Egalité et Réconciliation
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La vidéo de vacances d’Alain Soral (transcription)

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Transcription

ERTV – Alors, pas d’entretien du mois, ce mois-ci ?



Alain Soral – Non, parce qu’il faut se reposer un peu, c’est les vacances. Déjà, on peut se féliciter que la vidéo du mois de juillet qui porte sur le mois de juin – puisqu’on fait toujours la vidéo sur le mois échu ou écoulé – a atteint les 100 000 visionnages sur le compteur Daily Motion, ce qui veut dire qu’on est en progression constante. Il y a évidemment un prix à payer.

C’est que ce mois-ci, je suis convoqué par deux juges d’instruction différents pour deux plaintes différentes : un juge à Toulouse et l’autre à Paris. Une plainte d’un gauchiste que j’avais soupçonné de m’envoyer des menaces de la mairie de Toulouse [voir Entretien de novembre 2011]. J’avais écrit à la mairie de Toulouse, porté plainte auprès de la police, puisque nous avons identifié que les injures et les menaces venaient de la mairie de Toulouse, ce qui est une certitude. Et le résultat, c’est qu’au lieu que la police ou la justice fasse son travail, c’est-à-dire d’identifier la personne, la personne que je soupçonnais après des recoupements d’être la bonne a porté plainte pour diffamation, et évidemment, donc, je suis convoqué par un juge d’instruction à Toulouse pour avoir soupçonné quelqu’un de m’envoyer depuis des mois, de la mairie de Toulouse, des menaces, des menaces et des injures caractérisées. Voilà comment ça fonctionne en France.

C’est un peu comme les fausses agressions antisémites propagées par notre ministre de l’Intérieur qui a été naturalisé français en 1982, et qui se réclame et se déclare « éternellement attaché à Israël ». [Emmanuel Valls à Radio Judaïca, le 17 juin 2011]

Donc la question qu’il faudra lui poser, c’est pourquoi il ne s’est pas fait naturaliser israélien. Peut-être qu’il pense qu’il est plus utile à la cause en étant chef de la police en France que dans le pays pour lequel il a tout cet amour inconditionnel. Enfin voilà.

Et sinon, deuxième convocation très intéressante pour les crétins qui penseraient en écoutant certains obèses faussement convertis que j’ai virés il y a quelques années, que je travaillerais pour le Front national – ils n’ont pas très bien compris la subtilité de mon travail et de mon message –, je suis aussi convoqué par un juge d’instruction à Paris pour « diffamation et injure » par Louis Aliot, numéro deux, je crois, du Front national, que j’avais traité de « con du mois » quand il était allé s’extasier en période préélectorale [cf. Entretien de décembre 2011 & Entretien de janvier 2012] sur les colonies israéliennes de Cisjordanie qui sont même condamnées, je crois, par l’ONU, flanqué d’une espèce d’olibrius qui s’appelle [Michel] Thooris, dit Turista pour les intimes, qui est une espèce de flic syndicaliste qui s’était félicité que la Ldj serve d’auxiliaire de police, ce qui est complètement illégal et antirépublicain :

« La Ldj et Betar (…) accomplissent une mission de service public en défendant les personnes et les biens. »

Communiqué du syndicat CFTC repris par Novopresse.info, août 2006





Ce Thorris étant d’ailleurs proche de la Ldj, comme chacun le sait, et ayant réussi à mettre un pied dans le Front national, qui n’est pas le Front national que je défends et que je respecte, vous l’aurez bien compris. Donc, monsieur Louis Aliot, dans un esprit très Coubertin, comme je l’avais traité en tant qu’acteur politique dans une démarche politique en période préélectorale, je l’avais traité de « con du mois » – on remettra peut-être le mois prochain l’extrait –, veut m’envoyer au tribunal pour « injure publique et diffamation ». Et dans ce cadre-là, je suis convoqué, une fois de plus, par un juge d’instruction.

Tout ça pour vous mettre la pression, vous humilier, vous faire perdre votre temps, vous faire sentir le prix qu’il y a à payer quand on essaye de défendre un certain honneur d’être français, une certaine intégrité, une certaine cohérente et même un certain bon sens.

Donc, petite pause ce mois-ci. On reviendra en septembre pour analyser la situation très riche des deux derniers mois qui se sont écoulés.

Et aujourd’hui, puisque les gens partent en vacances, on va se concentrer sur les conseils de lecture pour les plages – c’est la période –, le mois d’août étant un mois propice aux révisions.

Et surtout, ça me permet de parler d’un des gros boulots qu’on fait à Égalité et Réconciliation qui s’appelle Kontre Kulture qui est de promouvoir, d’éditer, de rééditer des bouquins qui, à mon avis, sont importants pour s’ouvrir l’esprit, avoir une vraie culture, ce que j’appelle, moi, transcourant, et essayer d’échapper à l’idéologie dominante qu’on nous vend depuis Michelet en passant par Fernand Nathan et Malet et Isaac. C’est-à-dire pour ça, éviter cette pensée, cette idéologie dominante consensuelle, et aller chercher à la fois des choses plus à gauche, et des choses plus à droite. Donc, je vais consacrer cette vidéo d’été un peu courte à parler livres.



Comprendre l’Empire en russe



Alors, premier bouquin pour me féliciter moi-même : mon bouquin Comprendre l’Empire sort en ce moment en Russie. Alors un bouquin, effectivement, à la russe, pas très beau. On dirait un peu un bouquin de mécanique appliqué des années cinquante. Mais ce qui est bien, c’est que ce bouquin a été édité sous les auspices d’Alexandre Douguine – c’est lui qui a initié la traduction –, traduction pour laquelle je ne touche pas de droits d’auteur. Les Russes sont assez spécialistes du non-respect du copyright. C’est aussi leur manière d’être en dehors de l’Empire ; c’est aussi en dehors de l’Empire des droits d’auteur et du copyright, selon les règles du droit anglo-saxon.

Donc, Comprendre l’Empire sort en Russie, petite édition et traduction voulue et dirigée par Alexandre Douguine que je salue, que je remercie. Et donc là, vous pouvez voir comment on écrit Alain Soral, en Russe [AɅEH COPAɅb].

Et ça [ГpЯДYЩee гɅOбaɅbHOe ГOCПOДCTBO ИɅИ BOCCTaHИe HaЦИЙ ?], je crois que ça veut dire : Demain la gouvernance globale ou la révolte des Nations. Ils n’ont pas gardé le titre Comprendre l’Empire, parce que je pense que pour les Russes, la notion d’empire n’est pas forcément quelque chose de négatif, compte tenu de leur position contre-impériale. Je pense qu’ils devaient penser que ce titre prêtait à confusion. Et donc, ils n’ont traduit que le sous-titre. Alain Soral, Demain la gouvernance globale ou la révolte des Nations.

Et ils m’ont choisi une photo que j’ai de moi que je n’aime pas du tout mais où j’ai un petit côté écrivain russe, un petit côté dostoïevskien. Bon ben ça, c’est en bonne nouvelle. Merci aux Russes. J’attends maintenant que les Américains fassent la même chose.







Ernest Renan (1882)

Qu’est-ce qu’une nation ?



Donc, si je veux continuer, là on va parler des bouquins édités par Kontre Kulture.

Donc, nous avons initiés une petite collection de textes qui nous semblent, on va dire, des classiques, un peu sur le principe du « Que-sais-je ? » C’est-à-dire petites bouquins, par exemple, ça, à six euros, de Ernest Renan Qu’est-ce qu’une nation ?

C’est intéressant à lire parce que… Renan, d’ailleurs, je suis allé m’asseoir sur la chaise de Renan à l’île de Bréhat. Renan donne une définition de la Nation qui est très proche de celle d’Égalité et Réconciliation. J’ai pu le constater en relisant ce texte. C’est-à-dire, il explique bien ce que c’est que la Nation française qui n’est ni fondée sur la race, ni sur la langue, ni sur la religion, mais un peu sur tout ça mêlé. Et il met quand même l’idée de France au-dessus de tout. C’est-à-dire qu’on n’est pas sur la conception ni anglaise ni allemande de la Nation. Ça, c’est une petite remarque que je fais aux identitaires.

Je suis, moi, un identitaire français, puisque j’ai une conception de la Nation qui est une conception de la Nation française, qui correspond à l’histoire de France. Et Renan est exactement sur cette ligne.

Donc, pour six euros, vous pouvez lire ce très joli petit texte bien présenté d’Ernest Renan Qu’est ce qu’une nation ?, et voilà, comme je le dis, qui correspond à la conception que nous avons, nous, à Égalité et Réconciliation, de la Nation française.



Karl Marx (1843)

Sur la question juive



Autre lecture intéressante, dans la même idée des petits « Que sais-je ? » de chez Kontre Kulture : c’est le texte de Marx sur la question juive. Ce sont des textes libres de droits, donc nous les éditons. J’avais acheté récemment Sur la question juive réédité par les éditions de La Fabrique, mais alors, il y avait une préface et une postface qui étaient trois fois plus épaisses que le texte lui-même [Karl Marx, Sur la question juive, présenté par Daniel Bensaïd, éditions La Fabrique, 2006]. Préface et postface de Bensaïd, le trotskyste séfarade de la LCR, la Ligue communiste révolutionnaire [Daniel Bensaïd, théoricien de la le LCR, du NPA, etc.].

Alors, ce qui est marrant, c’est qu’il faisait tout un long préambule pour explique que le texte de Marx n’était pas antisémite. Et après – comme le principe du rasoir à deux lames –, comme quand on l’a lu, c’est évidemment un texte, comme je le dis, antisémite – car de toute façon, il n’y a pas de philosémitisme avant 1945, en gros –, et alors ce qui est marrant, c’est qu’avec Bensaïd, vous avez même une postface après le bouquin, aux éditions La Fabrique, parce qu’une fois que vous l’avez lu, vous avez oublié la préface, et vous êtes face à l’antisémitisme de Marx. Alors, il vous refait une postface pour vous retravailler le cerveau, voyez. Donc, c’est assez drôle.

Alors là, on se passe de la préface et de la postface de Bensaïd qui a eu d’ailleurs la gentillesse de mourir depuis, comme ça il ne pourra plus rien écrire sur le sujet. Et là, nous avons une préface de notre ami Félix Niesche dont je reparlerai tout à l’heure – parce qu’il édite aussi chez nous – qui lui est notre trotskyste de service.

C’est quelqu’un, effectivement, qui est un grand connaisseur de Trotski et du trotskysme de Trotski, mais qui a fait une fait une préface, justement, pour bien démontrer que le texte de Marx sur la question juive est un texte éminemment antisémite, ce que j’appelle l’antisémitisme laïque de gauche, l’antisémitisme philosophique.

Donc voilà, vous pouvez lire ce texte de Marx et vous verrez que Marx s’inscrit aussi dans la tradition de tous ces penseurs qui depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ, en gros, ont écrit pi que pendre sur les Juifs, pour des raisons religieuses, pour des raisons philosophiques, pour des raisons de gauche, de droite, etc., etc.

Et Sur la question juive de Marx est un texte très agaçant pour les Juifs, parce que Marx est un grand penseur juif puisqu’il est d’origine juive – bien que son père était déjà converti au protestantisme –, et qui lui se réclame de la pensée grecque pour la philosophie, du socialisme français, et des économistes anglais ; c’est-à-dire que c’est un Européen, en fait : il fait une synthèse du génie helléno-chrétien occidental en s’appuyant essentiellement sur la puissance de la philosophie allemande à l’époque où il l’étudie – c’est un spécialiste de la pensée grecque –, sur l’histoire du socialisme français et sur les économistes anglais. Donc, c’est un grand penseur on va dire européen, Karl Marx.

Et c’est un Juif antisémite, comme le sont en général les génies juifs, quand on creuse et qu’on va jusqu’au bout.

On peut même citer dans cette catégorie Theodor Herzl [Theodor Herzl, le « père du sionisme]. Il suffit de le lire pour voir qu’il est sioniste pour des raisons totalement antisémites. Ça aussi on peut s’amuser, mais bon, ça sera pour une autre fois.

Donc, pour dix euros, pareil, on fait du pas cher, c’est un petit texte mais qui est fondamental : Sur la question juive de Marx, préfacé par notre ami Félix Niesche.

Je ne sais pas si je prononce bien son nom. De toute façon, je pense que c’est un pseudo.

Donc, je vous le conseille, autre publication de chez nous.





Jacques Bainville (1924), Histoire de France

&

Henry David Thoreau (1854), Walden ou la vie dans les bois



Maintenant, si on veut aller vers du plus gros et un peu différent, je vais parler de ces deux livres, deux livres, je dirais, complémentaires, puisque j’ai dit que, nous, on essayait de faire en sorte que les gens aient une culture général transcourant et qu’ils échappent à l’idéologie dominante, puisque toute la culture, en fait, est formatée, depuis la Révolution française, en passant notamment par la matrice de la IIIème République, pour amener les gens honnêtement, par leur formation, à une pensée assez conforme. Donc, c’est intéressant, là, on réédite à la fois l’Histoire de France de Jacques Bainville et Walden ou la vie dans les bois, de Henry David Thoreau.

Ce sont deux textes très importants. Alors, j’insiste sur le fait que ces bouquins sont des créations Kontre Kulture. Je félicite Marie pour les couvertures. Ils sont très beaux. Vous pouvez regardez, très, très beaux ; on fait des beaux livres.

Et surtout, par rapport au nombre de pages – j’insiste aussi –, là où il y a un vrai effort social, le livre de Bainville, l’Histoire de France de Bainville – j’en parlerai après plus dans le détail – qui fait pratiquement 550 pages, on le fait à vingt euros. Vous verrez que ce n’est pas cher. Vous n’avez qu’à comparer en allant sur les sites, sur Amazon, vous verrez.

Et le bouquin de Thoreau, un bouquin fondamental, aussi, qui fait plus de… il fait 400 pages, on le fait à douze euros.

Donc, on fait un gros effort pour que les gens puissent se cultiver malgré la crise économique et leurs faibles revenus, parce que j’ai pu constater que plus les gens étaient intéressés par la dissidence et ouverts aux idées transcourants, malheureusement, plus ils étaient socialement déclassés – ce qui va souvent ensemble –, avec un faible pouvoir d’achat. Les autres ayant les moyens de s’acheter, pour aller à la plage, le dernier Marc Levy, le dernier – je ne sais pas quoi – [Dan] Brown, Da Vinci Code IV, qui sont des bouquins assez chers, en fait.



Jacques Bainville (1924)

Histoire de France



Donc, maintenant, je vais rentrer un peu dans le détail.

Nous nous inscrivons, nous, dans la tradition de ce qu’on appelle, je crois, le Cercle Proudhon, c’est-à-dire lecteurs de Marx et de Maurras.

Et là, nous mettons à l’honneur l’Histoire de France de Jacques Bainville qui est l’historien de l’Action française, on va dire, qui était très respecté à son époque. Il écrit entre 1900 et 1930, il est mort en 1936, au moment même du Front populaire, ce qui est un paradoxe, enfin, quelque chose d’assez amusant pour les gens qui aiment les ironies de l’Histoire [Jacques Bainville, 1879-1936]. Et en fait, Jacques Bainville, c’est vraiment l’historien français qui montre comment la grandeur de la France ne fait qu’un avec la monarchie. Il est de ce point de vue-là, un maurassien.

Maurras était un monarchiste pour des raisons de nationalisme. Il est venu et au catholicisme et à la monarchie pour des raisons dialectiques, pour des raisons d’intelligence historique, c’est-à-dire : comment, compte tenu ce qui s’est passé depuis la Révolution française, défendre, trouver le système politique le plus à même de se battre toujours pour la pérennité française, la grandeur de la France, le génie français en tant que Nation et en tant qu’État ? Et ils en déduisent, et ils en concluent, que pour ça, il faut une monarchie et une religion d’État qui est le catholicisme.

Et Bainville montre toute la grandeur de la France, tout le génie français, à travers les rois de France très catholiques. Il le montre. Et c’est passionnant. Évidemment, c’est sujet à discussions. Mais je pense qu’il est très important, quand on veut avoir une culture et les moyens de réfléchir, c’est-à-dire une culture stéréophonique, je dirais, qui a le point de vue de gauche et le point de vue de droite, d’aller équilibrer Michelet par Bainville. Voyez. Et bien que je n’aime pas du tout les bêtises que dit Bainville sur Rousseau qu’il ne connaissait sans doute pas très bien, l’Histoire de France de Bainville est quelque chose à lire absolument.

Et c’est un grand penseur réactionnaire, on va dire, enfin, un grand penseur de la réaction. Mais la réaction au sens des gens qui sont attachés à la grandeur du passé et à ce qui doit être sauvé de la grandeur passée, ce que j’appellerais plutôt moi, plutôt que le mot réactionnaire, je dirais le mot traditionaliste, même si ce n’est pas tout à fait la définition d’Evola. Parce que dans « réactionnaire », il y a un côté refus de la modernité, attachement aux privilèges passés, qui est un peu un truc de rentiers.

Je dirais que c’est un grand penseur réactionnaire au sens de quelqu’un qui se pose la question de la pérennité, et de la tradition.

Donc, nous rééditons l’Histoire de France de Jacques Bainville. Et je conseille aux gens de chez nous qui viennent de la gauche de la lire. Parce que finalement, ce n’est pas pour flatter le narcissisme des néo-monarchistes qui sont souvent des imbéciles par rapport à Maurras et à Bainville, qui sont justement dans la défense arcboutée sur « c’était mieux avant ! », sans pouvoir expliquer pourquoi. Parce qu’avant, ils avaient des privilèges de classe qu’ils ont perdus. Ça, ce n’est pas intéressant. C’est la pensée réactionnaire sans intérêt.

Là, je conseille justement aux gens de gauche, des gens chez nous, de gauche, de lire Bainville pour voir ce que c’est que le génie français de droite.

Il y a un génie français de gauche et de droite, et la France est encore plus géniale quand ces génies de droite et de gauche se parlent comme justement à l’époque du Cercle Proudhon, où les maurrassiens et les syndicalistes révolutionnaires se parlaient, avant la Guerre de 14. Et d’ailleurs, cette réconciliation nationale qui commençait à se mettre en place a été interdite et empêchée par la Guerre de 14.

Ce qui est intéressant à comprendre par rapport à notre période actuelle, puisque la réconciliation nationale que nous opérons à Égalité et Réconciliation, notamment entre nationalistes français, patriotes français et français issus de l’immigration et de confession musulmane, cette réconciliation sera sans doute empêchée par la guerre qui vient, la guerre de l’État sioniste pour l’État sioniste, la guerre impériale.

Donc, on est dans une situation qui ressemble à la fois aux années trente et aussi à la période de 1910-1914.

Donc, je finis cette petite digression : lisez l’Histoire de France de Jacques Bainville chez Kontre Kulture. Vingt euros pour plus de – j’ai dit le nombre de pages – pour 553 pages. Magnifique bouquin. Couverture dessinée par une militante de chez nous qui gagne sa vie grâce à ça aussi. Il faut savoir que nous avons créé une économie qui ne fait travailler que des gens de la mouvance, dont toi.



Henry David Thoreau (1854)

Walden ou la vie dans les bois



Bon, je passe à l’autre gros bouquin qu’on sort ce mois-ci. Alors, là, c’est Walden ou la vie dans les bois de Thoreau. Alors, là, c’est pareil. Pour ouvrir sa culture, c’est une livre essentiel.

Pour comprendre, d’abord, ce que c’est que le génie américain – après avoir parlé du génie français, le génie américain – qui est très inaccessible à la France, compte tenu justement de la lecture, enfin de la manière dont, historiquement, se sont constituées la gauche et la droite françaises.

On a beaucoup de mal à comprendre ce que c’est que l’esprit américain respectable, le génie américain, qui est à la fois l’esprit pionnier, l’esprit républicain, et quelque chose qui est transcourant en-soi chez nous, qui est à la fois un côté réactionnaire qu’on trouve chez les républicains, c’est-à-dire un individualisme forcené, le désir de pouvoir porter des armes, la méfiance envers l’État tout-puissant, le respect aussi d’une certaine virilité et d’un certain courage physique et d’une capacité de travail qu’on trouve dans un certain protestantisme calviniste, dans la force des immigrés pauvres qui venaient d’Europe pour tenter une nouvelle vie, et puis aussi ce qu’on appelle « la Frontière », un pays immense où tout était à découvrir, à conquérir, avec une nature à la fois sauvage et magnifique.

Évidemment, je ne parlerai pas du problème des Indiens, des Amérindiens. Je ne dis pas que tout est bien dans l’Amérique, mais il y a ce génie américain qui est totalement exprimé par Thoreau.

Et Thoreau est à la fois le pionnier et l’inventeur de quelque chose dont on parle beaucoup qui est la désobéissance civile, qui a inspiré à la fois Tolstoï et Gandhi. C’est un insoumis à tous les pouvoirs.

C’est aussi le père, d’une certaine façon, de l’écologie. C’est un type qui pense qu’il ne peut y avoir d’épanouissement que par un retour à la nature. Donc, il y a ce côté Amérique profonde dont on parle peu qui n’est ni l’Amérique de la côte Est, c’est-à-dire de Wall Street, ni de la côte Ouest, c’est-à-dire de Hollywood et des grandes villes, mais qui est l’Amérique, finalement, campagnarde, l’Amérique des gens qui vivent près de la nature. Il ne faut pas oublier qu’il y a toute cette Amérique profonde, la vraie Amérique, qui correspond à cette vision de Thoreau, qui sont en général des cultivateurs pieux, qui vivent au milieu de la nature, et qui se considèrent comme, finalement, appartenant à cette nature. Ils ne sont pas dans ce dualisme antinaturel qui nous vient du monothéisme, comme l’explique très bien d’ailleurs Jean Soler dont on a parlé récemment.

[Jean Soler, Qui est Dieu ?, Éditions de Fallois, 2012 ; cf. Entretien de juin 2012, cinquième partie « Michel Onfray défend Jean Soler ! (et l’antijudaïsme ?) »]



Donc, Thoreau est à la fois, c’est une grand poète, c’est une passionné de la nature, il a une dimension ascétique. C’est l’inspirateur de la non-violence, de l’écologie et même, un précurseur de la décroissance. Et il incarne parfaitement le génie américain. Il est à la fois de gauche et de droite.

Je pense qu’un type comme Michéa peut nous permettre de le comprendre, aujourd’hui, quand il s’intéresse au populisme américain et qu’il met en avant des auteurs, des grands auteurs américains intéressants dont parfois j’oublie le nom, comme, oui, comme Christopher Lasch, par exemple.

[Christopher Lasch, 1932-1994, La Culture du Narcissisme, 2006 [1979], « Pour en finir avec le XXIe siècle », préface de Jean-Claude Michéa]



Je pense qu’en lisant Thoreau, on peut comprendre aussi quelqu’un que j’aime beaucoup qui est Hunter S. Thompson dont j’aurais aimé qu’on puisse promouvoir le documentaire qui s’appelle Gonzo [Gonzo : The Life and Work of Dr. Hunter S. Thompson, documentaire par Alex Gibney, 2008]. Mais on nous a empêché de le vendre, je crois, le distributeur français qui doit être un petit con de gauchiste et qui n’a rien compris sans doute à Hunter S. Thompson, qui est le Professeur Choron français, qui est un type qui est très proche de moi, pour ceux qui s’intéresse. Ils peuvent aller voir Las Vegas parano [Las Vegas parano, Terry Gilliam, 1998]. Le film n’est pas excellent puisqu’il a été initié par un petit con qui n’a pas compris toute la profondeur politique de Thompson. Mais, on comprend bien Thoreau, on comprend bien le génie américain, l’insoumission américaine.

Et quand on lit Thoreau, on comprend effectivement Thompson, qui à un moment s’est présenté à la mairie d’Aspen.

C’est intéressant de comprendre, effectivement, puisqu’on est très anti-impérialiste américain, on l’es. On est contre cette oligarchie mondialiste, effectivement, dont le cœur aujourd’hui est aux États-Unis, et on est contre l’impérialisme américain des élites américaines.

On n’oublie pas le peuple américain très respectable et toute une contestation américaine et une tradition du génie américain de l’insoumission, de la virilité, de la création poétique qui n’a rien à voir avec le génie français ; il ne faut pas être narcissique. Et ce génie américain, c’est je vous le dis, Hunter S. Thompson, dans les années soixante-dix-quatre-vingt, qui a fini par se suicider d’une balle dans la tête, un type qui portait le short et le crane rasé avec beaucoup de subversion, et qu’il faut découvrir notamment à travers Gonzo ou Las Vagas parano.

Et là, pour revenir à notre sujet : lire absolument ce magnifique bouquin édité par nous, pour douze euros, et qui fait 400 pages, avec une magnifique couverture de notre amie Marie, aussi. Voilà, lire Walden ou la vie dans les bois de Thoreau qui nous amène aussi à un sujet qu’on défend en ce moment, à notre ami Piero San Giorgio, qui est le survivalisme, évidement ; j’aurais dû en parler un peu avant. Effectivement, c’est aussi une initiation au survivalisme dans sa version poétique, naturalisme, et pas dans sa version paranoïaque, hystérique et guerrière.

[Piero San Giorgio, Survivre à l’effondrement économique, éditions Le retour aux sources, 2011 ; cf. Alain Soral et Piero Sans Giorgio, conférence de Nantes du 24 mars 2012 « Comprendre l’Empire et y survivre »]



Voilà, c’est important de… Nous, nous sommes survivalistes plus du côté de Thoreau que du côté de certains dingos surarmées qui sont aussi, et qui est aussi une spécialité américaine. Voilà, d’échapper à l’État, d’échapper au monde urbain. Et qui peut donner aussi, dans une version paranoïaque violente, Unabomber [Theodore Kaczynski surnommé « Unabomber », né en 1942], qui d’ailleurs n’est pas du tout inintéressant. Donc, là, voilà, tout ça, c’est un.

À Égalité et Réconciliation, par Kontre Kulture, on essaye d’augmenter la conscience culturelle et politique des gens pour qu’ils soient des citoyens, à la limite, qui a un moment donné, prennent des décisions politiques en conscience, puisque que c’est la seule action que nous voulons avoir sur le politique : c’est faire monter le niveau de conscience des citoyens. Et pour ça, il faut se cultiver et aller chercher les outils de compréhension que ne nous donne pas l’idéologie dominante à travers son catéchisme.

Donc, le catéchisme, vous l’avez. C’est les médias, c’est l’Éducation nationale, qui est aux mains, aujourd’hui, de monsieur Peillon, juif alsacien, hystériquement anticatholique, membre du Grand Orient et sioniste hystérique comme tout le noyau dur du gouvernement Hollande : Moscovici, Valls, Peillon et Fabius. Pour ceux qui pensent que je suis paranoïaque et que je parle un peu trop d’un certain sujet. Non ! C’est que ce sujet devient tellement prégnant et central qu’il serait malhonnête et lâche, bien évidement, de ne pas en parler, tellement aujourd’hui, c’est une cause qui devient surdéterminante pratiquement de tout le reste.

Donc, je finis ma digression. Lisez donc Henry David Thoreau Walden ou la vie dans les bois, chez Kontre Kulture, pour douze euros.

Magnifique bouquin qui va vous permettre de vous ouvrir au génie américain, après vous être ouvert au génie français néo-traditionaliste et réactionnaire par la lecture du Bainville.

Si vous lisez ces deux bouquins-là pendant l’été, vous nous reviendrez plus intelligents en septembre, et vous nous mettrez des commentaires moins bêtes sur Égalité et Réconciliation…





Félix Niesche (2012)

Fragrans feminæ



Je continue pour faire une petite pause puisque là, nous parlons de deux bouquins libres de droits que nous rééditons.

Là, nous faisons un travail d’éditeur en éditant le deuxième livre de notre ami Félix Niesche qui la dernière fois, je vous avez parlé de Ex-France, excellente compilation de textes très intelligents, très subversifs, très politiques et très, très bien écrits. C’est-à-dire que c’est autre chose que du Marc-Édouard Nabe. Ceux qui ont aimé Nabe ou les ados qui sont « Nabe », s’ils veulent passer à l’âge adulte de la grande écriture, effectivement, qui s’inscrit dans la virtuosité de Bloy on va dire, puisque Léon Bloy est le grand virtuose, pour moi, de la langue française en colère. Sans doute le maître de Céline, Bloy.

Voilà, Félix Niesche s’inscrit dans cette tradition-là. C’est très écrit, c’est très fin, c’est très subversif, très intelligent et très cultivé. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui de Nabe, c’est son problème, mais c’est comme ça.

Et là, nous avons ce livre qui s’appelle Fragrances Feminae, sous-titré Sur la gynécocratie, qui reprenant un peu un de mes cheval de bataille, montre aujourd’hui comment le féminisme comme communautarisme victimaire est à la fois un des vecteurs d’abêtissement au service de l’oligarchie toute-puissante, comme il y a. Je pense, les gays et les féministes sont sans doute deux moyens d’abêtissement de masse, aujourd’hui, dans la main de notre oligarchie.

Donc là, Félix Niesche se paye le féminisme que j’appelle le féminisme de marché, féminisme de masse, pour en montrer toute la laideur, toute la bêtise et toute l’absurdité.

Et il montre aussi que c’est non seulement une entreprise d’abêtissement général mais aussi, une entreprise de destruction de la femme, du génie féminin et du la femme éternelle dont Félix Niesche, comme moi, est une grand amoureux.

Donc, c’est un livre incroyablement drôle. C’est une compilation de petits textes, drôles, subversifs, très, très bien écrits. Félix Niesche est vraiment un très bon.

Et moi qui ai de moins en moins envie d’écrire, je suis content qu’un type comme Félix prenne la relève. Il est largement au niveau. Et ça prolonge un peu mon travail de l’époque des Abécédaires de la bêtise ambiante. Et ça ne coûte que dix euros.

Lisez Félix Niesche, Fragrans feminæ, chez Kontre Kulture, un excellent livre pour l’été, fait de petits textes. Voyez, ce n’est pas trop épais. Pour ceux qui n’ont pas envie de se prendre la tête avec des gros bouquins, ils peuvent lire ça sur la plage. Et pour draguer, je vous assure, que vous en lisez un texte à voix haute, c’est très efficace.



Douglas Reed (1956)

La Controverse de Sion



Bon alors là, maintenant que j’ai parlé de tous ces excellents livres en vente chez Kontre Kulture – on mettra le lien je pense, bien évidemment, le très, très gros morceau, on dirait le bottinmais non, ce n’est pas le bottin, qui est sans doute le livre que j’ai découvert sur Internet qui m’a le plus impressionné, presque comme roman, tellement c’est impressionnant, de ces dernières années. Et pourtant, j’ai lu du lourd depuis mes dix-huit ans ; j’ai quand même passé toute ma vie à lire.

Bouquin qui n’est jamais sorti nulle part, écrit en anglais au départ, et qui n’est jamais sorti en anglais, qui n’a jamais été édité. Nous l’éditions, nous en éditons la traduction française, pour la première fois. Alors, c’est un bouquin qui s’appelle La Controverse de Sion de Douglas Reed et qui s’inscrit, pareil, quand on veut ouvrir son esprit à la pensée transcourant, je pense qu’il s’inscrit dans la mouvance dans laquelle on peut ranger Eustace Mullins dont on a vendu – pas édité mais vendu ; je cois que c’est l’excellent Michel Drac qui l’a édité – le bouquin sur les secrets de la Réserve fédérale.

[Eustace Mullins, Les secrets de la Réserve fédérale, éditions Le retour aux sources, 2010]



Donc, ça s’inscrit, dans l’esprit de cette analyse qui détricote entièrement par la réalité des faits l’opposition gauche-droite, l’opposition capitaliste-communiste qu’on nous vend comme le fin mot de l’opposition et du combat du XXème siècle.

Eux le détricotent en disant qu’à un certain niveau, ça devient ambigu et que ça s’inverse et que ça devient une fiction. Et ceux qui démontrent ça, c’est effectivement Eustace Mullins par l’histoire de la Réserve fédérale américaine, qui s’appuie d’ailleurs sur les travaux d’Ezra Pound.

Nous avons aussi [Antony C.] Sutton qui le fait, lui, en ayant accès, en étant un ancien cadre, un haut fonctionnaire américain, et qui le fait en s’appuyant sur des archives. Et notamment, je crois qu’on a deux de ses bouquins qu’on vend sur Kontre Kulture, deux bouquins traduits de Sutton, et qui lui montre effectivement, que le communisme et le capitalisme sont pilotés par les mêmes, et que cette opposition orchestrée finalement, amène au nouvel ordre mondial et à la domination finale de l’oligarchie mondialiste qui, aujourd’hui d’ailleurs, à visage découvert, nous amène de force au nouvel ordre mondial et au gouvernement mondial. Il suffit d’écouter à la fois Bush, Sarközy, Attali.

[Antony C. Sutton, Wall Street et la révolution bolchevique, éditions Le Retour aux Sources, [1974] 2012 ; Wall Street et l’ascension de Hitler, éditions Le Retour aux Sources, [1976] 2012]



Le troisième pilier, je dirais, avec Eustace et avec Sutton, et sans doute le pilier central, celui qui est allé le plus loin dans l’analyse et la démonstration de cette réalité presque incroyable – surtout pour moi qui suis un marxiste et un ancien communiste –, c’est ce bouquin incroyable de Douglas Reed qui s’appelle La Controverse de Sion, qui est une espèce de roman qui étudie l’histoire de la domination impériale, plus ou moins cachée, depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ, jusqu’aux années cinquante.

Alors là, c’est un bouquin, je vous le dis, qui fait, en nombre de pages, 710 pages. Tout ça pour vingt-cinq euros. Je pense que c’est sans doute le bouquin qu’on peut lire comme un roman. Même moi, je n’adhère pas à tous les chapitres. Il y a des moments, je me dis qu’il exagère un peu. Mais c’est sans doute pour les gens qui aiment les romans historiques, comme souvent d’ailleurs – comme je le dis, les documentaires sont plus intéressants que les fictions dans le cinéma –, et finalement, les livres d’histoire sont beaucoup plus intéressants que les romans. Je pense que l’Histoire de France de Bainville est bien plus passionnante qu’une espèce de roman sur la vie sexuelle d’une reine ou de je ne sais pas trop quoi que certaines écrivains de deuxième zone sortent en été pour les ménagères de moins de cinquante ans qui lisent encore des livres, ce qui est déjà pas si mal.

Là, on a un bouquin qui est à la fois, un très grand roman historique et en même temps, une thèse sur le complot, le complot mondialiste, qui est sans doute le livre le plus incroyable à lire, le plus intéressant mais aussi le plus sourcé que vous pouvez lire, à mon avis, de votre vie.

Nous l’éditons. C’est la première fois qu’il est édité. L’auteur lui-même avait renoncé à le faire éditer de son vivant.

Alors, il faut savoir que Douglas Reed était un journaliste du Times qui a suivi en tant que journaliste mandaté par son journal le Times, le plus grand journal anglais, il a suivi dans les années trente la montée au pouvoir d’Hitler. Et il a découvert en étant très proche du sujet, que cette montée au pouvoir avait été voulue et accompagnée par toute l’oligarchie mondialiste. Et c’est de là que lui est venue une intuition qu’il a creusée.

Et il a écrit ce bouquin, je crois, à la fin de sa vie, entre les années cinquante et soixante, je crois, là où il était réfugié, plus ou moins, en Afrique du Sud, où il avait renoncé à toute activité professionnelle. Comme je l’ai dit, un journaliste qui travaille dans les périodes de crise, en général, est une pute ; un vrai journaliste est un chômeur : lui avait dû le vérifier également. Et ce bouquin qu’il a renoncé à faire éditer de son vivant a été trouvé par sa famille sur le haut d’une armoire dans les années soixante-dix. La version d’origine anglaise circule un peu sur Internet. Et une traduction française existe maintenant, en version papier, parce que moi, ce genre de livre est très pénible à lire sur Internet, il faut pouvoir l’avoir avec soi, l’annoter, l’avoir comme compagnon sur sa table de nuit.

Il existe maintenant pour vingt-cinq euros, ce qui n’est pas très cher pour 700 pages. C’est un bouquin que j’ai lu, moi, pendant des semaines. Ce n’est pas un bouquin qui se lit comme ça, vite fait, et qui est incroyablement sourcé, référencé. C’est une somme culturelle énorme de ce Douglas Reed, donc, qui est un Anglais qui a écrit ce livre en Afrique du Sud, à la fin de sa vie, qui était journaliste du Times dans les années trente, et qui a commencé sa réflexion en découvrant par un travail journalistique pointu que finalement, l’accession au pouvoir d’Adolf Hitler en Allemagne avait été voulue par l’oligarchie mondialiste, ce qui est corroboré par les écrits d’Eustace Mullins et aussi de Sutton.

Donc, la triplette à lire aujourd’hui pour s’ouvrir l’esprit et casser ce mensonge gauche-droite qui s’incarne absolument dans la Guerre froide et dans l’opposition capitaliste-communiste, pour casser cette vision gauche-droite qui est la clé de domination.

On voit bien qu’un mec comme Mélenchon est payé pour la maintenir coûte que coûte même quand elle n’est plus valide, à l’évidence.

Cet énorme pavé est un moyen de casser ce mensonge gauche-droite, mensonge qui devient mensonge quand, vous savez, la pyramide, voyez : là, il y a la gauche, là, il y a la droite, mais tout en haut finalement, ça se rejoint. Voyez. Ce ne sont pas des parallèles qui se rejoignent à l’infini. Ce sont deux lignes convergentes qui se rejoignent au moment où l’œil apparait de la pyramide Illuminati, voyez.

Et effectivement, au sommet de l’oligarchie mondialiste, il n’y a plus de gauche et de droite, c’est ça qu’on découvre. Ça n’existe que pour le travailleurs de base ou l’électeur de Mélenchon, et le manipulé, et celui qui est en bas de l’échelle sociale. Mais en haut, tout ça est piloté par les mêmes, pour le même dessein et le même projet.

Et ça se vérifie par les financements, les sources d’inspiration, l’origine souvent ethno-confessionnelle de nos dominants, etc., etc., etc.

Donc, lisez ce livre qui est un des livres les plus importants que j’ai pu lire de ma vie, qui est La Controverse de Sion de Douglas Reed.



À venir chez Kontre Kulture…



Maintenant, on va parler des bouquins à venir, parce qu’il y a des bouquins qui vont sortir, et sans doute qui seront sortis au moment où cette vidéo cessera d’être sur Internet, parce qu’elle sera remplacée par la suivante. Alors là, c’est des photocopies.

Alors, on me demande beaucoup : « Quand est-ce que vous éditez Sheikh Imran Hosein ? » Car moi-même qui suis très intéressé par la pensée eschatologique qui s’appuie, non pas sur le logos, mais sur la révélation, puisqu’il y a deux sources pour la réflexion : il y a le logos, la déduction logique, et la révélation qui est de l’ordre, effectivement, de la transcendance où effectivement ce sont deux univers totalement discontinus, sans médiations. On est soit la déduction par le logos soit la révélation, c’est-à-dire la pensée grecque ou la pensée, on va dire chez nous, monothéiste, puisqu’il y a trois pensées de la révélation qui ont la même source, qui est le monothéisme abrahamique, on va dire.

Moi, ce qui m’intéresse, c’est, pareil – toujours pensée transcourant –, aller chercher et à gauche et à droite – à gauche on aurait le logos, et à droite la révélation, si on veut dire – eh ben, finalement, s’intéresser à ces deux types d’accès à la connaissance, d’accès à la vérité, et de s’intéresser quand ces deux pensées qui n’ont rien à voir entre elles aboutissent aux mêmes conclusions et se mettent à converger.

Et dans cet esprit-là, je suis très intéressé par la pensée de Sheikh Imran Hosein qui est un peu, pour moi, l’anti-Tariq Ramadan, c’est-à-dire qui nous monte qu’effectivement, le génie peut venir de la réaction française à travers Bainville, du populisme américain à travers Thoreau, et aussi de l’islam à travers l’étude intelligente, et subtile, et profonde, et très spirituelle des hadiths prophétiques qui traitent dans le corpus coranique de la fin des temps.

Et donc, pour répondre à la question : « Quand est-ce que vous éditez les bouquins de Sheikh Imran Hosein ? », nous avons donc obtenu les droits pour la France, les droits de traduction et d’édition de Sheikh Imran Hosein.

Je remercie un certain Sharaf, d’ailleurs, pour la médiation qu’il a faite pour que ça aboutisse.

Et nous sortons, après un gros travail de traduction. Parce que c’est pour ça que le livre sort plus tard que prévu, car nous avions eu, on nous avait remis clé en main, une traduction française qui n’était pas du tout au niveau. Et par souci d’exigence, nous avons entièrement retraduit de l’anglais – pas de l’arabe –, de l’anglais au français mais aussi avec la traduction des termes arabes pris directement à la source, chez Mohamed, nous avons refait entièrement la traduction pour qu’elle soit au niveau. Ce qui nous a fait prendre un peu de retard.

Et donc, nous éditons, je crois, à la fin du moi d’août, ce bouquin fondamental de Sheikh Imran Hosein qui s’appelle Jérusalem dans le Coran. Donc, pour les gens qui s’intéressent à Sheikh Imran Hosein – voilà la couverture – voient les vidéos que nous mettons en ligne – nous nous appliquons à traduire les conférences de Shaikh Imran Hosein –, Jérusalem dans le Coran, un sous-titre : Un regard islamique sur le destin de Jérusalem comprenant une réponse musulmane aux attaques du 11 Septembre aux États-Unis.

Voilà comment, effectivement, l’islam bien compris peut aider à comprendre ce qui se joue en ce moment, notamment, par exemple, à Damas, et comprendre quelque chose que beaucoup de gens ont du mal à comprendre : c’est comment, finalement, les impérialistes américano-sionistes, nos dominants, se servent d’un certain islam radical pour arriver au Grand Israël et au gouvernement mondial, et jouent partout la carte de la prise de pouvoir d’un islam radical de type takfirite – parce qu’on m’a dit que je n’employais pas assez souvent le mot ; employer le mot dans le définir, ça ne sert à rien –, ce qui est en fait, pour moi, la jonction des islamo-sionistes et des islamo-racailles, je le dis comme ça ; le mot savant c’est le takfirisme.

Et donc, comment, finalement, nos maîtres sionistes jouent la carte du takfirisme partout, on le voit en ce moment à travers les Révolutions de jasmin et finalement, ce à quoi ça aboutit, et surtout à travers la très fondamentale bataille pour la prise de Damas. Comprendre comment, effectivement, l’Empire se sert d’un certain islam radical et dévoyé pour arriver au nouvel ordre mondial, à la domination mondiale et au Grand Israël qui ne sont qu’une seule et même chose.

Sheikh Imran Hosein vous permet de comprendre ça. Donc, c’est intéressant pour les non-musulmans, les antimusulmans et certains musulmans fourvoyés ou dévoyés.

Et ce bouquin très important, Jérusalem dans le Coran, donc, sort chez Kontre Kulture avec l’aval de son auteur Sheikh Imran Hosein – que je salue ici avec le plus grand respect –, le 20 août, je crois, chez Kontre Kulture, pour la modique somme, également, de dix-neuf euros.



Yacht People

(sortie le 11 septembre)



On va finir sur une note joyeuse, et jeune, et déconnante, puisque aussi, Kontre Kulture, Égalité et Réconciliation, c’est aussi cet esprit français, d’être un peu à la fois dans le jeu, la gaudriole, le sérieux, la vaste culture, qui était la tradition française, l’École française d’Orient, et en même temps, une connaissance approfondie des chansons de corps de garde, de carabins. Voyez. L’esprit Kontre Kulture, l’esprit Égalité et Réconciliation, c’est et Bainville et le Professeur Choron, et lire Michéa et Soral, et aussi aimer certains sketchs de Groland. Voyez. On est quand même là-dedans : respect des musulmans mais aussi, attachement à une certaine tradition française rabelaisienne, célinienne ; Villon, Baudelaire, et aussi effectivement, Céline, Bloy.

Enfin, c’est intéressant de comprendre qu’effectivement, ce génie français est fait de cette très grande ouverture d’esprit, ce très grand goût pour l’autre – pas au sens du rabbin Bernheim, le vrai goût pour l’autre – qui s’explique aussi par la géographie et la géopolitique de la France, sa nature, la mer du Nord, la Manche, l’Atlantique, la Méditerranée, mais aussi les Alpes, les lacs, la langue d’oc, la langue d’oïl. Voilà, cette richesse de la France qui fait le génie français et qui fait que le Français est celui qui est capable de tout comprendre même s’il n’est pas capable de tout produire. Ce qui fait que nous avons à la fois les plus mauvais musiciens et les meilleurs DJ, par exemple.

Donc, pour finir sur cette digression, nous sortons également le 11 septembre, date éminemment bien choisie, quelque chose qui est le fruit d’une collaboration assez inédite, et dévastatrice, et explosive. C’est sur un scénario de votre serviteur Alain Soral, avec des dessins de notre camarade Zéon – lui aussi convoqué d’ailleurs par un juge d’instruction –, dessins de Zéon et dialogue de notre maître Quenellier Dieudonné et maître à tous pour ce qui est du courage et de la subversion. Nous sortons cette bande dessinée qui sera en deux tomes et dont le premier tome sort le 11 septembre, qui s’appelle Yacht People Tome 1 : Quenelle en haute mer. Voilà, une histoire, vous lirez la quatrième de couverture.

Ça raconte l’historie du plus grand yacht d’un milliardaire russe issu de la perestroïka de la période Eltsine qui embarque tous les people de la Terre dont Madonna – enfin tous ces « génies » convertis au satanisme – pour un voyage inaugural filmé, qui incarne à travers le coin VIP et le bling-bling, toute la laideur et la déliquescence occidentale. Et ce yacht de deux cents mètres, qui est le plus grand yacht du monde, est attaqué par une bande de pirates faméliques somaliens. Et cette bande dessinée raconte ce huit clos de trois jours et ce télescopage, hautement explosif, de deux groupes humains que tout oppose.

C’est une histoire que j’ai écrite entièrement, dont je suis assez fier, car n’oubliez pas que je suis aussi un artiste, et un romancier, et un cinéaste, et un scénariste.

Et c’est scénario d’Alain Soral, dessins de Zéon, dialogues de Dieudonné.

Et je pense que c’est sans équivalent. Personne ne peut rivaliser dans le monde de la bande dessinée avec ça. Si, peut-être, le Vuillemin, le génial Vuillemin, de l’époque de Hitler=SS, ou de Raoul Teigneux contre les Druzes, scénarisé par l’excellent Jackie Berroyer, que je salue aussi. Je pense que nous serons au sommet du genre avec cette BD. Je ne pense même pas que nous serons sélectionnés à Angoulême.

Voilà, je finirai là-dessus, sur cette petite note légère.

Pour vous reposer de la lecture de l’incroyable somme que représente La Controverse de Sion de Douglas Reed et de la violence des révélations que vous y découvrirez, et de la manière dont ça perturbera votre compréhension du monde, pour vous reposer, vous pourrez lire, effectivement – c’est bien d’avoir plusieurs livres en même temps et d’alterner le récréatif et le profond –, vous pourrez lire Yacht People Tome 1, également coédité par Kontre Kulture et les éditions de la plume, c’est-à-dire coédité par la mouvance Soral et la mouvance Dieudonné.

C’est le fruit d’une collaboration à tous les niveaux, y compris au niveau de l’édition.

Je crois que là-dessus, je vais moi-aussi partir en vacances. J’ai aussi quelques bouquins à lire. Donc, je vous souhaite bonnes vacances. Je vous retrouve en septembre pour une vidéo du mois après cette vidéo de conseils de lecture.





Remise de la Quenelle d’Or 2012 de la subversion journalistique à Alain Soral pour « La vidéo du mois »



Et je vais finir, puisque vous voyez qu’il y a trois Quenelles derrière moi, là, pour vous dire que j’ai reçu à la « Nuit des Quenelles » qui était aussi le mariage de Dieudonné sous le rite catholique gallican [voir « Le Bal des Quenelles 2012 »]. J’ai été le témoin de Dieudonné, ce qui est un très grand honneur pour moi.

Il m’a été remis – je n’étais pas au courant d’ailleurs – ma troisième Quenelle. Donc, je suis triple Quenelle d’Or, donc maître Quenellier, ce qui correspond un peu à grand-croix, je crois, de la Légion d’honneur, chez les enculés. Je suis triple Quenelle d’Or.

Voilà, c’est la dernière. Elle m’a été remise : Quenelle de la subversion 2012, Alain Soral, pour « La vidéo du mois ».

Vidéo du mois, dont vous savez que la dernière a fait 100 000 visionnages sur Daily Motion, ce qui est un énorme succès et qui inquiète d’ailleurs beaucoup notre oligarchie dominante, qui est d’ailleurs encore plus brutale qu’elle ne l’était sous Sarközy.

Vous pouvez vérifier d’ailleurs que sous François Hollande, président du Pays-Bas – c’est comme ça qu’on doit désormais appeler la France –, la soumission à nos maîtres sionistes est encore plus violente, plus explicite et plus dégueulasse que sous Sarközy, encore. Nous avons encore monté d’un cran. Et vous pourrez le vérifier dans les mois qui viennent. Je le subis déjà moi-même par des convocations de plus en plus resserrées chez divers juges d’instruction. Mais nous ne lâcherons rien.

Et ce travail d’explication et cette prise de risques évidente m’a valu ma troisième Quenelle d’Or. J’en suis très fier. Ça vaut largement un Oscar à Hollywood. Voilà donc triple Quenelle. Je la remets là.

Et maintenant, je dis, aux jeunes générations : à vous de jouer, à vous de faire mieux que papy Soral.

Merci. À bientôt.

Bonnes vacances.

 
 

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  • #207150
    Le 21 août 2012 à 14:30 par vélo
    La vidéo de vacances d’Alain Soral

    Un simple questionnement lexical : Jules Ferry appartenait au groupe des républicains "modérés" - corrigez-moi si je me trompe -, distincts donc des socialistes de l’époque - "utopistes" ou autres, Proudhon, Fourier, Considerant, etc. François Hollande n’a pas rendu hommage, ce me semble, à Proudhon, par exemple. Le PS cuvée 2012 - au moins - ne serait-il donc pas une émanation des "modérés" de la Troisième République et l’appellation "socialiste" une étiquette usurpée ? - il est vrai que Pierre Moscovici se réclame de Léon Blum, socialiste a priori... mais peut-être par simple revendication tribale, indépendamment de toute appartenance politique... Difficile de s’y retrouver...
    Quelqu’un pourrait-il m’éclairer à ce propos ?

     

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  • #207864
    Le 22 août 2012 à 14:52 par mbarth
    La vidéo de vacances d’Alain Soral

    Salut !
    Je reprends un post qui a été publié par Resistenza le 9 aout et qui à ma connaissance n’avait pas reçu de réponse :
    "Que pensez vous du livre "Circus politicus" ? Est-il valable ? Comment expliquez vous que les auteurs puissent publier un truc aussi "dérangeant" (l’est-il réellement ?) et occuper dans le même temps leurs positions dites "prestigieuses" dans les canons de la médiasphère ?
    Par extension, que pensez vous de ces auteurs ?
    merci

    PS : Christophe Deloire, directeur du Centre de formation des journalistes, et Christophe Dubois grand reporter de l’émission 7 à 8

     

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  • #208313
    Le 23 août 2012 à 01:27 par anonyme
    La vidéo de vacances d’Alain Soral

    Il est tout a fait étrange qu’un discours aussi intelligent et clair que celui d’Alain Soral suscite des commentaires aussi pédants et affligeants de pseudo intello qui étalent leur culture devant le maître, en espérant sans doute en retour une citation dans la prochaine vidéo.
    Au prochain apéro avec les potes, je vais essayer de caser "Le logos et la kabbale sont tout à fait similaires dans leur enseignement, que l’on s’intéresse à l’idéalisme pythagoricien, au rabbinisme ou au soufisme" mais ça va pas être facile........
    Quand les prof de philo arrêteront d’être chiants et prétentieux, le petit peuple dont je fais parti sera moins con...

     

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    • #208478
      Le Août 2012 à 11:15 par vélo
      La vidéo de vacances d’Alain Soral

      Oui, "le haut du panier" balance entre une pudibonderie idéologique et langagière - le fameux cri d’effroi de la bigote devant la braguette ouverte... - et la revendication totale d’une lecture de la complexité du réel, indéchiffrable par conséquent pour le tout-venant ; ils ne supportent donc pas la clarté du discours d’Alain Soral - il faut lire certains commentaires agressifs - sur Amazon- à propos de Comprendre l’Empire !

      En revanche, le fait, par exemple, que des mercenaires payés par l’OTAN exécutent des gens sans jugement - Mouammar Kadhafi, etc. - ne les dérange absolument pas. Moi, ça me reste sur l’estomac.

       
    • #208519
      Le Août 2012 à 12:24 par oliv
      La vidéo de vacances d’Alain Soral

      Moi aussi, parfois je me demande au vu des commentaires si ces gens comprennent vraiment Soral... Ou si ce n’est pas juste chez eux "le sentiment d’écouter la bonne personne" ^^

      Quand au "prochain apéro", bonne chance à vous ! Moi-même, pourtant familier du site, en entendant ces concepts je me sens encore comme un néophyte...
      Essayant moi aussi d’aborder ces concepts avec mon entourage, je me rends compte de la difficulté de l’exercice, aussi je me demandais s’il existait des lieux où se retrouvent les membres E&R, ou faut-il absolument être adhérent pour approcher le petit milieu soralien ?

       
    • #210171
      Le Août 2012 à 22:26 par Aline
      La vidéo de vacances d’Alain Soral

      Hum délicieuse la petite quenelle ;-))

       
  • #208727
    Le 23 août 2012 à 19:11 par Olivier_8
    La vidéo de vacances d’Alain Soral

    Merci Alain. Merci ... pour tout ...

     

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  • #209818
    Le 25 août 2012 à 13:01 par POUR VATICAN TROIS
    La vidéo de vacances d’Alain Soral

    Les entretiens du sociologue Alain Soral sont de plus en plus puissants.

    Il surclasse tous ses concurrents à la manière de BOLT : en franchissant la ligne d’arrivée, il a dix mètres d’avance sur les autres.

    Merci monsieur Soral !

    J’attends avec impatience le jour où monsieur Soral s’intéressera aux raisons pour lesquelles le troisième secret de Fatima n’a jamais été révélé par VATICAN D’EUX.

     

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  • #209943
    Le 25 août 2012 à 16:03 par Laraboisse
    La vidéo de vacances d’Alain Soral

    J ai lu le banville : long à lire
    J ai lu les soral : un bon début pour se forger ses opinions
    J ai lu gilad atzmon : magnifique mais terrible dans les conclusions qu on en tire
    Je suis tombe sur des vidéos de Louis farrakhan : ce type est énorme et charismatique
    Merci à tous , vos commentaires sont de haut niveau sur ce site, on a du mal à aller sur des sites plus "classiques".

     

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  • #212502
    Le 30 août 2012 à 07:58 par Tchek
    La vidéo de vacances d’Alain Soral

    En ce qui concerne Walden ou la vie dans les bois, ce n’est pas tout a fait Thoreau qui a été l’initiateur de cette âme americaine du Midwest dont parle Soral, qui en fait s’appelle le Transcendantalisme, mais son mentor : Ralph Waldo Emerson.
    On retrouve cette philosophie americaine plus tard chez Steinbeck (Raisins de la Colère) et Kerouac (On the road). Une sorte de soif de liberté cherchant a s’affranchir de toute autorité et de toute contrainte sociétale. Le Transcendantalisme est un peu le bourgeon du Libertarianisme americain actuel.
    C’est une sorte de tentative atavistique perpetuelle typiquement Americaine de fuir l’oppression paternaliste de la société pour la ruralité vierge, véritable matrice originelle de la conquête de l’Amerique (fuir l’oppression de l’Europe pour l’Amerique vierge).

     

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  • #213492
    Le 1er septembre 2012 à 16:16 par leklek
    La vidéo de vacances d’Alain Soral

    bonjour...
    c’est fini les vidéos du mois d’Alain ????, pourquoi il arrête ???,

     

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  • #213912
    Le 2 septembre 2012 à 18:48 par Dupon
    La vidéo de vacances d’Alain Soral

    Bonjour à tous,
    un petit poème éclairant pour soutenir la cause :

    On supprimera la Foi
    Au nom de la Lumière,
    Puis on supprimera la lumière.

    On supprimera l’Âme
    Au nom de la Raison,
    Puis on supprimera la raison.

    On supprimera la Charité
    Au nom de la Justice,
    Puis on supprimera la justice.

    On supprimera l‘Amour
    Au nom de la Fraternité,
    Puis on supprimera la fraternité.

    On supprimera l’Esprit de Vérité
    Au nom de l’Esprit critique,
    Puis on supprimera l’esprit critique.

    On supprimera le Sens du Mot
    Au nom du Sens de mots,
    Puis on supprimera le sens des mots.

    On supprimera le Sublime
    Au nom de l’Art,
    Puis on supprimera l’art.

    On supprimera les Écrits,
    Au nom des Commentaires,
    Puis on supprimera les commentaires.

    On supprimera le Saint
    Au nom du Génie,
    Puis on supprimera le génie.

    On supprimera le Prophète
    Au nom du Poète,
    Puis on supprimera le poète.

    On supprimera l’Esprit
    Au nom de la Matière,
    Puis on supprimera la matière.

    AU NOM DE RIEN ON SUPPRIMERA L’HOMME.
    ON SUPPRIMERA LE NOM DE L’HOMME :
    IL N’Y AURA PLUS DE NOM

    NOUS Y SOMMES.

    ***

    Armand Robin (1912-1961) – Poèmes indésirables (1945)

    A écouter lu par Godard ici :
    http://vimeo.com/17926590#

    Merci monsieur Soral d’éclairer nos consciences

     

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  • #214231
    Le 3 septembre 2012 à 10:52 par oliv
    La vidéo de vacances d’Alain Soral

    J’en suis au tiers de "La controverse de Sion" et déjà je sens l’effroyable révélation de ce livre hors-norme ; je remercie ER et surtout Alain de m’avoir permis aujourd’hui de comprendre ce genre d’ouvrage. Encore récemment je pensais ne jamais pouvoir accéder à ce niveau de réflexion intellectuelle, pourtant je découvre un contenu sans vocabulaire compliqué et finalement très accessible pour un internaute régulier d’ER. On peut lire toute sa vie, encore faut-il lire les bons livres, et je pense que beaucoup de gens cultivés - selon les normes académiques - n’accèderont jamais à cette culture-là.

    Mais une fois qu’on a dit ça, qu’advient-il ? Je ressent un très grand malaise et un immense gâchis humain, et malgré tout un peu d’espoir, celui de se dire que les guerres ne sont pas inévitables, même si elles parsèment toute l’histoire des hommes.

     

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