« C’est pas des suicides, c’est des meurtres... »
Ainsi parle Christophe Bitauld du système agri-bancaire français, qui pousse les paysans indépendants à l’isolement, à la ruine, et parfois au suicide.
« C’est pas des suicides, c’est des meurtres... »
Ainsi parle Christophe Bitauld du système agri-bancaire français, qui pousse les paysans indépendants à l’isolement, à la ruine, et parfois au suicide.
Le Figaro | Juillet 2023 |18 | AgricultureÉcologieSociétéTradition |
Dernier agriculteur à cultiver des terres sur le territoire de la ville de Lyon, dont il vend la production sur les marchés du 9e arrondissement et Saint-Cyr au Monts d’Or, Louis-Pierre Perraud va pouvoir partir à la retraite à 61 ans et quitter la ferme qui l’a vu naître. Les habitants du 9e arrondissement de Lyon continueront de croiser le célèbre tracteur rouge de Saint Rambert sur le pont (...)
reporterre.net | Mars 2023 |89 | AgricultureÉcologie |
Deux associations révèlent que l’accaparement des terres agricoles par des sociétés d’investisseurs et des entreprises progresse fortement en France. Et mettent en péril l’emploi paysan et l’agriculture biologique. La France a perdu plus de 100 000 fermes en dix ans et 80 000 emplois agricoles, d’après le dernier recensement agricole datant de 2020. En France, chaque année, de plus en plus de (...)
francebleu.fr | Octobre 2017 |29 | AgricultureÉconomieSocial |
La Mutualité sociale agricole, qui gère la sécurité sociale des agriculteurs, a diffusé ce mardi les premiers chiffres sur le revenu des exploitants en 2016. Leur revenu moyen se situe entre 13.000 et 15.000 euros par an. Un tiers des agriculteurs touche moins de 350 euros par mois. [...] Près d’un exploitant sur cinq en déficit La sécurité sociale des agriculteurs a estimé leur revenu moyen 2016 (...)
lepoint.fr | Février 2016 |135 | Agriculture |
Pendant que les Français ont les yeux rivés sur la « souffrance » des migrants, les agriculteurs étranglés par les dettes se suicident, sans faire de bruit. Nous sommes ici dans le Morbihan, et Francis Le Ferrand était éleveur laitier. À la fin, il ne pouvait même plus se payer un salaire. Sa femme et son fils témoignent. Depuis la disparition de la PAC, la politique agricole commune, les prix ne (...)
reinformation.tv | Juillet 2015 |96 | AgricultureSantéTradition |
4 à 500. C’est le nombre de suicides d’agriculteurs recensés en France, chaque année, d’après des chiffres provenant des Caisses de la MSA (Mutualité sociale agricole) et de l’INVS, l’Institut national de veille sanitaire. Mais le chiffre réel est sans doute bien supérieur aux statistiques car, pour des problèmes liés aux assurances notamment, beaucoup de décès seraient déclarés dans la catégorie accident (...)
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Je ne vais pas tirer sur une ambulance, je suis lassé d’entendre des agriculteurs parler de leurs confrères en leur crachant à la gueule. La profession va très mal et on se prend la tête à dire que le voisin est un con, que l’on bosse mille fois mieux que lui, le tout en ignorant que le consommateur fait bien son choix, il rêve d’un truc et en achète un autre, donc il a besoin d’un seul producteur au lieu de mentir à celui qui produit pour plus cher. Je comprends sont état d’esprit par rapport aux banques etc, mais du coup si son modèle est si performant, je ne comprends pas que l’exemple qu’il a mis en place ne finalise pas un mode de ferme indépendant, il manque peut être encore deux trois trucs, non ? C’est bien ça le problème des mecs de gauche, à un moment ils tournent la face quand la réalité les emmerde. Mais un agriculteur qui soutient les assos qui haïssent toute forme de production agricole, faut vraiment avoir de la merde dans les yeux !
Si le modèle était si performant , il ne serait pas comme ça
Et certainement pas rejeté de tous ses voisins, collègues, commune.
On peut déplaire dans un coin, mais jamais a 100% de la population, profession, élus...
J’ai énormément de désaccords avec mes collègues, je ne suis pas forcément le plus apprécié de mon coin
Et pourtant, je parle avec quasiment tous mes collègues, je et ils s’entraident dans les moments difficiles (tempête, inondations, problèmes..), je parle avec les élus, les pompiers, les villageois, mes voisins, je vends a certains commerçants, côtoie des gars de la fdsea, cr, conf’, chasseurs... Et pourtant beaucoup de choses déplaisent chez moi à certains..donc je pense que tout n’est pas dit ici et que ce gars est a bout..
L’épuisement mène souvent à l’aigreur et a l’isolement.
C’est juste triste.
Le diviser pour mieux régner, c’est ce que font les pouvoirs, les politiques et les idéologues.
Et ils le font très bien malheureusement.
La situation financière, l’isolement, l’incompréhension du pouvoir, l’abandon de la chambre, MSA, pousse au désarroi et a la colère , qui mène souvent au suicide, drame, séparation, addiction, dépression (alcool, médicaments)
C’est juste triste que notre profession soit aussi désemparée et abandonnée de tout
Et surtout aussi méprisée, par des gens qui ne connaissent rien à nos tracas , obligations, profession..
Tout le monde a un truc a dire sur les agris et c’est rarement un compliment
Alors qu’il y a un vrai travail d’évolution, de bien, d’excellence dans l’agriculture aujourd’hui.
Amicalement collègue
Un agriculteur gersois
@agriculteur,
Je suis bien d’accord avec ça , je trouve ça moche, déjà de se croire meilleur que son voisin (surtout quand on fait une autre activité) et je trouve ça moche de le clamer aux yeux de tous, y compris ceux qui ne peuvent pas comprendre (un rural et un urbain ont peu de choses en commun dans leur vision des choses).
Famille d’agriculteur. Il y a 50 ans, gros conflits avec mon père, décédé, sur ce thème. Mon père pris à la gorge par les crédits, les gamins, les techniciens agricoles. Son parcours ? 4ha en Vendée dont 2 en location, migration, 27ha dans le Sud, déménagement sur 78ha en GAEC avec mon frère. Puis la retraite et le calme, il n’avait plus que les 4 saisons (revue), le compost, les purins etc.. Le pauvre homme la colonne bien esquinté a commencé à respirer et à rayonner. Le Crédit Agricole avait disparu de ses cauchemars. Mon frère, même topo, 2 disques en moins dans la colonne et la retraite elle se passe au compost. Le piège quand on est pris dedans c’est pas facile d’en sortir et de fait le consommateur qui veux du pas cher et le distributeur qui veut du beau mais pas du bon et pas cher pour vendre pas cher, parce que le seul chemin du paradis c’est un caddy qui déborde de s...
Le cocktail est prêt on peut le boire.
L’honnêteté de ce bonhomme me laisse bien perplexe quand il parle de ses tondeuses naturelles que sont ses brebis, ses poules tout en parlant sur une surface fraichement broyée au tracteur... Mais déjà rien qu’un agriculteur qui me dit qu’il ne touche pas aux pesticides n’a rien compris à son métier, c’est bien ce que ce gars fait quand il introduit des poules qui boufferont les parasites, des moutons qui vont s’occuper de la végétation...
@giuo
Il doit y avoir beaucoup de rancoeur et d’idéologie derrière ce discours
Le pouvoir et les syndics nous divisent, comme les politiques, comme, les religieux, comme les idéologues..
C’est bien triste malheureusement
Amicalement collègue ainsi qu’à Laurent71
Un agriculteur gersois
Un gloubi boulga pour tout ceux qui ignorent les réalités de terrains.
Son laïus sur l’efficacité des poules pour débarrasser les parasites... Je voudrais bien voir le résultat sur les coccidies, si il y bien un truc à pas faire c’est mélanger volailles et petits ruminants.
Après l’élevage n’est pas son coeur de métier.
@anonyme, oui que les agriculteurs crèvent cela dure depuis 50 ans, je vis dans la pleine campagne dans le sud ouest, il y avait dans les années soixante cinq millions d’agriculteurs en france pour etre précis en 1968 et dix ans plus tard il n’en restait que 2 millions et @agriculteur a raison en 2014, 400000 agriculteurs étaient encore en activité, la chute est sévère et brutale, @réveil, oui les français doivent s’unir Nicolas Dupont Aignan a raison lui qui a fondé son parti, debout la france, qui porte bien son nom, mais comme vous le dites, le français est individualiste.
C’est ça la solidarité de certains en France .On attend que le voisin crève pour lui piquer son bien à un prix dérisoire .Il faut avoir une sacré mentalité d’ enc...
Mais en plus tellement con que son heure viendra .Et comme disait la chanson de Brel "et au suivant !!)
@dixi
C’est totalement faux.
Ça arrive, mais ça n’est pas la norme.
Même s’il y a des désaccords, des tensions entre collègues..la grande majorité s’entendent et quand ils ne s’entendent pas, il n’y a que rarement des conflits ingérables.
On est obligé de travailler ensemble ne serait-ce que pour le matériel (principe des CUMA)
Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole
Ainsi que des fermages, commodats, prêt, baux ruraux...
Et pour finir très souvent les familles se connaissent depuis toujours, donc forcément comme dans n’importe quelle profession, famille, voisinage, il y a des problèmes, l’agriculture n’en est pas exempt.
Mais ce que tu dis est faux, donne-nous les chiffres, sources ,études qui le prouvent. ?
Les poncifs sur l’agriculture et les agriculteurs sont pléthore
Feignants, consanguins, alcooliques, etc...
Pourquoi vous ne reprenez pas une exploitation pour nous montrer vos qualités ?
La création ou reprise d’exploitation agricole en France, c’est environ 15 000 installations par an
Le Répertoire Départ Installation (RDI) est un outil mettant en relation les agriculteurs à la recherche d’un repreneur ou d’un associé et des candidats à l’installation. Ce répertoire existe dans tous les départements.
https://chambres-agriculture.fr/exp...
Trouver un repreneur pour son exploitation agricole est souvent un défi.
Mais pour faire des commentaires, ça c’est à la portée de n’importe quelle personne.
Un peu comme 90% des droitards qui insultent Soral, facile et pas cher a produire.. l’insulte gratuite !
La bonne nouvelle, c’est qu’il fait la preuve (lui aussi) que le modèle existe et est viable.
Que les salauds d’en face cherchent à le détruire, malheureusement ça surprendra personne car un seul modèle peut l’emporter au final.
Qu’il ait pas le soutien du pouvoir corrompu, on s’en doutait, on est en France, pays aux mains de la mafia de l’ombre.
Par contre qu’il ne s’allie pas à ses pairs bio à travers une association pour mettre en place un contre-pouvoir et se développer comme ils le devraient, là je ne comprends pas.
D’autant que tous le savent et le disent, ce combat est avant tout politique, donc un producteur seul ne pourra jamais lutter. Et que pourrait-il attendre d’un syndicat subventionné par l’état, rien.
Avoir des burnes c’est bien, mais être 100 paires de burnes à faire front, c’est autre chose.
Peut-être une idée de reconversion pour cet homme courageux et lucide : monter cette association. Il connait le système donc il est compétent.
Ca lui permettra de découvrir de l’intérieur comment le pouvoir corrompt les hommes ayant un petit pouvoir, et de savoir à quel point lui-même est incorruptible...
Tu as complètement raison : un autre modèle existe mais il doit impliquer le consommateur qui ne doit pas être passif (c’est en cela Qu’E&R) devrait être plus intensif dans son maillage !!). Je suis agriculteur et je me considère comme un producteur, la transformation, le commerce n’est pas mon métier. Pourquoi personne ne se colle à ce lien entre le champ et l’assiette ? Tout le monde est contre le modèle du monde actuel, par contre personne ne veut prendre sa place. C’est aussi con que d’être employé de banque et s’insurger contre le fonctionnement global de la société. Rapprochez vous des agriculteurs, que chacun garde sa place et que chaque lien apporte une sécurité à tous ceux qui y participent, et là les choses changeront très vite !
Le problème est le même pour tous les sujets.
Un manque d’implication, pas de réel, que du virtuel.
Une population qui vit dans un milieu 100% artificialisé et qui idéalise une nature prodigue et bienfaitrice.
Qui sont ces gens qui veulent être bien nourri à vil prix ?
Quels services nous rendent-ils ?
A quoi ça sert de se casser le cul à produire de la qualité pour des gens qui sont capable de bouffer un tacos à 5 balles arrosé de coca.
Une promo sur le nutela et ça tourne à l’émeute.
Pour la nourriture comme pour le reste, des mots, du vent.
Rien à foutre : "Lors du premier tour de l’élection présidentielle le 10 avril 2022, le Gers n’a pas changé ses habitudes prises depuis 2017 : un taux de participation correct et Emmanuel Macron en tête. Dimanche 24 avril, pas de surprise. Emmanuel Macron est vainqueur avec des chiffres fortement en baisse." Il faut arrêter d’idéaliser les campagnes. J’y ai vécu 30 ans. Personne ne lit, la transmission intergénérationnelle n’existe plus, l’école communale est entre les mains des pires institutrices, et les gens vivent avec la télé. Maintenant, avec l’exode urbain des bobos gauchiasses et de leur "culture" subventionnée par le Crédit Agricole et les Conseils départementaux et régionaux, ils nagent dans le bonheur : ils se prennent pour des Parigots de la rive gauche. Ecoeurant. Je ne peux plus les voir. Alors, naturellement, il y a l’autre forcené, là, qui va m’agonir d’injures comme il le fait avec tout le monde parce qu’il serait soi-disant paysan et qu’il saurait tout mieux que les autres. Je lui dis M*** d’avance.
@Nino
C’est toi qui insulte, monte dans les tours comme une femelle pendant les soldes d’été.
Personne n’a dit la campagne c’est le paradis, c’était Bysance.
Mais que tu le veuilles ou non, c’est un fait il y a moins de couillons au mètre carré a Faget-Abbatial qu’à Paris intra-muros .
Et il est bien plus agréable de vivre à Polastron ou dans les alentours deCastelnau-Barbarens qu’à Aulnay sous Bois ou le Marais
Enfin c’est mon avis très personnel, évidemment tu as le droit d’avoir un autre avis camarade, je comprends aisément que les points de deal, les salles de barebacking et le Titi parisien en Airmax et survêt soient relativement absent du Gers et sur ce point tu as raison.
Donc pour tout ceux qui sont adepte du fistfucking ou des peintres du vieux Paris et des touristes chinois , ne venez pas a Faget-Abbatial, même a Samatan pendant la foire au gras très peu de chinois, de peintres, de points de deal et de fistiniére (ne me fait pas dire ce que je n’ai certainement pas dit ni même pensé, dans l’intimité des Fagétoisou des Samatanais zéro fumeur de shit et zéro titilleur de rondelle, sauf qu’ils ne s’affichent pas sur la place du village)
Et quand tu veux dormir après une bonne journée de travail, pas de rodéo urbain et quotidien a Pellefigue, pas de gaypride, pas de crackeurs défoncés comme des zombies, ton fils de 15 ans risque moins qu’à Paris, Lyon, Marseille C’est un fait j’ai plusieurs enfants, filles et garçons, j’ai encore eu aucune agression, racket, tournante, zéro fusillade et le dernier meurtre dans mon village remonte à la libération (une histoire de vol de nourriture et de bas de laine, qui c’est fini au plomb)
Pour ce qui est de Macron, Lepen, Mélenchon, Bayrou, Fillon..tu peux vivre tranquillement avec ceux qui votent ou pas a Saint-Créac où a Castéra-Lectourois , sans jamais te prendre la tête.
Donc non personne n’ idéalise le Gers, mais juste c’est plus facile de sortir te promener en famille, de laisser tes gosses jouer dans le champ d’en face ou a la rivière au bout du chemin, aller aux champignons, faire ton potager, cueillir des fraises sauvage, construire un cabane pour tes gosses a Meilhan que dans le 20 ème, 18 ème ou même Sevran ou place Vendôme, c’est un fait factuel.
Bon je te laisse
Camarade tu devrais arrêter ce que tu prends, ça a l’air de te stresser
Et n’ idéalise rien, ni personne, ça c’est un conseil amical.
Constate, analyse et voit la réalité un instit un prof a Lectoure ou Paris.. c’est pareil
Cordialement
J’suis comme toi, j’peux plus blairer les citadins, tellement confits d’arrogance.
Ca a tout lu et ça ne connait rien, des puceaux de la vie.
Ca sait tout de la permaculture et de la terre, et quand ça essaye, ça échoue lamentablement, mais c’est pas de leur faute, c’est celle du paysan d’à côté.
Des enfants gâtés qui tapent des pieds en exigeant la pureté d’autrui sans jamais se remettre en question.
Alors, à pied, à cheval, en tracteur...
Voilà un bien joli reportage, le paysan -qui ne fait partie d’aucun club- reste droit dans ses bottes et son verger ressemble bien à un petit paradis où les chats aiment les chiens et où les pommes se mangent avec la peau. On aimerait un coup de pouce pour cet homme admirable et courageux...
"L’alerte rouge du monde paysan", c’est marrant ce choix de titre, j’ai vu 12 collègues en réunion de CUMA et deux autres qui m’amenaient un bout de sanglier, personne n’en a entendu parler.
Cette personne a entièrement raison !
J’ai un ami qui est agriculteur. Alors qu’on discutait de la gestion des terrains agricoles et de l’installation de nouveaux agriculteurs, il m’a dit : " Les agriculteurs sont organisés en mafia. Il est quasiment impossible d’entrer ce milieu si tu n’es pas issu du monde paysan !"
Le pire, c’est que les petits paysans défendent l’UE qui est pourtant au coeur du problème avec son libre-échangisme. Comment peuvent-ils lutter contre les poulets ukrainiens, les boeufs argentins,etc ?
C’est marrant, j’ai exploité dans quatre fermes différentes, je n’ai jamais eu de soucis pour reprendre de la terre.
Je vis sur une commune où il y a encore 49 chefs d’exploitation, j’en connais pas un qui soit pour l’europe...
En passant, il y a 2 000 hectares à reprendre, et aucun candidat serieux.
Il ne faut jamais croire que l’on connait un monde parce que l’on connait une personne qui est dedans (surtout si il ne s’y intègre pas). J’ai un copain hollandais, lui et sa femme ont une grosse structure, je l’entends encore me dire "(avec l’accent) Je ne vous comprends pas vous les français, vous vous plaignez de ne pas reprendre de terre, mais quand une ferme se libère il faut aller voir le gars et le payer, c’est comme ça que l’on s’agrandit". Je trouve que les néo ruraux peuvent être une chance pour le renouveau du monde agricole, mais il devraient déjà commencer à comprendre la ruralité et suivre les règles qui y sont pratiquées, c’est vrai que certains coins sont pourris par deux ou trois personnes mais dans ce cas, il faut soit être patient, soit les cerner, ou alors se barrer. De plus quand il y a des endroits vérolés, il y a pas mal d’agris qui veulent régler des comptes et sont prêts à tout pour ne pas refiler leurs terres à des enfoirés, c’est là que celui qui veut s’installer doit la jouer plus fine : quand deux parties sont raccords, alors l’affaire se fait.
Bonjour à tous,
Personne ne va à la cause première qu’est le plan Rueff-Armand pour l’agriculture.
Il est clair dans son énoncé : « Dans le secteur agricole, le mécanisme des prix devra presque en permanence repousser vers les activités industrielles les éléments de main-d’œuvre agricole en excédent. Son action à sens unique tendra constamment à définir les revenus agricoles pour les maintenir au-dessous des revenus industriels. »
_ « Ainsi le mécanisme des prix ne remplira son office dans le secteur agricole qu’en infligeant aux agriculteurs, presqu’en permanence, un niveau de vie sensiblement inférieur à celui des autres catégories de travailleurs. »
On trouve cette perle en barre de recherche : n*56 sénat : annexe au procès-verbal de la 1 ère séance du 25 novembre 1969 > images > 2 ème pdf en haut à gauche.
Deux bon livres pour bien comprendre la situation : « Quand les laboureurs courtisaient la terre » de Marguerite Lecas.
_ « L’Agriculture assassinée » de Jean-Claire Davesne ; on les trouve en occasion.
Tout ça date de 1958, donc mis en place par les « desperados » à Croix de Lorraine ; personne ne remettra jamais en question cette doxa, qui a de façon cynique ruiné les ruraux ; c’était donc le but.
Disons le but de la république : suppression de la propriété privée, celle des paysans en tête, les autres dont nous sommes, ne perdrons rien pour attendre.
La déprise comme ils l’appellent sert à faire de belles surfaces commerciales, avec les parkings.
Nous avons eu dans mes jeunes années deux ministres issus de la fnsea : Guillaume et Débâtisse qui ont fort bien trahi les paysans.
L’un d’eux en infligeant les fameux montants compensatoires économiques dans les années 1970, pour éviter que nos chers amis allemands ne soient pénalisés par nos dévaluations.
Je m’arrête, je ne veux pas écrire un bouquin.
salut tout le monde.