Egalité et Réconciliation
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Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

Avant c’était les Soviétiques contre les Américains, le communisme contre le capitalisme, un conflit qui a dissocié le monde pendant 70 ans. Aujourd’hui, la bipolarité n’a pas disparu, mais semble avoir muté en un affrontement entre les pro et les antisionistes. Peut-on reformuler une géopolitique contemporaine sur cette base ?

 

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Un traité d’amitié forgé par les liens du sang

 

En d’autres termes, quelle est la puissance réelle du sionisme, et celle de sa résistance, baptisée antisionisme ?

Si l’on s’en réfère à la politique extérieure américaine, qui va globalement et en toute transparence dans le sens des intérêts israéliens depuis 40 ans (1973 et la guerre du Kippour, où les États-Unis ont littéralement sauvé Israël), et la faible politique extérieure européenne, qui ne s’oppose pas au Grand Israël, malgré un soutien financier à l’Autorité palestinienne (245 millions d’euros au titre de l’Union, plus 250 millions d’euros de contributions individuelles des pays de l’Union… une aide conditionnée par la reconnaissance de l’État d’Israël par le Hamas, qui devra en outre renoncer à toute violence), sans oublier la ferveur sioniste britannique, on peut affirmer que le monde occidental a pris fait et cause pour le sionisme.

Par intérêt, déterminisme historique (incluant le déterminisme démographique), ou crainte ?

Les racines très européennes et forcément sionistes du (re)peuplement d’Israël depuis les années 30, le robinet humain et financier des diasporas européennes d’est en ouest, l’appui de dirigeants occidentaux pro-sionistes, ainsi que les contributions de juifs de poids (Rothschild, Bronfman), ont évidemment lié le destin des juifs d’Israël à leurs racines européennes. Mais cela n’explique pas les décisions prises par certains hommes politiques occidentaux, qui vont dans le sens des intérêts d’Israël, parfois au mépris de leurs propres intérêts nationaux. Le déterminisme personnel primant alors sur le déterminisme national.

 

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Sarko l’Américain

 

Si c’est par intérêt, cette prise de position rentre en conflit avec le besoin de bonnes relations diplomatiques avec les pays producteurs de pétrole (acheteurs d’armes occidentales), en majorité arabes, donc pas forcément sionistes, tous les pays arabes n’étant pas forcément antisionistes. Cela explique le double jeu américain, dont l’économie a d’un côté absolument besoin du pétrole arabe, et du marché arabe pour écouler ses armes en surproduction ou dépassées, tout en protégeant de l’autre côté Israël des mesures de rétorsion internationales pour ses nombreuses et permanentes violations territoriales, militaires (grâce au concept de « guerre préventive ») ou civiles (colonisation).

Si c’est par crainte, comment ce petit pays, camp occidentaliste avancé et retranché en territoire hostile, peut-il mener par le bout du nez les hyperpuissances américaine et européenne ? Les attentats ciblés ou les pressions psychologiques du Mossad ne pouvant à eux seuls forger cette influence. La puissance financière internationale, entre la City, Wall Street et les paradis fiscaux, a-t-elle une patrie ? Que pèsent les Rothschild et leurs descendants ? Où réside la force sioniste ? Pourquoi les pouvoirs publics français se couchent-ils devant elle depuis 30 ans ? Pourquoi les médias sont-ils prosionistes à 95 % ? Pourquoi Hollande a-t-il cédé à Netanyahu lors de la dernière guerre de Gaza (juillet 2014) ? Pourquoi et comment le très propalestinien Valls s’est-il mué en farouche défenseur d’Israël ? Pourquoi ne peut-on parler de cette realpolitik sans risque ?

 

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Hollande l’Israélien

 

La première fracture, qui naît juste après la bipolarité ouverte américano-soviétique de 1945 (celle de 1917 n’était encore que politique), est celle de la création de l’État d’Israël en 1948, avec les guerres arabes qui en découlent. Il n’y a pas eu une décennie sans guerre entre Israéliens et leurs voisins, plus ou moins proches, depuis 70 ans. Guerre secrète ou guerre ouverte. Si les Israéliens ont pu calmer le jeu sur plusieurs fronts, avec la Jordanie depuis les années 60 (le roi Hussein étant proche du futur numéro un du Mossad, Ephraim Halevy, qui prendra soin de le prévenir à chaque tentative d’attentat, suite au septembre noir des Palestiniens en 1970) et l’Égypte en 1976, c’est surtout le conflit irano-irakien de 1979-1989, l’écrasement de l’Irak en deux fois (1991 et 2003), et donc l’affaiblissement des grands nationalismes voisins qui ont conforté la puissance israélienne.

Cependant, l’Iran, depuis le début des années 90, malgré la saignée de la guerre contre l’Irak, une agression internationale en réalité, comme il en arrive toujours quand un pays sort de la sphère américaine, finance le Hezbollah, milice libanaise chiite devenue la première armée de résistance face à Israël. Surtout depuis que la Syrie est occupée avec sa guerre civile, qui camoufle une agression « internationale », mue par des intérêts israélo-américains. Les Américains avaient-ils prévu que l’effondrement de l’Irak allait mécaniquement conforter l’Iran en nouvelle puissance régionale, malgré le fait qu’Israël possède l’arme nucléaire ? D’ailleurs, à quoi sert l’arsenal nucléaire israélien ?

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à David Pujadas, lors d’un entretien à Téhéran, diffusé partiellement dans le 20 Heures de France 2 le 22 mars 2007

« Leur bombe les sauve-t-elle [les Américains] du bourbier irakien ? […] L’État d’Israël, qui a la bombe, a-t-il gagné au Liban ? »

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La bataille d’Israël est gagnée par les… Américains

 

Le 6 octobre 1973, ne croyant pas à une invasion des armées égyptienne et syrienne, qui attaquent conjointement dans le Sinaï et le Golan le jour du Kippour (le jeûne), Israël est à deux doigts de passer l’arme à gauche. Kissinger, au début du conflit, refuse d’intervenir, car il pense que les Arabes finiront par être contenus, puis battus. Une prise de position ouvertement et militairement anti-arabe serait d’ailleurs contreproductive pour la diplomatie américaine. Mais la tournure des évènements ne lui donne pas raison : les défenses israéliennes (la ligne Bar-Lev) sont enfoncées, son aviation est inefficace devant les batteries de missiles sol-air égyptiennes de fabrication russe, et le ministre de la Défense Moshe Dayan évoque une « troisième destruction du temple », c’est-à-dire, ni plus ni moins, la fin d’Israël. Le 7 octobre 1973 à 14h50, Moshe Dayan, lors d’une réunion avec les plus hautes autorités du pays, délivre son sentiment : « Les Arabes se battent mieux qu’avant… Ils veulent conquérir Eretz Israel, en finir avec les juifs. » Cependant, là où les Israéliens voient un anéantissement possible du pays, Sadate ne pense qu’à une guerre éclair pour récupérer les territoires perdus en 1967.

Voici la version du site Ciel de Gloire :

« Le 13 octobre, Israël fit savoir aux autorités de Washington qu’il ne disposait plus que de quatre jours de moyens de feu – une affirmation qui, en fait, était fausse, mais qui poussa les Américains à fournir à leur allié du Proche-Orient d’importantes quantités de matériel, dont des Skyhawk et des Phantom, par le truchement d’un immense pont aérien assuré par des Hercules, des StarLifter et des Galaxy. »

Quittons maintenant l’Histoire légendaire et la théorie du retournement de situation magique en faveur d’Israël, suite à l’audace du général Sharon, pour entrer dans l’histoire plus prosaïque du renseignement : un ambassadeur de Golda Meir appelle ni plus ni moins Henri Kissinger et lui annonce que la riposte nucléaire est la seule option qui reste aux autorités israéliennes pour sauver le pays du désastre annoncé. Averti, Nixon réagit, et envoie toute l’aide militaire possible en un temps record. Le retournement miraculeux du génie tactique israélien, totalement à cours d’armement, c’est en réalité l’entrée en guerre des Etats-Unis, en moins de 48 heures, le 14 octobre 1973.

 

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Prudent, le roi Hussein de Jordanie pactisera toujours avec la puissance régionale, que ce soit l’Irak, comme ici en 1987, ou Israël. Ce qui n’empêchera pas les défenses antiaériennes de tirer sur les avions israéliens qui survolaient le nord de la Jordanie en 1973 pour aller vers le Golan, alors occupé par les Syriens.

 

Diplomatiquement, on sait aujourd’hui que juste avant le conflit, Hussein informe Kissinger de l’imminence d’une guerre. À ce moment-là, le secrétaire d’État de Nixon pense surtout à ne pas envenimer la guerre froide avec l’URSS, tout en voulant rapprocher Égyptiens sous influence communiste et Israéliens. Il sait pertinemment, car c’est la stratégie israélienne, que cette information peut déclencher une « attaque préventive » de l’aviation israélienne sur les sites stratégiques égyptiens : ports, centrales électriques, ponts, aérodromes, raffineries… Et se tait, pensant comme en 1967, que les Arabes finiront par perdre la partie. Mais en six ans, les généraux égyptiens ont beaucoup appris : le renseignement sait brouiller les pistes, le génie sait poser des ponts, l’infanterie sait utiliser les missiles antichars. La victoire est dans la défaite.

Effectivement, en lui infligeant 3 000 morts et 12 000 blessés, en abattant 114 avions et 6 hélicoptères, en détruisant 840 chars, 400 blindés et 2 vedettes, la coalition arabe fait vaciller l’État hébreu sur ses fondations. L’entrée en guerre américaine sonnera la fin de la revanche de 1967. La publication de documents déclassifiés (commission Agranat) révèlera en 2005 à un peuple israélien atterré, que le pays avait frôlé le précipice.

 

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L’appui de Nixon/Kissinger à Israël coûtera cher au citoyen américain

 

Sur le front économique, la réplique des pays arabes producteurs de pétrole (majoritaires dans l’OPEP) ne se fait pas attendre : dès le 16 octobre (le cessez-le-feu tombera le 24), ils décident d’un embargo sur les livraisons contre les pays qui soutiennent l’État hébreu. Le prix du baril bondit de 70 %, et sera multiplié par quatre en cinq mois. Même si des économistes invoquent le contrecoup de la fin de la guerre du Viêt-Nam, qui après avoir tiré vers le haut l’économie américaine, provoquera une inflation croissante à partir de 1971, fera fondre les stocks d’or et affaiblira le dollar, cette date marque le début d’une crise économique majeure en Europe occidentale et aux États-Unis.

Et même si les Israéliens réussissent à contourner ce blocus pétrolier, notamment par la livraison de pétrole iranien (eh oui, l’Iran des mollahs commerce avec Israël par des circuits discrets et au travers de sociétés écrans, notamment pour les armes grâce à Arnon Milchan, trafiquant d’armes numéro un du Mossad devenu… producteur à succès à Hollywood !), les années 70 et 80 voient fleurir le terrorisme (d’autres disent le contre-terrorisme) et la guérilla palestinienne. L’opinion publique assiste à la mondialisation du conflit israélo-palestinien : prises d’otages, mitraillages, explosions, le FPLP et autres formations paramilitaires issues de la nébuleuse Arafat, qui rassemble 60 000 hommes dans ses forces de sécurité. L’argent palestinien, au-delà de l’aide des pays arabes riches, provient en majorité du racket des grandes entreprises (dont les compagnies aériennes), qui préfèrent payer pour être à l’abri des menaces militaires. Là encore, ce sont les pays occidentaux qui payent le prix de leur appui, ou plutôt de l’appui de leurs dirigeants à l’État d’Israël.

 

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Le multimilliardaire (chiffre d’affaires de sa société en 1980 : 15 milliards de dollars) Marc Rich permet à Israël de profiter du pétrole iranien, avec lequel il spécule sur les marchés internationaux. Son officier traitant du Mossad dira : « Israël a une grande dette envers Marc. Il a assuré la fourniture d’énergie à Israël dans les temps les plus difficiles. » (Source : Les Guerres secrètes du Mossad, Yvonnick Denoël, Nouveau Monde éditions, 2012)

 

Le 9 septembre 2001, en plein conflit israélo-palestinien (la seconde Intifada est déclenchée par Sharon le 28 septembre 2000), se termine la conférence de Durban contre toutes les formes de racisme. L’Afrique du Sud met un point d’honneur à montrer qu’elle a changé, par rapport à 1978 et son régime d’apartheid. Une semaine de débats houleux où sont critiquées les relations entre l’État juif et le régime sud-africain blanc. Pire : le sionisme est assimilé à un racisme ! La simple évocation du sort du peuple palestinien provoque l’ire de la délégation israélienne, qui fait ses valises le 3 septembre, avec les Américains. Une ligue de pays africains n’obtiendra pas les excuses (et réparations qui vont généralement avec) de la part des pays occidentaux qui ont pris part à l’esclavage. C’est le départ du « deux poids deux mesures » par rapport au traitement médiatico-politique du génocide des juifs, concept qui sera utilisé par Dieudonné à partir de décembre 2003. La demande de requalification de l’esclavage en crime contre l’humanité fera bondir les délégations occidentales, se déclarant solidaires de la position israélienne, comme si l’Holocauste devait être dépouillé de sa raison d’être par la reconnaissance de la déportation et du travail forcé de millions d’Africains. Le délégué canadien accuse la conférence de « délégitimer l’État d’Israël et à déshonorer son histoire et la souffrance du peuple juif ». Pourquoi cet État d’Amérique du Nord soutient-il Israël ?

Sommes-nous déjà dans le choc de civilisations, en référence au livre paru en 1996 qui analyse le monde après l’effondrement du régime soviétique, dans le sens du nouvel ordre mondial cher à la dynastie Bush ?

 

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Sa collaboration avec le régime d’apartheid n’a pas renforcé la popularité d’Israël

 

De nouvelles croisades seront effectivement décidées… deux jours plus tard, le soir même du 11 septembre 2001. Avec la guerre désormais ouverte de l’impérialisme américain contre les nationalismes arabes en particulier, et les musulmans en général, le Pakistan mis à part (il faut bien mettre la pression sur l’Inde, longtemps proche de l’URSS, et pas assez alignée). La destruction de l’État irakien ressemblant à une guerre préventive d’Israël – même sans les Israéliens – contre une puissance régionale trop menaçante.

Si les nombreux conflits déclenchés dans le monde depuis les années 90, après la chute du communisme en URSS, ne sont pas tous en rapport avec le sionisme, un nombre disproportionné de conflits concerne de près ou de loin Israël, en tout cas ses intérêts. Si l’influence de ce petit pays de huit millions d’habitants sur la politique extérieure des États-Unis a été étudiée et médiatisée, notamment dans l’ouvrage Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, cherchons pourquoi la France prend le même chemin que les États-Unis, après la cassure politique de 2004, date à laquelle le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy s’empare du pouvoir réel en France, avant même d’être élu président de la République trois ans plus tard, en 2007.

 

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Vous connaissez celle du petit David qui nique les deux Goliath ?

 

Certes, la première nomination en 2002 de Sarkozy au poste de ministre de l’Intérieur ne changera pas la décision du tandem Chirac/Villepin de se désolidariser de la guerre américaine contre l’Irak en 2003, ce chant du cygne de la politique d’indépendance nationale d’inspiration gaulliste. L’affaiblissement de Chirac, en vérité un président sortant décrié élu par accident à plus de 82 % des voix, puis l’éviction habile par une contre-manipulation de Villepin, lâché par les services, poussent Sarkozy devant Chirac, pourtant élu du peuple, à l’image de Valls devant Hollande en 2014. Un changement doux de l’organigramme politique, mais aux effets spectaculaires : après avoir avalé l’adoubement par Chirac du jeune Bachar al-Assad en novembre 1999 et le soutien indirect du même Chirac au Hezbollah en août 2006, Sarkozy qualifie le Hezbollah de « mouvement terroriste » le 2 septembre 2006, et tout en rappelant en permanence son soutien indéfectible à Israël (voir le livre de Blanrue sur le sujet), fera bombarder la Libye en 2011. Quant à Hollande – pourtant pas très porté sur l’ultrasionisme, mais aiguillonné par Valls et le CRIF –, il déclenchera des opérations aéroterrestres contre les islamistes au Mali (janvier 2013), et aériennes contre le soi-disant État islamique en Syrie (septembre 2014).

 

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Le marionnettiste est au centre sur la photo

 

Nous ne constatons alors aucune rupture idéologique dans la chaîne Sarkozy/Guéant/Kouchner-Hollande/Valls/Fabius : depuis 10 ans, quelle que soit sa couleur, la politique extérieure de la France s’aligne sur les positions israélo-américaines au Moyen-Orient, au grand dam des amoureux de l’indépendance nationale, qui n’est évidemment pas synonyme d’antisionisme et encore moins d’antisémitisme. La défense d’Israël ayant été déclarée prioritaire par tous nos Premiers ministres ou nos présidents lors des dîners successifs du CRIF.

Alors ? Qui fait plier nos dirigeants ?

Une campagne de presse hurlant à l’antisémitisme en cas de non alignement ? Des révélations sur un parcours politique forcément sinueux ? La menace d’opérations terroristes sur notre sol, dans les airs, ou contre nos intérêts disséminés dans le monde ? Des mesures de rétorsion financières à grande échelle ? Israël et ses appuis/relais en France en ont-il les moyens ?

« Sans la domination financière de la City sur la planète jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et la création de sa monnaie privée le 23 décembre 1913, le dollar, par les soins de ses filiales dans le Nouveau Monde, le sionisme serait resté une excroissance nationaliste hérétique, et demeurée localisée en Europe de l’Est, d’un judaïsme principalement pharisaïque et d’influence talmudique. » (Interview d’Aline de Diéguez sur algeriepatriotique.com le 6 décembre 2012)

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Arbre généalogique de la dynastie royale française qui prendra la suite des Bourbons

 

 

Qu’est-ce qui modifie les rapports de forces officiels à l’intérieur même d’un régime, changeant le vote des Français en théâtre inutile ?

La presse, subventionnée en partie par l’État, tenue par les annonceurs sous l’égide des monstres Publicis et Havas, et appartenant à de grands groupes directement ou indirectement liés au commerce des armes (Dassault, Lagardère), sinon à des puissances bancaires (Rothschild, Pigasse), dispose-t-elle de cette force ? Si oui, le sionisme pèse-t-il assez lourd dans ce secteur pour désigner des cibles, imposer des priorités, orienter des/les politiques ?

Les socialistes en France sont-ils la transposition des « chrétiens sionistes » ou protestants fondamentalistes d’outre-Atlantique, qui pour des raisons théologiques et commerciales amplifient la politique prosioniste du gouvernement américain ?

Si personne de sérieux ne peut croire qu’un simple bluff médiatique ou une menace d’excommunication pour antisémitisme peut suffire à faire plier certains des gouvernements les plus puissants de la planète, alors nous devons accepter qu’une force supérieure fait d’une majorité des gouvernants occidentaux ses obligés. Pour cela, il faut remonter à des temps immémoriaux, quand Mayer Amschel entre dans l’Histoire…

 

À suivre prochainement sur E&R : « Rothschild ou la puissance du couple argent/information »...

 
 






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24 Commentaires

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  • #1185060
    Le 14 mai 2015 à 22:29 par Enrico machin
    Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

    Oui, je suis d’accord avec vous, les mollahs,Khomeini en tête, ont pris le pouvoir en 1979, en 1973 le shah était encore au pouvoir et la révolution se préparait mais discrètement , donc je ne vois pas pourquoi les mollahs qui n’étaient pas au pouvoir pouvaient négocier avec Israël alors que le shah était leur allié. .à vérifier. .sinon bon article.

     

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  • #1185062
    Le 14 mai 2015 à 22:32 par liz
    Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

    Je vous conseille pour complément la lecture du magasine Top Secret pour le dessous des cartes, ou "l’occulte"...

     

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  • #1185216
    Le 15 mai 2015 à 08:52 par liz
    Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

    A l’attention de Florent, ce magasine depuis plus de 15 ans développe des sujets d’actualité ou de société en recherchant l’occulte ou la face cachée.... il en est à son 78éme numéro, il pousse plus loin que Nexus qui est pas mal aussi : http://www.topsecret.fr/, il donne un point de vue on est pas obligé d’adhérer, mais quand même cela explique pas mal de chose.....

     

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    • #1185318
      Le Mai 2015 à 12:03 par Anunnakis par toutatis
      Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

      des fois, nous sommes censuré sur ce site mais certain font la pub de leur site (tout récent...avant il diffusait sur youtube) où il raconte en vidéo ses voyages sur des sites anciens en pipant toute la litterature déjà écrites sur ces sujets mais en beaucoup mais alors beaucoup plus pauvre. Liz, renseignes toi sur des sites archéo russes où de l’est, amérindiens...où des vrais archéo sans financements (tu m’étonnes john !) racontent leurs belles trouvailles....qui dérangent l’empire. Bonne journée.

       
  • #1185218
    Le 15 mai 2015 à 08:55 par liz
    Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

    Comme le disait X Files la vérité est ailleurs..... pas mal de messages sont envoyés par hollywood, malgré eux.... cela doit aussi les amuser, mais il y a aussi dans l’univers plusieurs lois, dont celle du consentement....

     

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  • #1185277
    Le 15 mai 2015 à 10:50 par hanane
    Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

    Oui, la bonne question est : qu’est-ce qui fait plier nos dirigeants ?.

    Après faudrait brancher la prise terre et se demander si cela profite à la France et aux français dans leur ensemble.

     

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  • #1185474
    Le 15 mai 2015 à 16:51 par max
    Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

    "eh oui, l’Iran des mollahs commerce avec Israël par des circuits discrets et au travers de sociétés écrans,"

    Par l’interprétation "Iran des Mollahs" il faut bien comprendre que oui à cette époque l’Iran est gouverné par le Shah (à savoir mis en place lors du coup d’état de 1953 par les services secrets britanniques et les américains avec la CIA car intérêt pétrolier 4eme producteur à l’époque et pays frontalier de l’URSS...) jusqu’en 1979 et la révolution qui y met fin, mais qui est le mieux placé pour faire commerce avec les israéliens en cachette et spéculer donc sur le pétrole pour s’enrichir dans le dos du pouvoir en place (ou si ce n’est même qu’il est un accord en cachette ensemble) : l’opposition donc bien le parti des Mollahs de l’époque ! Posez vous aussi la question qui sont les mieux placés pour pouvoir marchander avec les Israeliens alors que le Shah ne peut pas se permettre de faire affaire lorsque les pays arabes voisins (qu’il ne peut pas aussi se mettre a dos) égyptien et syrien fond la guerre contre Israel. Les Israeliens aussi n’ont pas le choix à ce moment là (peur de se retrouver seul et de perdre la guerre car l’aide des américains, pays "aussi ami" des pays pétroliers arabes, n’était pas encore de vigueur), et les Mollahs leur ont peut être aussi en plus affirmé que si il acheterait leur pétrole ils pourront s’enrichir pour renverser le Shah et donc dans le futur établir des accords…Bref bien des comportements humains hypocrites entre eux pour que chacun puisse y trouver son intérêt et/ou "se sauver les fesses".
    De plus L’iran passe toujours par des partis ou des milices (Hezbollah/hamas/ou Molah pour cette situation) pour arriver à ces fins et ne pas directement faire les choses pour se couvrir dans les deux sens.
    Donc rien a dire sur cette article n’oubliez pas qu’outre le combat idéologique et la politique internationale de chaque pays, chacun d’entre nous (les Humains) doit penser à leurs intérêts et surtout à leur survit. D’ou le jeu dans les deux sens comme se passe le monde d’aujourd’hui…Comme grande exemple les soit disant actions des américains et pays de l’Otan pour la démocratie dans les pays arabes mais se sont eux les premiers vendeurs d’arme et porteur de mouvement extrémiste islamiste dans ces pays. Et j’en passe..La contradiction du monde.Et je dirai pour finir un monde bipolaire qui va suivre : Sionisme / Humanisme. Se battre pour ce que l’on est ! Se battre pour une cause et pas seulement contre un un fait.

     

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  • #1185618
    Le 15 mai 2015 à 20:04 par samsonbest
    Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

    Deux choses importantes a l’histoire,Aucun Americain
    n’est Mort pour Israel,on oublie la Russie dans cette histoire
    l’ex URSS a aide le nouvel etat naissant Israel a s’armer par
    l’indermediaire de l’ancienne Tchecoslovaquie qui a recu l’ordre
    d’armer Israel ce que les Americain ont refuse de faire,donc les
    USA n’etaient pas present tout au long de l’histoire de ce PAYS.

     

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  • #1186184
    Le 16 mai 2015 à 20:16 par M’Bala mon Amour
    Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

    Article de I24, 16/05/2015
    L’ancien Premier ministre iranien Chapour Bakhtiar, dernier chef de gouvernement avant la Révolution islamique de 1979, a demandé à des agents du Mossad en poste à Téhéran d’assassiner le chef de la Révolution, l’ayatollah Khomeiny, affirme Yossi Alpher, un ancien agent du Mossad, dans un livre présenté cette semaine à Tel Aviv.
    Dans son ouvrage, Alpher révèle qu’Eliezer Tzafrir, un agent du Mossad en poste à Téhéran, a été sollicité par Bakhtiar en janvier 1979 pour tuer Khomeini qui vivait à l’époque à Paris, après avoir été expulsés d’Irak.....
    Israël a toujours maintenu d’étroites relations avec le Shah Reza Pahlavi d’Iran. Après avoir reçu la demande du Shah, Tzafrir a transmis la requête aux responsables du Mossad à Tel Aviv qui se sont réunis pour en discuter ...

     

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  • #1192763
    Le 26 mai 2015 à 12:03 par Heisenberg
    Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

    Bonjour,

    Article extrêmement bien écrit.Il y a quelque chose que je ne comprends pas,c’est le rôle de la monnaie et particulièrement celui du dollar.Pourquoi les USA veulent à tout prix maintenir le dollar comme monnaie de référence.La Lybie a été attaquée en partie pour ça.Lorsque les pays du Golfe ont proposé qu’un certain nombre de transaction pour l’achat du pétrole se fasse en euro,les USA ont mis la pression.

    Quelqu’un peut-il m’éclairer ?

    Merci d’avance.

     

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  • #1202438
    Le 7 juin 2015 à 23:55 par Alex
    Vers un nouveau monde bipolaire sionisme/antisionisme ?

    "[...] nous devons accepter qu’une force supérieure fait d’une majorité des gouvernants occidentaux ses obligés" est il écrit à la fin de l’article. Très juste, et il est facile de constater que l’attachement au sionisme relève d’une hystérie idéologique qui défit toute rationalité, y compris celle qui a pendant tant d’années laissé accroire que le sionisme était destiné à assurer le bien-être du peuple juif, alors que c’est exactement le contraire qui se produit, et que l’état sionistre ne se maintient que par sa supériorité militaire.
    Dans ces conditions, quelle est la logique réelle de tout cela, pourquoi le sionisme est il devenu l’enjeu idéologique majeur du monde contemporain ? La réponse à cette question risque de nous amener assez loin...

     

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