Une semaine après avoir « avorté de l’embryon de Jésus » devant l’autel de l’église de la Madeleine, le dos barré de l’inscription « Noël est annulé », Éloïse [Bouton] n’a aucunement été inquiétée.
En Allemagne, la Femen qui a perturbé la messe de minuit à la cathédrale de Cologne a été interpellée et risque trois ans de prison. Mais à Paris, la profanation d’Éloïse, qui, le 20 décembre, voilée de bleu ciel, un morceau de foie de veau en main, « s’est dépoitraillée en se tournant vers la nef », selon le curé de la Madeleine, Bruno Horaist, n’a suscité aucune réaction. Et la plainte aussitôt déposée par le père Horaist n’a « pas eu de suites ».
Cofondatrice de la branche française des Femen, Inna Shevchenko en rigole encore :
« Rien ne s’est passé, Éloïse n’a pas été appelée par la police. Cela montre combien l’Église est devenue faible en France… »
En ce « pays progressiste », se félicite la nouvelle Marianne des timbres-poste, « on n’a jamais été condamnées, car il n’y a pas lieu de condamner notre action, voilà tout ».
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