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Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

Propos recueillis et traduits par E&R

Lors des conférences que vous avez tenues avec Alain Soral à Lyon ainsi qu’au théâtre de la Main d’Or, vous avez abordé certaines questions soulevées dans le livre La Courbe en Cloche (The Bell Curve), écrit par Richard Herrnstein et Charles Murray. Ce livre avance que les capacités cognitives sont de plus en plus liées au succès dans la société contemporaine. Il en résulte que les membres de « l’élite cognitive » ont davantage de chances d’accéder aux postes culturels et politiques clefs de la société. Dans quelle mesure les données et théories avancées dans La Courbe en Cloche expliquent-elles l’évolution de la société civile ?

Gilad Atzmon : L’étude de Herrnstein des années 1990 était prophétique dans sa manière d’expliquer le cloisonnement en catégories cognitives que nous observons dans la société actuelle. En raison de développements technologiques tels que l’automatisation et l’informatique ainsi que de l’évolution rapide du capitalisme global, il y a eu une chute brutale du besoin de main-d’œuvre non-qualifiée. En même temps, la demande en professionnels hautement qualifiés, qui sont pour la plupart les plus aptes au niveau intellectuel, a augmenté brusquement. Ce glissement sociétal a causé une partition sociale, économique, démographique et géographique dévastatrice entre les plus aptes et les moins aptes. La division principale n’est plus entre les riches et les pauvres ou entre le prolétariat et les capitalistes. À la place, la division primaire est cognitive : et cette division continue de s’élargir. L’ancienne classe ouvrière est devenue la classe sans travail (ou « sous-classe » comme les sociologues préfèrent l’appeler). Le nouvel ordre a créé une division démographique claire entre les défavorisés, ou les moins brillants et les quelques doués isolés. Cette division stricte est maintenue par une force de police militante qui est devenue de plus en plus brutale, comme on peut le voir aux États-Unis en ce moment.

Nous avons affaire à une bombe à retardement. Cependant, comme Herrnstein l’a démontré, l’intelligence est un accident se produisant à la naissance. Une société éthique doit créer les conditions nécessaires pour permettre à ses citoyens d’être productifs dans des conditions dignes. Je ne vois pas comment les conditions de la classe ouvrière peuvent s’améliorer dans un marché globalisé. Nous avons urgemment besoin de restaurer l’industrie manufacturière.

 

Y’a-t-il un lien intrinsèque entre l’évolution de la société civile et la transformation du monde occidental en « ghetto juif » ?

À Lyon et à Paris, j’ai exploré les pratiques des juifs européens qui ont conduit au développement d’une unique élite cognitive juive. Pendant plus de 1 500 ans, les marchands juifs européens ont marié leurs filles à de jeunes protégés rabbiniques. Cette unique méthode conjugale a conduit à l’émergence d’une élite juive sophistiquée, qui excellait autant dans les affaires que dans le milieu universitaire et qui était principalement concentrée en Europe centrale.

Les juifs ont pratiqué le cloisonnement cognitif sur plus de 1500 ans avant que l’Occident devienne familier avec ce concept. Il n’est pas surprenant que l’élite juive soit performante dans de telles conditions. Il n’est pas non plus surprenant que Herrnstein, lui-même juif, fût celui qui produit la théorie sociale qui explique ces concepts. Il est probable que Herrnstein, un brillant intellectuel, ait été le produit du cloisonnement cognitif.

 

De nombreux auteurs du XVIIIe et du XIXe siècles (Augustin Barruel, John Robison, Maurice Talmeyr, etc.) ont pointé du doigt le rôle clef qu’auraient eu la franc-maçonnerie et la société des Illuminés de Bavière dans les révolutions européennes et en particulier la Révolution française. Pierre Hillard explique quant à lui que la franc-maçonnerie n’est qu’une extension de la Synagogue, servant à remplacer les religions des « goyim » par une unique religion « noachiste » ainsi qu’un unique gouvernement mondial. Quel est votre avis sur ces thèses ?

Je ne suis pas un historien ni même un expert de la franc-maçonnerie. Cependant, la politique identitaire juive, le sionisme mondial, la néo-conservatisme, le libre marché ainsi que le bolchevisme ont tous tenté d’imposer un système de valeurs structuré et pseudo-universel, qui essaye de mettre en place une logique globale fantasmatique qui se trouve toujours être au service de sombres intérêts tribaux. Que cela concerne les églises catholiques brulées au nom de la « Révolution de la classe ouvrière » et de « l’antifascisme » (Espagne, 1936) ou l’Irak laissé avec presque deux millions de morts au nom de « l’ingérence humanitaire », la violence est justifiée par un argument fondé sur un « appel humain ».

Le noachisme est un appel mondial à accepter le monothéisme et les sept lois de Noé. L’opposition au Noachisme doit être comprise comme un nécessaire assaut d’Athènes sur Jérusalem. Athènes se définit par l’usage de l’éthique dans le jugement moral, à l’opposé de l’adhésion aveugle de Jérusalem à « l’Etat de droit ». Pour les Athéniens, la moralité ne doit pas être imposée par la loi car l’humanité a la capacité de recourir à l’éthique grâce au jugement et à la créativité. Les habitants de Jérusalem, au contraire, remplaçaient le jugement moral par des commandements et des mitsvots, c’est-à-dire des restrictions et de l’obéissance. Jérusalem et les noachistes demandent de la conformité et un discours régulé selon un ensemble prescrit de restrictions. Nous pouvons voir l’affinité entre le mode de pensée de Jérusalem ou du noachisme, et la fascination culturelle marxiste pour la conformité. La raison est évidente : le marxisme culturel a dominé la pensée de gauche depuis les années 1960. C’est une extension de Jérusalem qui a conduit à la ghettoïsation tragique de l’Occident. Je crois qu’il est temps de s’en libérer.

 

Dans l’histoire du mouvement sioniste au XXe siècle, il est rarement relaté que lorsque le gouvernement britannique proposa au Congrès sioniste mondial et au sioniste laïque Theodor Herzl l’implantation d’une colonie juive en Ouganda, ce fut le rabbinat d’Europe de l’Est et Chaim Weizmann qui militèrent sans concessions contre l’offre. Au contraire, ils firent tout leur possible pour que l’État d’Israël ne puisse exister qu’en Palestine. Cela démontre-t-il selon vous que contrairement à une idée répandue, le sionisme n’est pas un mouvement juif laïque mais tire au contraire ses racines dans une interprétation textuelle de la Torah et du Talmud ?

L’idée d’un mouvement juif laïque est en soi problématique. J’avance que le judaïsme n’est qu’une religion juive parmi d’autres. Être juif c’est être capable de transformer différentes idées en une religion juive. On a assez écrit sur l’Holocauste comme étant l’actuelle religion juive la plus répandue. Le philosophe israélien Yeshayahu Leibowitz commenta dans les années 1970 que les juifs croient en de nombreuses choses différentes, mais que tous les juifs croient en l’Holocauste. Cependant, au XXe siècle seulement, le communisme, l’égotisme, l’ingérence humanitaire, le sionisme et « l’antisionisme » ont tous été célébrés comme des religions « juives laïques » et « universelles ».

Qu’est-ce donc qui fait d’une idée une religion juive ? La capacité à faciliter un fort sens de l’élection ?

Le sionisme, à ses débuts, était un mouvement « juif laïque antijuif ». Il promettait de transformer la diaspora juive en une entité civilisée par un « retour au foyer ». En détestant l’identité juive diasporique, le sionisme a tenté de s’éloigner des positions rabbiniques ; il mit des distances avec le Talmud et fit de la Bible hébraïque le texte fondateur des nouveaux Israélites. En gros, il fit de la Torah un « titre foncier » et de Dieu un « agent immobilier ».

Les juifs qui sont devenus sionistes en ce temps-là étaient en partie naïfs ou idéalistes. Cependant, il ne fait aucun doute que le sionisme a failli à sa mission. Le juif hébraïque nouveau-né a peu à contribuer à la notion de civilisation. Le sionisme a intégralement échoué dans sa tentative de s’éloigner du judaïsme. Pourquoi ? Parce que le sionisme fut, par-dessus tout, un mouvement juif exclusif, il était tribal, raciste et suprémaciste. Il fit célébrer son élection au juif. Il avait tous les ingrédients nécessaires pour établir une nouvelle religion juive. Et ceci est une anecdote petite mais fascinante : quand le sionisme était antijuif, il était un mouvement marginal, mais quand il devint davantage juif, sa popularité augmenta, jusqu’à ce que finalement il devienne la voix de la communauté juive mondiale.

 

Y’a-t-il selon vous des différences entre juifs ashkénazes et juifs séfarades dans leurs approches de la tradition, de la question sioniste et de l’implication dans les sphères politiques ? En particulier, les situez-vous au même niveau au sein de « l’élite cognitive » ?

Pour commencer, la procédure eugénique qui conduit au développement d’une élite cognitive était principalement une pratique juive européenne. Je n’ai pas entendu parler de pratiques similaires dans d’autres communautés juives.

Les différences entre juifs ashkénazes, séfarades et arabes sont considérables en termes de culture, d’idéologie, de statut socio-économique et même de religion. Beaucoup a été écrit dessus. Cependant, en Israël, malgré la ségrégation sub-ethnique, une identité israélienne a émergé, qui transcende ces divisions ethniques.

Au moins historiquement, le sionisme était un projet juif occidental. Il naquit en Europe et devint par la suite populaire parmi les juifs d’Europe de l’Est. Les juifs arabes furent principalement amenés en Israël après 1948 pour faire monter la population juive israélienne. Étant donné leurs affinités avec la culture arabe, les juifs arabes ressentirent le besoin de se différencier des Palestiniens et des nations arabes environnantes. Cette tendance évolua en une alliance forte avec les partis de droite israéliens et le Likoud en particulier.

 

Vous avez récemment collaboré avec Pink Floyd pour la sortie de leur dernier album, The Endless River. Pouvez-vous nous en dire plus ?

J’ai été honoré qu’ils fassent appel à moi pour cette session. J’écoutais Pink Floyd quand j’avais l’âge de mon fils. Mon fils a maintenant 14 ans et chaque fois que je passe devant sa chambre j’entends The Dark Side of the Moon. Pink Floyd est toujours une voix radicale unique, ça sonne frais et ça plaît aux jeunes amoureux de la musique. Il doit y avoir une qualité éternelle dans les accords épiques de ce groupe. Pink Floyd a introduit une nouvelle esthétique qui a façonné chaque musicien actif sur cette planète depuis la fin des années 1960. Dans une certaine mesure, enregistrer avec eux a refermé un cercle de ma vie. Ce fut un retour au foyer.

Mais mon engagement avec le groupe était limité en terme de temps. Ce fut seulement une session de probablement 3-4 heures. C’était absolument stupéfiant de voir comment David Gilmour travaille, comment il entend des choses, son attention aux détails et son implication dans la production de chaque note. J’ai été très chanceux de vivre une telle rencontre musicale.

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17 Commentaires

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  • #1060784
    Le 16 décembre 2014 à 16:08 par Bryan
    Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

    Je n’ai pas encore lu cette interview mais je me suis empressé d’aller écouter le morceau "Anisina" auquel il a participé sur le dernier album des Floyd. Gilmour a écrit sur ce titre un véritable fondu guitare-clarinette-sax. Le rendu est très subtil ! :-D
    Et ce que fait Gillad à la clarinette et au sax est su-blime !!! C’est un grand !

     

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  • #1060789
    Le 16 décembre 2014 à 16:13 par verdurin
    Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

    Génial Gilad ! toujours .vraiment . Il explique ici de quelle maniére la politique juive impose des systèmes " pseudo universels" : libre marché, bolchevisme ("son obsession de la conformité qui plie la gauche depuis les années soixantes ),ingérence humanitaire ( deux millions de morts irakiens " toujours au nom d un appel humain ") ,noachisme ( voulant nier en l homme la capacité d un jugement éthique (raison athenienne ) pour le soumettre aux seules prescriptions ,restrictions "de l aveugle état de droit " .Point commun de ces systèmes :favoriser un sens de l election à l image de notre société séparée entre rares doués "accident de la naissance " et exclus , laissés pour comptes .
    Selon gilad le judaisme n est qu une " religion juive parmi d autres " :"être juif c est être capable de transformer certaines idées en religion juive " : ainsi les juifs croient en de nombreuses choses mais tous croient en l holocauste ; c est la religion juive la plus répandue " .

     

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  • #1060841
    Le 16 décembre 2014 à 17:21 par Divers
    Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

    "C’est une extension de Jérusalem qui a conduit à la ghettoïsation tragique de l’Occident."




    C’est aussi et surtout le contraire.

     

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  • #1060875
    Le 16 décembre 2014 à 18:03 par solaine
    Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

    Venant de l’intérieur de cette famille (si on peut appeler ça famille, plutôt caste selon moi) Mr Gilad Atzmon analyse bien la mentalité juive, c’est une société qui s’est construite et qui vit dans un système de cooptation héréditaire, voilà d’où vient l’idée de peuple “élu”, société dans laquelle il y a une classe dirigeante qui maintient le reste de la population dans une sorte de ghetto avec la peur dans le ventre, et très peu ose fuir cet enfer nommé sionisme israélien.
    Merci Mr Gilad Atzmon.

     

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  • #1061116
    Le 16 décembre 2014 à 21:10 par Vaslet
    Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

    Chacun est maître de son destin.

     

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  • #1061747
    Le 17 décembre 2014 à 13:11 par Telecaster
    Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

    Si l’on entend par "élite cognitive " un groupe possédant des capacités de logique , de calcul , de spéculation , de stratégie , d’anticipation et de culot , tout cela à un haut degré , mais totalement dépourvu de sens moral , alors l’analyse de Gilad Atzmon se tient . Gilad Atzmon ne se réfère pas à des hommes suprêmement bons , à des individus cultivant la vertu , mais seulement à des gens compétents dans les domaines cités .
    Dans les catégories de la stratégie et du culot on peut ranger la posture victimaire qui permet la demande éternelle d’indemnisation , fondée sur l’appel aux valeurs morales des goyim .
    Ceci dit , il est vrai que la réussite matérielle n’est pas toujours à mettre au compte d’un esprit intellectuellement supérieur et dénué de scrupules ( voir à ce propos Roger Dommergue ) . Il y entre aussi la cooptation et le réseautage qui permettent à des médiocres cognitifs de se hisser dans l’échelle sociale ou de s’y maintenir .

     

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  • #1062200
    Le 17 décembre 2014 à 20:12 par MG 42
    Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

    quand gilad atzmon dit que les juifs d’europe de l’est cherchent depuis des siècles le meilleur étudiant de la yeshiva comme mari pour leur fille tandis que ls européens font dle contraire, il a tout a fait raison.



    L’Eglise a toujours pratiqué la contre -sélection raciale : dès les derniers temps de l’Empire Romain, lorsque les conditions sociales étaient telles que quiconque désirait une vie paisible et studieuse se trouvait contraints de chercher un refuge contre la violence des temps dans des monastères, elle a tenté d’y imposer le célibat, privant ainsi l’Occident naissant de la descendance de ces esprits. Après son effondrement et tout au long du Moyen-Âge, les éléments furent récupérés, surtout à partir de l’école obligatoire voulue par Charlemagne : les religieux chargés de l’éducation des enfants, dès qu’ils repéraient les plus intelligents, les extrayaient du lot, les tonsuraient et les intégraient dans le clergé, où ils étaient censés ne point se reproduire, ou en tous cas moins que le reste de la population.




    L’intrusion du christianisme dans la culture de nos ancêtres germaniques a fait naître une forme de sélection qui, des le début, se revela hostile a notre espèce et a ses lois d’évolution.
    L’élite des prêtres Chrétiens choisit des hommes appropries et utilisables a ses fins, mais leur interdit la perpétuation et la conservation du meilleur héritage racial en les contraignant au célibat. Forme étrangère aux principes de la sélection culturelle, elle se sert avantageusement des conséquences d’une sélection naturelle biologique vieille de centaines de milliers d’années. Elle utilise le trésor riche de talents physico-spirituels de notre race, mais refuse consciemment et instinctivement qu’ils soient préserves et se renouvellent. Durant des siècles, elle vécut sur ce capital, processus dont nous n’entrevoyons toute la portée qu’aujourd’hui. Nous voyons que ce capital de talents se trouve déjà menace et n’est nullement inépuisable.


     

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    • #1062614
      Le Décembre 2014 à 10:53 par ERICBASILLAIS
      Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

      Ce texte, comme celui de de Gilad Atzmon d’ailleurs, fait référence à l’eugénisme comme d’une pratique normale ( pour les ashkénazes d’après Atzmon pour les germains d’après MG42).

      Même en levant le malentendu que j’ai soulevé sur la notion plus que dangereuse " d’élite cognitive" (suprématiste en diable et furieusement en dessous des véritables surdoués), cela revient à supposer que l’intelligence en question est transmissible selon les lignées ou, pour le dire en termes modernes, génétiquement. Et pourquoi pas trafiquer des gènes ou s’acheter des gènes dans le cadre PMA / GPA , fraîchement "maçonné" justement ?

      Les "élites cognitives" d’ISRAEL y pensent donc ? HITLER dans l’esprit !

      Sur le fond, le mariage de la fille d’un escroc avec un étudiant du Talmud peut donner un génie des affaires (cas espéré) mais aussi un rabbin véreux (cas également possible et apparemment existant).

      Si on suit le raisonnement exposé par ATZMON, on devrait avoir une "élite cognitive" douée pour le biz et dégénérée sur le plan religieux : c’est leur DIEU qui va pas être content....

      Encore plus sérieusement, lorsque vous triez une "élite cognitive" non par cooptation, mais par épreuve de concours, Ô surprise ! Le "peuple Juif" n’est pas aussi présent que dans les médias ou la banque. Le caractère "JUIF" a tout simplement disparu des statistiques.

      L’eugénisme ashkénaze n’a pas créé une RACE d’élite cognitive, genre pur sang pour le TIERCE. PAS DU TOUT !

      Regardez les noms des promos de Polytechnique ou ENS... et comparez... ce sont des faits...pas des théories.

      La seule entrée qui brise la symétrie dans la sélection de ladite "élite" ( qui en plus n’en est pas une mais une "sous-élite" profilée, genre meilleur des mondes de HUXLEY), c’est l’argent des parents ( pour payer des cours privés et faire marner le gosse depuis la seconde pour intégrer les meilleures prépas)...

      AUX USA c’est encore pire !

      Soyez un fils de Patricien, genre BUSH, mais parfait crétin : pas de problème ! Votre réseau vous ouvrira YALE (et Skull and Bones) et Harvard...et même la Présidence des USA !

      Idem en Angleterre...etc...

      Non," l’élite" dirigeante mondiale fait de son mieux avec ses bambins mais c’est fondamentalement des familles aussi bêtes que méchantes qui recrutent seulement des "têtes" sélectionnées scientifiquement par les systèmes scolaires qui sont là pour ça (et pas au code génétique).

      En résumé, le concept d’"élite cognitive" est mal placé.
      Et ni génétique. Ni politique.

       
    • #1062917
      Le Décembre 2014 à 16:43 par paramesh
      Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

      il n’y a pas de différence entre un génie des affaires et un rabbin véreux, ils participent du même mode de fonctionnement.
      la cognition se mesure à son efficacité à agir sur le concret,ou alors on rentre dans le domaine du mysticisme ; or les élites cognitives juives ont crée un système concret efficace selon leur idéologie et ils ont déprécié toute forme cognitive non conforme à leur idéologie, pour faire simple, les juifs ne sont pas plus intelligents que les autres, mais leurs élites cognitives ont crée un système qui évite tout gâchis d’intelligence pour eux mais qui détruit ou marginalise toute intelligence qui ne se soumet pas à leur idéologie. pour faire encore plus simple : ce sont eux qui décident de qui est intelligent,
      un exemple : pas d’artistes juifs dans l’histoire de l’art, et puis, pouf, l’art devenant marchandise soumise aux lois du marché, on assiste à une éclosion d’artistes juifs qui du jour au lendemain accèdent au pinacle, (je connais moins le domaine scientifique mais cela me semble assez semblable, en médecine par exemple)

       
  • #1062433
    Le 18 décembre 2014 à 00:04 par Simone Choule
    Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

    Et en plus de philosopher, le mec joue dans le dernier album des Pink Floyd...E&R attire des talents atypiques !

     

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  • #1063611
    Le 19 décembre 2014 à 13:16 par Frédérick
    Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

    Article et commentaires très intéressants, Gilad a ouvert un brèche de taille avec ses explications de sélection eugénique, il ne faut surtout pas lâcher prise sur cette théorie.

    Ma lecture personnelle des sociétés est celle-ci : elles sont divisées entre les producteurs et les narrateurs. Mais les deux pôles sont rarements entiers et se confondent souvent à un certain degré. J’illustrerai ce propos avec l’exemple du comptable : il doit produire des rapports et des projections et même si ce n’est pas un travail physique, il faut faire un certain effort, c’est du travail de concentration (partie production). Mais cela reste surtout de la narration, celle des gains et des dépenses d’une entreprise.
    L’activité de narration est plus valorisée que celle de la production car on a la perception intuitive que la relation calorie gagnée/ calorie dépensée est plus favorable dans l’activité de narration (j’espère que Fred Delavier lira ces lignes !)

    Je préfère donc mon terme "narrateur" à celui de "cognitif", m’appuyant sur le meilleur exemple possible, celui de l’artisanat. La cognitivité dans l’artisanat est unique, cependant il tend à disparaître car faisant plutôt partie du monde de la production et donc peu valorisé (il y a quand même une part de narration, c’est la passation et l’application de la connaissance technique). Ou bien, il survit dans le marché de luxe, c’est à dire grâce à son image, grâce à sa communication, grâce à une narration (ex : Rolls Royce).
    Puis si on regarde vers l’art, on se rend compte que plutôt que de produire de la grâce sublîme, de la beauté, on se contente de plus en plus de narrer ce que son oeuvre signifie.

    Ensuite, comme l’a si bien remarqué ericbasillais plus haut, nombres de "surdoués" sont marginalisés. Car il n’est pas exactement question d’être intelligent (même si ce ça peut être un avantage, bien entendu), mais d’être bon en "narration" (savoir se vendre, comprendre et utiliser les codes culturels modernes) et d’avoir certaines prédispositions morales : savoir regarder de l’autre côté pour les moins bons, être carrément sans vergogne pour ceux qui visent le haut du "panier de crabe".

    On décrit une civilisation pathologique où les valeurs morales sont détruites pour créer un règne de la pourriture. Et si je suis moralement corrompu, je dois faire en sorte que la corruption morale soit récompensée et promovoir ce trait chez les autres.

    Je crois que voir l’analyse de Gilad sous cet angle est plus fonctionnel.

     

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    • #1073437
      Le Janvier 2015 à 14:25 par Frédérick
      Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

      L’activité de narration est plus valorisée que celle de la production car on a la perception intuitive que la relation calorie gagnée/ calorie dépensée est plus favorable dans l’activité de narration




      J’oubliais d’ajouter que le grand avantage et la grande valorisation de l’activité de narration est aussi bien évidemment l’influence sur le groupe et sur sa vision du monde.

      Puis je souhaitais également reprendre le thème de la sélection génétique mais cette fois-ci, celle attribuée à la chrétienté.
      D’abord, on peut se poser cette question : l’intelligence était-il l’unique trait que l’on recherchait pour faire ce recrutement ecclésiastique ? Est-il possible que l’on rechercha aussi certains traits moraux ? Ce que je veux dire, c’est qu’on peut appliquer en sens inverse le même raisonnement que j’ai exposé dans mon commentaire précédent : une sélection basée aussi sur les tendances morales des individus. C’est ce que certains nomment me semble-t-il "ponérologie" quand cette sélection recherche la corruption morale.

      Autre chose, même si -comme nous le rappelle de temps à autres Marion Sigaut- nos ancêtres partageaient les mêmes émotions que celles que nous connaissons aujourd’hui (la peur, la joie, la colère, l’espoir, etc...), il convient de considérer que leur perception du monde pouvait être différente : je les crois plus "holistiques" que nous le sommes nous-mêmes. Avec cette approche en tête, on peut se demander si "l’intelligence" était définie par les mêmes paramètres que ceux que nous avons établis de nos jours.

      Car il y a "intelligent" mais il y a aussi "malin"...

      Finalement, il faut aussi se demander si la sélection qu’on imagine que les chrétiens opéraient était forcément néfaste. Si des individus choisis pour leurs capacités étaient protégés des vicissitudes du monde de la matière, selon la mentalité chrétienne, c’était une récompense et donc des traits qu’on favorisait dans la société.

      Nous pouvons maintenant évaluer les visions du monde que peuvent avoir différentes philosophies lorsque certaines se tournent vers la sélection par la chair alors que d’autres se tournent vers la sélection par la conscience.

       
  • #1064229
    Le 20 décembre 2014 à 09:37 par Odyle
    Judaïsme et élite cognitive : entretien avec Gilad Atzmon

    "Le terme cognitif renvoie à l’ensemble des processus psychiques liés à l’esprit. Ainsi le langage, la mémoire, le raisonnement, la coordination des mouvements (praxies), les reconnaissances (gnosies), les fonctions exécutives regroupant le raisonnement, la planification, le jugement, l’organisation et les fonctions de perception sont des fonctions cognitives. Ce sont des fonctions orchestrées par le cerveau. Dans certaines pathologies comme les démences, les fonctions cognitives sont progressivement altérées"

    L’élite cognitive juive est moralement malade. Selon Gilad Atzmon Athènes se définit par l’usage de l’éthique dans le jugement moral, à l’opposé de l’adhésion aveugle de Jérusalem à « l’Etat de droit ». Nous avons par opposition à cette élite basée sur un modèle nazi la capacité de recourir à l’éthique grâce au jugement et à la créativité, à l’inverse des restrictions et de l’obéissance ou soumission.

    Ce mouvement de pression intellectuelle du noachisme voulu par l’élite juive n’a aucune chance d’aboutir...l’homme étant né libre, sa pensée ne peut être emprisonnée. Un totalitarisme total sur la population mondiale est impossible et ne peut être que la vision de fous et gourous messianiques dangereux adeptes de sectes.
    La soumission a assez duré et l’éveil dans la conscience collective est palpable car le voile est levé sur le terrorisme intellectuel lié à l’absence totale de morale et d’éthique des fous auto-élus de Dieu. L’argent n’a pas de prise sur l’esprit de liberté.

     

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