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Faire son potager familial

Article disponible sur www.aubonsens.fr

À l’occasion de la mise en vente de graines de légumes de variétés anciennes, nous vous proposons un article didactique sur les bases du potager. Très simple à réaliser, c’est une façon de lutter à la fois contre l’empoisonnement alimentaire et la crise économique. Avec un potager de 100m2, on peut facilement produire la plus grande partie des légumes d’une famille de 4 personnes du printemps à la fin de l’été !

CHOISIR DES GRAINES

Les graines doivent être de qualité biologique, c’est-à-dire prélevées sur des fruits et légumes non-traités et qui ont poussés naturellement.

Elles ne doivent pas être enrobées : Les agents d’enrobage sont souvent constitués d’argile, mais aussi d’engrais, d’additifs et de répulsifs. Sans que ce soit dramatique (puisque l’important est quand même la vie de la plante qui donnera vos récoltes), il est préférable de choisir des graines non enrobées.

Elles doivent être reproductibles : C’est à dire non-hybrides. L’intérêt étant que vous n’aurez pas à racheter des graines chaque année. Il vous suffira de prélever des graines sur vos fruits et légumes obtenus et de les laisser sécher jusqu’à l’année suivante. De plus, ces graines peuvent être croisées entre elles et donner des variétés personnalisées et originales à l’inverse des graines hybrides (ou « F1 ») qui donnent des fruits dont les graines sont stériles.

Aujourd’hui, la législation reconnaît une quantité définie de graines autorisées, elles sont inscrites dans le catalogue officiel des espèces et variétés végétales et sont reconnues pour leurs intérêts économiques (autrement dit de rendement) et de standardisation. Au delà de ces variétés, la distribution des graines est interdite aux professionnels. Sur www.aubonsens.fr nous proposons une sélection de graines de variétés anciennes non présentes au catalogue pour préserver la biodiversité dans nos jardins et faire redécouvrir ces légumes dont les supermarchés nous feraient oublier les diverses formes et saveurs.

CHOISIR LE TERRAIN

En premier lieu, il faut choisir un espace : De taille raisonnable, ensoleillé et aéré, facile d’accès pour l’entretien, l’arrosage et les récoltes. Pour les premières années, ne voyez pas trop grand. Même si vous avez envie de tout faire, sélectionnez plutôt un petit nombre de plantes classiques : Courges, courgette, haricots, tomates, aubergines, poivrons, aromatiques, …

Il est bon d’avoir des proportions en tête : Pour un potager de printemps/été, un terrain de 100 mètres carré produit une bonne part des légumes d’une famille de 4-5 personnes. Pour cette même famille, 4 à 5 plants de chaque variété représentent un bon début.

Inutile donc, si vous débutez, de planter de tout sur un grand terrain : Vous serez vite dépassés par ce que vous ne connaissez pas, et vous risquez d’être découragés par la quantité de travail.

Une fois l’espace choisi, il faut le travailler avant d’y planter quoique ce soit. Ce n’est pas le peine de labourer toute votre terre pour la rendre lisse et sans herbe, ce serait inutilement fatiguant et agressif. Votre sol à besoin de la diversité végétale qu’apporte les "mauvaises herbes" et tout ce qui va avec (racines, vers, insectes...). Travaillez donc des rangées avec une bêche ou une pioche en nettoyant la surface et en enlevant les racine superficielles. Retirez les grosses pierres qui pourraient gêner les racines de vos plants.

Vous aménagerez ainsi votre potager en lignes de terre nue (deux fois la largeur d’une pelle, soit 50cm environ) séparées de la flore naturelle de votre sol.

Vous pouvez aussi former des buttes de terre parallèles les unes aux autres sur lesquelles vous mettrez vos plants. C’est une technique plus gourmande en eau, mais qui nécessite moins de travail de désherbage.

Il existe enfin le plan du « potager en carré » réjouissant esthétiquement mais qui fait perdre de l’espace. Technique assez intéressante pour les plantes aromatiques souvent prolifiques (menthe, basilic, ciboulette, estragon, ...).

Les appareils (bineuse, coupe-herbes, motoculteur) vous faciliteront le travail si vous y avez accès mais ne sont vraiment pas indispensables.

Apprenez à connaître la qualité de votre terre et les plants qui y pousseront le mieux (une terre argileuse préférera des choux, brocolis ou salades, la calcaire les aubergines, carottes ou tomates, etc...) et agissez en conséquence pour la nourrir (Y rajouter par exemple du fumier, des cendres, de la paille).

CULTIVER

Le semis :

La majorité des cultures commencent par des semis, c’est à dire la mise en terre de chaque graine dans des petits contenants (du gobelet artisanal - sans BPA évidemment -, à la boîte à semis chauffée par résistance). Les semis se font dans du terreau de qualité biologique, pour éviter tous les engrais, nitrates ou additifs indésirables.

Cette phase réveille la graine de sa « dormance » (à savoir son stade de repos qui nous permet de la conserver plusieurs années). Elle attaquera sa germination : S’ouvrir par la poussée du germe, et devenir successivement graine germée (graine avec germe), jeune pousse (germe avec quelques feuilles) puis plant (pousse plus solide avec feuilles). C’est ce stade délicat qu’il faudra surveiller à l’abri du froid, du vent, de l’excès d’eau, de la sécheresse, ou autres conditions qui pourraient tuer le processus. La pousse a besoin d’eau, de chaleur et de soleil. Le tout sans excès. Dans de bonnes conditions, cette phase prendra environ deux semaines.

Une serre ou une véranda est idéale pour réunir ces conditions. Plus les conditions sont favorables, plus la croissance sera rapide. À l’inverse, si les conditions sont mauvaises, votre plant risque de végéter et de mettre plus longtemps à grandir. Il faut savoir que certaines graines se plantent directement dans le sol : Haricots, pois, céréales, carottes, …

Le repiquage :

Le « repiquage » est la mise en place sur votre terrain. Il se fait dès que votre jeune plant est assez robuste pour supporter le changement de conditions. Il faut que votre sol soit bien réchauffé : Ne vous précipitez pas trop tôt dans l’année pour repiquer vos semis. Attendez que les dernières gelées soient passées, que le soleil soit bien présent et que la température du sol soit idéale. Le repiquage peut être réalisé assez tôt (mi avril) dans les régions douces, ou plus tard (fin avril/début mai) dans le Nord de la France.

Techniquement, le repiquage est un jeu d’enfant : Il suffit de creuser un petit trou, d’y mettre votre semis (en prenant garde de ne casser aucune racine), et de combler le trou avec de la terre en tassant doucement. Arrosez vos plants dès que vous venez de repiquer. Vous pouvez économiser de l’eau et du temps de désherbage en posant autour de chaque plant une couche de pierres, de pailles, de copeaux ou de branches.

ENTRETENIR SON POTAGER

Un arrosage régulier est nécessaire, les plants sont plus ou moins gourmands en eau. Vous pouvez arroser à l’arrosoir (fastidieux mais économique), à l’arrosage automatique (beaucoup de gaspillage mais pratique et facile), au goutte-à-goutte ou à la bouteille plantée dans le sol (idéal mais plus long à mettre en place). L’excès d’humidité accentuant souvent le risque de maladie, il est préférable d’arroser le plant à sa base plutôt que de mouiller toutes ses feuilles, tiges et fruits. L’arrosage se fait quasi-quotidiennement en été, de préférence au coucher du soleil pour permettre au sol de bien absorber l’eau sans qu’elle ne s’évapore.

Le désherbage est très important : les mauvaises herbes lutteraient contre vos plants pour la nourriture, le soleil et l’eau ! Si c’est fait régulièrement, c’est très rapide, surtout si vous recouvrez votre terre de paille ou de pierres. L’idéal est de le faire tous les 3-4 jours en arrachant toutes les mauvaises herbes qui pousseraient autour de vos plants. Pensez à arracher les racines, et pas seulement la partie visible. Vous pouvez laisser les herbes arrachées sur place, elles seront "mangées" par la terre en quelques jours et serviront à la nourrir.

Protégez votre potager des nuisibles : Pour les mammifères, taupes, belettes, rongeurs, gibiers si vous habitez en forêt, dissuadez-les par deux lignes de fil électrifié à 8cm et 25cm de hauteur ou du grillage. De même si vous avez des animaux domestiques (chiens, chats, poules), qui prennent un malin plaisir à abîmer votre travail. Pour les invasions d’insectes, la meilleur façon de lutter est de préserver la biodiversité. Les araignées, acariens, coccinelles et autres insectes indigènes seront le système immunitaire de votre potager. Pour vivre ils auront besoin de ces fameuses bandes de mauvaises herbes que vous laisserez entre vos rangées. La rotation des cultures d’une année sur l’autre est aussi un très bon moyen de se préserver des insectes nuisibles et des maladies, et celle-ci profitera à la terre.

Les fleurs, en particulier la capucine, vous aideront à lutter contre les pucerons et embelliront votre jardin. Vous pourrez aussi utiliser des traitements biologiques, comme le savon noir, pour repousser les envahisseurs.

Le potager enfin prêt, il ne reste plus qu’à y planter les légumes que vous aurez choisis. Avec un entretien léger mais régulier vous retrouverez bientôt le vrai goût des légumes, tout en vous réappropriant le droit que la nature vous a donné : manger des aliments sains, bons et gratuits !

A bientôt sur www.aubonsens.fr

 
 






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38 Commentaires

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  • #124738
    Le 26 mars 2012 à 20:04 par grospanda
    Faire son potager familial

    une révolution douce en somme, pour eviter trop d’effort je vous conseil vivement d’utiliser un paillis, feuille, BRF, paille etc.., cela permet une economie d’eau, un labour effectué par la faune du sol ( vers de terre) qui en plus apporteront de nombreux éléments NPK et autres, pas de desherbage , pas de binage, pas d’engrais ou simplement de l’engrais organique genre sang seché, et en plus vous ne marcher pas dans la boue !
    utiliser un arrosage goutte a goutte est la technique la plus econome en eau et en effort une fois le réseau de tuyau installé. ajoutez y un programmateur permet d’arrosé la nuit.
    maitriser la technique du compagnonage connaitre les plantes amis ou ennemis genre les haricots près des pommes de terre pour repousser les doryphores, pas de cucurbitacées prés des pommes de terre. etc
    semer dans une serre etagère et directement dans les godets et non dans des caissettes ça vous evitera de repiquer plusieurs fois et de risquer de casser les racines des plantules.
    au pied de votre étagère mettez quelques pelleté de cendre de bois pour repousser le limaces qui aiment les jeunes plants

     

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    • #124791
      Le Mars 2012 à 21:25 par Philippe Dru
      Faire son potager familial

      Un Jardin sans travail du sol

      Apparemment une technique économe en eau, en engrais, en temps et en effort.
      Pour ma part je la testerai dès ce printemps.

      http://www.agrovideo.fr/index.php?p...

       
    • #125172
      Le Mars 2012 à 12:50 par anonyme
      Faire son potager familial

      @Philippe Dru : très intéressant, merci pour le lien !

       
    • #125850
      Le Mars 2012 à 12:18 par jds
      Faire son potager familial

      Bonjour à tous,

      Il y a encore plus extrême. J’ai commencé à lire "La révolution d’un seul brin de paille" du japonais Masanobu Fukuoka. Ce dernier obtient des résultats incroyables en limitant à son maximum la main de l’homme : pas de labour, pas composte, pas d’arrachage de mauvaises herbes etc de la pure agriculture "sauvage".

      Apparemment il serait également l’auteur d’un autre bouquin qui expliquerai l’application pratique de sa méthode.

      J’ai hâte de finir ces livres et de tester ça sur un petite parcelle de mon jardin !

       
    • #126891
      Le Mars 2012 à 12:16 par anonyme
      Faire son potager familial

      @jds

      J’ai failli commander ce livre, mais j’étais un peu sceptique. Après avoir lu le livre, est-ce que tu es en mesure d’appliquer sa méthode dans ton jardin ?

      C’est pas le livre dont tu parles ?
      http://www.amazon.fr/Lagriculture-n...

       
  • #124770
    Le 26 mars 2012 à 20:53 par Hatchikian
    Faire son potager familial

    J’ai déjà acheter des graines BIO chez KOKOPELLI ;) si tu prend leurs graines de tomates, sa a du gout et les graines sont replantable a volonté ;)

    c’est pas du monsanto ;)

     

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    • #125851
      Le Mars 2012 à 12:19 par anonyme
      Faire son potager familial

      Moi aussi je me fournis chez Kokopelli, le taux de germination des graines est remarquable et la diversité de leur légumes vraiment impressionnante (surtout pour les tomates et courges) !

       
  • #124978
    Le 27 mars 2012 à 02:36 par charles antoine
    Faire son potager familial

    Bonjour à tous,

    Je souhaite débuter dans le jardinnage 100% biologique (et même le jardinnage tout court), cependant je n’y connais absolument rien, quelqu’un aurait il le titre d’un ouvrage de référence (si possible un gros pavé) expliquant aux débutants dans mon genre, absolument tout les trucs et astuces, donc ceux cités par "grospanda" ?

     

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    • #125148
      Le Mars 2012 à 12:12 par Pomme de terre frites
      Faire son potager familial

      Le "Traité rustica du potager" est une référence ; 28e chez Amazon .

       
    • #125622
      Le Mars 2012 à 00:10 par JisSey
      Faire son potager familial

      "Revivre à la campagne" de John Seymour (ISBN 2-88001-032-2)

       
    • #126229
      Le Mars 2012 à 01:47 par charles antoine
      Faire son potager familial

      Merci beaucoup à vous deux !

       
  • #125634
    Le 28 mars 2012 à 00:28 par fatima
    Faire son potager familial

    Bonjour,

    Je vous remercie pour ces conseils.
    J’ai trouvé l’explication claire et simple à suivre.
    J’avais fait mon potager l’an dernier et ais perdu l’ensemble de mes tomates.
    Cette année, nous avons construit une serre avec les moyens du bord, pour ne pas jeter l’argent par les fenêtres, et je vais suivre scrupuleusement vos conseils et vous ferais un retour.
    A bientôt.
    Kenavo.

     

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  • #125719
    Le 28 mars 2012 à 03:22 par roberto
    Faire son potager familial

    Merci pour cet article, j’imprime la page.
    Plus qu’à trouver la maison et le terrain qui va avec.
    Pour l’instant je suis en ville, en appart’, entouré de béton...un connard de tertiaire urbain.

     

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  • #126156
    Le 28 mars 2012 à 23:02 par Loup Espiègle
    Faire son potager familial

    Un bon article pour se lancer.

    Pratiquant le jardinage en amateur éclairé depuis quelques années, je n’ai pas encore trouvé de techniques miracles applicables partout : on ne gère pas une terre lourde (à dominante argileuse) comme on le ferait d’une terre légère (à dominante sableuse).

    Quelques idées :

    - éviter de marcher sur les zones cultivées, cela tasse le sol et limite les échanges gazeux et handicape la vie du sol

    - nourrir le sol par l’intermédiaire d’amendements riches en humus, ce dernier servant de frigo dans lequel piochent les plantes et se dégradant lui-même au fil du temps en nutriments assimilables par la végétation

    - couvrir le sol pour le protéger de l’impact des gouttes de pluie qui le tasse et de limiter l’évapo-transpiration ce qui permet de limiter l’arrosage (imitation d’un sol forestier)

    @+ sur E&R

     

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  • #126215
    Le 29 mars 2012 à 01:04 par goy pride
    Faire son potager familial

    Les citadins sans lopin de terre sont aussi en mesure de faire un potager pour le peu qu’il dispose d’un balcon ou mieux d’une terrasse raisonnablement exposé au soleil. 10 m² gérer avec intelligence peuvent fournir en légumes une petite famille, certes sur le plan énergétique ce la correspond à une fraction des besoins mais au moins on peut manger ses légumes avec l’assurance qu’ils ne sont pas contaminés par des résidus de pesticides...des arbustes tel que cassissier et groseilliers qui ne prennent pas de place peuvent fournir des fruits...
    En ce qui concerne la lutte contre les ravageurs il faut comprendre un chose : un organisme évoluant dans un environnement lui fournissant ce dont il a besoin pour prospérer ne tombe rarement malade. La maladie et les ravages causés par les insectes sont le signe d’un dysfonctionnement car ces derniers ne s’attaquent qu’aux organismes affaiblis. La solution est donc de déterminer ce qui affaibli la plante et non pas de traiter les symptômes.
    Ce concept est ce qui différencie la permaculture de l’agriculture bio industrielle. Le bio industriel n’est rien de plus que l’agriculture conventionnel minus les pesticides artificiels et de ce fait cette industrie est constamment à la recherche du truc magique qui pourrait remplacer les poudres de perlimpinpin artificiel. En permaculture la perspective est complètement différente : on se demande quelles sont les conditions de culture qui permettraient de se passer complètement de tout traitement et permettrait d’obtenir des fruits et légumes vigoureux.

     

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    • #126391
      Le Mars 2012 à 13:42 par charles antoine
      Faire son potager familial

      Merci encore pour cette explication simple et trés instructive.

      j’espère que mon traité "rustica" du potager bio, que je viens de commander, sera aussi pédagogique et abordable.

       
  • #126216
    Le 29 mars 2012 à 01:12 par Emmanuel sage
    Faire son potager familial

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bois_r...

    Des techniques alternatives de culture existe. La monoculture, surtout à l’échel du jardin personnel n’est pas la solution. Je conseil aux interéssés l’excellent ouvrage de claude bourguignon “ Le sol, la terre et les champs : pour retrouver une agriculture saine“

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude...

     

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  • #126880
    Le 30 mars 2012 à 11:49 par micka
    Faire son potager familial

    À quand une présentation d’Au Bon Sens chez J.P. Pernaud ? On peut toujours rêver

     

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  • #128739
    Le 2 avril 2012 à 21:22 par Markovitch
    Faire son potager familial

    Excellent article ainsi que les commentaires.
    Les vidéos de Dominique Soltner sont très instructives et je recommande son livre : "Guide du nouveau jardinage" la dernière édition bien sûr.
    Bon, faut pas non plus penser que le jardinage ne demande pas de travail, mais c’est une approche très intéressante la bio-dynamie dont le but est de redonner vie au sol avec tous ses auxiliaires. Le sol n’est dès lors plus considéré comme un simple substrat.
    Du bon sens !

     

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