Conspi Watch, c’est un peu notre régie publicitaire. À chaque fois qu’ils nous attaquent, ils font monter notre cote. Et chaque année, ils comparent des stats des sites dits complotistes ou conspirationnistes, comprendre indépendants du pouvoir visible ou du pouvoir profond, et ils nous placent toujours devant. On n’y peut rien, c’est la rançon du courage.

La résistance est un sport, et un sport qui ne se joue pas seulement en salle, ou devant l’écran. C’est le travail de tous les jours d’un muscle qui s’appelle courage, et dont l’absence s’appelle lâcheté. On ne dit pas que Rudy et ses amis sont lâches, mais ils ont derrière eux toute l’armée du Système, alors que nous, comme disait Mao, on ne peut compter que sur nos propres forces. Et par propres forces, on entend tous les militants, tous les sympathisants, tous les contributeurs, et toute l’équipe qui forme le noyau dur de la résistance.

Sinon, on s’appelle désormais Résistance & Réinformation, mais c’est pas grave, ça rentrera doucement dans la tête des gars de la régie publicitaire. On remarque quelques changements dans le top 10, comme la baisse de France-Soir, qui était très haut pendant les années covid, et qui n’a pas vraiment enfourché d’autres chevaux de bataille aussi puissants depuis. Il y a aussi la montée fulgurante de Marcel en 4-4-2, que Reichstadt associe à R&R, mais qui est indépendant en réalité. Ce n’est pas le Hamas et le Fatah : dans la résistance, il y a plusieurs tendances, et c’est une bonne chose.

Au lieu de mettre tout le monde dans le même panier de crabes, il serait temps que les petits soldats du Système travaillent de manière plus professionnelle sur les lignes éditoriales des principaux sites susnommés. Leur analyse est ici ; la nôtre, sur leur analyse, sera courte : on continue le combat, on ne va pas se laisser distraire par une coupe de France. Il y a le championnat 2025, qui est en cours et qui sera acharné, plus la Ligue des champions, qui réclame un niveau encore plus haut, et on y travaille. Tout ça pour libérer la France, oui, comme en 44. Certes, les enjeux et les participants ont changé, mais la France est toujours sous occupation. Et c’est ça qui nous préoccupe.

Voyez ici ce que des fous nous promettent. On espère que ce ne sont que des mots, sinon les crimes futurs seront signés. Imaginez une seconde qu’on appelle à faire des attentats à Tel-Aviv, à tuer des civils, des innocents... De l’autre côté, on ne se gêne pas, car les bombardements sur Gaza ont repris, juste après la libération d’un Israélo-Américain, le jeune Edan.

Alors, monsieur Retailleau, c’est qui, les fous dangereux ? Ceux qui veulent arrêter le massacre ou ceux qui les annoncent et les produisent ? On vit actuellement une période d’inversion totale des valeurs, où notre président joue au chef de guerre en jetant de l’huile sur tous les feux possibles, à l’intérieur comme à l’extérieur.

De fait, il n’y a plus d’autorité dans notre pays, il n’y a que de la répression, et cela se voit dans les rues et les tribunaux, où les faibles sont persécutés et les forts respectés.
Au moment où tout un peuple a peur, où tout a été fait pour qu’il vive dans la peur, où l’avenir semble noir, c’est là qu’il faut montrer du courage, car c’est la seule voie possible vers la lumière, la libération.

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