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« Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

Dans l’Evangile est rapporté que Jésus (béni soit-il) a dit : malheur à ceux qui corrompent la jeune enfance ! L’affaire n’est pas ancienne, car c’est précisément sur ce point que la discipline inventée par Freud et renforcée par une propagande fallacieuse rencontre ses plus graves échecs ; pousser des adultes malades au suicide peut passer pour une maladresse, mais la destruction de l’innocence enfantine ou du lien parental naturel avec elle, selon un droit arbitraire de protection de l’enfance décidé par un analyste, relève d’une frénésie de destruction de l’âme : c’est cette démonialité qui frappe tous les pays occidentalisés, et c’est, comme toujours, du fond de cet enfer psychanalytique qu’est venu, des pays de langue anglaise, l’avertissement du danger de confondre un tenant de cette analyse arbitraire de l’inconscient avec un honnête pédiatre.

Ce fut un Allemand de famille anciennement juive, et défenseur de sa patrie contre l’intrusion de l’américanisation, quoique vivant à Londres où il est mort, Hans Jürgen Eysenck, en 1985, dans « Decline and Fall of the Freudian Empire » (Penguin Books), qui lança un cri d’alarme à cause des désastres de ce traitement infligé à des innocents séparés systématiquement de leur mère. Rapidement, le bon sens utilitaire anglais avait en effet remarqué, comme il l’écrit, les nombreux échecs et au contraire les aggravations de cas d’autisme de ceux livrés aux psychanalystes. Il faut savoir que sous ce vocable psychiatrique classique d’autisme est désigné une insensibilité de l’être humain enveloppé comme un cadavre dans son moi converti en prison et conséquemment étouffé. Notre civilisation affaiblie en multiplie les cas, au point d’en encombrer des établissements d’enseignement convertis en cliniques d’observation !

Ce qui caractérisa l’attitude des disciples de Freud fut, de l’avis des enquêteurs médicaux, une frénésie contre la mère et son rôle par essence suspect et donc négatif : il n’est pas exagéré de dire que la baisse de la natalité en Occident a pour cause une culpabilité cultivée de l’affection maternelle présentée comme une tyrannie, un peu comme les agités d’aujourd’hui veulent anarchiquement confondre le pouvoir et l’oppression ! Le concept de « mauvaise mère » conçu par Mélanie Klein est la toile de fond de tout « entretien » avec un patient, mais le coup le mieux asséné à cette méthode terroriste a été porté par un de nos compatriotes, devenu concitoyen, chargé de cours à la Faculté de Médecine de Rangueil à Toulouse, et qui ne put publier ses travaux qu’en Belgique : car autant que la laïcité et le cocktail du pansionisme servi dans tous les banquets politiciens, et même religieux, la psychanalyse reste un des piliers de la culture nouvelle, ou révolutionnaire française, le drapeau du nihilisme. Le professeur Jacques Bénesteau a publié en 2002, chez l’éditeur Pierre Mardaga en Belgique, avec une préface du Professeur Jacques Corraze, un remarquable ouvrage de 400 p., fort lisible et érudit, qui fait honneur à la clarté française intitulé « Mensonges freudiens ». Y sont épinglés de fausses notoriétés, aujourd’hui défuntes, les Lacan, les Bettelheim et autres idoles de ce feu de la modernité qui embrase toutes les cultures et s’acharne sur la piété religieuse, et l’autorité morale des Etats et de la famille qui en est l’expression terrestre.

« Il y avait là », écrit l’auteur, « des pédiatres analystes qui culpabilisaient les mères d’avoir un enfant affaibli et peu affectif », « outre l’imposture et la misogynie, un manque cruel d’empathie et de compréhension à l’égard de ces familles, car il est tout à fait extraordinaire qu’à aucun moment, on n’envisagea que les parents puissent être affectivement perturbés par les souffrances de leur enfant malade, ou par la culpabilité dont on les accablera pendant des années ». Richard Hunter, psychiatre et historien de la psychiatrie, avait noté en 1972 qu’il n’y a pas d’autre spécialité que la psychanalyse qui ait autant blâmé les patients pour leurs maladies, et pour sa propre incompétence thérapeutique. Fuller Torrey, professeur de psychiatrie et longtemps haut responsable au National Institute of Mental Health, rappelle aussi que dans 125 articles de la littérature spécialisée en psychiatrie infanto-juvénile, inspirés par le dogme freudien de 1970 à 1982, « les mères sont rendues responsables de 72 sortes de désordres mentaux chez leurs enfants ; aucune mère n’est déclarée émotionnellement intacte, alors que la plupart des pères le sont. Il est remarquable que les mouvements féministes d’habitude plus vigilants et agressifs, n’aient pas jugé utile de dresser l’étendard de l’indignation contre cette idéologie. » (p. 335).

Deux conclusions peuvent être tirées, l’une sociale, sur la dégradation de l’image de la mère dans la contre-culture psychanalytique, et qui conduit à cette nature équivoque qui est le moule de la mode occidentale, accompagnée d’une diminution de la raison prévoyante au profit de l’émotionnel immédiat, ce qui favorise la rupture des unions et ensuite leur dégoût.

Une autre, plus politique, est tirée par l’auteur toulousain : « La contradiction entre, d’une part, les travaux méthodiques sur l’autisme, consciencieux, plus modestes dans leurs prétentions,… aisément accessibles dans la publication internationale depuis de nombreuses années, et puis d’autre part la légende indispensable à la politique psychanalytique, n’a pas encombré l’esprit critique. Il faut bien reconnaître que les campagnes de dénigrement diffamatoire, de ce qui était contraire aux certitudes officielles, furent efficaces dans la majorité des cas. La soustraction active ou passive de l’information, qui est avec le mensonge une arme de désinformation et de persuasion courante dans l’histoire du freudisme, permit également de maintenir les non-spécialistes dans l’ignorance, donc de les dominer, et consistait par exemple, à retenir les traductions » (ibid).

Que cette psychanalyse fût une imposture, la chose est reconnue, et que par ailleurs tout mouvement de décomposition sociale et politique commence par voir fleurir en son sein des agents de cette décadence, comme on le voit incidemment dans la part prise au désordre de la dissidence syrien par la fondatrice de l’Ecole de Psychanalyse de Damas , va de soi, comme l’ombre suit la lumière.

Que ceux qui aiment à lire, lisent l’ouvrage de Jacques Bénévent, s’il est disponible : ISBN 2-87009-814-6, et surtout le livre d’Edward Dolnick « Terrible condamnation morale du freudisme » (dit Fuller Torrey), Madness on the Couch The Victim in the Heyday of Psychoanaysis, paru chez Simon et Schuster.

 
 






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19 Commentaires

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  • #88444
    Le 20 janvier 2012 à 09:19 par Arsonist
    « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

    Pour mieux se rendre compte de la réalité du terrain il faut se pencher sur le cas des USA, à l’avant-garde de cette aberration sataniste, là où 20 millions d’enfants (sur une population totale de 308 millions) sont drogués au moyen de médicaments psychiatriques puissants afin de leur détraquer le cerveau.
    Dans le but de “traiter” le comportement parfois exaspérant mais tout à fait naturel de leurs enfants, les parents américains ont recours aux drogues pour leur éviter de faire leur boulot de parent... Ça fonctionne peut être sur le moment mais il ne faut pas longtemps pour développer les effets secondaires de ce mode d’éducation dégénéré.
    C’est presque toute une génération au psychisme rendue instable par ce traitement inhumain qui naît et grandi, tant bien que mal, là-bas.

     

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  • #88450
    Le 20 janvier 2012 à 09:40 par Marion
    « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

    Ouf ! Enfin !

     

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  • #88467
    Le 20 janvier 2012 à 10:37 par Frédérique
    « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

    Cet article brillant sur le plan littéraire est très léger sur le plan scientifique car l’auteur prend une posture idéologique.

    L’image de la vierge marie montre très clairement où l’auteur veut en venir : une image divinisée de la mère faisant qu’une femme qui a accouchée n’est plus femme mais devient mère ... Or par cette très simple réécriture sémantique, on supprime toute humanité à la femme qui a accouché lui donnant un statut divin chose terrible pour une personne appartenant à la temporalité ...

    Qu’il y ait des abus dans la psychanalyse, dans cette idéologie, personne n’en doute mais Oui, il y a des mères responsables d’abus majeurs et critiques sur des enfants comme le montre ces deux articles comme des abus qu quotidien qui ne choque personne :

    Femmes responsables d’abus sexuels : refus d’une certaine réalité

    Inceste maternel : l’amour en plus

    Ce que ce type d’article risque de faire : une déresponsabilisation massive des femme que le féminisme a déjà fait avec un chargement culpabilisant des hommes et des pères (sur lequel l’auteur a un silence assourdissant).

    Contrairement à l’auteur, j’estime que la surreprésentation et valorisation de la mère / maternité / femme et donc corrolaire à l’affaiblissement et suppression de l’image de l’homme et du père "conduit à cette nature équivoque qui est le moule de la mode occidentale, accompagnée d’une diminution de la raison prévoyante au profit de l’émotionnel immédiat, ce qui favorise la rupture des unions et ensuite leur dégoût".

     

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    • #88528

      Waouh, j’espère que tu as eu plaisir à triturer ton clavier !!!

       
    • #88554

      Excellent, bravo, je penses tout comme toi... Felicitations...

       
    • #89191
      Le Janvier 2012 à 20:46 par PatriceT
      « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

      Il est clair que c’est un article à charge, et que l’on peut présenter des arguments opposés pour en relativiser la portée. Ce qui ne suffit à invalider complétement l’avis (= ’posture idéologique’ pour lui, ’estimation’ pour toi, pas le top de la neutralité ?) de l’auteur.

      Sinon, l’image idéalisée de la mère n’est pas son invention, mais la réalité du clivage dans l’esprit masculin de l’image de la femme (la maman / la putain) qui découle de l’asymétrie psychologique des sexes : La tendance à la divinisation de la femme découle d’une nostalgie de l’homme pour sa mère, et n’a donc rien d’une idéologie, laquelle peut au plus nuancer cette tendance (dans un sens ou dans l’autre). Puisqu’on est sur E&R, voir ’Vers la féminisation ?’, d’Alain Soral...

      Et il ainsi vrai que la féminisation (moule de la mode occidentale, et non pas mode de la moule occidentale, attention au risque de confusion) promue depuis les années 70 par et pour l’oligarchie néolibérale a renforcé le narcissisme des deux sexes et entre autres les problèmes décrits par l’auteur, ce qui n’est pas contradictoire avec sa thèse : en fait le point de rencontre qui en lève la contradiction est que la ’culpabilisation psychanalytique’ des parents permet leur retrait d’une partie de leur autorité parentale par les institutions (voir ’La culture du narcissisme’ de Christopher Lasch à ce sujet), alimentant en retour la névrose sociale et le narcissisme des deux sexes.

      Ceci concerne les deux parents, mais le rôle de la femme étant plus important dans l’éducation, celle-ci se retrouve naturellement au premier plan, ce qui ne signifie pas que le père ne soit pas concerné. D’où ces attaques apparemment à contre-courant de l’idéologie dominante, et surtout l’ABSENCE QUASIMENT TOTALE de réaction défensive féministe à leur encontre...

      Ainsi, cette observation (la culpabilisation des mères) a l’intérêt de révéler que le féminisme n’est qu’un outil idéologique au service d’autre chose. Féminiser, oui, mais pas en fabricant n’importe quel modèle de femme : plutôt objet sexuel, travailleuse docile et consommatrice crétine que citoyenne responsable.

       
    • #89265
      Le Janvier 2012 à 23:40 par Frédérique
      « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

      @ PatriceT,

      Votre commentaire n’en apporte pas plus que le texte : vous le paraphrasez.

      Cela n’a rien à voir avec la dualité de l’esprit masculin mère / putain. Vous ne faites pas d’analyse globale. La putain plus communément appelée prostituée et considéré comme le plus vieux métier du monde à comprendre comme le premier métier du monde n’est pas qu’un archétype masculin mais aussi une posture que prend la femme.

      La prostitution au sens de l’échange sexuel est constitutif de la séxualité humaine et dans ce texte, la femme joue aussi de sa propre dualité mère (celle qui donne des soins) et putain (celle qui appelle un échange de fluide pour devenir mère). Tout n’est donc pas dans l’esprit masculin mais aussi dans l’esprit féminin.

      Vous faites comme le texte, vous oubliez 50% des intéractions.

      Le livre de Soral est intéressant en approche mais il y a bien d’autres ouvrages qui vont plus loin comme le relate ce blog : CAFÉ LECTURES : LES FÉMINISMES, CONDITION MASCULINE
      Celui de Christopher Lasch est intéressant mais vieux et complètement obselète en regard de la situation actuelle puisque très partielle et partial notamment sur la question des rapports de genre.

      Contrairement à vous, on est très loin de la culpabilisation des mères. Nous sommes actuellement à une culpabilisation massive des hommes par divers moyen dont la négation du Syndrôme d’Alliénation Parentale, des fausses accusations ou encore un sexisme larvé anti-homme niant les femmes violentes car socialement inaceptable.

      Par ailleurs, la divinisation de la femme ne relève pas que du fait de l’homme mais de la femme elle même qui a tout intérêt à cela. C’est plus facile pour dominer.

       
    • #89470
      Le Janvier 2012 à 16:27 par PatriceT
      « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

      A Frederique,

      "Je ne fais que répéter et paraphraser le texte de l’auteur". Appréciation fort nuancée ! N’importe quel lecteur lisant les deux pourra aisément en douter...

      Sinon :
      - Pour la putain, il n’y pas de contradiction avec mon avis.
      - Pour la psyché féminine, je ne l’avais effectivement pas abordée mais pas pour autant ’oublié’ , n’ayant pas de prétention à l’exhaustivité sur un tel sujet traité en un simple message... ce dont vous vous êtes chargé, mais à mon humble avis assez faiblement.
      - Christopher Lasch est effectivement daté et serait à compléter pour les évolutions de ces 15 dernières années ; de là à le considérer comme ’partial’, on peut ne pas être d’accord.
      - Enfin, pour ce qui est des culpabilisations respectives des mères et des hommes, votre avis ne contredit pas ce que j’ai exprimé. Idem pour la divinisation de la femme.
      - Merci pour le conseil de lecture et les liens, que je ne manquerai pas de consulter.

      Bref, quelques choses intéressantes, mais la contradiction pour la contradiction est quelque chose dont je me lasse vite.

       
  • #88521
    Le 20 janvier 2012 à 13:31 par fifty miles
    « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

    Concernant Bruno Bettelheim, dont les ouvrages tel "psychanalyse des contes de fées" et "lettre ouverte aux mères" étaient des best-seller dans les années 80, il faut lui reconnaitre deux mérites parmi ses erreurs( notamment sur le diagnostic de l’autisme) :
    - d’avoir fustiger la promotion tous azimuts ( librairie, théâtre, colloques..) du livre d’Anne Franck en lui reprochant d’avoir fait l’apologie de la passivité des juifs ( en l’occurrence cachés par des non-juifs) face à leur destinée pourtant tragique.
    - d’avoir soutenu Hannah Arendt dans sa dénonciation du rôle des judenrat dans leur collaboration avec les nazis et du silence des autorités juives sur la déportation.

     

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  • #88542
    Le 20 janvier 2012 à 14:27 par Asvérius
    « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

    Ce qu’il y a de sur dans tout cela, c’est que lorsqu’on aborde un sujet sans le connaître (c’est à dire sans la pratique), c’est souvent prendre le risque de jeter le bébé avec l’eau du bain...et de dire de grosses bêtises.

     

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  • #88574
    Le 20 janvier 2012 à 15:45 par Le Lion du désert
    « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

    Ce juif Freud qui a osé s’attaquer à la sphère sacrée intime de l’être humain, la psychanalyse n’est qu’une doctrine luciférienne, les trois quarts des patients se suicident aprés avoir consulté "un spécialiste" du lavage du cerveau de la manipulation mentale, formé leur pensée et les asservir plus facilement dans toutes les couches sociales, ces psy sont endoctrinés dans des écoles contôlés par les satanistes. Manipuler et contrôler ce que nous pensons, ils s’engraissent de la soumission et l’asservissement de nos lâchetés sans excuse. Les sociétés pharmaceutiques sont très impliqués, comme le prozac qui désintègre l’esprit les effets secondaires sont l’anxiété, hypomanie, tendance suicidaire et parfois très violent poussant à commettre des assassinats.

     

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    • #88666

      Tu ne fais pas la différence entre psychologie, psychanalyse et psychiatrie. Tu es rempli de préjugés, et proche du délire à propos d’une doctrine luciférienne et de "psy" sataniste. Bref, tu ne connais sur le domaine à propos duquel tu postes, mais tu te fais plaisir dans la boue qui te sert d’analyse. Bref, ne change rien.

       
    • #89316
      Le Janvier 2012 à 02:09 par PatriceT
      « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

      Propos très nuancé...

      La psychanalyse n’est certes pas au dessus de toute critique (résultats thérapeutiques insignifiants, les TCC font beaucoup mieux, certains concepts genre ’angoisse de castration’ ou ’la horde primitive’ sont risibles) de là à traiter la psychanalyse de ’doctrine luciférienne’, il y a une sacré marge !

      Car c’est oublier les apports réels et constructifs de cette théorie : étude de la structure de l’esprit (le ça, le moi, le surmoi, le conscient et inconscient), le clivage oedipien, le rôle dynamique de l’inconscient, etc...

      Bref, la théorie psychanalytique est un outil dont on peut utilement se nourrir, de préférence par une lecture critique plutôt que par la consultation d’un thérapeute-gourou-charlatan.

      Pour les médocs (je parle en connaissance de cause, boulot en 3x8 et exposition à des produits très toxiques) cela peut être utile en cas d’urgence, mais c’est plutôt en concurrence avec toutes les théories théories ’psy’, toutes obédiences confondues.

      Pour la soumission et la lâcheté, il ne tient qu’à tout un chacun de s’en abstraire, ça s’appelle la virilité... et pour les excuses, il y a les manipulations de l’ingéniérie sociale savamment orchestrées par l’oligarchie. Evidemment, pour les conséquences, lorsqu’elles sont délictueuses ou criminelles, on ne peut évacuer la notion de responsabilité individuelle (avec ou sans médocs) sans retomber dans cette fameuse lâcheté.

       
  • #88732
    Le 20 janvier 2012 à 23:09 par Droite matriarcale
    « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

    La critique du freudisme n’est pas nouvelle. Celle-ci a en plus la prètention de vouloir rendre ses lettres de noblesses à la maternité, déjà bien malmanée par les féministes, et bien male défendue par les anti-avortement. Onfray s’est fait remarqué l’année dernière et il a essuyé le tire de barrage défensif de la pensée unique comme il a pu. Il avait eu l’honneteté de citer ses sources et de signaler que l’antipsychanalyse était aussi vieille que la psychanalyse. Hommage à Wilhelm Reich et Sandor Ferenczy. Il faudra rapeller à nos mémoires Agnès Echène, écrivain talentueuse, trop libertine pour etre publiée par une maison d’èdition de droite, et trop psychanalytico et structuralo-critique (les deux logiciels les plus puissants des sciences humaines sionistes) pour etre une maison d’édition de gauche...
    Honneur à Eva Thomas, fondatrice de SOS-Inceste, et auteur de deux livres biographiques sur le sujet, qui a parfaitement dècrit le mécanisme mentale par lequel la psychanalyse amènent les analystes à ne plus entendre la souffrance de la victime, à disculper les bourreaux et retourner la perversion contre l’enfant.
    Enfin, pour ceux qui ont un minimum de culture politique, sachez que Freud était membre du B’Nai B’Rith, et que si ça n’avait pas été le cas, tout aussi "génial" fut-il, vous n’en auriez jamais entendu parler.

     

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    • #89009
      Le Janvier 2012 à 13:46 par злой шакал
      « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

      Onfray ? Le philosophe adulé par les bobos du Grand Journal ? C’est à la mode l’anti-Freudisme en ce moment avec ce pseudo-philosophe invité partout...Je ne sais pas quoi en penser. En tout cas l’article est très peu crédible scientifiquement et ne se base que sur des exceptions de la pratique ainsi que sur une analyse purement symbolique (et idéologique) du sujet.
      Quant à Freud au B’nai B’rith, il faut savoir ce qu’il y a dit, à quel âge il y a adhéré, les raisons de son adhésion et surtout ce qu’était originellement le B’nai B’rith et ce qu’il est devenu progressivement, surtout après la création d’Israël (Freud était déjà mort).

       
  • #88752
    Le 20 janvier 2012 à 23:50 par Leader price
    « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

    Article truffé de contresens, ainsi que certains commentaires. En réalité, la psychanalyse repose essentiellement sur deux concepts : le Surmoi qui désigne l’effet structurant de la transcendance sur la sensibilité ; et la sublimation, c’est-à-dire la spiritualité, le désintéressement, qui en est la conséquence. Une psychanalyse réussie aboutit donc au renforcement du sens moral, du lien familial et social, de l’autorité paternelle et de l’amour maternel et filial. Quand on demandait à Freud « C’est quoi, être normal ? », il répondait : « Aimer et travailler. » Si vous trouvez du satanisme ou du B’nai B’rith là-dedans…
    Ensuite, s’appuyer sur des exemples de psys corrompus ou de psychanalyses ratées est hors-sujet. Dans le même genre de raisonnements erronés : on fait le compte de toutes les vies détruites au nom des religions (largement supérieur à celui de la psychanalyse), et on va en conclure qu’il faut en finir avec les religions. On appelle ça aussi un sophisme, ou un raisonnement fallacieux, qui n’a que l’apparence de la logique.

     

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    • #89228

      vous pouvez expliquer "effet structurant de la transcendance sur la sensibiblité" ?
      merci.
      j’ai suivi une psychanalyse pendant 4 ans et je ne me suis jamais senti poussé vers une quelconque transcendance par mon psychanalyste.
      J’ai jamais entendu dire que la psychanalyse visait à renforcer le surmoi mais plutot à le dépasser au profit du moi.
      Le surmoi étant ce qui désigne l’interdit moral interiorisé,le moi étant articulé autour du ça(ce que je veux) et du surmoi.
      Votre interprétation de ce qu’est une psychanalyse semble assez originale...
      donc soit c’est vous qui transcendez la psychanalyse en lui attribuant toutes les vertus que l’on peut trouver dans une religion,soit vous racontez des bobards au sujet de cette pseudo-science.

       
  • #89425
    Le 22 janvier 2012 à 13:21 par Leader price
    « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

    A Laurent.
    Mon approche de la psychanalyse est celle de l’Association lacanienne internationale. Cf. des gens comme Charles Melman, Jean-Pierre Lebrun, Dany-Robert Dufour, Marilia Amorim, etc., lesquels rejoignent sur l’essentiel les diagnostics que font Jean-Claude Michéa ou Alain Soral en sociologie et psychologie sociale. La psychanalyse n’étant pas une idéologie mais une science humaine, elle est falsifiable et peut se corriger au fil du temps. Notamment, elle peut changer de finalité, dans la mesure où les pathologies mentales changent en fonction des époques et des lieux. A l’époque de Freud, les névroses les plus courantes en Europe résultaient d’un excès de surmoi. Il fallait trouver l’équilibre du « moi », synthèse du ça et du surmoi. Aujourd’hui, à notre époque laxiste de transgression banalisée des interdits, les gens souffrent au contraire d’un déficit de surmoi, autrement dit d’un déficit de transcendance et d’autorité symbolique, déficit de valeurs, de sens et de structure, ce qui induit un déchaînement du ça : consommation, spectacle, règne des images, des instincts, des émotions, de l’argent… De là toutes les pathologies « borderlines » : sociopathie, psychopathie, addictions, syndrome d’Asperger, perversions diverses, etc. L’intérêt de la psychanalyse est qu’on essaie d’arranger les choses sans « camisole chimique », sans les labos pharmaceutiques, donc plutôt par la parole, la pensée, la symbolisation et la sublimation, de manière naturelle, pourrait-on dire. Le psy n’a cependant pas un rôle trop directif, on n’est pas dans une secte mais dans une thérapie, il est donc au service du patient, pour l’aider à trouver (ou retrouver) une structure, un surmoi, une transcendance, bref un système de valeurs, qui peut parfaitement être une religion. La psychanalyse peut convenir aujourd’hui aux gens que le libéralisme libertaire a détruits, pour les aider à se reconstruire un moi rééquilibré, mais par réinjection d’un surmoi que le patient se révèle à lui-même et qui peut être un « retour » à sa religion d’origine, par exemple.
    Bref, il ne faut pas se tromper d’ennemi, même s’il y a de très mauvais psys et des escrocs, il faut l’avouer.

     

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  • #89794
    Le 23 janvier 2012 à 21:37 par Uriel
    « Un mal qui répand la terreur », la psychanalyse infantile !

    On est étonné de rencontrer sur le site d’ER, un tel article de propagande, qui met en cause le traitement psychanalytique de l’autisme alors que celui-ci est actuellement un des courants les plus actifs dans la recherche mais ses recherches ne sont pas diffusées. Eysenck dont il est fait l’apologie dans cet article est un des promoteurs des thérapies comportementales, il s’agit de thérapies autoritaires centrées sur l’éradication du symptôme, ne voulant voir que pure pathologie et non pas des mécanismes incluant une part de créativité, idéologie typique du domaine anglo-saxon.
    Sur la question du traitemnt de l’autisme, ce sont des techniques aversives qui sont utilisées (claques, électrisations...). Ces mêmes techniques ont des applications pédiatriques et militaires. Ce type de thérapies s’impose en France, appuyé par de puissants lobby nord américains.

     

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