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Viande en crise : la filière défend son bifteck

Le salon de l’agro-alimentaire propose ses "nouvelles tendances"

La viande rouge passée de mode ? Alors que la consommation baisse en France et qu’une contestation des régimes carnivores s’installe dans une partie de la société, les professionnels du bœuf lancent une série d’initiatives pour garder leurs consommateurs.

 

Augmentation du bio, du bien-être animal, accent sur l’élevage extensif et herbager, développement du steak haché haut de gamme ou de viandes maturées : le Salon international de l’alimentation (Sial), qui a ouvert dimanche [21 octobre 2018] à Villepinte (Seine-Saint-Denis), met l’accent sur les efforts mis en œuvre pour permettre aux carnivores de manger mieux. Même s’ils mangent moins.

 

 

Le recul de consommation touche surtout la viande bovine. En cinq ans, elle a baissé de 6,5%, chaque Français ne consommant plus que 22,8 kilos de steaks et de pot-au-feu par an en 2017 contre 24,4 kilos en 2012, selon les statistiques de l’Institut de l’Élevage (Idele).

[...]

En 2015, l’annonce par l’Organisation mondiale de la Santé que les viandes rouges sont « probablement cancérogènes », a créé l’émoi en France, premier producteur européen de viande bovine – le secteur de la viande y emploie globalement quelque 500.000 personnes.

L’élevage étant jugé responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre et les émissions provenant pour plus des trois quarts des ruminants, cela a accéléré le désamour.

L’émergence des mouvements « vegans » ou carrément anti-viande et anti-élevage, au nom de la défense des animaux, a encore augmenté le désarroi des éleveurs, par ailleurs sous pression en raison de la baisse des cours mondiaux et de l’intensification de la concurrence avec le Brésil et l’Amérique latine, sur fonds de négociations commerciales internationales entre l’UE et le Mercosur.

[...]

 

Mais dans une filière française écartelée entre ses 36.880 éleveurs de bovins à viande, un acteur dominant dans le secteur de l’abattage (Bigard) et une constellation de PME liées à la transformation (plats cuisinés, surgelés, salaisons...), difficile de faire émerger de nouvelles tendances.

Les bouchers ont été les premiers à réagir, autour de quelques stars comme Hugo Desnoyers ou Yves-Marie le Bourdonnec, travaillant avec les éleveurs pour remettre au goût du jour les bêtes de race et les viandes maturées.

Les vidéos du boucher turc Nusret Gökce, connu sur les réseaux sociaux par son surnom de Salt Bae, sont devenues virales, surtout pour sa façon théâtrale de jeter le gros sel sur une côte de bœuf.

Lire l’article entier sur capital.fr

 

David Beckham chez Nusret Gökce :

 

Benzema chez Nusret Gökce :

 

Nusret Gökce en action :

La viande, la boucherie et les vegans, sur E&R :

 

À lire chez Kontre Kulture :

Pour une meilleure santé, privilégier la qualité (France) à la quantité !
Lire sur Kontre Kulture

 

 






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63 Commentaires

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  • #2068088
    Le 22 octobre 2018 à 21:42 par RrexX
    Viande en crise : la filière défend son bifteck

    "Probablement cancérogène…".
    Le même procédé que pour le réchauffement climatique, instiller le doute dans les esprits et laisser les medias et groupes de pression faire le reste.
    Qui a intérêt à la disparition de la viande rouge dans notre alimentation ? de la disparition des vaches dans nos campagnes, de nos fermes, de nos villages, de nos éleveurs, de notre culture ? Qui ?
    Il n’y a à ce jour aucune étude qui démontre que la consommation de viande rouge est à l’origine de cancers. Pour ceux qui connaissent un peu le sujet, on observe des tumeurs de toutes sortes aussi bien chez les herbivores que chez les carnivores. Et on ne sait toujours pas expliquer en toute certitude leur genèse. Il y a comme toujours un agent causal (ou des), des facteurs favorisants, déclenchants etc..
    Il existe des pays où la consommation de viande rouge est très élevée, la prévalence des cancers y est-elle également plus élevée ?
    Quand un vegan ingère du végétal, sa bouillie ne diffère principalement d’une substance carnée que par la présence de chlorophylle en lieu et place de l’hémoglobine, et de cellulose qui structure l’édifice cellulaire. Sinon, c’est la même eau (H2O), les même membranes cellulaires, les mêmes organites cellulaires à peu de chose près, les mêmes ions, acides aminés et oligoéléments. Ce qui dérange le vegan c’est le cri, le poil, la plume, la mamelle, ce à quoi par certains aspects il s’identifie. En ingérant de la viande il se voit cannibale nécrophage. C’est sûr que vu sous cet angle, les plus fragiles disjonctent et se défoulent courageusement de nuit sur des boucheries...
    Il faut leur parler gentiment, leur proposer des cellules de soutien psychologiques et mon cul sur la commode...

     

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    • #2068968
      Le Octobre 2018 à 20:37 par marmotte
      Viande en crise : la filière défend son bifteck

      Les végétariens ne mangent pas de la bouillie mais des plats bien sympathiques. Je ne mange plus de viande depuis 8 ans et je vais bien. Pourquoi tuer des animaux puisque notre corps n’a pas besoin de viande ?
      Vous êtes un mangeur de viande, alors allez faire un stage dans les abattoirs et ensuite vous nous direz si le travail d’abattage vous donne de la joie de vivre...

       
  • #2068197
    Le 22 octobre 2018 à 23:28 par agri
    Viande en crise : la filière défend son bifteck

    merci de nous avoir fait découvrir cet artiste . Qu’est ce que je me suis régalé en regardant les vidéos de Salt Bea. ..........parce que je crois que j’aurais du mal à me payer pour de vrai , une entrecote dans son restaurant à Istambul

     

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  • #2068216
    Le 22 octobre 2018 à 23:47 par pleinouest35
    Viande en crise : la filière défend son bifteck

    Végétarisme/véganisme, une mode de bobo-écolos ? Vraiment ?
    Romain Rolland : « La cruauté envers les animaux et même déjà l’indifférence envers leur souffrance est à mon avis l’un des péchés les plus lourds de l’humanité. Il est la base de la perversité humaine. Si l’homme crée tant de souffrance, quel droit a-t-il de se plaindre de ses propres souffrances ? ». Confucius : « Tant que les hommes massacreront les animaux, ils s’entre-tueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l’amour ». Harvey Diamond : « Mettez un enfant dans un berceau avec une pomme et un lapin. S’il mange le lapin et joue avec la pomme, je vous achète une voiture neuve ! ». Theodore Monod : « Ce qu’on peut critiquer, c’est cette prééminence exclusive donnée à l’homme, car cela implique tout le reste. Si l’homme se montrait plus modeste et davantage convaincu de l’unité des choses et des êtres, de sa responsabilité et de sa solidarité avec les autres êtres vivants, les choses seraient bien différentes. Ce n’est peut-être qu’un espoir ». Thomas Edison : « Je suis végétarien et antialcoolique : ainsi je peux faire un meilleur usage de mon cerveau ». Thomas Henry Huxley : « L’homme vint avant la hache et le feu, il ne pouvait donc pas être omnivore ». Léonard de Vinci : « J’ai très tôt renoncé à la viande et un jour viendra où les hommes tels que moi proscriront le meurtre des animaux comme ils proscrivent aujourd’hui le meurtre de leurs semblables ». Albert Einstein : « Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d’opter pour une diète végétarienne ». Emile Zola : « La cause des animaux passe avant le souci de me ridiculiser ». Claude Lévi-Strauss : « Depuis une quinzaine d’années, l’ethnologue prend davantage conscience que les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l’échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports entre l’homme et les autres espèces vivantes ; et il ne servirait à rien de prétendre le résoudre sur le premier plan si on ne s’attaquait pas aussi à lui sur l’autre, tant il est vrai que le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses pareils n’est qu’un cas particulier du respect qu’il devrait ressentir pour toutes les formes de la vie ».

     

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    • #2068638
      Le Octobre 2018 à 14:17 par Xavier
      Viande en crise : la filière défend son bifteck

      Belle, merci. Je rejoins clairement ces points de vue. J’ai toujours eu cette "conscience" qui me pousse a arrêter la viande depuis mes 18 ans. J’ai arrêté depuis 6 ans et je connais ER depuis 7/8 ans. Je suis certainement pas le seul cas du genre par ici. Comme quoi. ;)

       
    • #2068695
      Le Octobre 2018 à 15:22 par Elodie
      Viande en crise : la filière défend son bifteck

      Vos citations sont invérifiables. Je n’imagine pas de Vinci dire ce que vous en citez, on est en plein anachronisme.

       
    • #2069282
      Le Octobre 2018 à 11:57 par Pierre
      Viande en crise : la filière défend son bifteck

      @Elodie : vous avez raison ces citations à mon avis ne sont que fake news. Une bonne cote d’agneau, un bon filet de veau bien jeibe bien tendre et bien goûteux... Mmmh... C’est le pur bonheur !

       
    • #2069605
      Le Octobre 2018 à 19:20 par pleinouest35
      Viande en crise : la filière défend son bifteck

      Non Pierre et Lucie, le pur bonheur - et je vous le conseille - c’est de se mordre la langue et de sentir ce sang divin et chaud qui vous coule dans la gorge. Car c’est ce qu’écrivait Marguerite Yourcenar ! Mais suis-je bête, il ne s’agit encore que de fake news !!! Aucun écrivain, chercheur ou artiste ne fut végétarien, aucun ! Vous avez une vue merveilleusement juste, seuls les tarés deviennent végétariens D’ailleurs, les Cathares mangeaient des steaks cathares, comme le revendiquent les restaurateurs aujourd’hui. Ah oui j’oubliais, les Cathares étaient eux aussi des tarés ! L’unique citation sujette à caution* ici est celle de Vinci.
      * http://ptitecaro29.canalblog.com/ar...

       
    • #2069620
      Le Octobre 2018 à 19:44 par pleinouest35
      Viande en crise : la filière défend son bifteck

      Je cite : Mmmh... C’est le pur bonheur !
      Que l’on soit obligé de manger pour survivre, et parfois en tuant des bêtes, c’est une chose. Mais les manger non par nécessité mais par plaisir, c’est une abomination qui me rend honteux d’être de la même espèce que vous. C’est honteux car abominable comme état de conscience.

       
    • #2069896
      Le Octobre 2018 à 09:34 par PdA31
      Viande en crise : la filière défend son bifteck

      @pleinouest35
      moi c’est les sottises que tu dis qui me font honte
      Paysan, ami de chasseur, j’aime manger ce que je tue , ce que je n’aime pas c’est l’abattage industriel, on a tué un cochon hier, on a passé une super journée entre amis , et un cochon qui n’a jamais vu une cage, ce qui me fait honte c’est les gens qui bouffent du jambon herta sous vide ou les végétariens qui bouffent des Wrapp vegan de chez MacDo les deux pour moi sont responsable
      Père de famille paysan , je ne maltraite aucun de mes animaux , de la poule au cochon en passant par la brebis , avoir une exploitation vivrière, consiste justement à une autonomie certaine et ne pas cautionner ce système industriel
      Et je travaille en agricole, je connais aucun paysans chez qui je bosse ,qui maltraite son bétail, on est quand même loin nous paysan, des fermes mille vaches, des poulet en batterie , je ne sais pas combien par cage pour les œufs , alors je vais pas te dire ça n’existe pas, mais si ça existe c’est parce-qu’il y a une demande (le Kapital se nourri de lui même il n’a pas plus besoin des capitaliste offre/demande) , c’est comme le bio, Monsanto, maintenant Bayer était en pourparler, pour racheter une filiale de coopérative bio , c’est un marché financier, si les gens re-cuisinaient ,ils connaîtraient les bonnes saveur, et ne boufferaient pas des saucisses kabi ou herta, ne boufferaient pas des nuggets ou des sandwich subway , ni des légumes hors-sol espagnol ou marocain, ne boufferaient pas des cerises ou des tomates au mois de décembre, mais des légumes de saison , des poulets de paysans locaux et c’est valable pour tout
      Combien voit-on de jeunes antifa ou vegan boire du Coca ou manger du maïs de supermarché ou du bio de Leclerc , c’est une aberration, allez soutenir les petits producteurs de fromage, lait, cochon, volaille, et personnes ne t’empêche d’être végétarien ou crudivore du moment que tu ne soutien pas le Kapital qui va voir en toi un acheteur de bio, et qui te fera venir du bio d’argentine ou du brésil ou de je ne sais ou
      Le voilà le vrai combat, je pense, idem, pour ceux qui aiment la viande, on peut pas bouffer de la viande midi et soir , c’est l’homme qui est devenu un consommateur compulsif
      C’est à l’homme de se réguler, le Kapital lui fait son boulot
      Si il n’y a plus de consuméristes, plus de supermarché, plus de supermarché, plus de bouffe industrielle, donc plus de MacDo, aussi simple que ça
      Bien à toi un paysan ouvrier agricole

       
  • #2068230
    Le 23 octobre 2018 à 00:04 par JC
    Viande en crise : la filière défend son bifteck

    Ah, je croyais que les éleveurs voulaient nous sensibiliser sur le fait que la viande est indispensable à notre bonne santé, mais non, ils s’alarment des VENTES, les EMPLOIS, le FRIC. Excusez-moi mais c’est comme avec la pollution (changement climatique ou pas, l’intérêt général est largement de réduire la pollution), c’est une bonne nouvelle si on mange, donc produit, moins de viande, il me semble. Une très bonne nouvelle et une tendance à suivre. On est allé beaucoup trop loin, et donc, comme avec le gauchisme, ça crée une opposition "radicale" qui va servir de punching ball et d’élimination du bon sens.

     

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  • #2068271
    Le 23 octobre 2018 à 01:39 par RrexX
    Viande en crise : la filière défend son bifteck

    @pleinouest35

    Soit. Je pense que la liste des grands penseurs omnivores sera plus longue que celle des végétariens, ce qui ne retire rien à la qualité de leur réflexion.
    Comment expliquer que l’homme primitif, notre ancêtre, se soit intéressé à la consommation de viande au lieu de cueillir et brouter ce que la nature lui offrait et qui aurait dû satisfaire ses besoins nutritifs ? Au lieu de se fatiguer à courir derrière des bêtes sauvages au péril de sa vie. Qu’y avait-il donc dans cette viande que le végétal lui refusait ?
    Certes la préhistoire est loin et le canapé tout près, et les besoins énergétiques ne sont plus les mêmes, quoique.
    Le circuit de distribution a bien changé mais nous devons manger pour survivre. Et il est vrai qu’un cadavre de laitue nous parle moins qu’un cadavre de bovin.
    De mon côté je refuse l’injonction végétarienne bâtie sur la souffrance animale.
    Je ne mangerai plus de chair animale le jour où :
    - toute maltraitance animale sera abolie (dont le génocide des moustiques dans les cabines d’avion)
    - il n’y aura plus de guerres, de massacres et de tortures d’humains
    - il n’y aura plus de pédophilie, d’exploitation de l’homme par l’homme
    etc..
    dans ce monde peace and love où l’air nous nourrira plus une petite pilule rose une fois par jour au réveil (bleue pour les vieux). Ce sera le paradis.
    Sinon l’Inde c’est pas loin, mais c’est crade. On n’y mange pas les bêtes, mais on y maltraite les humains en toute légalité. A chacun son truc.
    Plus sérieusement, si le bien être animal est dans les textes, sur le terrain on est loin du compte et là il y a un sacré boulot à faire.

     

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    • #2068363
      Le Octobre 2018 à 09:00 par pleinouest35
      Viande en crise : la filière défend son bifteck

      Pourquoi ? Beaucoup de causes comme la sortie de la forêt et les glaciations rendant la nourriture rare. Il est certain que la chasse a participé à développer le cerveau humain. Cependant chasser et élever des bêtes n’est plus une nécessité aujourd’hui, c’est même devenu une monstruosité avec l’industrie alimentaire. Le véganisme est une réaction à cette anormalité. S’il le fallait pourtant, je n’hésiterais pas à chasser pour survivre. Tout n’est qu’une question de mesure, manger des bêtes ne peut être justifié que si on ne peut pas faire autrement.

       
  • #2068359
    Le 23 octobre 2018 à 08:42 par pleinouest35
    Viande en crise : la filière défend son bifteck

    De la même façon que l’information en générale est contrôlée et falsifiée par le sionisme garant de ses propres intérêts, je crois que le lobby de la viande est très actif pour biaiser l’information, notamment au niveau de la santé. Un autre exemple est le lobby du lait et ses recommandations journalières délirantes. En général un végétarien/lien mange beaucoup de fruits secs (amandes), de légumes verts et de spiruline et soja, il n’est donc pas carencé en calcium ni en fer, bien au contraire. Ces lobbies pratiquent donc le mensonge par omission qui est de la désinformation. Même chose pour le compteur Linky à propos des câbles on blindés jamais évoqués !

     

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  • #2068373
    Le 23 octobre 2018 à 09:15 par Yankee98
    Viande en crise : la filière défend son bifteck

    Je suis végétarien (et mâle alpha, si si).

    Je prends du pop-corn et je regarde ce lobby s’effondrer.

    Aucun état d’âme.

     

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  • #2068892
    Le 23 octobre 2018 à 18:55 par RrexX
    Viande en crise : la filière défend son bifteck

    Les amandes....
    Ça ne pousse pas (encore ) chez nous. Il faut importer des quantités de plus en plus importantesi. Leur culture est très gourmande en eau. La pollinisation des amandiers est faite par des millions d’abeilles (USA) que l’on epuise à la tâche et qui bien souvent n’y survivent pas...
    Voilà pour les amandes.
    Chez nous l’élevage à structuré nos campagnes (aménagements, sociologie, économie) La France doit tout à sa ruralité et la désertification organisée de ces milieux est une catastrophe.
    Sinon oui à une réflexion éthique sur nos modes alimentaires independante des lobbies.

     

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    • #2069270
      Le Octobre 2018 à 11:23 par pleinouest35
      Viande en crise : la filière défend son bifteck

      Je cite : "Les amandes.... Ça ne pousse pas (encore) chez nous. Il faut importer des quantités de plus en plus importantes".
      Fichtre ! Quand j’étais enfant la colline à coté de laquelle je résidais en Corse était toute recouverte d’amandiers ! Et peut-être l’ignorez-vous, la Corse c’est la France !
      Sinon j’achète celles qui viennent d’Espagne, d’Italie ou de Sicile. Je n’achète jamais d’amandes des USA car si elles sont belles, elles n’ont aucun goût. Seules les amandes fripées et irrégulières sont délicieuses et gorgées de sucre.

      Pour Info, sur Conso Globe : "La France occupe la 5ème place avec 5% de la production mondiale d’amandes. La Provence , le Languedoc-Roussillon et la Corse assurent 80 % de la production d’amandes en France. En France, 2 300 hectares étaient consacrés à la culture de l’amande dans les années 1990. Aujourd’hui les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence et la Corse réalisent 80 % de la production nationale, soit 3 500 tonnes en 2010 et 789 tonnes en 2015 mais qui ne représentent que 10 % de nos besoins. La France importe donc plus de 90 % de sa consommation, malgré une relance de l’amandiculture française et la création par l’INRA de variétés avec des qualités gustatives et nutritives que l’on dit supérieures à celles des variétés californiennes ou espagnoles".

       
    • #2069998
      Le Octobre 2018 à 12:55 par TruthION
      Viande en crise : la filière défend son bifteck

      Les amandes ne poussent pas chez nous ?? J’ai habité en Provence, dans le Var et les Bouches du Rhône étant gamin, dans les années 80/90 et je peux vous assurer que des amandes, on en avait tout autour de nous. Avec mes cousins on les cueillait et les mangeait sur place.

       
  • #2069354
    Le 24 octobre 2018 à 14:04 par Max
    Viande en crise : la filière défend son bifteck

    À une époque les chinois esclavés (ou travailleurs au choix) se voyaient offrir un bol de viande de temps en temps histoire de pas clamser mais de rester dociles, ça minimisait les révoltes de les faire se contenter d’un bol de riz.

    Ça soulève des questions sur ce qui se passe en France.

     

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  • #2070120
    Le 25 octobre 2018 à 16:21 par idiot utile
    Viande en crise : la filière défend son bifteck

    Avis aux idiots utiles. Un nouveau marché est en train d’émerger : c’est la viande artificielle cultivée à partir de cellule souche.

    https://www.sciencesetavenir.fr/nut...

    Finalement, toute cette agitation médiatique sur le bien être animal arrive à point nommé pour justifier ce "progrès" technologique.

    Perso, je préfère manger un bon steak de veau élevé sous la mère une fois par mois plutôt que leur merde sorti tout droit d’un laboratoire.

     

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