@Albion

Je confirme votre constat concernant le site officiel Géodes de santé publique française.

Votre lien présente les données des décès cumulés depuis la première semaine de 2019 (sic !). On le voit bien en jouant avec le menu déroulant qui s’ouvre lorsqu’on clique sur le libellé « 2022-S04▼ » (comprendre : 2022 semaine 4) présent à la fin de l’énoncé « Nombre cumulé de décès associés au Covid-19 - tous âges 2022-S04▼ » figurant au-dessus de la carte de France. En effet, le menu déroulant permet de remonter à « 2019-S01 ».

La valeur numérique des décès cumulés correspondant au paramétrage choisi (en fonction de la sélection dans ledit menu) s’affiche sur la droite de l’écran.

En guise d’explication, j’ai simplement une hypothèse et j’aimerais bien avoir une confirmation : j’envisage que les chiffres officiels de l’institut Johns-Hopkins soient des chiffres après une première phase de correction (puisque, début 2021, en France on était déjà, de mémoire, à quelques 100.000 décès officiellement) et avant une phase ultérieure de correction complémentaire qui mène aux chiffres officiels présentés sur Géodes.

Mon hypothèse explicative serait congruente avec le fait que le CSI (le Conseil Scientifique Indépendant) a pu observer des corrections dans des données officielles (notamment de la DREES, la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques) après que des membres dudit CSI (particulièrement le mathématicien Vincent Pavan) aient soulevé des énormités scientifiques dans les comptes-rendus officiels. En effet, j’imagine volontiers qu’il y ait plusieurs passes de corrections des chiffres officiels, pas toujours documentées, ou au moins ne faisant pas nécessairement l’objet d’une déclaration publique relayée médiatiquement.

Probablement qu’en cherchant, on y verra plus clair. Pour ma part, j’en reste là pour l’instant. Je m’attends par exemple à ce que cette question soit traitée lors d’une prochaine réunion publique du CSI (lien vers la chaîne officielle sur CrowdBunker), tellement l’incohérence entre les données émanant des deux sources est surprenante !

Excellente question !!! La réponse est peut-être ici :

« The Johns Hopkins Center for Health Security in partnership with the World Economic Forum and the Bill and Melinda Gates Foundation hosted Event 201 »...

https://www.centerforhealthsecurity...

Les personnels soignants solides sur le plan émotionnel ? Pas toujours, non :

 aux urgences, il en est qui finissent leur tour de garde en pleurant ; beaucoup sont dans un très sale état, c’est remonté jusque dans une commission sénatoriale il y a quelques semaines, par l’entremise d’un urgentiste qui tirait très fort la sonnette d’alarme ;
 j’ai un contact qui a confronté un peu sévèrement, il y a environ un an, un médecin généraliste à l’inutilité du masque conventionnel contre la propagation du virus, dans le cabinet médical de ce dernier ; le médecin a fondu en larmes (il savait, mais se conformait et incitait à la conformation, par peur de la coercition).

Le personnel soignant a subi la pression de coercition des autorités politico-sanitaires, notamment du conseil du désordre des médecins (on ne peut plus décemment l’appeler Conseil de l’ordre depuis des années), incitant au respect de règles iniques pouvant induire la dégradation de l’état de santé de leurs patients voire leur mort, les incitant aussi à fermer leur gueule, au risque de perdre jusqu’à leur capacité d’exercer.

Par ailleurs, il ne faut pas minimiser, chez le personnel soignant, l’influence sociale générale tendant à la conformité (ce que met en évidence l’expérience de Asch sont parle Didier Raoult, cf. l’article dédié sur Wikipédia). Il y a eu (il y a moins maintenant, avec les révélations qui se sont accumulées) beaucoup de personnel soignant complètement à la masse, y compris chez les médecins : des gens formés au par-coeur, ayant parfois bien du mal à faire des inférences déductives correctes.

Au conformisme social, à la lâcheté, il convient parfois de rajouter le principe de cupidité. Nombreux sont les médecins, au fil des décennies passées, qui ont été achetés par l’industrie via la fourniture d’un simple bloc-notes accompagné d’un stylo, remis en mains propres par un représentant de commerce venu faire la promotion d’un médicament — sans même la nécessité de se voir offrir un voyage pour un colloque —, en échange d’un accueil favorable à l’incitation à prescrire ledit médicament. Dans le cas de la crise COVID, le seuil de cupidité permettant la corruption s’est accru en continu (seuls les plus cupides, soudoyés par des conflits d’intérêt manifestes, sont concernés), étant donné la gravité de la crise et des conséquences judiciaires possibles.