Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Clefs de lecture #17 – La destruction de la raison : Schopenhauer et Nietzsche

Animé par Mohamed Ridal, l’atelier Clefs de lecture a pour vocation de fournir une aide à ceux qui ont des difficultés à lire. L’objectif est de choisir une œuvre connotée « dissidence » et réputée ardue afin de l’étudier sur plusieurs séances. Le principe est d’aider à la compréhension de textes obscurs en donnant des clefs de compréhension afin de déverrouiller le texte.

Cette émission d’ERFM est produite en collaboration avec la section Île-de-France d’Égalité & Réconciliation.

 

Clefs de lecture #17 – Présentation

Dans ce dernier numéro des Clefs de lecture, nous analyserons les philosophies de Schopenhauer et Nietzsche à la lumière du « plus grand marxiste après Marx », Georg Lukacs. Nous parlerons également de l’analyse marxiste de la création littéraire à l’aide de Lucien Goldmann.

 

Chapitrage :

- La destruction de la raison : Schopenhauer
- La destruction de la raison : Nietzsche
- Marxisme et création littéraire : la conscience réelle et la conscience possible

 

Soutenez E&R avec odysee.com

 

Pour écouter l’émission en podcast, rendez-vous sur le site d’ERFM !

 

Cadeau pour cette dernière émission :
Mohamed Ridal vous offre son livre
Introduction à Michel Clouscard – Comprendre le libéralisme libertaire
en PDF !

Cliquez sur l’image pour télécharger l’ouvrage

 

Clefs de lecture, sur ERFM :

 






Alerter

23 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • #3119704

    « En cette grande ville où je suis, n’y ayant aucun homme, excepté moi, qui n’exerce la marchandise, chacun y est tellement attentif à son profit, que j’y pourrais demeurer toute ma vie sans être jamais vu de personne. Je me vais promener tous les jours parmi la confusion d’un grand peuple […] et je n’y considère pas autrement les hommes que j’y vois, que je ferais les arbres qui se rencontrent en vos forêts, ou les animaux qui y paissent. Le bruit même de leur tracas n’interrompt pas plus mes rêveries, que ferait celui de quelque ruisseau » – René Descartes, lettre à Guez de Balzac du 15 avril 1631.
    Merci E&R, c’est bonard !

     

    Répondre à ce message

  • #3119886

    « Salaire : “Les entreprises doivent récompenser l’effort autant que le résultat” »
    https://www.capital.fr/votre-carrie...
    Démotivation, démission… Selon Adrien Chignard, l’opacité des processus de rémunération favorise le sentiment d’injustice. Et si les salariés en souffrent, les entreprises y perdent aussi des talents, créateurs de valeur.

    La chose pour soi du bourgeois ou « s’il y en a pour deux y’en pour moua ! » complètement hors-sol pense toujours que les gens vont venir bosser dans ces taules du capitalisme débridé pour « sauver la planète » !

     

    Répondre à ce message

    • #3120158

      @ pampfli

      Un peu beaucoup, hors sujet mais pas tellement.
      Dans la crise de l’auto-vidage du capital, le sujet doit assumer la responsabilité de devenir lui-même capitaliste,
      devenir un « capital humain » auto-exploiteur - et cela en tant qu’expression d’une liberté et
      réalisation de soi qui fusionne avec l’esclavage et l’auto-soumission. les fondations de ce qui semble être autonome et libre se brisent l’une après l’autre, le sujet devient un sujet vide sans identité.
      En fin de compte, cela permet à la démocratie et au discours de devenir une affaire « éternelle », c’est-à-dire intemporelle.
      Les idéaux ne sont jamais atteints, et on entre donc dans un processus de rapprochement, d’un horizon transcendant de la démocratie et du discours, et ce discours continue indéfiniment et recommence encore et encore.
      Plus les conditions de crise s’aggravent, plus s’impose une discussion éthiquement démocrate.
      Les résultats sociaux darwinistes de la négociation démocrate de couleur néo-libérale, même si la démocratie est en voie de dissolution, Il est concevable que le darwinisme social devienne la variante dominante de la démocratie.
      Le darwinisme social n’est en aucun cas « étranger » à la démocratie, mais lui est inhérent avec l’orientation vers la compétition et la sélection.
      Les sujets deviennent sans soutien et désorientés et menacent de sombrer dans le vide. C’est exactement ça l’« Achèvement » d’une liberté libérée de la matérialité somatique et substantielle ainsi que de l’Achèvement’ d’une autonomie libre de relations sociales.
      La séparation des valeurs comme relation fondamentale sur la critique de la normalité démocratique et de son discours éthique aux médiations psychosociales et symboliques dans lesquelles le sujet est forcé de traiter son vide et son instabilité.

       
    • @Antoine je vous remercie de votre réponse mais moins conceptuellement si vous lisez mon commentaire plus haut, vous constaterez qu’il évoque tout sauf du vide, de se soumettre au forçage,... en adhérant au baratin. J’ai l’impression que de plus en plus de gens ne se confortent plus au radotage du capitalisme, inaudible : Big Quit, Quiet Quitting, Act Your Wage, et donc Upskilling... La distorsion dans les rapports production a été trop forte : a minima, les salariés feront semblants au mieux ils saboteront par des négligences ou "droit à la paresse" : il ne faut plus compter sur eux. Les compétents règlent actuellement leur histoire professionnelle au Conseil des prud’hommes, les Quit quitters qui sont restés, en longeant les murs, ont aucune plus-value à extorquer, leur potentiel est pauvre, et donc ne pourront pas assurer le remplacement (ou saut qualitatif du capital) notamment par ce discours du reskilling puisque leur attitude aura été de se montrer docile sans prendre le moindre risque professionnel, ce qui signifie à terme l’effondrement.
      Porté par tout le système néoliberal (le "tableau Macron" du moins-disant imposé pour indiquer les indemnités pour préjudice salarial) et notamment par l’administration du droit du travail qui ne dit mot au harcèlement des cost killers et donc consent, le patronat en Occident ou management, dans sa démesure, a trop abusé dans l’imposture, l’injustice et la violence sociale, son Darwinisme est désormais obsolète : le principe de Peter poussé à ce niveau est mortel, vous ne remplacerez jamais par des jeunes, des femmes ou Mammadou le migrant des métiers hautement qualifiés et donc autant déconsidérés et dénigrés, "nul n’est irremplaçable !"
      Bof.
      Ps : le règne de la quantité est synonyme de perte, de gaspillage, d’oubli... Vous pourrez quantitativement mettre 10 Mammadou, 5 working girls et 3 ingénieurs tout frais sortis de leurs études wokisées, ils ne pourront pas deviner ce qui s’est passé durant ces 20 dernières années dans certains métiers industriels de très hautes technologies, d’ingénierie,... Cette expérience, qui n’a pu être capitalisée dans ce mode startup, est désormais de la pure perte, un "pognon de dingue !", dommage.

       
    • @Antoine, une petite dernière après le mangement par la peur :
      “Au bureau, on ne peut plus rire de tout avec n’importe qui”
      https://www.capital.fr/votre-carrie...

      « Ça ne rigole pas. » Son commentaire résonne à mes oreilles lorsque j’attends, assise dans le salon d’accueil des entreprises, entourée de mes camarades fournisseurs, impeccablement sérieux. Certes, les enjeux économiques façonnent des comportements de compétition, de conformisme, de contrôle de soi et de maîtrise des codes, garants consensuels de professionnalisme. Doivent-ils pour autant éradiquer le rire ?

      Désormais les Quiet quitters devront obligatoirement rire et ils vont le faire alors :
      “chantez, dansez, riez, sautez avant que le rideau tombe.”

      Houlala

       
  • #3119950

    Merci beaucoup pour l’émission !

    Est-ce que vous pourriez traiter un jour les concepts de René Girard ? Parce que ça me semble être une rationalisation très intéressante des bienfaits du christianisme pour notre civilisation.

    Et pourtant je n’entend pas souvent parler sur E&R de ce grand penseur français qu’Alain Soral a lui même encensé dans une de ses vidéos il y a plusieurs années.

     

    Répondre à ce message

  • #3120047

    La destruction de la raison, c’est le plan dialectique inspiré de l’hégélianisme qu’on inflige aux lycéens français : thèse, antithèse, synthèse. On leur impose le broyage de la raison, parce que si une thèse est bien posée, son antithèse ne tiendra pas et de toute façon, une synthèse entre propositions contradictoires est impossible. A chaque dissertation, on force les jeunes à réaliser une tâche impossible, on les humilie systématiquement, méthodiquement. C’est de la maltraitance, on leur donne une injonction contradictoire : fais cela qui est impossible à faire, c’est l’échec assuré mais vas-y quand même. On les met face à ce que les moines japonais appellent un « koan » et dont le but est la destruction concrète de la raison, les moines japonais font cela pour laminer la raison, pour cesser de penser, et nous on l’inflige à nos lycéens. C’est absolument dégueulasse.

     

    Répondre à ce message

    • Une thèse a toujours des contradictions en elle
      C’est faux.
      Beaucoup de français ont beaucoup de mal avec les dialectique et un blocage là-dessus par méconnaissance.
      La dialectique est le chemin pour la vérité et la vraie raison.

       
    • #3120371

      Comment prouves-tu par exemple qu’une thèse est bien construite si tu n’en fait pas la démonstration en faisant son anti-thèse ? Comment démontres-tu qu’une synthèse est impossible si tu n’en fais pas la démonstration ? Comment prouves-tu que deux énoncés, sujets...sont en réalité faussement contradictoires, ou si contradictoires à certains égards ils peuvent néanmoins entretenir une relation dialectique complémentaire ? La vie et la mort par exemple ! L’un et l’anti-thèse de l’autre et pourtant sans l’un l’autre ne pourrait pas exister et prospérer...
      Affirmer que l’un des meilleurs exercice de la raison détruit la raison est une des plus grosses idiotie qui m’ait été permis d’entendre !

       
    • #3120462

      Clemens est certainement baigné dans le bonheur !

      - années 70 : thèse /antithèse /synthèse
      - années 2020 : thèse /complotisme/thèse

      Quel progrès !

      C’est la négation du couple réputé inséparable yin yang

       
    • Si seulement les lycéens et étudiants comprenaient ce qu’est une thèse, une synthèse, une hypothèse, etc.
      Ce résumé thèse-antithèse-synthèse n’est qu’un plan d’aide à la réflexion. On peut mener la dissertation comme on le veut, après tout. Chacun sa manière, à condition de comprendre le français, la question, de savoir rédiger sans faute de syntaxe et d’avoir un peu de culture, au moins scolaire.
      En fait, ce qu’on demande au lycéen c’est de savoir faire une analyse et une synthèse.
      Tant que les dissertations ont été un exercice proposé aux lycéens, la France a pu dégager une élite intellectuelle et scientifique qui permet la création, l’organisation et le repérage des talents en tous domaines.
      Et une population capable de voir le loup sous la peau de mouton.

       
    • #3120798

      Aucune discipline ne procède par « thèse, anti-thèse, synthèse », ni les mathématiques, ni la philosophie, ni la physique, ni la chimie, ni la médecine, ni l’architecture, ni la sidérurgie, ni la menuiserie, ni l’agriculture, ni la marine, ni l’aviation, ni le droit, ni le chant, ni la poésie, aucune... toute les production exprimant la fécondité de l’esprit suivent d’autres voies. Et des voies qui sont de vraies voies, des chemins de la raison, et non ce sur-place et cet effondrement du plan « thèse, anti-thèse, synthèse »... on avance, on recule, on s’effondre... on se dit, on se contredit, on marmonne... on voit quelque chose, on voit autre chose, on efface tout dans l’indifférencié... Jamais n’a été écrite une troisième partie de dissertation qui ait eu le moindre sens : tous les jeunes gens intellectuellement doués entrent en dépression au moment d’écrire leur troisième partie, cette synthèse impossible qu’on leur demande, et les adultes qui les conduisent à ce moment d’humiliation sont des pervers.

      Mais apparemment, vous avez été laminés par l’éducation nationale et vous n’avez plus les moyens ni la liberté, de prendre ce recul. Vous ne pouvez plus percevoir ce qui est foireux dans un raisonnement parce qu’on vous a mis dans le crâne le foirage comme modèle de raisonnement. Ainsi, quand un Cossette survient, vous ne trouvez rien qui vous alarme dans son discours et vous le suivez aveuglément jusqu’au précipice final.

       
    • #3121101

      Clemens
      Un véhicule servant à aller du point A au point B et enrichi par votre théorie, je vais déposer un brevet qui permettra de supprimer la marche arrière sur toutes les boites de vitesse véritable antithèse de l’avancée !
      Génial, merci !
      Et donc pour le couple yin yang on supprime lequel ? La marche avant ou la marche arrière ?
      On peut également acheter une dizaine de rétroviseurs et avancer en marche arrière si je vous ai bien compris...

       
    • J’abonde dans le sens de Clemens.

      Un "rapport réciproque" n’est pas un "rapport dialectique". Des rapports antagoniques réciproques ne sont pas des contradictions logiques, mais des oppositions réelles sans synthèse réconciliatrice. Et ce débat nous ramène en réalité à une opposition conceptuelle entre Leibniz et Kant, analyse infinie contre synthèse finie.
      Et le philosophe qui a tendu la main à Leibniz est Nietzsche.

       
    • #3121341

      Bravo Ezra
      Plus près de nous Raymond Aron "je ne suis pas hémiplégique" quand on lui demandait s’il était de droite ou de gauche, une synthèse...

       
    • @Bisimilaye
      D’un point de vue analytique la droite ne s’oppose pas à la gauche.
      C’est bien la Gauche du travail qui s’oppose à la Gauche libertaire.
      Et la Droite des valeurs qui s’oppose à la Droite du capital.
      Il y a bien oppositions réelles sans synthèse réconciliatrice.

      Et ce, même si on aurait tendance à croire que la Gauche du travail s’oppose à la Droite du capital alors qu’on voit bien qu’il y a deux gauches et deux droites. Et c’est la Droite des valeurs qui dit à la Droite du capital : le temple est sacré parce qu’il n’est pas à vendre (Ezra Pound).

       
    • #3123919

      « Comment prouves-tu par exemple qu’une thèse est bien construite si tu n’en fait pas la démonstration en faisant son anti-thèse ? Comment démontres-tu qu’une synthèse est impossible si tu n’en fais pas la démonstration ? »

      La construction d’une thèse se fait en la mettant à l’épreuve. Quand on a construit une thèse, on a déjà tenu compte des intempéries (points faibles ou contradictions) et on a mis en place dans la thèse, des contremesures limitant ou neutralisant les contradictions (pertes d’énergie). Démontrer a posteriori qu’une thèse tient la route n’a pas de sens. En revanche, détailler le processus de construction d’une thèse contient l’agencement, la cohérence entre les idées et on peut discuter le type d’architecture (synthèse).
      Depuis le XIXe, les universités sont là pour créer des sujets à l’infini et faire tourner en rond les gens : qui est le plus fort entre l’éléphant et l’hippopotame ? C’est un sujet à la con car cela n’arrive jamais et ça n’est pas très utile. Une autre façon : la démonstration a posteriori d’une propriété de la thèse est très souvent une arnaque car la construction de la thèse est faite pour obtenir la propriété. Exemple : les suites numériques sont utilisées pour résoudre des problèmes. Le problème indique souvent que la suite converge. On le sait à l’avance. Mais, à l’université, on va démontrer la convergence de la suite...Pourquoi pas, on veut être sûr de la cohérence mais pourquoi cacher le problème générateur de la suite et ses nombreuses informations ???
      Une variante pour détruire les gens, c’est le coup classique de prendre le problème à l’envers. Un problème simple à résoudre peut devenir un problème très très compliqué, sil est pris à l’envers. Exemple : je donne un cercle et je demande de tracer un triangle circonscrit au cercle. C’est simple. A l’envers, je donne un triangle et je demande de tracer le cercle inscrit, s’il existe (on n’est même pas sûr) : c’est très dur, sauf à retourner le problème.
      En bref, les grandes personnes (re)construisent utile et efficace : elles cherchent à obtenir une propriété. Les candidats font des démonstrations a posteriori d’une propriété de la thèse, thèse apparue magiquement en dehors de toute raison.
      Je n’ai pas eu le temps de lire les auteurs qui parlaient des fausses pensées vaines. Ce sujet connu de tous par expérience (on se décarcasse des heures alors que le voisin a une méthode simple de quelques secondes) est rarement évoqué quand on parle de la construction d’une pensée.

       
  • #3120240

    Le marxisme n’a pu produire qu’une critique littéraire réductrice donc forcément indigente, et surtout, surtout, il n’a su produire aucun chef-d’oeuvre de la littérature mondiale (loin de là, tous les textes marxistes sont des corvées à lire, mornes, sans vie, ni joies, ni peines, ni rires, ni chagrins, sans rien de ce qui fait l’humanité - probablement à cause du fond judéo-protestant). Ce simple fait rend vaine toute persévérance dans cette direction...

     

    Répondre à ce message

    • #3120463

      La vraie métaphysique de la modernité se montre de sa manière la plus repoussante : après que le sujet bourgeois s’est débarrassé de toutes ses coquilles, il devient clair que rien ne se cache derrière ces coquilles, que le noyau de ce sujet est un vide, que il s’agit d’une forme qui " en soi " n’a pas de contenu.
      Le vide de la valeur, de l’argent et de l’État doit s’exprimer en toutes choses de ce monde sans exception pour pouvoir se présenter comme réelles : de la brosse à dents à l’impulsion émotionnelle la plus subtile, de la marchandise la plus simple à la réflexion philosophique ou à la transformation de paysages et de continents entiers .
      La vie et la mort, toute l’existence humaine et toute l’existence de la nature ne servent que cette représentation à la Protée du vide métaphysique social du capital.

       
  • #3122953

    Lukács voyait en Nietzsche un fervent opposant à l’égalitarisme.

    Or, qu’a produit cet égalitarisme si cher à Lukacs et tous ceux qui veulent Réparer le Monde ?
    Outre permettre l’immigration de masse afin de spéculer à la baisse sur les salaires des travailleurs Européens et affaiblir la lutte sociale, cela a aussi détruit la famille traditionnelle européenne avec le féminisme, puis de l’égalité Homme-Femme nous sommes passés à l’indistinction menant aux troubles identitaires avec la célébration du Transgenre.

    Mais c’est bien le Baron juif Lukács, dont le père était un banquier d’affaire, qui accuse le goy Nietzsche de destruction de la raison.

     

    Répondre à ce message

    • #3123311

      Ayant rompu avec le national-étatisme prussien, Nietzsche ne pourrait DONC être classé parmi les précurseurs du fascisme. Mais outre que le légitime attachement de chaque peuple à sa propre existence (qui est proprement le patriotisme) n’a en soi rien de fasciste (sans lui, ni souveraineté populaire, ni lutte anti-impérialiste, ni même existence plurielle des peuples), outre que le fascisme historique a passé son temps à broyer les nations au nom de la « race », de la « communauté », de la religion ou déjà, de l’ « Europe unie », il est très possible que l’appel à la violence sans limite des dominants contre les travailleurs, les peuples colonisés et les formes démocratiques, prenne déjà de tout autres formes que celle d’un renforcement des Etats-nations et c’est ce que montre aujourd’hui ce « libertarisme » bourgeois dont on ignore s’il veut transformer la société en jungle ou s’il veut faire jungle la société. Et c’est surtout ce que montre le nietzschéisme en tant qu’il en appelle à une forme radicalisée de violence des « élites » – une violence d’essence post-nationale et transcontinentale – contre les classes et les peuples subalternes revendiquant leur droit imprescriptible au bonheur commun.

       
  • #3123286
    Le 17 février 2023 à 06:55 par Atos, Portos et Aramis
    Clefs de lecture #17 – La destruction de la raison : Schopenhauer et (...)

    Oh non !!! Je viens de finir l’écoute et donc de comprendre que c’était le dernier épisode des clé de lecture. Je suis dégoûté c’était mon émission préférée du site !!!!

    Est-ce qu’on pourra retrouver momo et ses analyses philosophique ailleurs ??

     

    Répondre à ce message