« Le Projet 2025 dit : nous voulons nous attaquer à l’État profond. Et c’est devenu un élément essentiel de la rhétorique de Donald Trump et du Parti républicain en général. »

Philip Wallach, chercheur à l’American Enterprise Institute

La réunion des droites françaises sous l’égide des Amerloques, grâce à laquelle Asselineau a balancé avec une certaine perfidie ses petits camarades souverainistes, donne une idée du nouveau programme très à droite de Trump pour les élections du 5 novembre 2024.

Paix à l’extérieur, guerre à l’intérieur !

Le candidat à la victoire volée du 3 novembre 2020, arnaqué dans la dernière ligne droite par le régime « démocrate » grâce à des résultats stupéfiants dans les swing states, revient avec une épée lourde et tranchante. Son programme ultraconservateur, baptisé Projet 2025, durcit nettement le jeu par rapport à sa campagne 2020.

Rappel : Hillary Clinton, celle qui avait piqué une crise de nerfs dans son hôtel pendant le basculement lors de la fameuse nuit du 3 novembre 2016, alors que tout l’establishment la donnait gagnante, a osé déclarer qu’une réélection de Trump signifierait « la fin de notre pays ».

Le Figaro a sauté sur les termes agressifs de la nouvelle devise de Donald pour le nazifier :

L’ex-président a manifestement adopté les thèmes et la rhétorique des autocrates pour lesquels il a un faible. Dans un rassemblement électoral, il a vanté les mérites de Viktor Orban, le dirigeant de Hongrie, et se présente comme un leader à poigne : « On va éradiquer la racaille communiste, marxiste, fasciste et gauchiste qui vit comme de la vermine » dans le pays, a-t-il clamé. Un terme utilisé avant lui par la propagande nazie.

Imaginez ces mots ici pendant 10 secondes, les agents du Système qui poussent des cris sur LCI et France 2, tentant de conserver leur grassouillet fauteuil... Trump est en colère, car il a non seulement été frustré d’une victoire, mais il surfe sur une colère, la colère légitime du peuple américain : le pédophile Biden fait honte au pays, et pourtant Hollande a été capable de sortir ça :

« Biden, moi je lui dis qu’il est toujours dans la bonne réaction, et il l’a été encore en se rendant auprès de Benyamin Netanyahou. Qu’est-ce qu’il lui a dit ? Il a dit nous soutenons votre réponse, mais nous demandons qu’elle soit proportionnée et qu’elle respecte les droits humanitaires. On dit souvent, oui, Biden est âgé, sans doute, vieux, mais usé, fatigué, nan, je pense que Biden aujourd’hui est le meilleur président des États-Unis depuis très longtemps. »

Même la Salamé-Glucksmann n’en croit pas ses oreilles, c’est dire.

Biden a intérêt à casser sa pipe avant le 5 novembre 2024, si Trump l’emporte : parce que ce dernier, tout chrétien qu’il est, a décidé de se venger. Et non seulement il poursuivra le pédo et son ordure de fils, mais en plus il mettra dans la boucle les procureurs qui l’ont harcelé. Autant dire que toute une partie de la justice US, les fameux « procureurs marxistes » dans sa bouche, va tout faire pour démolir Trump avant l’élection, ce qui est déjà le cas.

Et au-delà du département de la Justice, c’est toute une partie de l’administration fédérale qui risque de sauter, soit 50 000 fonctionnaires traîtres à la nation selon lui.

Vous avez dit purge à la Staline ?

Second front pour le Don, l’immigration. Là, on bascule dans la science-fiction, mais on vous livre quand même l’info :

Donald Trump promet d’arrêter tous les sans-papiers (estimés à plus de 12 millions), de les placer dans des camps de détention et d’organiser « la plus grosse opération de déportation de l’histoire de l’Amérique ». (Le Figaro)

Darmanin battu à plate couture avec ses 3 reconduites à la frontière par semaine.

Plus sérieux, dans le plan MAGA2, c’est la fin du flux de pognon envoyé à l’Ukraine, un argent qui, on l’a dit, se transforme en milliers de morts, un cadeau atroce de la part des Américains, sans oublier leurs larbins européens, qui se saignent pour tuer du soldat kiévien... Don imposera la paix, le mot qui fait peur au Pentagone et à l’OTAN.

Globalement, Trump veut transférer une partie du pouvoir législatif à l’exécutif, pour avoir les mains libres et agir efficacement. Il n’a pas fini de se faire traiter d’Hitler.

« En l’honneur de nos grands anciens combattants, à l’occasion de la Journée des anciens combattants, nous vous promettons d’extirper les communistes, les marxistes, les fascistes et les voyous de la gauche radicale qui vivent comme de la vermine dans les limites de notre pays, mentent, volent et trichent lors des élections, et qui feront tout leur possible, que ce soit légalement ou illégalement, pour détruire l’Amérique et le rêve américain.
La menace venant des forces extérieures est bien moins sinistre, dangereuse et grave que la menace venant de l’intérieur.
Malgré la haine et la colère des fous de la gauche radicale qui veulent détruire notre pays, nous rendrons à nouveau sa grandeur à l’Amérique ! »

Donald J Trump 13 novembre 2023

Face au bombardement de points Godwin démocrates, un des conseillers de Trump a répondu :

« Ceux qui (font cette comparaison) ridicule sont clairement des petites natures qui essaient de trouver n’importe quoi parce qu’ils souffrent du Trump Dérangement Syndrome, et leurs tristes, misérables existences seront anéanties lorsque le président Trump retournera à la Maison-Blanche. »

On sent qu’on va avoir du boulot, à la Section USA d’E&R, dans 11 mois !