Egalité et Réconciliation
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L’antiracisme institutionnel au mépris des réalités

Témoignage d’un citoyen réunionnais au sujet du CRAN

Depuis quelques années nous vivons sous la surveillance tatillonne d’officines qui se sont donné comme raison d’être de traquer un racisme, lequel, pour ce qui concerne la France et La Réunion, est très largement fantasmé. Faut-il donner leurs noms ? Qui ne connait le MRAP, la LICRA, SOS Racisme ? Ce sont les principales mais il y en a d’autres. Leur fonds de commerce ? Monter en épingle des faits microscopiques, voire totalement inventés, afin de justifier leur existence et surtout les mirobolantes subventions qu’elles parviennent, bon an mal an, à arracher à nos responsables politiques.

Parmi celles-ci, il y a le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires), un nouveau venu qui depuis quelque temps cherche à se faire sa place au soleil et peut-être à bénéficier lui aussi d’une part plus substantielle du pactole.

Nos vigilants du CRAN (qui ne manquent décidément pas de cran !) viennent aujourd’hui de franchir, à travers l’action de leur succursale réunionnaise, un nouveau cran dans l’escalade de la sottise et de l’odieux. Ils viennent en effet de publier un communiqué vengeur contre Réunion 1ère qui avait osé informer ses téléspectateurs que l’individu en fuite et traqué par la police pour avoir le 10 mars à Sainte-Marie enlevé et violé une fillette de 5 ans était « de type caf ».

Ils sont allés jusqu’à annoncer dans un communiqué qu’ils avaient « décidé de saisir le CSA (conseil supérieur de l’audiovisuel) et le défenseur des droits afin que ces instances rappellent à la chaîne publique de Réunion 1ère les principes déontologiques d’une pratique journalistique conforme à une éthique, à un code déontologique et aux respects individuels de la personne humaine ».

Tout le monde, dans notre île, sait bien que quand on déclenche des recherches afin de retrouver une jeune fugueuse ou un vieillard Alzheimer égaré, on n’oublie pas de fournir, dans le signalement de la personne recherchée qui est alors partout diffusé, à côté de la description des vêtements que celle-ci portait au moment de sa disparition, l’indication du type ethnique dont elle relève : malbar, chinois, cafre, yab, zarab, créole (i. e. métissé, et, dans ce cas, on précise souvent créole blanc ou créole noir).

Il n’y a là rien qui soit considéré par personne comme « stigmatisant ». Ce n’est en effet qu’un élément objectif facilitant son identification.

On ne voit pas alors pourquoi, sauf à imaginer (ce que je me refuse pourtant à croire) que le représentant du CRAN à La Réunion ait ainsi voulu protéger le criminel en fuite et priver la police de l’aide éventuelle qu’auraient pu lui apporter les citoyens que la couleur de la peau du fugitif aurait aidé à repérer, celui-ci aurait voulu à toute force interdire au journaliste d’indiquer le type ethnique du fuyard.

Aurait-il eu peur que les Réunionnais aillent imputer à l’ensemble des cafres, lesquels sont à la Réunion des milliers, la responsabilité du forfait commis par un seul des leurs ? C’est bien mal connaître la tolérance raciale de notre peuple, lequel a peut-être bien des défauts mais heureusement pas celui-là !

A travers cette triste affaire, ce que l’on doit donc constater, c’est que le visage de l’antiracisme n’est pas seulement ridicule, il peut être également, comme c’est le cas ici, tout aussi odieux à l’égard de la petite victime et de sa famille que parfaitement injurieux, non seulement à l’encontre des journalistes injustement dénoncés que de la population réunionnaise toute entière, c’est-à-dire en y incluant sa composante cafre.

« L’antiracisme », sur E&R :

Ne pas confondre antiracisme
et « communautarisme victimaire subventionné »,
avec Kontre Kulture :

Signer la pétition demandant la dissolution de la LICRA :

L’antiracisme authentique avec Dieudonné et Alain Soral :

 






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6 Commentaires

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  • #1419877
    Le 14 mars 2016 à 18:26 par gelindo
    L’antiracisme institutionnel au mépris des réalités

    " Associations Noires... se faire sa place au soleil"

    Il faut dire que vous avez vraiment le sens de l’ironie, je suppose qu’il n’ y ait pas de rapport entre les deux. Et dire que je pourrais pour porter plainte pour ce genre d’humour, je dirais euh...noir.

     

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  • #1419959
    Le 14 mars 2016 à 20:54 par Howitzer
    L’antiracisme institutionnel au mépris des réalités

    Quand un criminel est blond ou porte des moustaches et que c’est inclus dans sa description : est-ce du racisme anti-blond ou anti-moustachu ?

     

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  • #1419986
    Le 14 mars 2016 à 21:27 par Mojo Risin
    L’antiracisme institutionnel au mépris des réalités

    A noter : l’article est bien structuré, les phrases bien charpentées et la pensée claire.Sans doute écrit par un journaliste de l’ancien monde. Par quelqu’un qui a lu des livres. Quelqu’un d’avant la décadence communautariste, les liturgies dégénérées et la connerie officielle.

     

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    • #1420538
      Le Mars 2016 à 16:39 par Australopithèque
      L’antiracisme institutionnel au mépris des réalités

      Erreur : ce n’est pas l’article d’un journaliste mais le courrier posté par un lecteur du journal.
      Vous me direz, c’est déjà bien que le journal ait accepté de le publier. Certes.
      Mais n’allez tout de même pas imaginer que dans la France d’aujourd’hui un journaliste écrivant dans un quotidien régional puisse s’exprimer ainsi... Il ne faut pas rêver !

       
  • #1420255
    Le 15 mars 2016 à 10:12 par demitrius
    L’antiracisme institutionnel au mépris des réalités

    - Comment était votre agresseur " ?
    - bah, il marchait sur deux jambes " .
    - C’est tout ?
    - J’ai pas le droit de dire le reste

    N’importe quoi ce Cran, la seule chose qui les intéresse, c’est de faire une bonne affaire pour récupérer un peu, comme d’autres ... !!.

     

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