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Terrorisée à l’idée de tomber dans le camp du mal à la moindre intervention sur le conflit otano-russe, Marine Le Pen, qui était très discrète jusque-là, a élevé la voix contre l’envoi de missiles à longues portée par la France (et la perfide Albion) en Ukraine.
Et pendant que la France de Macron dépense des milliards en armes et aides pour l’Ukraine, milliards qui partent en fumée au sens propre (l’écrabouillement par les bombardements russes) et au sens littéral (l’endémique corruption ukrainienne), nos services d’urgences ferment les uns après les autres.
Un conseil aux Français : ne tombez pas malades cet été. Ni après.
Autre réveil de la raison, chez LR cette fois, pourtant collabos du pouvoir macronien, avec cette sortie d’un député des Alpes-Maritimes.
L’annonce de la livraison de missile SCALP à l’Ukraine par @EmmanuelMacron marque un tournant dangereux.
Avec une capacité longue portée pouvant menacer le territoire russe, nous sommes face à un risque d’escalade périlleux.
Sans même consulter le Parlement, le Président… https://t.co/7zlceav8NV pic.twitter.com/VxdxxEzwgO
— Christelle D'intorni (@C_Dintorni) July 13, 2023
On espère que la folie guerrière d’un Macron archi contesté sur le plan intérieur qui joue les chefs de guerre hors ses frontières, va réveiller d’autres âmes politiques assoupies.
Elle avait plusieurs fois exprimé sa réserve quant à leur livraison sans pour autant prendre clairement position. Pour la première fois, ce mercredi 12 juillet, Marine Le Pen s’est dite fermement opposée à la livraison d’armes à l’Ukraine, en guerre contre la Russie depuis le 24 février 2022.
En marge d’une visite à Beauvais dans l’Oise, la chef de file des députés RN à l’Assemblée nationale, a jugé « irresponsable » la poursuite de livraison de missile à l’Ukraine. Et d’abonder : « je ne comprends pas qu’Emmanuel Macron ne soit pas intégralement concentré vers l’organisation d’une conférence pour la paix, pour mettre fin à cette guerre ».
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Régulièrement pointée du doigt pour ses accointances passées avec Vladimir Poutine, Marine le Pen a jusqu’ici pris garde de ne pas se montrer catégorique sur le sujet.
Et pour cause, le refus de venir en aide à l’Ukraine risquerait d’alimenter le discours de ses détracteurs qui lui reprochent de soutenir le pouvoir russe. Un récent rapport de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les ingérences étrangères accuse notamment le RN d’être une « courroie de transmission » du pouvoir russe.
Depuis le déclenchement du conflit, Marine Le Pen a fait part à plusieurs reprises de sa réticence quant à la livraison d’armes à l’Ukraine. « Cela fait de nous des cobelligérants », fait valoir la candidate à l’élection présidentielle le 1er mars 2022 sur BFMTV.
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