent n’est pas, et de très loin, important.

    Réconciliation nationale soit, mais qu’ils fassent le premier pas, car ceux qui ont exploité leurs parents ou grands-parents et bien sûr leurs pays, ce n’est ni les français d’aujourd’hui, ni ceux d’hier, à part un tout petit nombre dont les descendants doivent pouvoir être identifiés et mis à contribution en signe de reconnaissance des préjudices occasionnés.

    * Les historiens républicains font croire au petit peuple que la nuit du 4 août est la fin des privilèges de la noblesse, alors que c’est surtout ceux du petit peuple qui ont été supprimés par l’abolition des corporations, qui offraient à ses membres des aides en cas de malheur (pension aux veuves, orphelins, aux infirmes suite à accident de travail, etc...). Ceux de la classe possédante, c’est à dire les grands seigneurs traitres à leur Roi mais également ceux de la grande bourgeoisie montante, qui avaient tous conspiré contre l’intérêt du peuple, notamment en s’opposant à l’impôt du 5ème sur tous les revenus, y compris ceux de l’Eglise, mais duquel devaient être exonérés ceux du travail, s’en sont trouvés renforcés par la sacralisation de la propriété. Je rappellerai qu’un très grand nombre de révolutionnaires et notamment chez les Jacobins, étaient de la noblesse, les mêmes maquilleurs de l’Histoire de la Révolution ayant supprimé la particule des "grands hommes" de cette période tragique, sanglante et même, monstrueuse par les horreurs commises par les mêmes, et dont la première grande victime fut le petit peuple de France.

     

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  • #1954473

    à Titus :

    Le plan de Mr Borloo ne peut que précipiter la guerre civile au bord de laquelle se trouve aujourd’hui la France.

    La droite des valeurs et la gauche du travail, c’était exactement ce qui était la règle sous l’Ancien régime, non qu’il fut parfait, mais simplement parce que le Roi Très Chrétien était le père de ses sujets, qu’il devrait rendre compte un jour du bien qu’il lui avait apporté, en vérifiant entre autres, à ce que le Bon Dieu soit respecté notamment dans ses commandements : ne pas tuer, voler, convoiter la femme du voisin ou ses biens, de la sécurité qu’il lui avait offert par les châtiments exemplaires infligés aux contrevenants.

    Un conseil de lecture qui décillera les yeux de plus d’un : "Louis XV" de Paul Del Perugia, qui se lit comme un roman d’Agatha Christie.

     

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  • #1954535

    Plan Borloo ! Ou comment renflouer les caisses de la gauche.
    Du pognon à gogo pour des fondations et assiociations bidons..
    Cerise sur le gâteaux...des voix électoraux.. banlieue terreau fertile de la gauche.

     

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  • #1954545

    En attendant, les campagnes, lieux de véritable pauvreté (où les mères pauvres sont harcelées par les services sociaux pour un simple RSA) peuvent crever dans l’indifférence...
    Pas assez exotique j’imagine pour ses adeptes de la fausse charité m’as-tu-vu...

     

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