Egalité et Réconciliation
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Alain Soral, entretien de janvier 2012

Partie 1 : Les cons du mois, le piège de la soumission, les personnalités préférées des Français, la nouvelle Constitution hongroise, Daniel Cohn-Bendit


Partie 2 : Les juifs antisionistes de gauche, Danielle Bleitrach, Gilad Atzmon, Pierre Cohen, le rabbin Bernheim, les valeurs du judaïsme et les valeurs de la république


Partie 3 : Hollande / Sarkozy, MLP/Bayrou ?, Efa Choly, le totalitarisme llibertaire, Rachida Dati, le destin inévitable des collabeurs


Partie 4 : NDAA : loi martiale aux USA, Obama le nègre de maison, Dominique Sopo, mort d’un journaliste français en Syrie, le mythe du journaliste indépendant, demain la 3ème GM ?, les Talibans au Qatar, Nabe et la réalité politique, Printemps des Quartiers : qui va en profiter ?


Partie 5 : La loi sur le génocide Arménien : entre absurdité et stratégie triangulaire, les soirées mémoire et repentance, le rôle du procès Barbie, le piège de la soumission (bis), "l’épopée" des Klarsfeld, l’égalité et la réconciliation


Transcription de l’entretien

  • Partie 1
  • Partie 2
  • Partie 3
  • Partie 4
  • Partie 5

Première partie

Vous avez remarqué que mon petit chapeau prend de plus en plus d’ampleur parce qu’effectivement, je travaille du chapeau, comme chacun le sait. Et voilà, c’est la conséquence. Je n’y suis pour rien !



Le con du mois ?



Alors, mea culpa. Ce mois-ci, le con du mois, c’est moi ! Enfin, j’exagère un peu. Comme je reçois toujours beaucoup de compliments, mais quelques critiques, suite à mes vidéos du mois, la dernière fois, j’ai dit une grosse bêtise. J’ai dit que l’Iran était dans la Ligue arabe. Alors évidement, quand j’ai dit Iran, je pensais Syrie, mais je me suis un peu emballé. Donc, je vais bien sûr préciser que l’Iran n’est pas dans la Ligue arabe. Mais ceci dit, la remarque qui dit que l’Iran n’étant pas un pays arabe, n’est pas dans la Ligue arabe, est une remarque qui n’est pas recevable, car il y a beaucoup de pays dans la Ligue arabe, aujourd’hui, puisque je crois qu’au début, ils étaient sept, et maintenant, ils sont vingt-deux. Ça a été élargi progressivement. Il n’y a pas que des pays arabes dans la Ligue arabe. Mais effectivement, l’Iran n’en fait pas parti. Donc, le con du mois, c’est moi.



Le vrai con du mois…



Oui, alors là, c’était un petit rebond, je ne sais pas comment on dit, un teasing. Le mois dernier, j’avais beaucoup attaqué monsieur Louis Aliot, numéro deux du Front national, pour être allé lourdement en Israël, pour avoir fait des déclarations lourdes, que finalement les colonies de Cisjordanie, ce n’était pas si mal, etc. Donc, là-dessus, je ne reviens pas en arrière.

Mais ce qui est intéressant, parce que là, d’un point de vue pédagogique, c’est important. C’est que là, il vient d’intenter un procès, non pas à moi, mais à un journaliste de JSS News, je crois, d’un site prosioniste [Louis Aliot dépose plainte contre Edward Amiach, frontnational.com], qui malgré tout ce que monsieur Aliot a fait pour se rappeler qu’il était un quart juif par le beau-frère, est allé en Israël. Enfin donc il a vraiment fait tout ce qu’il fallait pour se faire bien voir. Eh ben, résultat des courses : pour l’en remercier, un journaliste de JSS News, l’a traité d’« antisémite notoire ». Donc, il fait un procès à ce monsieur.

Et ça, je dois dire qu’il faut bien comprendre la psychologie de la communauté organisée. C’est que plus vous vous soumettez, plus vous léchez la dalle de Yad Vashem, plus on vous piétine, et plus on vous humilie, quand on estime que vous n’êtes pas du peuple élu, que vous êtes « mal-né », ou que de toute façon, vous n’êtes pas, comment dirais-je, judéo-compatible. Je n’en sais rien. Donc ça.

Moi, et Dieudonné, on a fait beaucoup, beaucoup d’efforts, dans un premier temps, parce qu’on pensait avoir été mal compris, et qu’on se pose toujours la question très angoissante de savoir si on ne serait pas raciste, quelque part, si on ne serait pas des méchants et des mauvais. On a fait vraiment des efforts énormes, tous les deux, et ça ne sert à rien. Quand la communauté organisée a décidé qu’elle vous avait dans le pif, que vous n’étiez pas dans ses cartes et dans son jeu, vous êtes humilié systématiquement.

Et je pense que tout le monde a vécu cette situation, que ce soit Pierre Péan, François Mitterrand, le général de Gaulle.

Le général de Gaulle était le meilleur exemple. Il en a fait beaucoup, beaucoup pour la communauté, en 1940, je crois qu’il faut se rappeler, à l’époque de Pétain. Et ça ne l’a pas empêché de se faire traiter d’antisémite par Raymond Aron lui-même, quand à un moment donné, il s’est agacé de voir que ses propres services obéissaient à Israël et pas à l’État français, notamment si on prend l’épisode des frégates de Cherbourg. Et il a terminé, n’oublions pas, sur le discours de novembre 1967 où il a sorti la fameuse phrase de « ce peuple sûr de lui-même et dominateur » ; et que donc, il a fini avec Cohn-Bendit et Mai 68. Et il s’est fait sortir. On a cet exemple-là.

On a le fameux exemple de Mitterrand, autre homme politique français, qui en a fait vraiment beaucoup, beaucoup pour la communauté organisée, c’est le moins qu’on puisse dire, et qui a fini face à Elkabbach, on remettra l’extrait : « Qu’est-ce que vous voulez ? C’est la haine ! Que ça dure encore cent ans !? »

Il faut bien comprendre cette idéologie et cette religion : il y a les élus, les autres ne sont pas des hommes, c’est clairement écrit dans l’Ancien Testament, dans le Talmud et chez Maïmonide. Et donc de toute façon, ils doivent servir les élus. Et c’est sans réciprocité. C’est le rapport d’une pute à son maquereau. C’est-à-dire que vous faites le trottoir, vous ramenez l’argent. En échange de quoi, au mieux, vous retournez faire le trottoir, et au pire, si vous ne ramenez pas assez d’argent, vous vous faites dérouiller à coup de cintre déplié, comme nous l’explique très bien Iceberg Slim dans ses très bons livres [Iceberg Slim, Pimp, 1967].

Et monsieur Aliot vient de vivre exactement ce qu’a vécu Mitterrand, ce qu’a vécu Raymond Barre, aussi ; on pourra mettre l’extrait où il s’est plaint, un peu avant de mourir, du sort que lui avait fait subir la communauté organisée.

En général, les hommes politiques et les hommes publics sont toujours très courageux quinze jours avant de mourir ou quand il n’y a plus rien à perdre.

On peut parler aussi de Chirac, qui effectivement après que Mitterrand ait dit qu’il ne reconnaîtrait jamais la responsabilité de l’État français dans la rafle du Vel’ d’Hiv puisque l’État français, c’était de Gaulle – ce qui n’était pas vrai, mais c’était le consensus qui avait été signé par tout le monde après-guerre et qui était rompu par la communauté organisée ; Mitterrand a refusé la rupture de ce pacte qu’il estimait être une trahison faite à la France et à lui-même –, Chirac a dit « Poï Poï, moi je prends ! » Il a fait la reconnaissance de l’État français, c’est-à-dire une responsabilité, le terme, c’est impardonnable ou imprescriptible. Il y a toujours cette idée : « éternelle » ! Mais ça ne l’a pas empêché, au moment de la deuxième guerre du Golfe, que toute la communauté organisée l’appelle Chiraq écrit comme Iraq, Chirac le baboucholâtre, le pro-Arabe, etc. Et il a fini, lui aussi, rejeté, diabolisé, un peu ridiculisé, et remplacé par Sarközy, effectivement, qui lui est... On verra comme il finira. Enfin, chaque fois, les mecs mettent la barre un peu plus haut.

Donc, il faut tirer de ce con du mois bis, une vraie leçon : c’est la leçon Aliot, la jurisprudence Aliot, la leçon Aliot. Il est allé se prosterner, bêtement, il en a fait des tonnes, alors que ce n’est pas la peine. Et en remerciement, on l’a traité d’antisémite notoire.

Alors que finalement, moi, la communauté organisée ne passe pas son temps à me traiter d’antisémite notoire. Voilà, c’est (geste de Quenelle). Moi, je suis sur les fondamentaux de la République française, de l’universalisme, de la logique et du logos, des valeurs chrétiennes. C’est-à-dire, moi, je suis inattaquable. Je n’ai pas besoin de demander pardon ou quoi que ce soit. Je me défends par mon discours qui est conforme à l’esprit de la loi et à la loi. Ça suffit. Normalement, ça doit suffire amplement.

Donc, on ferme la parenthèse. Aliot, j’espère que tu as compris la leçon, et que tu ne referas pas la même bêtise.



Les personnalités préférées des Français…



Alain Soral – Oui, il y a Simone Veil aussi qui apparaît, puis je crois le Noir qui joue dans le film.



ERTV – Omar Sy.



Alain Soral – Qu’on nous a conseillé d’aller voir, soi-disant un chef d’œuvre. Ma femme est allée le voir. Elle m’a dit que c’était de la merde. Mais enfin, ça fait partie de ces nouveaux rituels. Maintenant, quand un film sort – c’est une entreprise commerciale –, tous les journaux télévisés qui ne nous parlent de rien de sérieux, nous disent qu’il faut aller voir le film, avec des extraits. Il y a une projection organisée, privée, à l’Élysée. Le président de la République dit que c’est un chef d’œuvre. Et derrière, ça fait quinze-vingt millions d’entrées. C’est devenu une espèce de système, maintenant finalement, où il y a une espèce de cinéma de propagande d’État.

Alors toujours sur le métissage, le Noir qui danse comme Michael Jackson, qui pousse un riche blanc en fauteuil roulant. C’est toujours de la grosse artillerie droit-de-l’hommiste métisseuse. On avait eu, je crois, Les Ch’tis, dans le même genre. Produit toujours par des membres de la communauté organisée. Enfin voilà, des convertis même pour Dany Boon, qui malheureusement était mal né, mais il a fait des efforts, il s’est converti. On a cette espèce de, voilà, ça s’institutionnalise en France. Et je pense qu’on finira comme Hollywood, où finalement, Woody Allen dit en plaisantant – parce que lui a le droit évidemment de faire des plaisanteries – que « la cérémonie des Oscars est la plus grande fête juive du monde ». On en arrivera, là, en France, c’est-à-dire à la communautarisation intégrale du cinéma français. On n’en est pas loin, petit à petit. Donc, moi, bon.

Mais pour revenir au sujet. Effectivement, alors on nous dit : voilà les personnes préférées des Français. Alors c’est une arnaque évidemment, ce truc-là, qu’il faut dénoncer. On l’a mis sur le site, mais on le ressortira. [« L’escroquerie du JDD et de l’IFOP », egaliteetreconciliation.fr]

Il faut savoir qu’en réalité, l’Ifop, qui je crois a fait le sondage – je ne sais pas si c’est l’Ifop –, dont le patron d’ailleurs est encore un catholique de souche, propose à mille personnes – moi, on ne m’a jamais consulté, toi non plus, je suppose, personne, Dieudonné, non plus, personne mais bon –, mille personnes représentatives de la représentation. On leur donne une liste de cinquante noms, et ils doivent les classer dans l’ordre qu’ils veulent. Alors, évidemment, dans ces cinquante noms, il n’y a pas Alain Soral, il n’y a pas Dieudonné, il n’y a pas Jean-Marie Le Pen. Bon, comme il n’y a que des vivants, donc de toute façon, il n’y aurait sûrement pas eu Adolf Hitler. Mais il n’y a que, effectivement, des Français issus de la diversité, des sportifs, des guignols du show-business, des hommes politiques qui ont fait acte de soumission intégrale au système, Simone Veil, évidemment, l’académicienne académicienne pour son œuvre immense…

Et ce qui est marrant, c’est qu’on dit : voilà les personnages préférés des Français. C’est une escroquerie totale parce que finalement, s’il y avait moi, Dieudonné et Jean-Marie Le Pen, dans la liste, par exemple – et même le professeur Faurisson pourquoi pas – même si on était classés, 47e, 48e, 49e, 50e, on serait dans les personnalités préférées des Français. Donc, une fois de plus, tout ça est de la manipulation et du mensonge dans le but de vendre aux moutons, aux veaux dont parlait de Gaulle, aux veaux français, le fait que les Français préfèrent Yannick Noah, Zidane, Mimie Mathy, Simone Veil – et pour retrouver le premier français, il faut être vers la dixième place, peut-être un Laurent Gerra, je ne sais pas – pour nous vendre systématiquement, à coup de mensonges et de « pompes dans le cul », que ce qui est génial, c’est les métis, les gens qui ne sont surtout pas Français de souche et dont les ancêtres ne sont surtout pas nés sur le territoire national, les gens qui n’ont surtout jamais écrit un livre intelligent ou fait œuvre de recherche en médecine sérieuse, etc., etc. Mais des saltimbanques de troisième zone bien collabos, des sportifs drogués ou pas. Il faudra demander à Yannick Noah, c’est devenu le spécialiste effectivement du dopage. Et effectivement, qu’est-ce que c’est qu’un pays qui a pour personnalités préférées de son pays, Yannick Noah, Mimi Mathy, j’ai oublié le nom du nouveau-là qu’ils ont promu.



ERTV – Omar.



Alain Soral – Omar – sympathique par ailleurs, ce n’est pas la question –, Simone Veil, bien évidemment. Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi ?

Donc j’ai lancé le sujet. C’est assez facile de réfléchir là-dessus.

Mais ce sur quoi il faut bien insister, c’est une escroquerie. Ce ne sont pas les cinquante personnalités préférées des Français. On a obligé les gens à choisir entre ces cinquante-là, et à les classer. Et en plus, au-delà même de cette manipulation, moi, je ne suis pas allé vérifier qu’effectivement, il n’y avait pas eu des déclassés. Enfin voilà, c’est de la propagande d’État.

Et quand on se moque tout le temps de l’URSS et de la propagande, ou qu’on nous cite tout le temps Goebbels, qui comme je l’ai bien expliqué dans mon dernier livre n’est jamais qu’un imitateur de Edward Bernays et d’un autre.



ERTZ – Münzenberg.



Alain Soral – De [Willi] Münzenberg, voilà. Les Allemands n’ont rien inventé. Les spécialistes de la propagande ont toujours été les Américains, dès les années vingt, et effectivement, les Soviétiques.

Et d’ailleurs, à la tête de ces manipulateurs en chef, il y avait des juifs ashkénazes, issus pratiquement du même shtetl poméranien, ce qui est assez marrant. Il y en a un qui avait choisi l’Amérique plus libérale, et l’autre le bolchévisme sanguinaire. Mais en tout cas, avec la même vision du monde. C’est-à-dire on prend les gens pour des cons, ce sont des moutons, on les manipule, on les domine par le mensonge.

Et tout ça, quelque part, baigne dans un même bain, idéologico-religieux. Donc, on finit sur ce sujet. Mais je crois que si réellement on faisait un vrai sondage de rue, ou un vrai sondage Internet sauvage sur les cinquante personnalités préférées des Français, on aurait sans doute un tout autre classement, qui ne serait pas d’ailleurs un classement non plus délirant, mais un tout autre classement, c’est sûr.

Et tous les ans, on nous ressasse cette espèce de triplette magique ou infernale. Parce qu’en plus, c’est récurant.

Avec, c’est pareil aussi, les personnalités les plus détestées des Français. À chaque fois, il y a Le Pen, Dieudonné, je ne sais pas trop quoi.

Il suffit de se promener dans la rue avec Dieudonné, et de savoir qu’il est le plus gros vendeur de billets de spectacles vivants de France sur l’année, pour voir que tout ça est de l’arnaque, de la propagande d’État. Et que tout ça est organisé par des menteurs professionnels.



La nouvelle Constitution hongroise ?



Effectivement, monsieur Orbán qui avait été noté comme un premier de la classe à l’époque où il fallait s’émanciper de la tutelle soviétique et effectivement amener les anciens pays satellites de l’URSS effondrée après Gorbatchev au libéralisme – monsieur Orbán avait été un des pionniers de cette démarche –, était très, très bien vu par nos élites européistes.

Et là, il a pris un virage qui est sans doute le virage que prennent tous les leadeurs politiques qui ne sont pas strictement des putes et des vendus et qui ont pu effectivement, après avoir lutté contre la tutelle soviétique, rêver effectivement de l’Occident libéral et qui ont vu effectivement que le maquereau occidentalo-libéral était aussi brutal, cruel, que le maquereau soviético-communiste. Et que de toute façon, ces gens-là n’en avaient rien à foutre de l’intérêt des peules.

Donc, à un moment donné, ce monsieur Orbán a commencé, je pense, à vouloir rouler tout simplement pour le peuple hongrois et les intérêts bien sentis et bien compris de la Hongrie. Ce qui veut dire qu’en ce moment, avec un soutien populaire assez évident aux élections, il essaye de s’émanciper de la tutelle européisto-mondialisto-bancaire, comme avant il s’était émancipé de la tutelle communisto-soviétique.

Alors, ce qui est amusant, c’est qu’il se fait, en ce moment, tancer et remettre à sa place, notamment par un autre membre éminent de la communauté organisée qui s’appelle Daniel Cohn-Bendit dont je rappelle que le CV est d’avoir aidé à chasser de Gaulle du pouvoir en 1968, pour son insoumission au même système et aux mêmes personnes dont essaye de s’émanciper Orbán, en ce moment : c’est-à-dire la banque américaine et le système mondialiste. Je ferai d’ailleurs une petite parenthèse.

La première révolution colorée qu’il y ait eu dans l’historie, c’est Mai 68. Et le premier leader nationaliste qui a été viré par une stratégie à la Soros, même si ce n’était pas Soros à l’époque, mais en s’appuyant sur des étudiants à la con, bien pro-américains, bien menteurs, bien manipulateurs, ça a été, effectivement, Mai 68, avec l’inénarrable, l’ineffable Cohn-Bendit, toujours présent pour service rendu, qui continue à rendre des services. À qui ? Il faudra bien le dire : au mondialisme bancaire, bien évidemment, en gérant, lui, le dossier libertaire. On parlera d’Eva Joly tout à l’heure. Comment arriver à soumettre les Nations et les peuples au libéralisme bancaire mondialisé ?

Ça peut se faire par différents vecteurs. Mais lui, il a en charge le vecteur « libertaire », c’est-à-dire la destruction de tout ce qu’on appelle les valeurs, que moi j’appelle la droite des valeurs. Maintenant, on revient.

Donc, ce flic, finalement, du mondialisme qui est Cohn-Bendit, a fait son boulot de flic à l’Assemblée de l’Union européenne, là, dans cette tour de Babel reconstituée, en pointant du doigt Orbán, en le montrant comme un mauvais élève.

J’aimerais savoir quelle est la légitimité de Cohn-Bendit pour parler au nom de quoi que ce soit ?

Il n’est même pas français, c’est une Allemand, il donne des leçons à tout le monde. À part avoir fait l’apologie de la pédophilie, aidé à chasser de Gaulle – qui dont est le grand patriote qui avait aidé la France à être respectable et respectée à l’orée des années soixante –, quelle est la légitimité, le CV, de Cohn-Bendit pour donner des leçons à tout le monde ?

J’aimerais bien savoir. À part je vous dis, la pédophilie, l’éviction de de Gaulle et le fait finalement de dire qu’on ne devrait jamais faire confiance à un homme de plus de quarante ans, il aurait dû se retirer du jeu. Enfin voilà, il faut se poser la question. À part son appartenance à la communauté organisée, quel est son… Comme s’il était un peu un marquis sous l’Ancien Régime. C’est-à-dire qu’effectivement, il a le sang qui faut. Mais j’aimerais bien savoir d’où parle-t-il, pour reprendre une célèbre phrase de Roland Barthes.

Enfin bon, il a été mandaté pour tirer les bretelles de Orbán, qui lui est un élu légitime, et qui représente la Nation et le peuple hongrois. Et il lui a bien dit : je vous avais soutenu à l’époque avec mon frère – comme si on en avait quelque chose à foutre que Cohn-Bendit soutienne, enfin comme si c’était un spectacle, comme s’il notait du patinage artistique ; voyez, ça c’est typiquement les cosmopolites qui sont toujours en train de donner des notes, de se mêler de tout, au lieu de s’occuper de leurs fesses ! – donc je vous avez soutenu à l’époque – Orbán devait penser : qu’est-ce que j’en ai à foutre – mais maintenant, voilà, vous êtes vraiment devenu une ordure et vous êtes le Chávez européen.

Alors ça j’adore ! Cohn-Bendit qui a fait Mai 68 sous le slogan « US Go home  », contre l’impérialisme américain, l’insoumission, le tiers-mondisme, la cause prolétarienne, c’est qu’aujourd’hui, quand il veut insulter un type, il le traite de Chávez. Je ne sais pas si vous voyez le parcours ! Moi, quand je veux insulter quelqu’un, je le traite de Cohn-Bendit. C’est comme quoi, voilà, il y a de quoi réfléchir à tout ça.

Donc, ce Orbán serait le Chávez européen parce qu’il a réussi à tirer provisoirement la Hongrie des griffes de l’Union européenne et de la Banque, peut-être pour ne pas que la Hongrie devienne la Grèce de demain.

Et ce qui est marrant, à un moment, il lui dit en gros, on mettra l’extrait : « Vous n’avez rien compris à l’Europe, etc. »

Et c’est vrai qu’on n’a rien compris à l’Europe. En fait, l’Europe, c’est Cohn-Bendit. C’est-à-dire que c’est la puissance de la Banque et les baratineurs cosmopolites pour soumettre les peuples, dépecer les petites nations pour le plus grand intérêt de la Banque. Parce que ce qu’on reproche à Orbán, ce n’est pas trente-six choses, mais c’est essentiellement d’avoir porté atteinte à l’indépendance de la Banque centrale hongroise. C’est-à-dire porter atteinte à l’indépendance de la Banque centrale hongroise, ça veut dire en gros, avoir essayé en tant qu’État, de reprendre un peu le contrôle sur la Banque centrale hongroise.

C’est-à-dire, effectivement, c’est plutôt la banque qui portait atteinte à la liberté de la Hongrie.

Donc, pour Cohn-Bendit le libertaire, ce qui incarne la liberté, c’est la puissance et l’indépendance de la Banque centrale par rapport aux peuples et à la Nation ou aux institutions hongroise. Banque centrale, effectivement, qui obéit à tous les dictats de l’Union européenne et du Fonds monétaire international dont on a déjà parlé : vendre ses stocks d’or, se soumettre à tous les critères de convergence, ce qui veut dire, en gros, lier totalement le tissu économique et les acquis sociaux de la Hongrie à la prédation et à la brutalité des rentiers de la Banque, d’abord de l’Union européenne et puis après, quand on remonte le fil – comme quand on tire sur le fil du pullover – qui nous amène directement à Wall Street.

Et là, on voit peut-être pourquoi, finalement, Cohn-Bendit préfère la Banque à Chávez ou a Orbán. Il y a peut-être finalement, là dedans, des convergences idéologiques, voire peut-être religieuses, quelque part, voire communautaires. Enfin, je lance, je pose la question. Je n’y réponds pas.

Alors, on lui reproche aussi d’avoir osé inscrire la chrétienté dans la nouvelle Constitution hongroise, que la Hongrie était une terre chrétienne. Il paraît que c’est un scandale.

Les États-Unis ont Dieu sur leur dollar et au sommet – le même d’ailleurs –, mais là on a le droit : « In God We Trust ». Enfin, Dieu est au sommet de la pyramide étatique officielle et légale des États-Unis, mais ça, ça ne gène pas Cohn-Bendit. Mais quand c’est d’un seul coup le peuple hongrois qui rappelle officiellement qu’il est chrétien, d’un seul coup, ça choque Cohn-Bendit.

Peut-être qu’on nous mettra un petit extrait de monsieur Peillon sur ce que doit être la religion en fait officielle de ce qu’on appelle la démocratie et la République. Monsieur Peillon nous a fait une très jolie sortie, là – on mettra l’extrait – pour peut-être comprendre toutes les arrière-pensées de tout ça, pourquoi il est un scandale quand un pays chrétien rappelle qu’il est chrétien.

Chrétien, ça se réfère au Christ, je rappelle, c’est-à-dire à quelqu’un qui professe la fraternité et l’amour universel. Ce n’est pas – on pourra après en parler –, ce n’est pas tout à fait les valeurs du rabbin Bernheim ou de... Pas de Cohn-Bendit parce que Cohn-Bendit est un juif laïque. Ce qui est d’ailleurs un truc assez étrange. C’est comme les « musulmans laïques ». J’aimerais savoir ce que c’est qu’un juif laïque. Il faudrait peut-être que Cohn-Bendit nous explique. Mais bon, tout ça fait partie de ces escroqueries, de ces mascarades et de ces sophismes.

Donc, Orbán est un sale type et c’est le Chávez européen, dixit Cohn-Bendit, parce qu’il a osé rappeler que la Hongrie est chrétienne, et s’émanciper de la tutelle bancaire européenne qui est en train de détruire la Grèce avant de détruire l’Espagne, l’Irlande et sans doute la France. Donc effectivement, c’est un salopard parce qu’il défend les intérêts du peuple hongrois, et il essaye au nom du peuple hongrois et des valeurs chrétiennes d’émanciper le peuple hongrois qui en prend plein la gueule mais qui a bien compris effectivement la violence que représentait l’Union européenne. Il essaye de l’émanciper de cette tutelle bancaire.

Et effectivement, grâce à Cohn-Bendit, on comprend bien que la vraie Europe, l’Europe, c’est celle de Cohn-Bendit. Il faut bien le comprendre. Ce n’est pas l’Europe des Nations, ce n’est pas l’Europe des peuples. C’est une Europe cosmopolite.

Là, on peut citer son collègue Attali qui dit bien qu’on doit désormais considérer les nations comme des hôtels. Donc voilà, les nations sont des hôtels. Sans doute pour que puissent y loger les gens comme Attali, nos nomades de l’hyperclasse.

Alors ce qu’Attali ne nous dit pas, c’est s’il est obligatoire que la femme qui fait le ménage, la petite Nafissatou, est-ce qu’elle a obligation de faire une fellation aux élus qui y séjournent, comme DSK. Enfin, voilà : « les nations comme des hôtels ».

Enfin, tout ça crée une espèce de bain idéologico-religieux qui se déclare de plus en plus où on verrait effectivement qu’il y a une hyperclasse cosmopolite qui est chez elle partout, qui nous explique ce que doit être la Hongrie, ce que doit être la France, au nom de valeurs qu’on approfondira en allant aux textes tout à l’heure, à propos d’autres sujets.

Donc, rien que pour cette raison : soutien inconditionnel à la Hongrie de monsieur Orbán. Et pour Cohn-Bendit : Quenelle épaulée. Cohn-Bendit, on s’en fout de ce que tu racontes, on t’emmerde, et on aimerait bien savoir d’où vient ton audience et ta légitimité depuis quarante ans que tu nous donnes des leçons. La question est posée.

C’est un peu comme pour BHL : quand maintenant Cohn-Bendit dit un truc, en gros, on sait qu’il faut penser le contraire.



Deuxième partie



Ce que cache l’antisionisme juif de gauche



Alors là, je suis tombé sur un texte hallucinant et apocalyptique d’une dame qui a été longtemps au Comité central du Parti communiste français et qui est dans la clique de ce que j’avais appelé. J’avais parlé des antisionistes belges, alors elle, c’est ce qu’on appelle les juifs antisionistes, les juifs de gauche antisionistes. [« Allez tous vous faire voir », Danielle Bleitrach, pcbassin.fr]

Alors là, elle a fait un texte incroyable où elle attaque le Crif en disant : le Crif, c’est connards, etc., parce qu’ils sont sionistes, etc.

Et moi, c’était un sujet qui m’intéresse depuis un moment, notamment parce que je me suis intéressé à ce que disait l’excellent Gilad Atzmon. Et alors, j’ai lu ce texte. Je ne vais pas vous. On le remettra en lien, il est très long.

Alors elle insulte le Christ, déjà, en disant que c’était un petit con de juif hystérique. Elle crache sur les monothéismes toute en se réclamant juive, en disant qu’elle est fière d’être juive et qu’elle préfère être juive que goy :

« Que voulez-vous, je tiens à cette expérience humaine qui est d’être juif. (…) Je trouve à tout bien considérer qu’il est plus honorable historiquement d’être juif que d’être goy. »



Donc, ce qui est marrant c’est qu’une ancienne membre du bureau du Comité central du Parti communiste, ses catégories, ce n’est pas prolétariat-bourgeoisie, finalement on découvre, que c’est juif et goy. Donc, c’est assez étrange que des communistes puissent, parce que ça a été publié sur le site du PCF du Bassin d’Arcachon, ce qui veut dire qu’il y a quand même, il y a un gros problème au PC. Je n’en suis pas parti pour rien. C’est que normalement, ce texte n’aurait pas dû passer là-bas et n’aurait pas dû être validé. Parce que c’est un texte délirant, très violent.

Alors en fait, ça m’intéresse, moi, à plus d’un titre parce que. Je ne vais pas rentrer dans tous les détails parce qu’elle valide toute la martyrologie juive officielle. C’est-à-dire qu’elle n’a lu ni Hannah Arendt ni Israël Schaack, etc. Enfin, normalement, quand on est un matérialiste marxiste, on doit quand même faire de l’histoire sérieuse, pas valider des mythologies religieuses. Elle dit qu’elle préfère être juive que goy, elle nous ressort le truc des prix Nobel juifs. Enfin voilà !

Et surtout, le gros morceau conceptuel de ce texte qui est intéressant, c’est que ce qu’elle reproche aux sionistes, ce n’est pas de persécuter les Palestiniens, ou d’être violents. C’est qu’elle dit finalement les sionistes qui réclament d’exister en ayant un pays et une armée sont « cons comme des goys ». C’est ce qu’elle écrit :

« Je prévoyais dès le départ que si les juifs avaient un pays, des frontières, une armée, ils deviendraient cons comme les goys… ou goyim… C’est fait… »



Et là, ça rejoint bien l’intuition que j’avais et les analyses de Gilad Atzmon. Et ça montre bien toute cette clique de juifs antisionistes qui pour moi sont bien pires que les sionistes, je l’ai toujours dit : les [Michel] Warschawski, et avec ça, on remonte à mon avis jusqu’à Chomsky, qui d’ailleurs n’est même pas antisioniste. Enfin bon. C’est que pour eux, le sionisme qui prétend que les juifs doivent avoir un pays et exister en tant que nation avec une armée, une équipe de football, eh ben en fait, c’est des « gros cons de goy ». C’est ce qu’elle écrit : « cons comme des goys ».

Parce qu’en fait, le juif tel qu’elle l’a bien compris – c’est pour ça que je me demande ce qu’elle fait au Parti communiste – doit être un cosmopolite qui n’a pas de pays, qui est exactement le juif dont parle Attali. C’est-à-dire quelqu’un pour qui les nations sont des hôtels et qui ne doit pas se fatiguer à affirmer sa fierté, son attachement, à un territoire, mais être chez lui partout. Donc, c’est typiquement l’apologie, en termes de lecture de classes – et là je renverrai aux excellents textes de Marx ou même aux textes d’Abraham Léon, La conception matérialiste de la question juive – c’est-à-dire qu’elle fait l’apologie dans son brouillard – peut-être que c’est une vielle dame aussi – de ce qu’on appelle le « parasitisme ». Et elle dit : finalement, je reproche aux sionistes d’être « cons comme des goys ».

Ce qui veut bien dire que les goys sont des cons parce que ce sont des gens attachés à un territoire, qui existent en gérant un pays, qui se défendent en ayant une armée et non pas par le mensonge, le pilpoul, la manipulation triangulaire. Donc finalement, son antisionisme est une arrogance raciale bien plus grave que les sionistes qui essaient d’exister comme une Nation comme les autres. La question palestinienne là-dedans n’a pas grand-chose à voir. Et finalement, son mépris et sa haine, c’est bien la haine des goys. Le goy, c’est-à-dire le non-juif. 

Alors je rappelle à cette dame qui a été communiste, que la faucille et le marteau, c’est que des goys ! Parce que la paysannerie, c’est des goys. Et les ouvriers, c’est des goys. Ce n’est pas des cosmopolites. Et en général, ils sont patriotes comme l’a rappelé Bakounine, et comme l’ont rappelé tous les socialistes, que ce soit Blanqui, Proudhon, [Édouard] Berth, etc. Et c’est vérifié : ils aiment leur pays, ils bossent.

Et en fait, cette dame, finalement, n’aime pas les goys. Donc, je me demande ce qu’elle a fait au Parti communiste toute sa vie, si elle n’incarnait pas une certaine manipulation cosmopolite.

Et que finalement, je le dis clairement, je préfère cent fois les sionistes à ce genre d’antisionistes juifs qui finalement, pour eux, ce qui les gène dans le sionisme, c’est que ça rabaisse le Juif cosmopolite d’élite, qui est chez lui partout comme le dit bien Attali, à un goy qui se fait chier à gérer une territoire, à développer une agriculture, que forcément, il faut qu’il y ait des ouvriers juifs… à moins qu’on prenne des Palestiniens, des Chinois ou des Falashas, enfin c’est la question. C’est-à-dire qu’au moins dans un pays, tel que le rêvent certains sionistes, notamment ceux qu’on pourrait appeler les « sionistes sociaux », effectivement, il y a des ouvriers juifs, il y a des plombiers juifs – il devrait y en avoir –, il y a des éboueurs juifs. C’est-à-dire effectivement, il n’y a pas que des professions libérales, il n’y a pas que des « élus ». Il y a effectivement un pays qui fonctionne sainement.

Et évidemment, cette dame, ça la dégoûte. C’est être ravalé au niveau du goy. Et je dis de ce point de vue-là que si Israël n’était pas en Terre Sainte, en Palestine, et que si le fait d’avoir fait Israël là où Dieu, le Dieu vengeur, avait promis que les Juifs pourraient, enfin leur avait promis cette Terre promise ; c’est-à-dire que si on était resté au projet de Herzl, de faire un État juif où les Juifs pourraient vivre en tant que Nation comme les autres Nations, sans renouer avec le projet biblique qui n’est pas un projet nationaliste – c’est une projet de domination mondiale et mondialiste au nom d’une élection divine ; ce n’est pas du tout la même chose –, si on n’avait pas renoué avec ce projet, c’est-à-dire que si on avait pas éliminé Herzl au profit du projet des rabbins russes et de Chaim Weizmann, je serais le premier des sionistes, bien évidemment.

Car j’estime tout à fait sain, finalement, qu’un Juif veuille exister en tant que Nation avec une armée, une équipe de football, en admettant qu’il y ait des paysans juifs israéliens, des plombiers, des artisans. Et que ce ne soit pas uniquement une communauté cosmopolite qui est chez elle partout comme le dit Attali, pour qui « tous les pays sont des hôtels », et qui méprisent tout ce qui est finalement travail manuel, c’est-à-dire la faucille et le marteau – que je rappelle à madame Bleitrach, c’est-à-dire la paysannerie et les ouvriers –, pour n’être qu’un peuple d’élite « sûr de lui-même et dominateur ».

Donc là, dans le cerveau embrumé et malade de madame Bleitrach, il y a tout le mensonge, tout le non-dit des Juifs antisionistes de gauche qu’a très bien identifié Gilad Atzmon et qui explique Warschawski, qui explique les soumissions stupides de Collon et qui nous fait remonter finalement à des gens comme Chomsky, le plus grand intellectuel du monde soi-disant, décrété par le Times et le New Yorker, etc.

Et ce texte assez répugnant, stupide et dégueulasse, qui d’ailleurs finit par l’apologie du solstice, c’est-à-dire finalement se retrouve à la fin avec Pierre Vial, à chier sur le Christ et la fête de Noël, c’est un texte qu’il faut éplucher et qu’il fait lire pour comprendre en fait que finalement, je vais le redire – parce que c’est très compliqué – que finalement le juif antisioniste comme l’est sans doute madame Zémor de Europalestine, est bien pire parce que c’est un problème finalement de positionnent sur : comment doit s’effectuer la domination juive.

Est-ce qu’elle doit s’effectuer de manière spartiate par la virilité, la supériorité militaire, etc., ce qui finalement, renoue avec la tradition ?

Ou doit-elle s’effectuer par la manipulation triangulaire, le pilpoul, les professions libérales, etc. ?

Je préfère cent fois, de ce point de vue-là, un juif sioniste quand il est dans une dimension d’ailleurs laïque et guerrière, à un Juif antisioniste de gauche telle que vient de se démasquer, d’une certaine manière, ou de se révéler – je ne sais pas trop pourquoi : l’âge, la certitude de l’impunité épistémologique et morale – cette dame Bleitrach qui donne totalement raison à ce qu’écrit en ce moment Gilad Atzmon, qui dit que, finalement, les plus répugnants sont les juifs antisionistes de gauche, car ils sont finalement les plus élitistes, les plus tribalistes et les plus pervers dans leurs manières de faire semblant finalement de défendre la cause palestinienne, alors qu’en fait, c’est une combat interne et une engueulade interne entre Juifs sur la meilleure manière d’accomplir le suprémacisme juif.



Pierre Cohen : « Le FN au second tour, une honte pour la France »



J’ai regardé le CV de Pierre Cohen [Maire de Toulouse], je n’ai rien contre lui. C’est un type qui a fait des maths et de la physique. Bon, il est né à Bizerte. C’est encore un. On dirait que pour être un cadre du Parti socialiste, il ne faut pas être né en France. C’est bizarre ! C’est que ce soit Mélenchon, Delanoë, ils sont tous nés en Afrique du Nord. C’est un peu bizarre aujourd’hui. On a l’impression que la formation qualifiante pour être cadre au PS, c’est de n’être surtout pas né sur le territoire national, mais né au Maghreb.

Il y a peut-être un lien avec la clientèle maintenant par défaut du Parti socialiste qui ayant craché, ayant tourné le dos aux ouvriers et au petit peuple de France, finalement, on gère finalement les Français récents et les immigrés d’origine maghrébine. Donc, il y a peut-être ce rapport qui s’est institué, finalement, qui rappelle un peu la relation qui avait été instauré en Algérie par le décret Crémieux. C’est un peu bizarre.

Ce que je voudrais dire c’est que quand ce monsieur Cohen dit que « ce serait une honte pour la République », je crois, « et la France que Marine Le Pen soit au deuxième tour » – je crois que c’est ça qu’il dit –, je veux dire que ce sont des propos qui n’engagent que lui. Je ne vois pas en quoi monsieur Cohen incarne plus la dignité républicaine et française que Marine Le Pen. Ou alors, il faut qu’on nous explique que la République française, c’est autre chose que l’incarnation de la Nation française et du peuple français. Il faudrait qu’il prolonge son analyse.

Et là, on reviendrait peut-être à la petite sortie de monsieur Peillon, sur quelle est la religion officielle de la République française, qu’est-ce que c’est finalement que la République française. Donc, c’est peut-être par là qu’il faut chercher.

Donc voilà, monsieur Cohen peut penser que Marine Le Pen au deuxième tour serait « la honte de la République française ». Moi, je pense que ce serait un sursaut républicain et la preuve que le peuple de France s’émancipe de ses élites menteuses et dominatrices, que ce soit le grand capital incarné par Bouygues.

Attention ! je ne suis pas monomaniaque. Je ne suis pas judéo-centré, contrairement à certains autres, de la communauté souvent d’ailleurs. Voilà, ça serait [la preuve] que le peuple français s’émancipe du mensonge des médias, du grand capital, du nouvel ordre mondial. Ce serait plutôt une preuve de sursaut républicain, si Marine Le Pen était au deuxième tour. C’est une certitude.

Donc, je ne vais pas en faire des tonnes là-dessus. Et quand monsieur Cohen dit ça, je pense qu’il commence à perdre un peu de lucidité sociologique. Je crois qu’il croit trop aux sondages de l’Ifop. Je crois que les Français en ont plein le cul, en ce moment. Et je pense qu’il risque d’avoir une grosse surprise au premier tour, la prochaine fois. Et je pense qu’il va falloir qu’il s’habitue à vivre peut-être dans ce qu’il appelle, lui, « la honte républicaine », et ce que moi j’appelle le sursaut national et la fierté du peuple français. Je n’irai pas plus loin.



Rabbin Bernheim : le FN incompatible avec les valeurs du judaïsme ?



Alors, d’abord, je dirais qu’il a parfaitement raison. Les valeurs du judaïsme sont incompatibles avec les valeurs du Front national puisque le Front national est un parti nationaliste français, mais nationaliste au sens français, c’est-à-dire qui ne se soucie pas de l’origine raciale, religieuse et sociale, qui prend tous les gens qui adhèrent au projet français, c’est-à-dire qui sont des patriotes français. Le patriotisme français d’aujourd’hui, comme on l’a bien compris, ne prétend pas à un espace vital et à une extension territoriale comme le prétendait le nationalisme allemand. Il n’est pas völkisch. C’est-à-dire il n’est pas sur une appartenance raciale. C’est-à-dire qu’il n’a pas grand-chose à voir avec le nationalisme socialiste allemand ni avec le judaïsme qui sont les deux systèmes les plus proches.

Oui, bien sûr, puisque c’est assez facile de voir que finalement, un certain national-socialisme allemand est quelque part un judaïsme inversé. C’est-à-dire : non les juifs ne sont pas le peuple élus, c’est les Allemands. Ça ne sera pas Jérusalem, ça sera Germania, le Reich millénaire.

C’est pour ça que je suis un antihitlérien forcené. D’abord parce que je suis français, que nous avons été victimes de la domination hitlérienne, qu’il suffit de lire Mein Kampf pour voir comment Hitler voyait le peuple de France. Donc, un Français patriote ne peut pas être nazi par définition, parce que sinon, c’est accepter d’être un humilié, d’être un untermensch, d’être un soumis. Donc, pour que ce soit clair.

Donc, comme le Front national incarne finalement la fierté française, c’est-à-dire Vercingétorix, Jeanne d’Arc, et pas la collaboration. La collaboration, c’est Laval, c’est des gens issus de la SFIO, c’est Déat, c’est Doriot issu du Parti communiste et de l’ancêtre du Parti socialiste. C’est Mitterrand, décoré de la Francisque. C’est tout ça. La Chambre qui a voté les pleines pouvoirs à Pétain est la même que la Chambre du Front populaire, il faut se rappeler. Donc là, il faut bien mettre.

Je ne parle pas de l’UGIF [L’Union générale des israélites de France] dont parle très bien un spécialiste de la question dont monsieur [Jean] Robin m’avait offert les bouquins … non prêté ; j’ai oublié de les lui rendre. [Maurice Rajsfus]

Enfin voilà. Le Front national dont on peut être fier, effectivement, incarne le peuple français dans sa diversité, sur le projet français qui est celui de la Révolution française, il ne faut pas oublier ; la Nation, tout ça, ce sont des idéaux de gauche. C’est la ligne de Marine Le Pen actuelle. Elle est très claire. Ça a été d’ailleurs toujours celle de Jean-Marie Le Pen lui-même, qui était un poujadiste patriote. Bien sûr, il y avait d’autres composantes au Front national, mais le substrat, le logiciel du Front national, c’est le patriotisme français, non communautaire, non racial, non religieux.

C’est : quelles sont les valeurs du judaïsme ?

Pour le savoir, il faut aller au texte : l’Ancien Testament, c’est-à-dire Deutéronome, Lévitique, les Nombres. Qu’est-ce que dit l’Ancien Testament ?

Que Dieu a choisi un peuple qu’il a fait son peuple élu ou choisi. C’est-à-dire c’est un peuple qui a été choisi, qui est donc supérieur aux autres peuples, à qui il a promis une Terre promise qu’il faut d’ailleurs prendre de force aux gens qui y habitent déjà. Il ne faut pas oublier que cette terre est promise. Elle n’est pas la terre des ancêtres : elle est promise. C’est une terre qu’il faut voler et qu’il faut conquérir par la force et la brutalité – c’est bien dans l’Ancien Testament – pour, de ce lieu-là, que ce peuple choisi par ce Dieu, règne sur les autres Nations qu’il détruira et réduira en esclavage. Donc, c’est ça le substrat de l’Ancien Testament. Donc c’est la prétention d’un peuple choisi par un Dieu vengeur et belliqueux à la suprématie mondiale en réduisant les autres peuples, les autres Nations, en esclavage.

Et après, si on veut compléter, comment s’acquiert cette qualité juive ?

Par le sang de la mère. Donc, c’est une prétention à la supériorité qui se transmet par le sang, [ce] qui est donc la définition la plus radicale du racisme. Ça, c’est donc la Torah, l’Ancien Testament.

Et après, le Talmud, on peut s’intéresser au Talmud : Introduction au Talmud du rabbin Steinsaltz qui fait autorité, ou [consulter] le Guide des égarés de Maïmonide. Il est bien clairement dit que ne sont – et Attali nous l’a rappelé récemment dans une petite conférence interne mais qui était sortie sur Internet – que selon le judaïsme, il n’est d’humain que les Juifs.

Les autres sont des animaux que Dieu a destinés, a mis sur terre, pour qu’ils les servent comme des esclaves ou des animaux. C’est bien clairement dit. Et qu’il est loisible pour accomplir ce projet exigé par Dieu – qui est la suprématie en tant que peuple élu sur les autres peuples réduits en esclavage –, il est autorisé de mentir au non-Juif, de le voler, etc., etc.

Donc, moi, en ce moment, j’en rabattrais un peu. À moins que monsieur Bernheim pense avec d’autres qu’effectivement la République française est entièrement sous leur domination et qu’effectivement, ils ont les moyens de châtier les gens comme moi qui incarnent la vrai République. Effectivement, les valeurs du judaïsme, si on s’y intéresse, suprématisme racialo-communautaire au nom d’une vision inégalitaire et raciale du monde qui s’accomplit soit par la violence pure, comme le rappelle les fêtes de Pourim ou de Hanoukka, soit par la fourberie et le vol, si on ne peut pas faire autrement, ces valeurs ne sont pas compatibles effectivement avec les valeurs du Front national. Mais elles ne sont pas compatibles non plus avec les valeurs de la République française. Je crois quand même qu’il faut rappeler l’histoire de France.

L’émancipation des Juifs a été faite en France par Robespierre, qui était la main tendue en disant que les Juifs pouvaient devenir des citoyens français à part entière. C’est-à-dire qu’ils adhéraient aux valeurs de la République, ils accédaient à la citoyenneté. Et l’échange, c’était qu’ils renonçaient aux valeurs du judaïsme, que j’appelle, moi, talmudo-sionistes, c’est-à-dire à ce suprémacisme ethnico-religieux, belliqueux et haineux.

La liberté de culte qui est le droit en privé d’exercer sa religion et de croire à des expressions qui devraient effectivement être des expressions métaphoriques et symboliques. C’est-à-dire le « peuple élu » veut dire la nécessité d’une exigence morale, etc., comme certains courants du judaïsme orthodoxe le conçoivent, c’est-à-dire la nécessité de se comporter de manière exemplaire, et d’être un peuple pilote, un peuple de prêtres et qui incarne une éthique supérieure, comme pourraient l’être certaines élites brahmaniques ou certains moines bouddhistes dans un autre monde. Il y a des lectures possibles républicano-compatibles.

Mais par contre, celle du rabbin Bernheim qui est un sioniste déclaré, prouve bien qu’il est dans une vision matérialiste, on va le dire, racialiste, terrestre et belliqueuse du judaïsme qui, effectivement, ne sont pas compatibles avec les valeurs de la République française : c’est-à-dire les droits de l’homme, l’égalité citoyenne, l’égalité raciale, etc., etc.

Donc, il faut quand même être très maladroit, ou très arrogant, ou penser réellement qu’on a les pleins pouvoirs pour faire des déclarations qui sont de véritables boomerangs épistémologiques et moraux. Comment se fait-il aujourd’hui que des membres de la communauté organisée – je parle de Bernard-Henri Lévy, Attali, ou Adler – qui disent bien qu’ils sont Juifs et qu’ils incarnent le judaïsme officiel actuel validé par le Consistoire, c’est-à-dire les religieux et le Crif, quand on voit que ces gens-là osent dire haut et fort pratiquement sans aucune gène au nom du droit français de la République française et de la citoyenneté française qu’ils se revendiquent de valeurs qui contredisent en tout point les valeurs de la République française, de la citoyenneté française ; et même, je dirais, de la civilisation française qui au-delà d’être républicaine, est helléno-chrétienne, c’est-à-dire la charité chrétienne et l’égalitarisme chrétien, et le logos, c’est-à-dire la saine logique qui est la morale dans le concept ; c’est-à-dire effectivement, l’universalité du logos qui permet la conversation honnête et la vérité par le logos. Pour promouvoir quoi ?

Une vision égalitaire et charitable du monde. C’est-à-dire effectivement, nos valeurs sont helléno-chrétiennes.

Et il y a en France, simplement, la liberté de culte pour exercer son culte en privé.

Mais, ça ne veut pas dire, en gros, que la République française est là pour se prosterner devant le rabbin Bernheim, Bernard-Henri Lévy, monsieur Attali, monsieur Cohn-Bendit – qui lui d’ailleurs est un laïque –, au nom des valeurs qui finalement sont un suprémacisme de plus en plus affiché, avec un fort marquage racial et évidemment aussi religieux. On est très loin de la laïcité, sauf à la comprendre comme monsieur Peillon l’induit progressivement.

Et j’aimerais qu’à part les menaces physiques, les insultes et les cassages de gueule organisés, qu’on me réponde, qu’on réponde à mes arguments sur le terrain, effectivement, du logos, de la charité, et des valeurs et de la loi républicaine. Je mets quiconque au défi de m’amener au tribunal et de me faire perdre sur ce que je viens de dire. Ou alors, c’est que la République n’est plus la République. Mais ça, à un moment donné, il faudra qu’on nous le dise clairement parce que, moi, je suis pour la vérité. Qu’on nous dise clairement que comme le disent… non, je pourrais citer Bernard-Henri Lévy, mais je l’ai trop cité récemment. Enfin, qu’on nous dise clairement les choses.



Troisième partie



Duel de tocards !



Oui alors, là, il y a cette américanisation de plus en plus poussée de la politique française qui est en train d’achever de détruire tout ce que de Gaulle avait mis en place avec la Vème République, et qui n’est pas un retour à la IVème République mais à mon avis, une mise au pas sur le modèle américain. C’est-à-dire qu’on a le président sortant qui est le champion, qui peut être soit du parti républicain ou du Parti démocrate, puisque c’est une peu ça ; l’UMP, c’est la Parti républicain, et le PS, c’est le parti démocrate. C’est-à-dire des gens qui sont d’accord sur tout au niveau de la gestion, de la soumission à la Banque, au FMI, à la logique mondialiste, à la suppression des frontières, et qui s’engueulent sur des petites questions sociétales, exactement comme aux États-Unis on s’engueule sur le port d’armes entre républicains et démocrates.

Donc, on a le champion sortant qui là est le républicain. Et puis après, on a l’opposant qu’on va lui amener pour cette espèce de match au sommet qui sera donc déterminé par une primaire du Parti démocrate, qui là est le PS. Alors, cette primaire a eu lieu. C’est Hollande qui est sorti vainqueur parce que DSK entre temps était à New York et c’est cru à Sarcelles. Donc, normalement, c’est lui qui devait être le Gauleiter de la province France dans une logique d’alternance que voulait le système mondialiste. Bon, il a chuté. Donc, ils ont sorti une espèce de challenger de raccroc qui est Hollande qui visiblement n’était pas prêt pour le match. On voit, il n’est pas tout à fait au point, mais bon ce n’est pas grave. Et on nous amène ça.

Et comme ces gens-là ont pratiquement le même programme et surtout, tout ce qu’ils déclarent est un mensonge parce que les lois de l’Union européenne leur empêchent de faire tout ce qu’ils prétendent faire sur le nombre de fonctionnaires, la réindustrialisation, sauver des entreprises en faillite par des injections d’argent d’État ; tout ça, c’est interdit par les règles européennes ; donc, ils ne pourront pas le faire, donc comme ils sont exactement sur la même ligne et qu’ils feront exactement la même politique, eh ben on nous dit : oui, il y en a un qui a traité l’autre de « sale type », on essaye de nous peopoliser le combat sur une ligne purement émotionnelle et people.

Ce combat est un combat totalement bidon qui amènera exactement à la même politique. Il est évident que le système, à mon avis, préfère que Hollande succède à Sarközy, car Sarközy est tellement bas et tellement usé pour avoir trompé, menti et fait tout le contraire de ce sur quoi il avait été élu, que le système mondialiste préfèrera, à mon avis, Hollande. C’est une des raisons, à mon avis, pour lesquelles ils ont déclassé la France, là, au niveau de son triple A.

S’ils avaient voulu soutenir Sarközy jusqu’au bout, ils auraient attendu les élections pour nous déchoir du triple A. Je pense que s’ils nous passent au triple A- ou au double A dès maintenant, c’est qu’à la limite, ils n’ont plus rien à foutre de Sarközy, parce que Sarközy était agrippé au triple A. Donc en fait, il a été lâché.

Il ne faut pas oublier que le système mondialiste lâche Sarközy comme ils ont pu lâcher Ben Ali et Moubarak. Ce sont des gens qui ont tapiné pour l’oligarchie mondialiste, c’est-à-dire on va dire les américano-sionistes, sur le plan politique et géopolitique et l’orthodoxie libérale sur le plan bancaire, et qui de toute façon, à un moment donné, sont sacrifiés et virés comme d’ailleurs l’a été de Gaulle, Saddam Hussein, Milošević, si on veut regarder, qui ont été sacrifiés. Les élites mondialistes mettent des types en place qu’elles sacrifient quand elles veulent – exactement comme j’ai dit le maquereau avec la pute – pour mettre en place en général des gens qui sont déjà issus strictement du système bancaire. On l’a vu. C’est soit Goldman Sachs, soit J.P. Morgan, cette alliance, comme je le dis, judéo-protestante de la haute banque spéculative américaine qui est en train effectivement de prendre le pouvoir sur le monde, comme je l’ai dit dans mon dernier bouquin, Comprendre l’Empire. Tout ça se vérifie de plus en plus.

Et donc, pour revenir aux élections, que ce soit Hollande ou Sarközy, c’est la même chose. Sans doute le système veut que Hollande, le candidat de gauche, succède à Sarközy, parce qu’il y aura peut-être un petit état de grâce. Les cons se diront : ah ! ce coup-ci, je vais changer, je vais voter pour l’autre, etc.

Évidemment, ça ne changera rien. Alors les gens s’en rendront compte une fois de plus. Donc, peut-être que le système, qui est quand même très, très mal en ce moment, gagnera deux ans de plus, etc.

Et il est évident que comme le dit d’ailleurs Attali, l’alternative à ce faux duel bonnet blanc, blanc bonnet, c’est sans doute Marine Le Pen qui n’est pas issue du sérail, même si elle donne des signaux d’allégeance un peu, elle essaye de faire des efforts pour qu’on ne lui tape pas trop sur la gueule. Le rabbin Bernheim, visiblement, ça ne lui suffit pas. Pourtant, elle avait envoyé son Aliot, plus ou moins… Bon, ça a été fait maladroitement. Bon, elle fait de efforts, elle dit bien : je ne suis pas antisémite, je ne suis pas raciste. Bon, mais comme elle veut quand même défier Wall Street et la Banque pour essayer de sauver ce qui peut être sauvé de l’industrie française, et du salariat français, et de la France, bon ben elle est quand même le candidat un petit peu hors système.

Et c’est évident que là, le système en a très peur. Ils l’ont un petit peu poussée à l’époque où ils voulaient la mettre, à mon avis, face à Strauss-Kahn pour que des Mélenchon ou des Besancenot soient obligés d’appeler à voter pour le patron du FMI, ce qui est quand même fort de café pour des mecs de gauche au sens ouvriériste du terme ; il fallait Marine Le Pen en face. Je pense que maintenant que c’est Hollande-Sarközy qui sont deux tocards, il faut bien le rappeler ; deux tocards, ça se voit ; ils ont d’ailleurs la même diction, ils ont les mêmes coachs pratiquement, formatés de la même façon ; ils disent a à peu près la même chose, le même genre de physiques insignifiants.

Ils ont très peur finalement du golem Marine Le Pen qu’ils ont un peu aidé à faire monter, qu’ils ont un peu fabriqué, qu’ils ont un peu favorisé contre Gollnisch. C’est sûr qu’ils préféraient. Ils en ont peur. Donc, maintenant, ils essayent de nous dire : le combat, c’est réglé d’avance ; la finale, c’est Hollande-Sarközy.

Et là, on a un Attali qui est tout sauf un imbécile – moi je ne prends pas ces gens pour des imbéciles, il n’y a pas de problème, ils sont même très malins, trop malins ; malin, on sait ce que ça veut dire le « malin » – ils disent : on n’est pas à l’abri d’un deuxième tour Bayrou-Marine Le Pen. Ce qui serait assez vrai, en fait. Ce serait le candidat atypique du système et le candidat antisystème. Ce qui veut dire que les deux contribueraient à faire exploser les deux grosses machines que sont le PS et l’UMP. Ce qui risque d’arriver, et ce qui est mon souhait, parce que ce serait la punition, le châtiment moral de Sarközy pour s’être fait élire en ayant finalement roulé dans la farine les électeurs du Front et en ayant finalement détruit Le Pen, très habilement d’ailleurs. Mais ça serait ce que j’ai dit : quand on pousse la porte du saloon avec le pied, il ne faut pas d’étonner qu’elle vous revienne dans les couilles !

Donc, Marine qui chasserait Sarközy du deuxième tour, ça serait la revanche de Le Pen face aux élections de 2007. Ça serait très bien. Et si Bayrou était aussi au deuxième tour, ce serait génial, parce que lui aussi qui a été finalement châtié et puni, et par l’UMP, et par le PS, il ferait aussi exploser ce système UMPS. Et on a intérêt à ce que l’UMPS explose et se détruise. Et c’est pour ça peut-être que moi, je souhaite aussi comme Attali – enfin, lui il le redoute, moi, je le souhaite – un deuxième tout Marine Le Pen-Bayrou. Je trouve que ça serait très rock ’n’ roll. Ça serait une vraie punition pour ces deux institutions de merde que représentent ces deux candidats, ces deux ruclons politiques que sont le sympathique Hollande et assez sans doute – il parait qu’il est très sympa en privé, ce n’est pas la question – mais qui s’est soumis à tout, qui a fait voter tous les trucs européens, qui a appelé à voter pour Lisbonne, qui a aussi appelé à bombarder la Libye. Enfin, il faut voir le mec ! Soumis intégralement au nouvel ordre mondial, de a à z. Zéro. D’ailleurs, ils l’envoient en ce moment voir des ouvriers dans les usines tellement le PS n’a aucune légitimité ouvrière.

Le premier parti ouvrier de France, c’est le Front national, il n’y a aucun doute. Il manquerait plus que ça devienne le premier parti immigré de France, et là, moi, je jouirais totalement, parce que je pense que ça pourrait le devenir en plus, si on y réfléchit bien. Je parle des Français d’origine immigrée, pas les sans-papiers, pas les clandestins. Il est possible que finalement, ce soit le parti qui, à terme, défende le plus les intérêts des Français récents, le Font national. On pourra en reparler une autre fois. Alors que Julien Dray leur a fait beaucoup de mal... Julien Dray, enfin tout ça, c’est l’équipe Hollande. Il ne faut pas oublier ce qu’il y a derrière Hollande : le Peillon, le Valls, « éternellement attaché à Israël », enfin toute cette clique.

Comme l’ont bien dit d’ailleurs les hautes instances israéliennes : nous, on s’en fout que ce soit Hollande ou Sarközy qui passent : ils représentent tous les deux l’aile sioniste de leur parti [Hollande et Sarközy représentent l’aile pro-israélienne dans leur camp respectif, Crif, egaliteetreconciliation.fr].

Donc, je pense qu’on va fermer la parenthèse là-dessus. Pour ceux qui s’énervent sur « Marine Le Pen sioniste », il n’y a pas d’antisioniste dans la finale. Comme le rappellent bien le rabbin Bernheim et monsieur Cohen de Toulouse, un antisioniste ne peut pas arriver en finale pour représenter la France et les Français ; ce n’est pas possible. Il doit nécessairement être sioniste, comme aux États-Unis d’ailleurs. On en parlera tout à l’heure : le Obama, le Machin. Les candidats de la primaire, comment Ron Paul se font tacler, sur quels sujets.

Enfin, je pense qu’aujourd’hui, moi, je déroule, c’est du velours. Je pédale en descente. J’ai fini de monter les cols. Ça ne m’empêchera pas à un moment donné d’avoir une crevaison bizarre, mais en tout cas, je pédale sur le grand plateau. Et c’est que du faux plat descendant avec le vent dans le dos. En ce moment, je m’amuse.

Donc, effectivement, le système a très peur maintenant du golem Marine Le Pen, qui risque d’être au deuxième tour, effectivement. Et qu’un deuxième tour Marine Le Pen-Hollande – parce que je pense qu’elle va faire sauter Sarko–, ce n’est pas gagné parce que : qui est le candidat de gauche ? Je parle de la gauche au sens de Mélenchon. Moi, je me sers toujours des concepts des autres. Qui est le candidat de gauche, le candidat des ouvriers, le candidat des petits contre les gros, le candidat de la lutte contre justement le système bancaire et le capitalisme financier ? Qui sera le candidat de gauche au deuxième tour, de Marine Le Pen ou de François Hollande ?

Il est évident que c’est Marine Le Pen. Donc, tout sera à front renversé. Ça serait très rock ‘n’ roll, ce deuxième tour. Et alors, un deuxième tour Marine Le Pen-Bayrou, là, ça serait encore plus drôle.

Bayrou d’ailleurs, je vous le signale, que son seul souci, c’est qu’on paye la dette ! À part qu’il ferait péter les machines UMP et PS, parce qu’ils ont voulu sa peau et c’est normal qu’il ait la leur, sur le plan de la ligne économique, c’est une soumis intégral à la domination bancaire parce que lui, son seul problème, c’est l’orthodoxie pour éponger la dette ! Alors que la question, c’est que la dette est une escroquerie, est un racket, est une filouterie : il faut l’annuler, exactement comme on doit annuler les dettes du tiers monde, unilatéralement, et même demander à ce qu’on nous rembourse le pognon depuis 1973, comme de Gaulle avait demandé qu’on nous rende notre or quand il avait vu arriver la fameuse loi Nixon de 1971 dont on pourrait reparler, sur la non convertibilité or du dollar qui est le début du chaos financier et de la fin du monde qui approche, et dont sont totalement responsables les Américains en tant qu’État – pas le peuple évidemment – et en haut de l’État américain, ses élites, sur lesquelles on ne va pas trop insister, mais qui sont effectivement, qui portent la responsabilité de la dérive financière et guerrière – parce que les deux sont associées ; sans le faux dollar, on ne fait pas les guerres qu’on a faites, etc., etc. – qui sont responsables de ce vers quoi nous allons. Et peut-être même qu’ils souhaitent, pour rebondir malgré tout, malgré leurs responsabilités, qu’il y ait la Troisième Guerre mondiale.

S’il y a la Troisième Guerre mondiale, ce ne sera pas à cause des Iraniens ou des Syriens, mais du complot de ce que d’ailleurs Chauprade appelle l’« État profond américain » – parce qu’il ne veut pas prendre trop de risques quand même, ce que je comprends. Ça sera à cause du complot qu’a joué contre le monde occidental, contre le monde tout court et contre le peuple américain, l’État profond américain, notamment depuis 1971. Voilà, pour boucler.

Donc, sur les élections, les élections françaises, c’est du bidon. Sauf si Marine Le Pen arrive au deuxième tour, et encore mieux, Bayrou et Marine Le Pen au deuxième tour. Sinon, s’il y a un deuxième tour Sarközy-Hollande et que les Français sont vraiment des veaux soumis au mensonge médiatique et au matraquage, etc., « des veaux » comme le disait de Gaulle, faites comme de Gaulle, partez en Irlande. Enfin, moi j’irai à la pèche au deuxième tour. Et il ne faudra pas vous plaindre, peuple de France, de la déferlante économique et sociale que vous prendrez dans la gueule, derrière. Car vous verrez, comme je l’avais dit pour Sarközy, quand j’ai fait ma vidéo le lendemain de l’élection que vous pouvez revisionner où je bois une bouteille de champagne…



Apéro avec Soral, avril 2007, lorgane.com (extrait)

Alain Soral – Parce que quelqu’un qui a de la culture politique.



lorgane.com – Un procès !



Alain Soral – Et qui connaît la politique de l’intérieur, sait que Sarközy ne peut pas incarner le patriotisme, l’indépendance française.



lorgane.com – Parce qu’il est hongrois d’origine ?



Alain Soral – Et le volontarisme. Non, mais ça justement, ce n’est pas parce qu’il est hongrois. C’est parce que les gens qui l’ont mandaté politiquement pour prendre le pouvoir sont des atlanto-libéraux, et qu’il est là pour bushuiser la France. Et financé par les mêmes qui ont financé Bush. Et ça, j’en suis à peu près certain. (…)



lorgane.com – On prend note.



Alain Soral – Moi, ce que je veux, c’est que le peuple de France puisse se sauver. Je m’en fous que ce soit par Sarközy ou Le Pen. Simplement, je me dis, ce type-là ne peut pas être à la fois l’agent de tous les lobbies financiers internationaux puissants.



lorgane.com – J’ai eu peur !



Alain Soral – Et en même temps, quelqu’un qui va faire une économie patriote. C’est incompatible.



Entretien de janvier 2012 (suite)

J’avais tout dit sur ce qu’allait faire Sarközy. Et là, je vous le dis déjà : si vous votez Hollande, il vous niquera la gueule, exactement comme vous a niqué la gueule Sarközy sur la question économique et sociale, car il n’a pas d’autres choix, et il est là pour ça, quel que soit d’ailleurs son for intérieur, sa honte et ses arrière-pensées. Je dis ça aussi pour Mélenchon, etc.

Le problème, ce n’est pas de savoir si ces gens-là sont des braves gars dans le privé et s’ils seraient capables, en douce, comme le font des tas d’hommes politiques maintenant ou de journalistes de haut niveau quand ils parlent en privé avec moi – c’est assez drôle – où ils me donnent raison sur tout, mais c’est : est-ce qu’ils auraient le courage politique en tant qu’élus de défier le nouvel ordre mondial en sachant qu’ils y risqueraient leur vie, qu’ils risqueraient ce qui est arrivé à peu près à tous les leaders d’Amérique latine qui ont essayé d’échapper à la tutelle impérialiste américain – ils risqueraient l’accident d’avion ? C’est parce que c’est ça la réalité. Et c’est pour ça d’ailleurs que je vous le dis que Villepin n’ira pas. Parce que Villepin n’a pas les cojones pour être un Chávez français.

Alors que Marine, peut-être, je le dis – et j’en suis même certain – Marine Le Pen est de tous les candidats qui se présentent au premier tour, la seule qui ait une paire de couilles. C’est une réalité. Elle en maque parfois un peu sur certaine sujets, mais elle en a quand même une paire. Les autres ne sont que des chats coupés. C’est clair et net.



À quoi sert Eva Joly ?



Alors Eva Joly, c’est génial aussi pour les gens comme moi, parce qu’Eva Joly, chaque fois qu’elle dit une phrase, elle dit une connerie qui montre qu’elle ne comprend rien au peuple de France, à la Nation française et à son histoire. Et sans doute qu’elle est profondément hostile à ce qu’est la France : le défilé du 14 Juillet…

Je réfléchis d’ailleurs sur le rôle qu’elle a pu jouer quand elle était juge d’instruction et quand elle est allée punir finalement les élites économiques françaises qui vendaient les grosses entreprises françaises à l’étranger avec nécessairement commissions et rétrocommissions. Finalement, pour qui elle a roulé quand elle a fait ce boulot de destruction qui a consisté à mettre en taule Le Floch-Prigent ? Finalement, pour qui elle a roulé quand elle a fait ça ?

Est-ce que finalement on ne devait pas préférer ce que représentait Le Floch-Prigent, qui représentait peut-être encore finalement l’industrie colbertiste française à la de Gaulle peut-être, et la puissance technologico-économique française à l’étranger ? Est-ce que finalement Eva Joly n’est pas une catastrophe pour la nation française ?

Alors maintenant, elle est la candidate des Verts. Alors ce qui est marrant, c’est que les Verts font tout sauf de l’écologie, d’une certaine manière. En fait, les Verts aujourd’hui, pilotés à distance par Cohn-Bendit, d’Allemagne évidemment – Cohn-Bendit qui incarne ce que je vous ai dit aujourd’hui : la destruction de de Gaulle, l’apologie de la pédophilie libertaire et finalement la détestation de Chávez, qu’il soit d’ailleurs le Chávez du Venezuela ou du Chávez européen –, Cohn-Bendit qui pilote ça d’Allemagne, il pilote l’écologie.

Alors l’écologie en fait est le parti qui porte encore le totalitarisme libertaire. C’est-à-dire ce sont des intégristes libertaires : c’est-à-dire la destruction de toutes les valeurs dans le but de soumettre le plus vite possible ce qui reste de France à la Banque.

Eva Joly a applaudi et accompagné la pacification de la Libye, il ne faut pas oublier. Elle l’a fait, il faut regarder. Elle n’est pas née en France, elle n’est pas française. C’est quand même important. Aux États-Unis, elle n’aurait pas le droit de se présenter. Elle parle mal le français, elle ne comprend rien à la France. C’est une fausse dure parce qu’en fait – j’en parlerai tout à l’heure sur les lanceurs de babouches de Bagnolet [cf. Quatrième partie, « Printemps des Quartiers » : un appel à la guerre civile ?] –, elle s’attaque à tous les sujets sauf quand ça touche vraiment les sujets sérieux. Là, on lui explique bien... sur l’atome, on l’a calmée un peu.

Donc en fait, ce n’est pas la candidate écologique. C’est la candidate du totalitarisme libertaire issu de 68 qui est quand même un truc en fin, fin de course. Je pense qu’elle va faire plonger terriblement les Verts qui de toute façon sont l’écologie politicienne. Ce n’est pas la vraie écologie.

La vraie écologie est beaucoup plus incarnée par Alain de Benoist, ou [Claude] Bourguignon. Ce qui est d’ailleurs assez logique parce que l’écologie vient de ce que j’appelle la « droite des valeurs » et de ce qu’eux-mêmes appellent l’extrême droite. Voyez que l’écologie est quelque chose qui ne vient pas de l’extrême gauche ni de la gauche, mais de ce qu’eux-mêmes appellent l’extrême droite ; il faudrait quand même le rappeler, d’où vient l’écologie. Instruisez-vous. Et Eva Joly ne fait pas de l’écologie. Elle fait de la propagande libertaire on va dire hystérique. Et l’idéologie libertaire est une idéologie de destruction, on le sait.

Cohn-Bendit a revendiqué d’être un libéral libertaire : c’est-à-dire la soumission de ce qui pouvait résister de la France issue de la République française et d’une certaine tradition, au libéralisme – c’est-à-dire à la Banque –, par le rouleau compresseur libertaire qui a amené la boboïtude, la Gay Pride, ce que j’appelle toute cette merde sordide, l’abandon des ouvriers, le sociétal avant le social, etc. Eva Joly incarne de ce point de vue-là, l’anti-France dans toute sa splendeur.

Je pense qu’elle va faire un score catastrophique, je l’espère même. Et surtout, elle a le mérite de clarifier les choses. On est dans en période aujourd’hui, on s’approche de la fin des temps où la lumière de la vérité brille de plus en plus fort et montre effectivement les mensonges, les contradictions du système.

Et je me fais fort, et je suis fier, quoi qu’il m’arrive demain face à l’histoire, d’avoir contribué à ce travail de vérité, parce que finalement, mon combat, comme je le dis, c’est la vérité.

Eva Joly, ce n’est pas l’écologie : c’est l’hystérie, le totalitarisme, l’arrogance, la méchanceté libertaire. Et dans une République saine, elle ne devrait pas pouvoir se présenter. Moi, je le dis clairement, elle ne passe pas l’examen. Elle n’est pas française. Elle n’a rien compris à la France.

Et on comprend peut-être mieux, quand on l’entend parler, qu’il y ait eu les troubles récents qu’il y a eu en Norvège, effectivement. Ça peut expliquer, effectivement, certains problèmes norvégiens. [cf. Anders Breivik].

Je veux dire, bon, je ne vais pas épiloguer là-dessus. Mais je lui conseillerais de retourner en Norvège et d’aller gérer les problèmes norvégiens qui sont les mêmes que les nôtres d’ailleurs.



Pendant ce temps…



Alors Rachida Dati, c’est un peu comme l’affaire Louis Aliot. C’est des leçons qu’il faut recevoir de l’histoire. On ne se prosterne pas devant la communauté organisée quand la communauté organisée a décidé que vous étiez un manant, ce qu’on appelle un goy, c’est-à-dire que vous n’avez pas de sang bleu. Vous ne prétendez pas... C’est Le Bourgeois gentilhomme quoi ! La cour ricane et vous remet bien à votre place. On ne prétend pas en être quand on n’en est pas ! Et il faut bien comprendre qui décide que vous en êtes ou que vous n’en êtes pas.

Et Rachida Dati, c’est pareil. Rachida Dati, c’est la Fadela Amara de la bourgeoisie. C’est-à-dire qu’elle était montée, elle avait l’écoute du président, pour ne pas…, j’ai dit l’écoute pas les couilles ! Donc, elle était montée, effectivement, comme on monte dans la courtisanerie traditionnelle. Et elle avait été garde des Sceaux, ce qui est d’ailleurs le moment, à mon avis, où Sarközy – qui a un comportement de voyou, c’est vrai – s’est foutu à dos la magistrature française. Parce que Rachida Dati, chef de la magistrature française, mise garde des Sceaux, c’était vraiment une injure, avec des diplômes falsifiés, des frères taulards, promotion canapé évidente. Là, je pense que Sarközy a fait une énorme faute, mais typiquement bling-bling, vulgaire. C’est-à-dire pareil [comme Eva Joly, ndlr] : il ne connaît pas très bien la France, il commet des erreurs terribles qu’un Le Pen ne commettrait pas…

Parce qu’il faut savoir ce que c’est que le curriculum qu’il faut avoir pour accéder, en France, au poste de garde des Sceaux. Il y a quand même ce qu’on appelle la séparation des pouvoirs en France, une tradition à la Montesquieu. Enfin, la justice française, ça existe. C’est une des trois piliers de ce qu’on appelle la démocratie française. On ne s’assoit pas dessus en mettant sa copine avec son rouge à lèvres, ses robes prêtées, etc., son gosse dont on ne sait pas qui est le père, toujours aujourd’hui. Ça, c’était une grosse erreur.

Et là, la pauvre qui était ce qu’on appelle la « beurette de service », une sorte de Yamina Benguigui de l’UMP, ou de Fadela Amara habillée Dior, enfin c’est-à-dire de la bourgeoisie, on la place comme ça, parce qu’elle était copine… je ne sais pas quoi… on ne va pas rentrer dans les… je ne vais pas refaire du Maffesoli [cf. entretien de décembre 2011].

Et là, d’un seul coup, il y a Fillon, François Fillon, qui sait bien qu’il a été Premier ministre, et qui pense que Sarközy va perdre, et qu’il faut vite qu’il se trouve une position de repli pour gérer la suite de sa carrière de politicien professionnel, Fillon qui est un catholique avec raie sur le côté, il dit : je veux le 7ème arrondissement de Paris, qu’on avait donné à Rachida Dati. Le 7ème arrondissement de Paris est le quartier le plus bourgeois et le plus catholique de Paris. Rachida Dati, maire du 7ème arrondissement, c’est encore une faute commise par Sarközy bling-bling, le Sarközy du Fouquet’s, le Sarközy des Hauts-de-Seine, où là, il s’est mis à dos la bourgeoisie catholique UMP qui votait pour lui, et qui va sans doute voter pour Marine Le Pen pour se venger. Et là, Fillon dit : je veux ce fief qui me revient – quand on fait un peu de sociologie bourdieusienne – de droit. Et l’autre elle dit : non, non, c’est à moi, je reste.

La pauvre Rachida Dati, elle n’a pas compris qu’elle était une beurette de service.

Et ça, c’est le message que j’envoie à tous les collabeurs et toutes les collabeurettes de gauche ou de droite. Vous êtes là pour tapiner pour le système. Le système vous prend bien pour ce que vous êtes, c’est-à-dire des bougnoules, il faut le dire. Et vous dégagez quand on vous dit de dégager. C’est la vérité. Sinon, vous rejoignez un combat digne et courageux comme celui de Dieudonné. Mais sinon, vous faites effectivement Jamel Debbouze, Fadela Amara, Rachida Dati, pareil. Donc Rachida, là, elle tempête et elle colère. Mais de toute façon, elle va dégager. Fillon va prendre le 7ème qui lui revient de droit comme un fief catholico-bourgeois. C’est logique.

Et ce qui va lui arriver, si elle continue à agacer l’UMP, c’est qu’ils vont lui sortir ses casseroles, parce qu’elle en a plein. Donc, il faut qu’elle comprenne qu’elle a été une collabeurette dont le système s’est servi en la méprisant et dont elle s’est servie un peu pour, effectivement, exister un peu. Mais qu’elle a le même destin que Fadela Amara, que Djamel Bouras, que Jamel Debbouze, que tous ces gens issus de la diversité et de l’immigration qui n’existant pas par eux-mêmes, par une vraie puissance communautaire et un vrai soutien, mais existant par la trahison – je ne sais pas comment on dit –, par la soumission, la prostitution – on peut le prendre à plusieurs niveaux –, eh ben en fait, n’ont pas d’existence réelle. C’est-à-dire qu’ils dégagent quand on leur dit de dégager. Et elle va dégager.

Et soit elle va dégager en silence et en fermant sa gueule, soit si elle fait trop chier, eh ben l’UMP qui a tous les moyens de lui nuire parce qu’effectivement, il suffit de claquer des doigts pour qu’on sorte ses diplômes trafiqués, sa famille, son frère, machin, etc., elle subira en plus une humiliation terrible. Et de toute façon, voilà.

Et que ça serve de leçon aux autres collabeurs et collabeurettes, que ce soit PS ou UMP. De toute façon, pour ces gens-là de l’oligarchie, tous, qu’ils soient membres du Siècle, de la grande loge du Grand Orient, du catholicisme rallié ou du peuple élu, vous êtes de la merde. Il faut que vous le sachiez. Et de toute façon, voilà. Vous existez tant que les autres décident que vous existez. Et sinon, vous dégagez. On vous reprend votre médaille d’or si vous avez été champion de judo. C’est la même chose.

Donc, comme pour Aliot, que les Français issus de la diversité qui hésitent sur la stratégie à suivre pour exister en France, selon le chemin de l’honneur ou le chemin de la soumission et finalement de l’indigénat – parce que finalement ce n’est jamais que le prolongement, tout ça, du statut d’indigène –, comprennent bien que de toute façon, votre destin sera – sauf si vraiment vous vous êtes vraiment allongés sous le bureau sans jamais relever la tête –, votre destin sera celui de Fadela Amara, celui de Rachida Dati, ou a gauche, celui de tous ceux qui ont essayé de monter dans le wagon dont ils avaient été les locomotives – comme la Marche des beurs devenue SOS Racisme – que votre destin, c’est la soumission. Je ne parle pas même d’un Sopo.

Le jour où vous pèterez de travers, vous serez dégagés, humiliés. Et on vous sortira toutes les casseroles que vous avez déjà. Votre destin sera d’être des petits Ben Ali et des petits Moubarak. Et c’est moral, et c’est bien fait pour votre gueule.



Quatrième partie



Loi martiale aux USA



Alors, il faut voir que Obama vient de faire passer un truc qui est l’aggravation du Patriot Act, et qui est strictement la loi martiale aux États-Unis, qui lui donne les pleins pouvoirs militaro-policiers, et qui est en fait, l’abrogation en douce du premier amendement qui fait que, quand même, les États-Unis sont une démocratie très supérieure à la notre au niveau de la liberté individuelle. Il faut quand même le dire. Premier et deuxième amendement, ce n’est pas de la rigolade !

Nous, à la place, on a la loi Pleven et la loi Gayssot. Ce n’est pas terrible, hein. Il n’y a pas de quoi la ramener.

Donc, pendant qu’on nous montre la Syrie toute la journée – on a parlera un peu après – Obama, le « Nègre de maison » choisi par Wall Street pour continuer la même politique que Bush, et sur le plan bancaire, et sur le plan de la politique étrangère guerrière – les deux étant liés parce qu’il faut compenser une faillite bancaire par de la violence militaire pour aller d’ailleurs piquer le pognon, en Libye, etc. Il faut bien dire que tout ça est couplé. C’est aussi des opérations de piraterie d’État : on soumet des nations et on leur vole leur pognon parce qu’ils en avaient encore un peu, parce que eux, ils avaient bien géré.

Obama vient de faire passer la loi martiale aux États-Unis, il faut le savoir. Et toute la perfidie de cette oligarchie américaine, c’est d’avoir mis au pouvoir un Noir – premier président noir – pour faire toutes ces saloperies, c’est-à-dire pacification de la Libye où beaucoup, beaucoup d’Africains ont été tués.

Merci monsieur, d’ailleurs, Bernard-Henri Lévy, au passage, qui l’a fait d’ailleurs, comme vous le savez, au nom du judaïsme et d’Israël. Mais après, il a dit d’ailleurs, quand un journaliste a eu le courage de lui rappeler, que « c’était sorti de son contexte ».

Et ça, c’est vrai, je suis d’accord avec Bernard-Henri Lévy : il y a beaucoup de phrases, de citations, qui sont sorties de leur contexte, c’est vrai. Il ne faut jamais sortir les citations de leur contexte. Par exemple, il y a beaucoup, beaucoup, de phrases d’Adolf Hitler qui sont sorties de leur contexte, c’est vrai aussi. Il faudrait les remettre dans le contexte des années trente, par exemple, voyez. Moi, je suis pour la contextualisation intégrale des citations. Merci Bernard-Henri Lévy de nous permettre cette jurisprudence : arrêtons de sortir les citations de Bernard-Henri Lévy de leur contexte, y compris mais aussi de Goebbels et d’Adolf Hitler. C’était une petite plaisanterie, voilà.

Ce qui est assez triste c’est que Obama s’était fait élire sur le discours du Caire, avait promis que la Palestine serait représentée à l’ONU. Donc en fait, Wall Street l’a poussé en avant, financé, mis au pouvoir, en disant : tu pourras faire deux ou trois trucs, pas juste seulement défendre l’oligarchie, etc. Et petit à petit, à coup de pompes dans le cul, comme un bon Nègre de maison, une sorte finalement de Rachida Dati américaine, il a été obligé de se parjurer de a à z : faire des guerres coloniales où on tue les Africains, en Libye ; donner des sous à Wall Street pour renflouer leurs propres pertes en transmettant toute la dette aux générations futures américaines de la classe moyenne ; dire qu’effectivement Israël passait au dessus de tout, y compris de l’Amérique et de l’intérêt du peuple américain – ce qui d’ailleurs est une certitude – ; et finalement, empêcher que la Palestine ait une représentation à l’ONU, alors que c’est lui-même qui l’avait mis dans ses promesses de campagne. Enfin voilà, il y a cette soumission et cette humiliation du « Nègre de maison » choisi par ses maîtres. Il paraîtrait qu’il serait un peu en dépression d’ailleurs…

Et là, maintenant, on se demande s’il va être réélu ou si ce sera le candidat républicain qui va prendre la suite, qui ne sera pas Ron Paul de toute façon. Et d’ailleurs, ils font tous assaut de soumission au sionisme pour avoir le droit d’avoir le ticket.

Donc : c’est la loi martiale aux États-Unis ; c’est Obama qui l’a fait. Et pour les crétins qui pensaient que c’était une chance pour les Noirs, une victoire des Noirs d’avoir Obama comme président, je pense qu’il faut qu’ils comprennent. J’avais déjà dit à l’époque : un Nègre de maison est un Nègre de maison.

Et finalement, il n’y a rien de plus humiliant que d’être représenté, quand on a peut-être une conscience africaine comme l’a Kémi Séba – que je salue au passage, mon camarade Kémi Séba qui lui va au bout de sa logique et de sa fierté de guerrier africain –, eh ben il y a rien de plus humiliant que d’être représenté par une Rachida Dati quand on est issu de la communauté maghrébine, par un Obama quand on a du sang africain.

Il vaut mieux finalement être représenté par Dieudonné, par Kémi Séba, par le Libre Penseur – Salim [Laïbi] de son prénom. Voilà, il faut bien choisir ses représentants quand on prétend à la fierté.

Si on veut des places et bouffer un moment, il y a d’autres voies, qui s’appelle les lois de l’esclavage de la soumission, de l’indigénat. C’est des voies qui ont été à la portée de tous ces gens-là du temps de l’empire colonial.

Et à un moment donné, c’est de savoir si réellement, ils veulent en sortir ou pas.

Question que je pourrais poser ou pas à l’ignoble Dominique Sopo. Je n’attaque jamais Dominique Sopo tellement il me dégoûte. J’ai du mal. Ça me fout des aphtes. Mais voilà, c’est une question qu’on pourrait poser à l’ignoble Dominique Sopo.

Sopo  : il y a un côté sopo-suppositoire, peau, sopo-supo, sous-pot de chambre. Enfin voilà.

Mais c’est vrai que c’est un type que j’ai du mal à citer. Là, je me le payer cinq minutes. Je n’aimerais pas être dans la peau de Dominique Sopo. Voilà, bon…



Syrie : mort d’un journaliste français

(Gilles Jacquier)



Alors, ça, c’est pareil. C’est un dossier intéressant comme l’affaire Aliot, comme l’affaire Rachida Dati, parce qu’il y a une analyse à plusieurs niveaux. Alors d’abord, on nous dit en France : un journaliste français indépendant et courageux qui couvrait – enfin la mythologie du grand reporter – s’est fait tuer pour son action courageuse pour nous informer, nous dire la vérité, etc., etc.

D’abord, il y a la réalité d’un type, bon, qui est mort. C’est triste. Moi, je suis surtout triste pour sa femme et ses gosses. Lui, à la limite, il assumait ses risques. Il était grand reporter, il y a le prestige, il y a le risque qui va avec. C’est comme un militaire. Un militaire risque de mourir. Le prestige de l’uniforme face aux femmes fait aussi que le type porte la mort avec lui, avec tout ce que ça a d’excitant, etc. On ne peut pas avoir le prestige sans avoir les risques.

C’est comme moi : j’ai un certain prestige puisque je suis un résistant authentique, j’ai aussi les risques, voilà. Je les assume. Je ne veux pas me plaindre. Je ne me plains pas.

Donc, ce journaliste est mort. C’est triste pour sa femme, ses gosses, etc.

Et après, bon, il y a le deuxième niveau de lecture. C’est qu’on nous dit, en gros, les médias français nous disent en gros : il a été tué à cause du régime syrien, d’une façon ou d’une autre, à cause du régime syrien, que ce soit directement par le régime syrien soit à cause du régime syrien.

D’après les infos que j’ai – et on mettra les liens sur le site – c’est bien évidemment un mensonge [« Le fiasco des barbouzes français à Homs », egaliteetreconciliation.fr]. Ce type était un journaliste qui faisait de la propagande d’État, comme tous les journalistes qui travaillent pour France 2. On avait allumé le Malbrunot à l’époque. C’était un autre Malbrunot. Donc, de toute façon, il faisait de la propagande d’État, il ne faisait pas du journalisme indépendant.

Je le dis, là, clairement : un journaliste indépendant, ça n’existe pas. Un journaliste indépendant, c’est un chômeur. Moi, je suis journaliste indépendant. J’ai eu ma carte de presse pendant des années. J’ai été journaliste. J’ai fini chômeur. J’ai écrit un très bon roman donc on parlera dans une autre vidéo qui s’appelle Chute ! où je raconte ce que c’est que la déchéance sociale d’un journaliste qui veut continuer faire honnêtement son métier.

Donc, un journaliste libre, ça n’existe pas. Ou alors sur Internet, qui se débrouille par lui-même, comme Julien Teil, qui font des vidéos en Libye à leurs risques et périls, ou Thierry Meyssan par exemple. Mais, un journaliste tel que celui dont on parle, dont j’ai oublié le nom – mais ça ne m’intéresse pas de le citer – n’est pas un journaliste libre. C’est un agent de propagande d’État. Et on verra même que c’était peut-être un agent gouvernemental. Sans doute, il était les deux. Et sinon, un journaliste tel qu’on le dit, ça s’appelle une pute. C’est-à-dire que les journalistes d’État, les journalistes institutionnels, sont des putes. Ça peut être des putes sophistiquées comme Taddeï aujourd’hui. Ça peut être des putes malignes comme le duo Zemmour-Naulleau. Ou ça peut être des grosses putes comme les journalistes, toute la journée, qui nous vendent l’analyse sur l’affaire syrienne ou qui nous ont vendu la pacification de la Libye avec Bernard-Henri Lévy. Des grosses putes, voilà : ce sont des grosses putes. Ils tapinent.

Alors le pire, c’est ceux qui tapinent sans avoir compris à quel point ils tapinaient.

Et alors, ce qui est inquiétant dans l’affaire de ce monsieur – dont je dis que je ne cite pas son nom pour ne pas offenser sa femme et ses gosses, parce que ça doit être dur pour eux, bien évidemment –, c’est que j’ai l’impression qu’il est mort en partie, parce qu’il n’avait pas compris.

C’est-à-dire qu’il propage la propagande de l’État français, c’est son boulot. Le plus dangereux, c’est quand on se met à y croire. C’est ce qui a de plus dangereux pour quelqu’un qui veut survivre en zone dangereuse. Un journaliste pute ment. Mais s’il se met à croire aux mensonges, il se met en danger. Or, il est possible… il y a deux visions possibles.

Je lis tout ce qui est en train de sortir dans les journaux belges, russes, etc., sur cette affaire. C’est qu’il est mort soit parce qu’il a cru au baratin officiel, c’est-à-dire que le danger ne pouvait venir que des officiels syriens et de l’armée syrienne et qu’en face, c’était des civils bien gentils. Et qu’il n’a pas compris que c’était essentiellement des rebelles armés, encadrés, payés par les Anglais, les Français, les Israéliens qui essayent de déstabiliser un régime comme ils ont déstabilisé exactement la Libye, en tuant des civils, des flics et des militaires avec des armes de guerre sophistiquées, etc., etc. Il n’a pas compris, donc, qu’il se mettait en danger en allant là où les Occidentaux ont décidé qu’allait péter l’État syrien, c’est-à-dire à Homs. Je crois que c’est à Homs, oui. Il n’a pas compris, donc il s’est mis en danger bêtement parce qu’il a cru à la propagande qu’il vendait.

Soit c’est beaucoup plus grave que ça – là il y a une piste russe : c’est qu’il était en réalité exactement comme Malbrunot, un type qui faisant du journalisme d’État et aussi un agent des services – DGSE, etc. – et qu’il avait une mission. Et qu’en fait, il a été tué parce que cette mission l’a mis en danger, parce qu’il est sorti de la zone de protection que lui garantissait effectivement le régime syrien en lui disant : c’est dangereux effectivement. Et voilà.

Mais il est mort par sa faute, par la faute de l’État français, et sûrement pas à cause de l’État syrien.

Et comme il faisait partie d’officiels invités par l’État syrien, l’État syrien n’avait surtout pas intérêt à le tuer.

C’est comme l’État syrien n’avait pas du tout intérêt à tuer Rafic Hariri, pour perdre, pour être obligé de quitter le Liban et la mainmise militaire qu’ils avaient sur le Liban.

Donc la question, c’est à qui profite le crime, toujours.



Conférence de Toulon, le 29 janvier 2012.

Demain la Troisième Guerre mondiale ?



Alors, rien n’est sûr, et le pire n’est jamais certain. Mais je réponds à des gens parfois qui me disent par Internet ou dans mes conférences : non, mais quand même… la guerre, vous exagérez ! genre, sous-entendu : nos élites sont trop raisonnables pour faire la guerre. Elles sont quand même rationalistes, matérialistes, etc.

Je rappelle quand même à ces doux rêveurs que y’a eu dans notre monde occidental blanc, chrétien, deux guerres mondiales faites par nous, déclenchées par nous, et entre nous, alors qu’elles n’étaient absolument pas nécessaires, ni la première ni la deuxième. Donc, l’idée stupide qu’il n’y aura plus jamais de guerre et de guerre mondiale, c’est-à-dire de guerre chez nous...

Parce que les guerres chez les autres, il y a en a tout le temps : ça ne nous gène pas visiblement. Mais il n’y a eu que des guerres depuis 1945, mais elles n’étaient pas mondiales, elles n’étaient pas chez nous. L’idée qu’il n’y aura plus jamais de guerre, qui était l’idée d’ailleurs existentialiste qui a existé au moment des positivistes comme Auguste Comte : « la raison règne, il n’y aura plus jamais de guerre. »

Entre 1870 et 1914-18, on y a cru. Ça a fini par la guerre la plus violente qu’il n’y ait jamais eu dans le monde, qui est la guerre de tranchée de 14-18, que le peuple français a faite, que la paysannerie française à faite. Il n’y a jamais eu pire dans l’histoire du monde ; c’est cinq ans de monstruosités intégrales. Et ça a été fait, ordonné, assumé par nos élites rationalistes, démocratiques, chrétiennes, etc., Clemenceau en tête, machin. Je ne parle pas des manipulations, des fourbes, etc.

Pour ça, il suffit de lire des livres intéressants. Peut-être d’ailleurs L’Église de Céline, je crois qu’on le vend sur le site, sa première pièce de théâtre, première et unique pièce de théâtre. Petit aparté sur Céline que j’aime bien aussi. Y’a pas que Nabe qui aime Céline. Mais moi, je l’aime pour de bonnes raisons.

Donc, effectivement, nous sommes dans une situation d’avant-guerre de façon objective, car en fait, il y a tous les signes accumulés. La plus grande puissance mondiale qui est les États-Unis est en faillite bancaire. Elle ne peut exister, finalement, qu’en rackettant les pays, en les soumettant de façon de plus en plus violente. Donc on est plus dans la Pax Americana, mais justement dans ces moments où les empires déclinants ne régent plus par la paix du commerce et le sérieux monétaire – pour faire une référence à Fekete – mais par la violence, la prédation, le mensonge, etc., de plus en plus accrus.

Tout ce qui se passe en ce moment a été voulu par les États-Unis, y compris les printemps arabes qui sont d’abord de foutre dehors des dictateurs locaux détestés par le peuple, mais pour les remplacer par des techno-gestionnaires du FMI en s’asseyant sur la volonté des peuples tunisiens, égyptiens. Il faudra le dire. On n’en parle plus aujourd’hui, des Révolutions de jasmin, parce que les peuples tunisiens et égyptiens sont en train de l’avoir in the baba et profondément.

Donc, effectivement, pour des raisons bancaires, monétaires, géopolitiques, la montée de la Chine, la Russie qui se rebecte, etc., les contradictions internes de l’État d’Israël entre laïques et religieux, toutes ces raisons font que l’Empire qui est, je l’ai dit, américano-sioniste, capitaliste financier, judéo-protestant, etc., nous amène à la guerre. C’est eux qui le veulent et c’est eux qui nous la feront faire.

Ce n’est pas les Iraniens, les Syriens qui sont tous dans une position défensive.

Nous sommes dans une situation d’avant-guerre.

Cette guerre ne se déclenchera pas ici : elle se déclenchera autour de la Caspienne, autour du détroit d’Ormuz.

Mais elle aura de terribles conséquences pour le reste du monde, et notamment en France avec notre composition ethnico-religieuse, et la manière dont les éternels manipulateurs se serviront de ça pour dévier les colères légitimes. Ça débouchera certainement sur un terrible chaos social : problème d’essence, d’approvisionnement…

La Troisième guerre mondiale est possible. Elle sera bien pire encore que la deuxième qui était pire que la première en termes de nombre de morts. Elle sera bien plus mondiale d’ailleurs, puisqu’elle impliquera la Chine, la Russie, les États-Unis, tout le monde arabe, et tous leurs alliés. N’y échapperont que très peu de pays.

Elle sera une guerre aussi civile, il ne faut pas oublier ; elle sera à la fois guerre mondiale et guerre civile.

On peut dire d’ailleurs que la France a connu la guerre civile aussi en 1940. C’était une guerre civile quelque part, l’époque pétainiste.

Elle connaîtra les violences d’une guerre dans laquelle elle sera engagée comme Sarközy nous a engagés dans toutes les saloperies d’Afghanistan et de Libye, et en ce moment en Syrie ; nous sommes engagés en Syrie, le peuple français ne le sait pas, mais nous y sommes. Et nous le payerons un jour, évidemment. Le peuple de France le payera, comme toujours. Les élites malheureusement s’en sortent toujours trop bien.

Mais ça sera une guerre qui nous engagera militairement, qui nous coûtera très cher économiquement et socialement, et qui sera aussi d’une certaine façon une guerre civile en France. Il faut être certain de tout ça. Et ça peut arriver très, très vite. C’est clair.

Et ceux qui croient que ce n’est pas possible et que ça n’arrivera jamais… eh ben, qu’ils regardent bien l’histoire du XXème siècle et des deux guerres mondiales. Comme elles ont été évitables, comme les élites n’ont surtout pas voulu les éviter, n’ont surtout pas voulu les arrêter alors qu’elles auraient pu s’arrêter avant, et ont voulu la guerre à tout prix ; que ce soit d’ailleurs la premier ou la deuxième ; Hitler n’est pas 100% responsable de tout ça, il n’est qu’un acteur du jeu.

Et de même qu’à un moment donné, le pape et l’empereur hosto-hongrois ont fait un gros travail pour que la Guerre de 14 s’arrête avant, et que personne ni du coté des élites allemandes, françaises avec Clémenceau, n’ont voulu que ça s’arrête ; il fallait que la saignée aille jusqu’au bout.

Donc, nos élites judéo-chrétiennes, rationalistes, européennes, blanches – tout ce que vous voulez – sont capables d’une violence destructrice pour leur propre civilisation incroyable. Déjà.

Donc, si en plus, ça se démarre un peu ailleurs, et que c’est pour bloquer les Chinois et les Russes, et que ça se passe surtout dans le monde arabo-musulman et que finalement, les conséquences que ça aura sur la France permettront peut-être, dans l’esprit des manipulateurs, à l’oligarchie responsable de toute cette merde, à s’en sortir une fois de plus, toutes ces raisons font que nos élites ont plus tendance à vouloir la guerre qu’à ne pas la vouloir. Parce que ce n’est pas eux qui payeront les pots cassés, dans un premier temps, c’est certain. Mais plutôt vous et moi.



Les talibans ouvrent un bureau de liaison au Qatar…



Oui, ben là, on a toute la, s’éclaire progressivement toute la fumisterie qui a fait que je me suis fâché avec Nabe. N’oubliez pas que je me suis fâché avec Nabe, pas pour des raisons littéraires. Je ne suis pas un littéraire et je me fous un peu de ces histoires de bonne femme.

La littérature est une activité de femmes, il ne faut pas oublier. C’est les femmes qui ont le temps de lire. Nous, les hommes, on travaille et on fait la guerre. Il ne faut quand même pas oublier… Et puis les cadets de la bourgeoisie.

Donc, ce n’était pas pour ça que je me suis fâché avec lui. C’est parce qu’il validait la thèse officielle du 11 Septembre : Ben Landen, les attentats du 11 Septembre, la guerre des musulmans contre la civilisation occidentale qu’il prétend détester mais dont il est le pur produit. C’est ce que je disais. Et donc, on valide finalement toute la propagande néoconservatrice en prétendant qu’il y a un Islam uni et indivisible qui veut la mort de l’Occident parce que l’Occident est méchant. On peut dire ce qu’on veut et on applaudissait avec Nabe à Ben Laden et à tout le reste.

Aujourd’hui, on voit que cette fumisterie s’est écroulée sous le poids de ses contradictions. Fumisterie à laquelle adhérait, de l’autre côté, Dantec, qui d’ailleurs lui m’a fait un procès et l’a perdu. Nabe m’a dit qu’il me réservait un chien de sa chienne. On verra bien ce qu’il fera. Mais bon, finalement, il y avait Nabe et Dantec. Ils sont totalement dans une position symétrique. Tous les deux prétendent être des grands écrivains : il y en a un qui se prend pour Nietzsche, l’autre qui se prend pour Céline. Pour moi, ce sont deux écrivains pour adolescents. Ils auront le même destin de petits maîtres un peu guignolesques. Mais surtout de menteurs, d’incompétents et de menteurs politiques ; incompétents et menteurs. Ils n’ont pas le niveau et ils n’ont pas le courage, et ils n’ont pas l’honnêteté, et ils mentent. Et le mensonge, effectivement, il faut tenir. Ça se voit.

Aujourd’hui, effectivement, on voit que Al-Qaïda a pacifié la Libye de Kadhafi sous les ordres de Bernard-Henri Lévy, qui a bien dit d’ailleurs que c’était bon pour Israël à la journaliste [Ruth Elkrief] qui posait la question de savoir si mettre des salafistes partout, c’était bon pour Israël. Il fait : « Si, si, si, c’est bon pour Israël ! » On a la vidéo. Donc, lui, il connaît mieux le dossier, visiblement, que Nabe.

Et on voit aujourd’hui, effectivement, que le Qatar veut pacifier la Syrie. Enfin, on voit qu’il n’y a pas une cause arabe antisioniste. On voit que le monde arabo-musulman est d’une complexité aussi grande que le monde chrétien dans lequel on amalgamerait les fondamentalistes chrétiens protestants américains et les sédévacantistes catholiques français. Enfin, ça serait aussi absurde de dire qu’il y a « un Islam ».

Alors je sais que ça flatte un peu le musulman. Nabe aime bien flatter. Il fait un peu comme le SOS Racisme de Julien Dray : il flatte l’immigré mais il ne l’aide pas en le flattant. Donc, il flatte un peu l’immigré qui aimerait croire à la Oumma. Mais ça n’existe pas politiquement. Il y a autant de divisions, de diversités, de fourberies, de mensonges et de trahisons dans le monde musulman, que dans le monde chrétien. C’est ça, ce que j’avais dit d’évident.

Et c’est la raison de ma fâcherie avec Nabe. Ce n’est pas de savoir si ses phrases sont trop longues ou trop courtes, et si c’est un génie comparable à Dostoïevski ou Tolstoï. La réponse est évidemment non, mais de toute façon, je n’ai pas de temps à perdre avec ce genre de guignolades pour étudiants. On est dans un monde d’étudiants bourgeois qui n’est pas tout à fait le mien. Je n’ai jamais été un étudiant et je suis un déclassé. Et les bourgeois m’emmerdent ! Donc, c’était pour bien dire la vérité là-dessus.

Aujourd’hui, on voit effectivement que le Qatar roule pour les Américano-sionistes, et qu’ils pilotent la Ligue arabe. Que finalement, il y a tout un sunnisme saoudo-qatari qui travaille à la mise au pas du petit monde, enfin du monde musulman et du peuple musulman ; qu’ils essayent de faire péter les derniers bastions de résistance qui existent de pays arabes ou arabo-musulman, plus ou moins ; enfin, Kadhafi, c’était quand même un arabe et un musulman, il faut quand même le rappeler. Et il y a beaucoup d’arabes et de musulmans en Syrie aussi, quand même. Il faut le rappeler.

Donc, aujourd’hui, on voit très bien que tout ce mensonge Al-Qaïda qui avait été monté par les services américains qui avaient fabriqué Ben Laden pour amener au 11 Septembre et à toutes ces guerres néocoloniales, sont une mascarade où en réalité, tout ça travaille au parachèvement du nouvel ordre mondial par le conflit de civilisations sous contrôle, où il faut, comme je le dis, un bon et un méchant. Mais le méchant est un acteur du film. Et le méchant, ben effectivement, c’était ceux qui marchaient derrière Ben Laden, qu’on a vu d’ailleurs aussi quand il s’est agi de disloquer la Yougoslavie, en Bosnie. Et qu’il fait être con pour marcher derrière le méchant de cinéma, en pensant que réellement, c’est un vecteur de justice et de vérité.

C’est pour ça que je dis : Nabe ne peut plus vous dire grand-chose, aujourd’hui, parce que je l’ai ridiculisé, comme j’ai ridiculisé Dantec. Mais le marqueur de ça, c’est : ouverture d’un bureau d’Al-Qaïda au Qatar. C’est ça : ouverture d’un bureau d’Al-Qaïda au Qatar. Voilà, c’est plié. Une fois de plus, j’ai eu raison. Et j’ai été sérieux, et parfois mal compris. Mais c’est parce que l’engueulade était là-dessus et que je savais où ça allait nous emmener qu’à un moment donné, j’ai dit : basta, on ne fait plus partie de la même équipe, parce qu’à un moment donné, tu vas te retrouver avec les Saoudiens et les Qataris, tu vois, donc en fait, sans le savoir, avec les Américains et les sionistes.

Et finalement, L’Enculé [Marc-Édouard Nabe, L’Enculé, 2011], faire un bouquin sur le cadavre encore fumant de DSK parce que, finalement, il tirait des putes – ce qui est déjà mieux que d’enculer des gosses comme d’autres –, finalement, est-ce que le courage ça ne serait pas plutôt que de faire un livre sur DSK une fois qu’il est mort, de faire un livre sur nos élites pédophiles qui sont encore en place en France ?

Ça serait peut-être ça le courage, Marc-Édouard Nabe ? Pourquoi tu ne t’attaquerais pas à la pédophilie de réseau de droite et de gauche, faire un bon petit livre là-dessus ?

Ça serait plus courageux que de tirer sur un cadavre qui est DSK. Moi, DSK, je n’en parle plus, il est mort. Et finalement, il ne faisait jamais que tirer des putes ! C’est moins grave que d’enculer des gosses. Bon, on ferme la parenthèse là-dessus.

C’est la fin de la mascarade Ben Laden-Al-Qaïda. On a compris : Al-Qaïda était bien ce qu’on disait au départ, ce que disait bien d’ailleurs les complotistes, c’est-à-dire moi, Thierry Meyssan – en premier –, moi, [Emmanuel] Ratier, les vrais résistants, pas les résistants collabos. Il était bien un jouet, un agent du système mondialiste piloté par les services américains qui travaille dans l’intérêt de l’Empire américano-sioniste. C’est clair, c’est plié. C’est définitif aujourd’hui.

Donc, on peut être du côté de Nabe, on peut être du coté de Dantec. Mais finalement, c’est les deux faces d’une même médaille, et que ce soit d’ailleurs sur le plan littéraire, sur le plan humain. Parce que Dantec m’a fait un procès, ce qui n’est pas très chevaleresque ; il l’a perdu, mais c’est des comportements de merde. Ces gens-là, je les laisse ensemble. Finalement, que Dantec et Nabe dialoguent ensemble. Ils joutent pour savoir s’ils sont de « grands écrivains », machin… C’est le Nietzsche du Québec avec le Céline du 8ème arrondissent. Finalement, voilà, moi, je ne suis pas de leur monde. C’est vrai. Je n’ai pas leur talent, je n’ai pas leur génie. Bon, si j’étais méchant, je dirais que Nabe est à Céline ce que son père, [Marcel] Zanini, est à John Coltrane, en jazz, voyez. Je vais finir sur cette petite méchanceté.

Printemps des Quartiers : un appel à la guerre civile ?



Alain Soral – Oui, alors tout ça, moi, je passe des heures et des heures sur Internet à regarder tout ça. Et alors, ça s’est passé à Bagnolet, la mairie de Bagnolet a prêté la salle, il y avait du monde. Et alors là, j’insiste. Quand je regarde le public, quand on est un jeune issu des quartiers, qu’on a été très déséduqué finalement par nos éducateurs gaucho-trotskystes, qu’on a été sous la tutelle de SOS Racisme, c’est-à-dire de Julien Dray, de Sopo et d’autres ; il y en avait un qui avait pris quatre ans de prison, là. Je ne parle pas de Fodé Sylla qu’on avait trouvé avec deux kilos de cocaïne ; il s’en était sorti pour consommation personnelle. Enfin, voilà. Quand on était à la tutelle de ces gens, effectivement quand on voit Houria Bouteldja, on a un sursaut de fierté. C’est déjà mieux. Donc, moi, les gens qui vont écouter Printemps… Comment ça s’appelle ?



ERTV – Le Printemps des Quartiers.



Alain Soral – « Printemps des Quartiers 2012 », je ne leur en veux pas du tout. J’aurais leur âge et j’aurais leurs origines sociales – pour faire de la sociologie bourdieusienne –, j’irais et je vibrerais.

Mais moi, j’ai regardé, j’ai essayé de comprendre. Alors je vois déjà, il y a une tribune où il y a Houria Bouteldja, Tariq Ramadan, Alain Gresh. Voilà. Alors, moi, j’invite par exemple Alain Gresh, Le Monde diplomatique… C’est celui d’ailleurs qui parle le moins, il regarde les autres. On a l’impression que c’est le cerveau supérieur. Alors, moi, je ne vais pas encore en rajouter une couche. J’ai déjà parlé de Cohn-Bendit, du rabbin Bernheim, de Attali, etc. Vous allez regarder sur Wikipedia, le CV d’Alain Gresh, son parcours, d’où il vient, etc. :

« Sa mère est une Russe athée de confession juive. Son père est Henri Curiel (1914-1978), militant communiste et internationaliste » (fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Gresh)



On est toujours, quand même, dans ces gens qui aiment bien, un peu comme madame Bleitrach, se passionner pour le tiers monde, donner des leçons, des ordres, des conseils, chapeauter des trucs pour lesquels, finalement, ils n’ont aucune légitimité à qui Kémi Séba dit : occupez-vous de vos fesses ! Les impérialistes belges et français, les colonisateurs, on s’en occupe. Mais ne prétendez pas que vous êtes là pour nous aider. Vous nous faites chier. Pourquoi il faut toujours que vous soyez les intermédiaires de tout ?L’intermédiaire étant celui qui touche sa commission au passage. Vous avez déjà été intermédiaires dans l’affaire Bakri [affaire Bakri-Busnach, fin XVIIIème siècle], ça a finalement été assez nuisible puisque c’est la cause, quand même, de la pacification de l’Algérie, en 1830.

Donc, on a ce monsieur Gresh qui regarde, Le Monde diplomatique, machin. Regardez la gueule qu’il fait quand Houria Bouteldja parle. Moi, ma spécialité… c’est comme quand je vois Chomsky parler, je regarde l’autre qui est derrière lui. [Ce soir (ou jamais !) , France 3, le 31 mai 2010]



ERTV – Arrabal.



Alain Soral – Je regarde Arrabal regarder Chomsky. Et regardez la tête que fait Gresh quand Houria Bouteldja parle.

Alors après, vous voyez Houria Bouteldja qui parle… Le Printemps 2012. Alors, elle s’écoute parler, elle dit n’importe quoi. Ça ne veut rien dire. Elle est très jolie et très bien habillée – ça, là-dessus je reconnais – et assez émouvante. Mais elle dit n’importe. Elle dit : « Nous nous battons », on ne sait pas trop pourquoi. « Nous sommes les lanceurs de babouches. » Alors moi, je reconnais qu’elle lance des babouches mais elle ne les lance pas au président des États-Unis. Elle les lance aux Portugais de la cité qui habitent dans la cité avec les Maghrébins. Elle insulte le peuple de France. Et surtout, alors elle appelle au soulèvement des banlieues avant le premier tour des présidentielles. Et elle fait référence aux émeutes de 2005. C’est-à-dire qu’elle demande à des jeunes de banlieue effectivement qui ont une souffrance mal identifiée et peu explicitée – ce qui est la pire des souffrances quand vous ne pouvez pas la nommer –, elle les appelle à quoi ?

À brûler des bagnoles avant le premier tour de la présidentielle, en banlieues. Avec, en plus, des revendications bien haineuses, antifrançaises. Quand une racaille se met à parler, je dirais, il roule d’emblée pour le Front national et Sarközy. À la limite, ça ne me gênerait pas. Mais c’est là que je dis : à quoi ça sert de pousser des jeunes avant le premier tour à aller brûler des bagnoles et à faire des émeutes dans les quartiers – ce qu’on appelle les quartiers – en banlieues, avant le premier tour ? Pour qui cela route-t-il ?

Pour la pire droite sécuritaire et sioniste, parce qu’évidemment, les sionistes vont dire : voyez, ces racailles de confession musulmane issues de l’immigration arabo-musulmane, tout ce qu’ils savent faire, c’est brûler des bagnoles, crier leur haine du peuple de France. Et nous aurons évidemment – la Ldj le fait très bien maintenant – une belle manifestation pour « la paix, la fraternité… et les pâquerettes », comme le dit Dieudonné, avec des drapeaux français de juifs bourgeois très bien élevés et sur la ligne Zemmour, avec des drapeaux français, qui eux défileront comme ils l’ont fait la dernière fois, dans le 8ème arrondissement.

Donc, moi, je dis à Houria Bouteldja : à quoi ça sert cette ligne politique du PIR, le P.I.R., Parti des Indigènes de la République ? Et là, je fais un petit rebond.

Gamal Abina, une espèce de voyou – évidemment que le PS voulait faire monter en le faisant passer à la télévision chez Guillaume Durand sur France 2 –, collabeur de nième génération qui était venu essayer de me ratonner au Théâtre de la Main d’Or pour que j’enlève le fait que Houria Bouteldja était salariée de l’Institut du monde arabe. Parce que moi, je dis : la première question qu’il faut se poser, c’est qui te paye ? C’est ça.

Je dis : à quoi ça sert ce que fait Houria Bouteldja pour la cause des jeunes issus des quartiers ? Et finalement, quels maîtres sert-elle plus ou moins à son insu ?

Et là, je dis les pistes. Comment se fait-il qu’elle est salariée de l’Institut du monde arabe ? Pourquoi ne démissionne-t-elle pas ? Et pourquoi on ne la vire pas ?

L’Institut du monde arabe, c’est exactement la même structure de financement et de contrôle que la Ligue arabe. C’est-à-dire que quand on est payé par l’Institut du monde arabe, c’est comme si on était payé par le Qatar. Il faut le vérifier. Donc, quand on est payé par le Qatar, on ne fait pas forcément un boulot pour aider les jeunes français issus du Maghreb et de confession musulmane. Il ne me semble pas que le Qatar, ce soit sa ligne en ce moment, et sa tasse de thé.

On fait plutôt le boulot pour les impérialistes américano-sionistes. Donc, à un moment donné : soit on comprend ça, et on arrête de déconner, soit on l’a déjà compris et on continue de faire ce qu’on fait, et c’est qu’on travaille pour l’ennemi. C’est ça que je veux dire. Ou alors, et puis qu’on se dit : de toute façon, c’est ça ou je ne passerai plus sur la photo. Parce qu’il y a peut-être ça aussi ; il y a un narcissisme, à un moment donné, on a pris l’habitude d’être invitée à la télé pour cracher sur le peuple de France, c’est-à-dire « lancer des babouches », pas sur l’équivalent de Georges Bush en France, mais je vous dis, sur le petit peuple français qui souffre. Parce que moi, si on lance des babouches sur Sarközy, je suis très content. Mais je n’ai jamais vu aucun membre du PIR aller défier le pouvoir sarkozyste, approcher l’Élysée, décrocher les oriflammes israéliens sur les Champs-Élysées quand on a pavoisé les Champs-Élysées d’oriflammes israéliens. Je ne les ai jamais vus faire autre chose que de me faire chier, moi, lâcher Dieudonné, critiquer le Français de base. C’est ça le problème.

Donc, cette espèce de colloque à Bagnolet, là, « Printemps des Quartiers 2012 », je trouve que ça pue.

Et le dernier qui était là, qui est encore autre chose que Gresh et que Houria Bouteldja – mais c’est un peu une espèce de troïka – était Tariq Ramadan. Alors, Tariq Ramadan, c’est un autre niveau.

Bon Gresh, il ne disait rien. On a l’impression que c’est le marionnettiste avec les marionnettes. Il regardait, il se frottait le menton.

J’ai connu ça. J’ai été au Parti communiste français. Des patriotes… enfin des ouvriéristes français comme ça, on en avait plein au PC. Il y avait d’ailleurs madame Bleitrach, voyez. Il y en avait plein : jamais travaillé en usine. Enfin, vous regardez leur CV. Le peuple, ils n’ont que le peuple à la bouche. Ils n’en sont pas. Ils n’en ont jamais fréquenté, ils n’ont jamais bossé. Voilà, c’est toujours pareil. C’est le manipulateur cosmopolite. Alors, il peut être de gauche, de droite. C’est un peu comme Cohn-Bendit qui disait : avant j’allais aux manifs de toi, monsieur Orbán, machin... C’est un peu comme s’ils allaient au cinéma. Est-ce que je vais voir un film de guerre ou un film d’amour ? Enfin, voilà. C’est des spectateurs. C’est : « La France, c’est un hôtel ». C’est : on donne des notes, on donne des brevets de République, on décide qui a le droit d’être propalestinien. C’est toujours les mêmes qui décident. Nous sommes là pour donner les tickets d’entrée, de sortie. Et vous, vous jouez un peu.

Enfin voilà, on est toujours dans la même configuration où le mot commun de tout ça, en valeur absolue, c’est la domination. Quoi qu’il arrive, on est au-dessus. C’est nous qui décidons. On donne les ordres, les brevets, on met des notes, voilà, etc.

Donc, nous avons monsieur Gresh qui est là. Houria qui fait son petit numéro, payée par le Qatar.

Et puis là, on a Ramadan. Alors Ramadan, c’est un autre niveau : il est très bon. Il a critiqué les printemps arabes, l’ambigüité des printemps arabes. Ça, il n’y a rien à dire. Mais qu’est-ce qu‘il fait dans cette troïka ? Et est-ce que Ramadan a envie de pousser les jeunes de banlieues à brûler des bagnoles avant le premier tour ?

Alors, on a l’impression qu’il vient parce qu’on l’invite et qu’il faut qu’il ait une audience. Son discours est beaucoup plus subtil et beaucoup plus sophistiqué, mais malheureusement incompréhensible une fois qu’il passe derrière Houria Bouteldja. Parce qu’il faudrait qu’il y ait des sas, je dirais, pour que les mecs s’élèvent. Malheureusement, il est sur la photo. Et on dirait qu’il valide le fait que des jeunes, avant le premier tour, brûlent des bagnoles au nom des quartiers et du Parti des Indigènes de la République avec une affiche, je vous le rappelle, qui est le détournement de l’affiche coloniale « Trois couleurs, un drapeau, un Empire » où ils mettent d’ailleurs un Asiate (sic) – qui lui n’a rien demandé – un Noir et un Arabe, comme si les Noirs et les Arabes, c’est-à-dire les Maghrébins musulmans et les Africains, avaient une quelconque solidarité dans le monde réel.

Il suffit d’aller voir la pacification de la Libye post-kadhafienne, pour savoir que les Arabes et les Noirs ne font pas cause commune, sauf dans l’antiracisme de Julien Dray et du Parti socialiste. Tout ça est de la mascarade, ça n’existe pas. Il faut sortir du logiciel néocolonial de la domination, que ce soit d’ailleurs celui de Mitterrand qui portait le casque colonial quand il a été ministre des colonies, ou celui de SOS Racisme de Julien Dray. C’est le même, c’est le Parti socialiste. Ça remonte à Jules Ferry, si on remonte derrière. Ça remonte aux Lumières maçonniques sur lesquelles s’extasie Peillon, qui ont fait la pacification la plus violente, la plus brutale et la plus mensongère de toute l’histoire coloniale. Ce n’est pas Lyautey. Tout ça demande un peu de culture.

Ramadan a cette culture. Malheureusement, quand il se comment entre Gresh et Houria Bouteldja, il valide quelque chose. Je ne vois pas le rapport qu’il a avec Gresh. J’aimerais bien qu’on comprenne, en tant que leader musulman, je ne vois pas très bien le tandem. À mon avis, ce n’est pas compatible. Et surtout, donner une caution à Houria Bouteldja, c’est un peu ambigu aussi.

Alors, je sais qu’il a besoin d’espace pour fonctionner. Mais, moi, là, on me propose d’aller parler dans un truc chapeauté par les identitaires, je n’irai pas. C’est un peu l’équivalent de ce qu’ils avaient fait à l’espace Charenton. Voilà, je n’irai pas. C’est un peu leur Charenton à eux.

Et je dis : le problème de Ramadan, c’est qu’il est très intelligent, très cultivé. Je suis sûr qu’il est capable d’analyses très fines, très poussées, assez critiques et assez autocritiques sur des tas de sujets. Ce n’est pas Nabe. La vision de l’Islam de Ramadan, c’est très au-dessus de celle de Nabe. Ce n’est pas un flatteur du monde musulman. Il connaît le monde musulman. Ce n’est pas un touriste non plus. C’est un touriste en France, Ramadan, de fait, puisqu’il n’y vit pas et comme je le dis, il n’en connaît que les hôtels et les aéroports.

Mais en tout cas, il connaît le monde arabo-musulman, le Maghreb, la complexité de toutes ces factions, d’ailleurs plus ou moins strictement laïques ou religieuses, que ce soient les Frères musulmans, les salafistes de différentes obédiences. Il connaît, ce monde-là, forcément mieux que moi.

Mais je dis : c’est dommage qu’à un moment donné, pour des raisons qu’il faudrait qu’il explicite, il serve de caution par sa simple présence, malgré un discours qui n’avait rien à voir d’ailleurs avec l’assemblée et le message qui était censé être promu du fief de Bagnolet. Il faudrait voir d’où est le maire de Bagnolet, quel réseau, quelle obédience, etc.

Que faisait Ramadan dans cette galère et dans cette troïka ? Et finalement, il pourrait faire mieux que ça. C’est ça que je veux dire. Je ne pense pas que son intérêt, en tant que fierté des musulmans de France… Ce que je comprends parce que c’est mieux que l’imam de Drancy. J’espère qu’il n’est pas là pour pousser les jeunes avant le premier tour, de banlieues, à crier « Allah akbar  !  » en brûlant des bagnoles, parce que ça serait exactement le même résultat que les types qui ont tué au service des services français, anglais, israéliens, américains, Kadhafi en le sodomisant, je le rappelle : ils criaient eux-aussi « Allah akbar  ! » ; et ils ont aussi mis la Libye – qui était le pays le plus développé de l’Afrique et qui avait le plus haut niveau de vie –, ils l’ont mis à feu et à sang.

J’espère que Ramadan, qui a beaucoup de mal de discuter avec moi parce qu’il a très peur de se faire punir par nos maîtres à tous – qu’il a parfaitement identifiés –, j’espère que Ramadan n’a pas pour but de pousser les jeunes de banlieues à foutre le feu à des bagnoles en banlieues, avant le premier tour des présidentielles, en criant « Allah akbar !  ». Parce que là, il ferait vraiment le jeu de la droite sioniste contre laquelle je lutte moi, même à l’intérieur du Front national, comme je l’ai démontré chaque fois qu’il a fallu.

J’aimerais que Ramadan qui a un très bon niveau de culture et un haut niveau d’intelligence fasse un boulot au niveau de ses qualités et de ses compétences. Et qu’il n’aille pas se commettre dans ce truc de Bagnolet comme il s’est commis, parce que moi de mon côté, je ne me commets pas dans les réunions identitaro-nationalisto-je ne sais pas quoi, païenne ou catho trad, parce que, justement, je garde une certaine distance. Attention ! je ne leur tape pas sur la gueule. Mais je garde une distance qui me parait politiquement et moralement saine et raisonnable.

Et moi, je le dis : ceux qui pousseront – pour conclure sur ce sujet – à ce qu’il y ait des émeutes ethnico-confessionnelles de sous-prolétaires de banlieues avant le premier tour en brûlant des bagnoles en banlieue, – les bagnoles de leur voisins, ils ne vont pas attaquer l’Élysée ! –, en criant « Allah akbar  !  », sont des salopards, des collabos du système de domination mondialo-sioniste. Et ils feront le plus sale boulot. Et je le dis maintenant. Ils ont l’intelligence pour le comprendre. Donc, maintenant, pour qui roulent-ils et à quoi servent-ils ? C’est la question que je leur pose.

Et surtout, je m’adresse aussi aux jeunes des banlieues qui les écoutent : si vous voulez aider à ce que se passe en France ce qui se passe en ce moment en l’Italie du Nord, au niveau des coalitions et des rapprochements, ou aider à ce qui se passe en Hollande, etc., continuez à écouter ces manipulateurs idiots, pervers ; ou certains qui n’ont rien à faire là, qui ne sont, ni manipulateurs, ni idiots, ni pervers. Si ce sont des diseurs de vérités, ils n’ont rien à faire là.



Cinquième partie



Une loi sur le génocide arménien ?





Alors, là, pareil, plusieurs niveaux de lecture : la loi sur le génocide arménien.

Que les Arméniens soient vexés, humiliés, qu’on ne reconnaisse pas les persécutions qu’ils ont subies, ce que je comprends parfaitement. C’est une histoire entre eux, les Russes et les Turcs, on va dire, en gros. Qu’en France, on fasse voter une loi punissant d’un an de prison avec sursis et quarante-cinq mille euros d’amende quelqu’un qui nierait le génocide arménien, alors que les Français ne savent même pas qu’il y a un génocide arménien, ils n’en ont rien à foutre, ça ne leur vient même pas à l’idée d’en parler, et que cette loi passe !

Alors qu’une idiote assume – je ne sais même pas son nom, je ne sais pas qui c’est, mais enfin voilà – et qu’elle soit votée dans une Assemblée où il n’y a que cinquante députés présents, et qu’on impose donc à la France entière une énième loi, une nouvelle loi mémorielle qui interdit finalement aux historiens de faire de l’histoire, qui institue l’histoire comme discipline d’État contrôlée par la puissance étatique, ce qui est la définition même du totalitarisme – l’histoire officielle d’État punie par la prison –, et que Sarközy soit fier de faire passer ce truc-là !

Alors, on nous dit que c’est pour flatter l’électorat arménien. Je n’y crois pas une seule seconde. Je ne pense pas que les Arméniens voteront pour Sarközy à cause de ça. D’abord, il n’y a pas d’électorat arménien qui ferait basculer les élections ; ils sont quelques centaines de milliers, ils voteront autant à droite qu’à gauche selon leurs origines sociales. Il n’y a pas plus de « vote arménien » que de « vote juif ». Je n’y crois pas. Donc, premier niveau.

Que l’Assemblée nationale représentée par cinquante personnes… Il devrait y avoir un, je ne sais pas comment on dit, un chorus (sic), un quitus, une loi ne devrait pas pouvoir passer s’il n’y a pas au moins la moitié des députés présents. C’est scandaleux qu’elle soit passée, comme la loi Gayssot d’ailleurs, avec des gens qui n’étaient pas là. En général c’est pendant les vacances. Cinquante connards ont fait passer une loi qui nous interdit sous peine de prison et d’amende de finalement, de dire ce qu’on veut ou ce qu’on pense sur cette question qui est une question totalement étrangère, loin dans le temps, et qui ne concerne la France d’aucune manière.

Le génocide juif au moins, bon ben on va dire, il y a la France pétainiste qui est impliquée dans une politique de collaboration officielle et d’État, on peut voir un petit lien quand même. Mais le génocide arménien, aucun. Donc voilà, c’est absurde. Une fois de plus, c’est une connerie qu’assume Sarközy, une de plus. Donc, il mérite, une fois de plus, qu’il soit éjecté du premier tour par Marine Le Pen, rien que pour ça. C’est une loi mémorielle qu’il faudra abolir.

Mais surtout, comme c’est une loi malhonnête et menteuse, ce n’est pas une loi en fait arménienne, c’est une loi qui condamne la négation de tous les génocides. Alors quand on dit « tous les génocides », c’est la porte ouverte au grand n’importe quoi.

D’ailleurs, c’est une loi qui devrait être retoquée par le Conseil constitutionnel et qui devrait faire hurler la haute magistrature française parce que c’est une loi stupide et absurde. Parce que c’est une loi qui lutte, qui interdit, de nier tous les génocides, mais des génocides... Comme on étend de plus en plus le génocide à tout, parce que je rappelle que le génocide a été inventé à Nuremberg pour parler de quelque chose de spécifique qui est la volonté de s’en prendre aux Juifs en tant que peuple. C’est-à-dire qu’en fait, il n’y a de génocide, dans le monde moderne, que le génocide juif.

C’était d’ailleurs la réalité puisque depuis des années, la communauté juive organisée, Simone Veil en tête, s’opposait à la reconnaissance du génocide arménien, car au nom de l’unicité de la souffrance, il n’y a de génocide que le génocide juif.

En réalité, il n’y de génocide que le génocide des Indiens d’Amérique, des Aztèques. Un génocide, c’est quand une population a cessé d’exister. Je crois que c’est ça. Et que c’était une volonté. Donc, on peut parler au mieux d’une « volonté de génocide ». Mais je suis désolé de faire remarquer qu’il a échoué. Je ne veux pas être taquin, mais je fais remarquer que quand on dit en France, que les Juifs ont été génocidés, parce que Simone Veil l’a répété récemment – on a la citation –, et que c’est la totalité d’un peuple qui a disparu, il y a quand même aujourd’hui en France deux fois plus de Juifs qu’il y en avait en 1939. Donc, c’est une communauté génocidée qui a multiplié par deux sa population.

Donc, c’est embêtant, quand on sort du sérieux de l’histoire pour être dans la mémoire obligatoire, avec derrière des lois mémorielles qui vous proposent la prison si vous ne répétez pas les âneries.

On sait pourtant que quand on va de quatre et demi à un et demi, puisque c’est la plaque qu’il y avait sur Auschwitz ; il y avait marqué quatre et demi, maintenant, il y a un et demi. Donc, on sait normalement que de quatre et demi à un et demi, ça fait moins trois. Et on sait que six moins trois, ça fait trois. Eh ben non ! La loi Gayssot vous oblige à dire que six moins trois égale six. Je ne vais pas rentrer dans les détails puisque sinon, je risque la prison. Donc, la loi française oblige à dire que sur certains sujets, six moins trois égale six. Sinon, c’est la prison. Et on est dans la terre, dans le monde de Descartes, de Voltaire, de Rousseau… Ça va très, très mal.

Et à cause de qui, de quoi ? Toujours, on arrive toujours au même sujet. Donc, nous avons fait passer, Sarközy a fait passer en force et devant cinquante députés une loi absurde et stupide qui nous oblige à reconnaître à travers la reconnaissance du génocide arménien, l’obligation… nianianiania, une loi mémorielle qui tend finalement à quoi : à généraliser la loi Gayssot qui est une loi, pareil, mémorielle, anticonstitutionnelle, absurde. Tout le monde le dit d’ailleurs.

Mais ce qui veut dire, à mon avis, que si la communauté organisée, qui ne voulait pas la reconnaissance de ce génocide – car elle voulait l’unicité du génocide juif – admet aujourd’hui… Parce que je pense que rien ne se passe au niveau de l’Assemblée s’il n’y a pas le signal donné par la communauté organisée, sinon ça ne passe pas. On le sait pour la loi sur le voile, etc. Ça ne serait jamais passé si. Je l’ai su par le professeur Schwarzenberg qui me l’a dit, ça. Que pour que ça passe, il fallait que la communauté soit d’accord, et que ça passerait parce que la communauté était d’accord. Donc, je renvois effectivement à la confidence qu’avait faite monsieur Schwarzenberg à monsieur Barghouti. Tout est sourcé à chaque fois, etc.

Donc, si la loi sur la reconnaissance du génocide arménien est passée sous Sarközy, c’est que la communauté organisée a accepté qu’il y ait un autre génocide que le sien qui soit reconnu et puni par la loi, parce que reconnu, puni par la loi, de prison et d’amende. Et cette loi s’appelle l’interdiction de nier tous les génocides.

Je rappelle que le premier génocide de l’histoire moderne – cette histoire moderne dont se revendique monsieur Peillon – c’est le génocide vendéen. Donc, normalement, les Vendéens ont aujourd’hui le droit d’exiger qu’on reconnaisse le génocide vendéen qui est le premier de notre histoire à nous, de notre histoire moderne, fait au nom des Lumières, des droits de l’homme, etc., etc., qui est une pacification, dans la violence, voulue pour exterminer une population parce qu’elle ne se soumettait pas de bonne grâce au nouvel ordre mondial révolutionnaire. Moi, je suis robespierriste, donc ce n’est pas le problème. Mais les Vendéens devraient se glisser dans cette nouvelle loi mémorielle pour exiger, non seulement la reconnaissance de leur génocide, mais que soit puni d’un an avec prison et de quarante-cinq mille euros d’amende tous ceux qui nient leur génocide ; donc en réalité, que soit punie la matrice même sur laquelle est assise notre République française démocratico-maçonnique.

Donc, c’est en loi d’une stupidité incroyable, comme on l’a vu. Et je ne parle pas des génocides derrière, de tous les Africains comme Dieudonné qui peuvent prétendre que la pacification dans la violence s’est faite en Algérie. Quand on regarde le film de [René] Vautier sur la pacification de l’Algérie, on peut penser qu’il y a eu, aussi, volonté, tentative, de génocide. On peut le dire pour le Cameroun, on peut le dire pour le Congo. Je veux dire, c’est la porte ouverte à de la revendication mémorielle et à la prison, à l’amende généralisée, c’est-à-dire, effectivement, au totalitarisme qui nous ramène à quelque chose, à mon avis, de bien plus grave que ce qu’était l’histoire officielle sous Staline.

Donc, effectivement, le problème, ce n’est pas d’étendre les lois mémorielles aux génocides arménien, vendéen, etc. Le sérieux, au nom du droit d’étudier l’histoire, au nom de la loi française bien comprise, serait d’abolir la matrice de tout ça, qui est la loi Gayssot. Le scandale, ce n’est pas le professeur Faurisson, les honnêtes gens ne savent très bien, c’est la loi Gayssot.

La loi Gayssot est une loi communautaire, anticonstitutionnelle pour empêcher les historiens de travailler sur une période précise, car ils auraient les moyens, grâce au recul historique, de contredire très logiquement ce qui est considéré comme l’historie officielle et intouchable qui sont les conclusions de Nuremberg faites par les vainqueurs quelques mois après la fin de la guerre. Donc, du fait que ce soit fait par les vainqueurs et quelques mois après la guerre, il est évident que c’est de l’histoire… Ça ne peut pas être de l’histoire fine, sérieuse, c’est une évidence, quels que soient l’idéologie, le respect des morts, l’attachement à, etc. Donc, la loi Gayssot est une loi anticonstitutionnelle, pour moi. C’est un scandale.

Et comme ce scandale se voit de plus en plus, on a étendu cette loi mémorielle réservée aux Juifs, aux Arméniens, et donc à tout le monde, pour ne plus que ça soit un privilège communautaire, car c’est ce que c’est en réalité. Donc, ce qui veut dire que la communauté organisée ou une partie d’elle-même n’ayant pas voulu suivre les conclusions de Liberté pour l’histoire qui d’ailleurs était chapeauté par monsieur Nora – une espèce d’Alain Gresh de l’histoire, voyez, ou de Cohn-Bendit de l’Union européenne, ou de Bernard-Henri Lévy des guerres néocoloniales –, n’ayant pas voulu admettre qu’il fallait abroger la loi Gayssot, parce que c’était ça la conclusion logique de ce symposium de réflexion d’historiens sur la liberté pour l’histoire. Comme ils n’ont pas le courage, l’honnêteté, d’abolir la loi Gayssot parce qu’ils savent que c’est un gros danger d’abolir la loi Gayssot, eh ben ils acceptent petit à petit, à cause des revendications communautaires et de ce qu’on appelle la logique jurisprudentielle  : bon c’est bon ! Vous ne nous emmerdez pas sur la loi Gayssot, on vous reconnaît la loi sur le génocide arménien !

Et après, ça sera la loi sur le génocide maghrébin, algérien, la loi sur le génocide, enfin tout… Je ne parle pas du génocide des Indiens d’Amérique. Je parle des génocides au sens de Nuremberg, c’est-à-dire les génocides où finalement, la population algérienne est beaucoup plus nombreuse qu’en 1830, voyez. Voilà, génocide au sens de Nuremberg. Et effectivement, il va y avoir une extension de la loi Gayssot qui va aboutir à son absurdité totale et qui fait qu’à la fin, quoi qu’il arrive, on abrogera la loi Gayssot. Et quoi qu’il arrive, à un moment donné, sauf si la dictature mondialiste arrive par la force – ce qui est sans doute le souhait de pas mal de nos élites oligarchico-cosmopolites qui veulent que les États soient des hôtels, et que finalement, on fasse voter la loi martiale qui vient d’être votée par Obama, qu’on la fasse voter partout, y compris sur Internet par le procès Hadopi, par la loi Hadopi élargie, etc. –, si on n’arrive pas à la dictature de l’oligarchie mondialiste de toute façon, la loi Gayssot sautera. Et de toute façon, un jour, Robert Faurisson sera lu. Donc après, c’est dans combien de temps. C’est tout.

Donc, moi, je pense que les élites communautaires intelligentes devraient prendre les devants, plutôt que de se prendre ça dans la gueule, en bout de course. Sauf, effectivement, s’ils pensent qu’ils seront sauvés par la Troisième Guerre mondiale et qu’ils la gagneront. Mais de toute façon, ça ne sera jamais que reculer pour mieux sauter, parce qu’il faudra qu’ils en assument la responsabilité face à la l’histoire.

Et c’est là qu’on rejoint l’histoire religieuse dont je parle régulièrement quand je cite Sheikh Imran Hosein, quand je cite Jovanovic ou d’autres, ou quand je cite celui que j’aime beaucoup, Rav Ron Chaya. C’est que de toute façon, à la fin des temps, la vérité se fera. Et plus on recule le moment de la vérité, plus le châtiment sera terrible pour les menteurs, et les tricheurs, et les salauds. C’est évident.

Donc, moi, je pense que, je tends la main à l’intelligence, surtout quand l’intelligence va avec l’honnêteté et les intérêts, finalement. Et je dis des intérêts bien compris, pas les intérêts d’une élite qui joue contre sa propre masse, sa propre base. Je pense aux intérêts d’une communauté bien compris.

C’est : plus on ira vite vers la vérité et la réconciliation nationale, c’est-à-dire vite vers ce que je propose : Égalité et Réconciliation, vers la gauche du travail et la droite des valeurs, qui marchent en même temps, plus tout le monde y sera gagnant en termes réellement de communauté.

Je ne parle pas des intérêts de quelques salopards qui exactement comme dans la lutte des classes, [intérêts] de bourgeoisies qui manipulent leurs prolétariats. Même si le tribalisme empêche cette lecture de classe. C’est ça un peu souvent le problème. Le tribalisme ou la religiosité hystérique.

Parce que finalement, nous, nous avons abdiqué notre religiosité hystérique, nous les catholiques. Mais on est les seuls à l’avoir fait, quand on creuse.



Abondance de soirées mémorielles



Oui, ben c’est pareil. Aujourd’hui, on voit que le premier tour des élections arrive. Le système organisé a très peur que Marine Le Pen, et le populisme d’une manière générale, accède au second tour. Et on a, en plus de la loi mémorielle sur la négation de tous les génocides… Ce qui permettra d’ailleurs à un Arménien de poursuivre demain Dieudonné.

Je pense que c’est ça la martingale. C’est toujours, c’est comme le « r  » dans Licra. C’est toujours pour faire faire le sale boulot par un autre. Comme moi, les étudiants juifs de France voulaient me poursuivre pour « antisémitisme et homophobie ». Il faut toujours qu’ils accouplent quelqu’un d’autre, qu’ils prennent un mec sous le bras, comme ça, un peu comme Gresh avec Houria Bouteldja, voyez. Ils ne peuvent pas se démerder tout seuls, ces gens-là. C’est toujours triangulaire. Il faut toujours qu’ils emmènent un type dans la combine : un pauvre maghrébin qui n’a rien demander, un homosexuel qui n’a rien demandé. Enfin voilà.

Donc effectivement, demain, grâce à cette loi mémorielle pour les arméniens, si la communauté la joue fine, Dieudonné pourra être attaqué en justice demain par un arménien. C’est peut-être le deal secret d’ailleurs. Bon, mais tout ça, c’est quand on réfléchit comme ces gens-là réfléchissent. Le billard à trois bandes, à quatre bandes, etc.

Et là, en ce moment, effectivement, les élites, nos élites, sont très inquiètes. Et alors, on a des soirées mémorielles. Alors, ça y va comme si Hitler était à nos portes et comme s’il s’était passé trois mois depuis la chute de Berlin. Donc, on a la soirée complète.

Alors hier, on avait « Ces Français qui ont choisi l’Allemagne », alors sur les collabos. Alors, on nous montre toujours le patron de la milice mais jamais les socialistes, jamais d’où vient Laval, jamais d’où venait une bonne partie des collabos qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain et qui ont rejoint la collaboration la plus extrême, qui venaient de la gauche.

Il faudra expliquer d’ailleurs pourquoi ils se sont retournés comme ça, alors qu’ils étaient membres de la Lica dans les années trente. C’est un autre sujet mais qu’utilise très bien. Le meilleur pour ça, c’est Simon Epstein [Simon Epstein, Les dreyfusards sous l’Occupation], très, très bon là-dessus.

Chaque fois qu’on peut citer un intellectuel juif honnête, c’est souvent les meilleurs. Ils font souvent le boulot encore mieux que les autres. Parce que justement, ils n’ont pas ce complexe de se faire traiter de… Ils y vont à fond.

Donc, on a eu une soirée, là, sur les Français qui avaient choisi la collaboration, mais jamais ceux qu’il faudrait nous montrer pour qu’on comprenne la complexité du problème, comme disait Mitterrand, comme le disait à Georges-Marc Benamou, Mitterrand : « Vous n’avez pas connu cette époque, jeune homme, c’est plus compliqué que ça. » C’était bien évidemment bien plus compliqué que ça. Le père d’ailleurs de… Michel Drucker le sait très bien que c’était plus compliqué que ça, quand il pense à son papa Abraham. C’était très compliqué, effectivement, comme époque, comme le sont toutes les époques de guerre. Comme va l’être d’ailleurs la France de demain. Ça va être compliqué, ça va être plus compliqué que ça, aussi.

Donc, on a ces soirées thématiques. Alors, on a eu la grosse soirée sur le procès Barbie [« La traque des nazis », France 2]. Avec d’ailleurs le documentaire, avec la voix de Mathieu Kassovitz  ; malgré le 11 Septembre, il continue à nous expliquer l’histoire de France, comme il avait fait aussi le truc pour saloper le pape, Amen [Amen de Costa-Gavras, 2002]. Enfin, il est… Voilà. Lui, c’est vraiment, dans le genre idiot utile de la communauté, il est parfait, lui, hein ! Il a rien compris, je crois. Il a rien compris aux banlieues, déjà. Il a rien compris au 11 Septembre. Il a rien compris non plus à l’histoire, enfin à ce qui s’est passée en 1940. Rien ! Mais on lui fait… C’est sa voix, c’est la voix de Mathieu Kassovitz qui nous explique l’histoire de France officielle. On ne sait pas pourquoi. Couillon d’extrême gauche qui fait de très mauvais films. Bon voilà, c’est comme ça.

Et là, on a le procès Barbie. Alors, au début, on nous dit que c’est un procès qui a été fait pour qu’un criminel de guerre soit enfin puni pour ce qu’il avait fait au héros de la Résistance française qui était Jean Moulin. Alors là-dessus on dit : bon de toute façon, c’est bizarre, parce que la guerre est finie depuis soixante-dix ans ; le mec était une ordure, évidemment, mais c’était un des rouages de l’État national-socialiste allemand. Chez nous, on a ce qu’on appelle le pardon et l’oubli chrétien. C’est une ordure, on n’aimerait pas lui serrer la main. S’il peut crever d’un cancer, ce sera bien fait pour sa gueule.

Mais de là à ce que l’État français aille faire pression pour le ramener en France en le faisant transiter par la Guyane, en trahissant d’ailleurs, en violant un peu comme d’ailleurs dans l’affaire de Carlos, d’ailleurs en trahissant toutes les lois internationales – parce qu’on se réclame toujours du droit, mais le droit est bafoué chaque fois que ça nous arrange – pour finalement lui faire son procès en grande pompe en France juste après la victoire de Mitterrand !? Finalement, alors on croit que c’est un procès pour dire : voilà, ce salaud d’Allemand a tué Jean Moulin, ce qu’on savait déjà.

Ce qu’on aimerait, c’est qu’ils nous disent qui a balancé Jean Moulin. Là-dessus, d’ailleurs, il parait qu’il a écrit un testament. Il parait que y’a pas mal de choses dans ce testament, notamment sur qui a balancé les enfants d’Izieu. Il parait d’ailleurs que c’est maître Verges qui l’a. Il parait d’ailleurs que comme il le garde dans un coffre, c’est pour ça que personne ne le fera jamais chier, lui, jusqu’au bout. Il ne le sortira pas. On est plein à savoir ce qu’il y a dedans, mais on ne le dira pas non plus. Moi, je tiens à vivre encore quelque temps.

Mais le vrai truc intéressant, c’est le testament de Klaus Barbie. Qu’ils nous disent vraiment qui a balancé. Parce qu’il n’y avait pas qu’un mec qui a balancé. Il n’y a pas que [René] Hardy qui a balancé Jean Moulin. La vraie question, c’est qui ne l’a pas balancé. C’était ça la vraie question, quand on s’intéresse à l’histoire. Mais bon, voilà.

Et là, alors on croit que c’est évidemment un procès pour Jean Moulin. On ne voit pas très bien pourquoi, parce que c’est un crime de guerre, et que c’est prescrit. Et en fait, on voit, non, qu’en fait, c’est : seul est imprescriptible le crime contre l’humanité, dont on découvre par Nuremberg que ça veut dire « crime contre les Juifs », en réalité. C’est ça que ça veut dire. Il faut être honnête. Et que ça, c’est imprescriptible, parce que c’est ni pardon ni oubli.

Là, on bascule du pardon et de l’oubli chrétien à ce qu’on appelle la loi du talion de façon impropre mais qui est effectivement la vengeance qu’on lit très bien dans l’Ancien Testament, qu’on lit très bien dans la Talmud et qui fait qu’effectivement, ce n’est pas tout à fait, comme le disait le rabbin Bernheim : « ce n’est pas tout à fait nos valeurs ». Nous, on est un peu dans le pardon et l’oubli. Eux, non ! Je le vérifierai sans doute un jour, d’ailleurs. Voilà.

Et donc là, on voit d’un seul coup qu’on dévie du procès du persécuteur de Jean Moulin à l’épopée de ce couple improbable qui est la fille d’officier allemand hystérique-là, qui a pondu un rejeton à moitié dingo qui fait du patin à roulettes et qui a récemment été garde-frontière en Israël, pas pour y traquer d’ailleurs les criminels de guerre, mais pour humilier les Palestiniens. Et on a l’épopée du tandem Klarsfeld. C’est un truc. Pfff ! Quand on a subi les Allemands et les nazis sur la gueule, passer toute sa vie à vivre avec, il faut vraiment être pervers. Moi, c’est mon idée.

Et d’ailleurs, même Wiesenthal avait dit que lui, il était pour la justice, mais pas pour la vengeance [Simon Wiesenthal, Justice n’est pas vengeance, 1989]. Même Wiesenthal a désavoué les procédés Klarsfeld.

Et là, on voit Beate, cette espèce de bourgeoise allemande hystérique, fille d’Allemand et le père-là, Serge Klarsfeld. Alors, on voit – il faudra remontrer les images – quand il jouit quand ils ont envoyé une bombe, un colis piégé d’herboristerie, à un ancien criminel nazi réfugié en Syrie [Alois Brunner], et qu’ils sont tout contents de lui avoir fait perdre un œil et arraché la moitié de la main.

Et là, on voit effectivement que nous n’avons pas les mêmes valeurs. Je reconnais que nous n’avons pas les mêmes valeurs. Moi, même si je jouis secrètement d’avoir fait ça à mon ennemi, je ne m’en vente pas devant une caméra. Il faut vraiment ne pas comprendre ce que c’est que la France, l’helléno-christianisme, les valeurs françaises, pour jouir avec un sourire, le sourire de Klarsfeld, qui a quand même une sale gueule, il faut le reconnaître. Il a une sale gueule. Il jouit. Et on voit l’image du mec qui a perdu les doigts, etc. Et tout ça se fait, trente ans, quarante ans, cinquante ans après. Ce n’est pas nos valeurs, ça. Ça s’appelle la vengeance haineuse dans le sang.

Et on voit que finalement, ce procès Barbie, c’est-à-dire qu’on a instrumentalisé toute la République français – ça a dû nous coûter du pognon incroyablement – pour faire, finalement, le procès de la vengeance d’une petite élite communautaire que sans doute de Gaulle tenait à distance parce que c’est d’autres qui étaient de son côté – ce n’est pas Michel Debré, ce n’est pas ces gens-là –, mais qui sont revenus avec Mitterrand et qui eux sont venus pour se venger. J’explique bien tout ça dans Comprendre l’Empire, mon livre.

Et eux, ce qu’ils veulent, c’est faire le procès Barbie, pas à cause de Jean Moulin, parce que c’est prescrit. Mais ce qu’ils veulent, eux, c’est faire le procès de Barbie, c’est-à-dire ni pardon ni oubli, vengeance comme le dit d’ailleurs Simon Wiesenthal, et imprescriptible, c’est-à-dire éternellement, vengeance tribale contre le persécuteur, le bourreau des enfants d’Izieu, de quarante-deux enfants.

Alors, c’est leurs valeurs. Mais ce qui me gène, c’est d’instrumentaliser la République française et la justice française pour ça. Avec le recul, et grâce à cette soirée thématique, on voit que c’était ça. C’était : on est revenus aux affaires, on a pris le pouvoir. On est la nouvelle communauté organisée qui n’est pas celle qui avait signé le pacte de réconciliation avec de Gaulle, et on est là pour se venger. Et donc, on instrumentalise la République française pour le faire. Et en fait, on fait condamner un vieux con qui s’appelle Klaus Barbie, qui était numéro deux de la Gestapo de Lyon, pour les enfants d’Izieu, c’est-à-dire quarante-deux enfants. Ce qui est horrible, évidemment. Mais, pourquoi instrumentaliser la justice française, la République française pour une vengeance communautaire et tribale ?

C’est un peu comme la loi Gayssot : c’est une loi communautaire et tribale. Pourquoi la République française doit-elle assumer ces choses- là ?

C’est peut-être ce qui explique effectivement que ce soit le rabbin Bernheim qui nous le dise ou monsieur Cohen [Pierre Cohen, maire de Toulouse, cf. deuxième partie] ou d’ailleurs Bernard-Henri Lévy, qui nous disent, soit que le Front national n’est pas compatible avec les valeurs de la République, soit comme Bernard-Henri Lévy le dit : « ces synagogues qui sont le symbole de la République ».

Donc, à un moment donné, de quoi la République est-elle le symbole ? De quoi la République est-elle le messager ?

À un moment donné, c’est écrit : normalement, c’est le peuple de France, etc., etc. Bon, voilà.

Et alors, on voit effectivement, à la fin que l’autre est condamné à la prison à vie. Je pense que le rêve, ça aurait été de le faire juger directement comme Eichmann et condamner à mort. Mais bon. Mais je préfèrerais d’ailleurs que ce soit fait en Israël, ça serait plus honnête. Et bon, il est condamné à mort. Il crève comme une merde dans la prison. On le remet à Montluc, le symbole, là où il avait torturé Jean Moulin.

C’est que la famille de Jean Moulin n’a rien demandé ! C’est ça qui est marrant. On ne voit pas du tout un gaulliste. Les gens qui seraient légitimes pour demander vengeance au nom de Jean Moulin, ils ne bougent pas une oreille. Là, on apprend, effectivement, que Badinter, garde des Sceaux à l’époque, nous dit : oui, j’ai découvert qu’il avait aussi déporté mes parents, mais je n’étais pas au courant. Enfin voilà.

On a bien toute la clique communautaire. On voit bien le message subliminal : c’est nous qui avons fait faire ce procès parce que qui s’oppose à nous, c’est ni pardon ni oubli, et c’est imprescriptible. On voit bien le message qui est envoyé. D’ailleurs Mitterrand l’a bien pris dans la gueule, à la fin, aussi. C’est les mêmes qui lui ont ressorti sa Francisque et qui lui ont pourri la fin de ses derniers jours. Alors que pourtant, il avait fait le tapin, il avait fait le boulot. Et on voit même d’ailleurs le rôle que joue Roland Dumas. Roland Dumas qui à l’époque fait bien le tapin, et qui aujourd’hui serre la main en privé à Faurisson en disant : « Voilà un homme ! » Il faut le savoir. Pourquoi Roland Dumas serre la main à Faurisson en disant : « Voilà un homme ! » ? J’aime bien, moi, foutre un peu les pieds dans le plat.

Et j’aurais bien voulu qu’effectivement, si ce procès avait voulu avoir un aspect pédagogique, c’est qu’on nous dise qui avait balancé les enfants d’Izieu, qui avait balancé Jean Moulin. On n’a pas réussi à le savoir. Même Libé, à un moment donné, a essayé de monter un truc. Parce que quand ils ont vu que la vielle Aubrac disait quand même beaucoup de conneries, celle qui avait signé les certificats de résistance pour Mitterrand – il y a peut-être eu un peu de deal dans tout ça –, quand elle commençait à dire un peu trop de conneries, on a arrêté d’en parler, parce qu’à un moment donné, ça devenait trop…. L’évasion de la prison de l’époux Aubrac expliquée par l’épouse Aubrac, historiquement, ça ne teint pas la route. Elle aurait fait peur et menacé Klaus Barbie !?

Enfin là, c’est pour ça, à un moment donné, soit on met les mains dans le pot et on dit la vérité jusqu’à bout, soit, à un moment donné, on laisse, comme l’avait demandé de Gaulle, et comme l’a rappelé Mitterrand finalement, après avoir…

C’est pour ça qu’on est châtié, c’est la justice immanente. C’est Mitterrand qui a permis le procès Barbie. Et quand il a dit : je ne veux pas de cent ans de haine supplémentaire, machin, quand il refuse de reconnaître la responsabilité du Vel’ d’Hiv, il se fait… Elkabbach lui porte bien le message de la communauté organisée. Il faut montrer la vidéo, c’est explicite. Et comme on dit en banlieue, il lui nique sa mère, il lui nique sa gueule. Eh ben, bien fait pour ta gueule, Mitterrand ! T’avais qu’à pas te soumettre la première fois, parce que comme je l’ai bien expliqué pour monsieur Aliot, c’est sans fin, la soumission. Une fois que… Comme disait, à d’autres sujets d’ailleurs, Léon Bloy, ce génie de la littérature, très, très supérieur à Nabe – ce qui ont lu Nabe, qu’ils aillent vraiment vers les grands maîtres, Léon Bloy ; qu’ils lisent Le Désespéré, des choses comme ça –, comme le disait Léon Bloy : « Une fois que t’as chié dans ton froc, tu peux pisser dedans. »

Et c’est ça, Mitterrand. Tout ces gens-là ont été punis par où ils ont péché, y compris de Gaulle. Parce que ce n’est pas toi qui décide. Quand tu commences à te soumettre, c’est sans fin. Et à un moment donné, tu seras toujours puni parce que tu n’as pas accepté la vingt-huit millièmes soumission. Et voilà.

Et donc, on a bien vu, grâce à cette soirée thématique, qu’effectivement, c’était un procès où finalement s’exerçait une vengeance tribale à travers la République française. Bon, c’est un constat.

Que ça sert, effectivement, à instrumentaliser les élections actuelles en disant : on essaye d’éviter le vote Marine Le Pen à travers ça. Ce qui est scandaleux, parce qu’il faut être très maladroit et très malhonnête pour penser que subliminalement, les Français vont faire le lien : c’est un lien vraiment fallacieux. Marine Le Pen n’est pour rien dans la déportation des enfants d’Izieu, elle. C’est clair.

Mais surtout, ce que je trouve horrible, c’est qu’on dise qu’il est imprescriptible d’avoir tué quarante-deux enfants parce qu’ils étaient juifs. Mais par contre, on ne se pose pas la question de savoir quand Madeleine Albright, sauvée par des Serbes des Allemands et qui finalement a fait bombarder Belgrade. C’est-à-dire que le renvoi d’ascenseur n’existe jamais. On doit. C’est une dette imprescriptible comme le dit très bien. C’est une dette imprescriptible, même quand on ne doit rien, d’ailleurs. On paye la dette. Et je rappelle que Madeleine Albright, en gros, a assumé publiquement d’avoir organisé le génocide des enfants iraqiens, et qu’elle assume que, finalement, il était nécessaire d’avoir fait crever par l’embargo américain volontaire 500 à 600 000 enfants iraquiens. Alors, les quarante-deux enfants d’Izieu, c’est imprescriptible, et ça justifie qu’on mette en branle la justice française des décennies après, pour punir un connard qui était numéro deux d’une hiérarchie – pas grand-chose –, et qu’on est allé chercher alors qu’il était mourant dans la pampa – c’est de la merde tout ça, lui, tout le reste. Mais par contre, Madeleine Albright peut assumer publiquement d’avoir fait crever 600 000 enfants iraqiens.

Et je ne vois pas un Arno Klarsfeld, qui je crois a une responsabilité gouvernementale en France, aller traquer les criminels de guerre comme l’ont fait son papa et sa maman. Et quand il va en Israël, ce n’est pas pour traquer les criminels de guerre sionistes.

Parce qu’un jour aussi, finalement, ce Tribunal pénal de La Haye se retournera contre ceux qui l’ont créé, parce que c’est ça la justice immanente. Et des Palestiniens demanderont justice.

Arno Klarsfeld n’est pas allé en Israël pour chercher et faire punir et amener au tribunal, les responsables du génocide – on va dire génocide – de Sabra et Chatila. Non ! Il est allé pour humilier, avec l’uniforme israélien, des Palestiniens, aux postes frontières. Donc, c’est ça l’épopée Klarsfeld, voilà, c’est ça.

Cette double éthique, ce deux poids, deux mesures qui montre toujours qu’il y a des morts qui ne valent rien, et des morts qui sont tellement sacrés que même pour un mort, ou pour la libération d’un – ça peut être, par exemple, [Gilad] Shalit – eh ben effectivement, on peut libérer ou tuer, c’est-à-dire mépriser des milliers de goys. C’est ça l’idée. C’est que les vies ne valent pas la même chose, la loi n’est pas la même pour tout le monde.

Et que ça, ce soit la loi d’une communauté, c’est leur problème. Mais que la République française serve de masque à ce tribalisme, ce racialisme, ce suprémacisme, c’est répugnant.

C’est répugnant et comme nous sommes dans le pays de Descartes, ça finira par se voir, par se savoir, quelles que soient la lâcheté, la soumission de nos élites, qui sont les mêmes qu’aux États-Unis. Nous avons nos Obama et nos « Nègres de maison » blancs, dans tous les sens. Ça finira par se savoir, et ça finira par se payer. C’est ça.

Et plus on retarde, plus on attend, plus le mensonge est énorme, plus l’addition sera chère, voyez. Et moi, je ne serai plus là. Et je ne serai pas là, moi. Ceux qui courront après les pauvres types dans les rues, seront les mêmes qui leur auront léché le cul, exactement comme ceux qui ont voté Front populaire ont fait allégeance à la personne du maréchal Pétain. Les élites communautaires savent ça. Donc, les problèmes ne viendront jamais de moi, qui suis un homme de vérité, et qui n’ait pas du goût pour la ratonnade, qu’elle s’appelle pogrom ou lynchage. Voyez. Ça ne sera pas moi qui le ferai. Mais tous les lèche-culs, en ce moment, qui en font des tonnes contre moi et Dieudonné, qui sont des éternels collabos de tous les pouvoirs, feront le sale boulot, quand le pouvoir aura basculé. Et malheureusement, il faut qu’ils s’en rendent compte – je ne parle pas des Jamel Debbouze. Ils le savent que les trois quarts aujourd’hui qui leur servent de Shabbat goy auraient été des pétainistes en 1940. Ils n’auraient bien sûr pas été sur le front russe, ils n’en avaient pas le courage. Mais ils auraient fait le bon petit collabo à Francisque qui bascule dans la Résistance, à la Mitterrand et bien pire. Voilà. Et pour ça, lisez l’excellent Simon Epstein sur la réalité de la collaboration française.

Donc, c’est toujours sur… ma conclusion est toujours : égalité et réconciliation. Il y a quelque chose de très bien en France qui est le pacte républicain honnête et bien compris, la réconciliation nationale au-dessus des communautés. Et je pense que c’est l’intérêt de toutes les communautés. Mais pas de certains de leurs manipulateurs d’élite. On revient toujours à la même chose : cette lutte de classe intracommunautaire qui n’est pas bien identifiée.

Et est-ce que Bernard-Henri Lévy, Attali, Alain Minc et même bientôt Cohn-Bendit sont les meilleurs défenseurs de leur communauté ? Ou est-ce qu’ils ne sont pas en train, virtuellement, de la mettre gravement dans la merde ?

Ben non, c’est des vrais mots d’égalité et de réconciliation : le vrai pacte républicain au-dessus de tout et je le dis, la réconciliation nationale dans le respect de la citoyenneté, de l’égalité citoyenne.

Et je pense que la France est un pays qui a largement les moyens, au niveau de sa richesse, de sa culture, de ses valeurs, de cette réconciliation. Elle n’a à faire aucun effort, en réalité, par rapport à ses fondamentaux, ni par rapport à sa Constitution bien comprise, ni par rapport à ses capacités de production technologique ou agricole.

On peut vivre très bien tous en France, si certains arrêtent de jouer aux cons, de manipuler tout le monde et de poursuivre un dessein qui n’est absolument pas le dessein de la République, de l’égalité, de la chrétienté et même de l’islam qui est un universalisme égalitaire. Tout le monde est le bienvenu dans l’islam. Tout le monde est le bienvenu dans la chrétienté. Tout le monde est le bienvenu dans la République française. Tout le monde est même bienvenu même au Front national bien compris, du moment qu’il est patriote, c’est-à-dire du moment qu’il est de bonne volonté. C’est tout.

Et par contre, il y en a d’autres qui ont un autre projet. Et ceux-là, je les emmerde, et je les invite à oser me contredire et à me défier honnêtement sur ce sujet que je connais aussi bien qu’eux.

Donc, je terminerai par : « Quenelle de 175 », et fraternité pour tous les autres.

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  • #96027
    Le 5 février 2012 à 19:36 par Seneca
    Alain Soral, entretien de janvier 2012

    A propos de la pédophilie, le Talmud suggère un rapport douteux entre judaïsme et rapport aux enfants. Quelqu’un saurait-il éclairer davantage ?

    J’aimerais en outre que les musulmans regardent ceci et m’expliquent... autrement qu’en rejetant la faute sur "les sionistes" ou par les mêmes procédés détournés, mesquins et lâches que les abrutis très facilement identifiables qui commentent la vidéo et que je ne prends pas pour des représentants de l’Islam. Expliquez je vous prie, pour tous les gens présents ici, puisque vous savez que ceci n’est que par l’aval de l’Islam et vous êtes reliés à cette religion, qui a une réalité actuelle, que vous ne pouvez nier.
    http://youtu.be/UFCwjbciQ7Q

     

    Répondre à ce message

    • #96217
      Le Février 2012 à 01:35 par Seneca
      Alain Soral, entretien de janvier 2012

      Je me suis renseigné. Il ne s’agit pas de musulmans mais de yézidis kurdes ! Il semblerait d’ailleurs qu’il y ait eu des représailles plus ou moins directes... Cette vidéo date et n’est pas toute récente. Je vais en informer la personne qui a posté la vidéo.
      Il traîne malgré tout des vidéos d’égorgements et de mises à mort par lapidation, toujours originaires de ces régions maudites, qui risquent d’être à long terme un coup dur pour l’islam, notamment pour les pratiquants sincères. Quel en est votre avis ?

      J’ai souvent lu dans les commentaires accompagnant ces horreurs (en dehors d’une pluie de grossièretés très originales) qu’il était justice qu’une femme qui trompe son mari soit lapidée, mais qu’en est-il de la polygamie des époux ? Ils ne trompent pas leur femme légalement ? (Oui, je sais que la femme est l’égal de l’homme, merci savants, merci mr. Soral) On parle beaucoup de la virilité des musulmans, mais ce qui nous est servi dans un plateau dès notre enfance, ce n’est pas nous qui sommes allés le chercher. Rien de viril.

      Quelle image avez-vous de l’égorgement ? Est-ce "viril", "adulte" ? Les prostitués célestes, c’est adulte, aussi ?

      Et que dire des contradictions du Coran à propos des mécréants qu’il faut un coup égorger, un coup respecter si ils ne sont pas païens ?

      Des réponses claires et honnêtes sont les bienvenues.

       
  • #97543
    Le 8 février 2012 à 11:25 par Simon
    Alain Soral, entretien de janvier 2012

    Pourquoi autant d’occurrences du terme "Français de souche" ?
    En quoi cette dichotomie sert la réconciliation nationale ?

     

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  • #97607
    Le 8 février 2012 à 14:46 par snowboard
    Alain Soral, entretien de janvier 2012

    par rapport a la 5eme vidéo,on pourrait faire le prolongement avec le projet aladin qui utilise les moyens de l’état français pour faire de la propagande
    http://projetaladin.org/

     

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  • #100131
    Le 12 février 2012 à 19:21 par Elias
    Alain Soral, entretien de janvier 2012

    Merci Monsieur Soral, j’avais déjà compris dans les grandes lignes se qui se passe dans notre société et vous m’avez permis de "boucher" les trous car il me manquait des pièces dans mon puzzle. Je voterais Marine Lepen car je n’ai pas d’autre choix. Je suis né en France, de parents révolutionnaires algériens et j’aime la France de ses écrivains et de ses philosophes. J’aime les vrais valeurs de la France. Je n’aime pas cette France qui vomit tous les jours sur les musulmans, cette France sous protectorat Israélien..

     

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    • #101217
      Le Février 2012 à 20:16 par Seneca
      Alain Soral, entretien de janvier 2012

      Il faut reconnaître la réalité. Jean-Marie Le Pen a du talmudiste en lui. Il joue depuis toujours d’une ambiguïté qui lui permet d’exalter le xénophobe pas très malin comme celui qui voudrait voir le véritable retour aux valeurs "austères" en lui. Ce serait quand même mieux s’il n’avait eu que le côté "droit", le côté soralien. Sa fille ne semble pas avoir arrangé les choses.

      La plupart des jeunes pro-FN que je connais ne prennent que ce côté gauche qui leur permet de se croire plus puissants que les sacs-poubelle nike qui les ont un jour trainés dans la boue. Les jeunes qui gueulent "MARINE !" en plein discours de celle-ci participent des mêmes penchants primaires. Parmi eux, certains poussent même la méchanceté vindicative jusqu’à s’engouffrer des nuits durant dans d’interminables recherches qui confirmeraient argument fallacieux après argument leur fantasme de la supériorité du blond sur le nègre et au passage sur tout autre europoïde mongoloïde ou latin, vestiges d’une Allemagne putride, rachitique et anti-nietzschéenne...

      La tentative de Soral qui pousse le jeune abruti que nous sommes à réfléchir toujours bas et plus profond m’est apparue comme l’espoir insoupçonné d’une réconciliation, rôle auquel je ne voyais personne oser s’y atteler, encore moins y consacrer sa vie.

      Au nom de la France jeune et malgré les questions qui restent sur la touche, Merci Soral !

       
  • #101431
    Le 15 février 2012 à 13:57 par Simon
    Alain Soral, entretien de janvier 2012

    Le Front National qui fait peur au système ? Soral qui invite à voter Le Pen ? Je ne comprend pas l’analyse, ni la position.

     

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    • #102852
      Le Février 2012 à 18:17 par franck
      Alain Soral, entretien de janvier 2012

      Parce que c est tout simplement la realité..... Mais il faut etre subtil pour comprendre le message codé du FN surtout avec Marine qui le fait elle à un niveau encore plus subtil pour pouvoir simplement passer dans les medias et ainsi conquerir - un jour - la fonction supreme.... Et ceux qui parle de reconciliation nationale, eh bien il ferait mieux de faire comme notre Alain : De voter pour Marine ...même si - et c est un euphemisme de le dire - il (Alain) ne la (Marine) porte pas dans son coeur.... CQFD.

       
  • #107703
    Le 24 février 2012 à 19:34 par alex66
    Alain Soral, entretien de janvier 2012

    Et boom ! 100.000 lectures pour cet article/entretien.
    A quand la suite ?

     

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  • #110620
    Le 1er mars 2012 à 12:17 par sun
    Alain Soral, entretien de janvier 2012

    quand soral citait kemi seba,qu’il disait "occupez-vous de vos fesses",il denoncait Bernard lugan
    ré-écoutez bien en podcast ses émissions afro insolent

     

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  • #129247
    Le 3 avril 2012 à 18:05 par Sonia
    Alain Soral, entretien de janvier 2012

    Merci pour votre travail M. Soral !
    Par contre, on ne peut plus lire la vidéo 2 à partir de la minute 11 environ... J’ai essayé plusieurs fois... Impossible. Certains mal intentionnés l’ont-ils bloqués car vous y révélez des trucs gênants, ou simple problème informatique ? En tout cas, j’aimerais bien l’entendre !

     

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  • #129248
    Le 3 avril 2012 à 18:05 par Sonia
    Alain Soral, entretien de janvier 2012

    pardon, je voulais dire la vidéo 3 ! Sur Hollande et Sarko...

     

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  • #156006
    Le 22 mai 2012 à 10:51 par Johann
    Alain Soral, entretien de janvier 2012

    Quelque chose me marque dans la deuxième vidéo. Alain Soral dit apprécier ce qui furent les objectifs de Herlz et Dieudonné a pourtant reçu a la main d’or des rabbins antisionistes qui on fortement critiqué Herlz. En espérant obtenir une petite explication, sait-on jamais.

     

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