Première partie
Alain Soral – C’est bon là, on y va ?
ERTV – Ouais, ça tourne.
Alain Soral – Ça tourne.
Bon le problème, c’est qu’avec ce que Dieudonné prend
dans la gueule en ce moment, je vais peut-être changer de teeshirt,
non, hein ?
Commentaire des
commentaires
Alain Soral – Euh… oui
parce que y’a beaucoup, beaucoup de commentaires des vidéos du
mois sur le site – on a à peu près cinq cents commentaires – et
parfois certains commentaires sont des critiques plus ou mois
justifiées de certaines de mes imprécisions, parce que c’est vrai
que j’improvise et que je puise dans ma culture générale sans
faire trop de recherches. Donc parfois, c’est un peu approximatif.
Et puis parfois, c’est des commentaires qui sont à côté de la
plaque. Donc là, je voulais préciser sur deux, trois sujets, parce
que je pense que c’était important de donner une précision pour
répondre à des commentaires, qui me semblaient pas tout à fait
pertinents, voilà.
« Audrey Pulvar n’est pas
d’origine africaine, mais martiniquaise ! »
Un antillais honteux ?
Oui, alors j’ai, on m’a fait une
remarque comme si j’avais été imprécis en disant qu’Audrey
Pulvar n’était pas africaine, qu’elle était martiniquaise.
Alors en fait, c’était pas ça le
sujet. C’était de dire que dans le système tel qu’il fonctionne
au niveau médiatique et politique, les gens ne savent pas, ils s’en
foutent de savoir si Audrey Pulvar est d’origine martiniquaise,
africaine – où en Afrique ? – ou même si elle est de la
Guadeloupe, de la Réunion, etc. C’est que c’est « la black
de service », comme il y a le « beur de service ».
Il faut se rappeler de la phrase de Krivine : « Il
y a pas assez de Blacks et de Beurs dans la politique française. »
Et ce que je disais, c’est que
quand on prend une black de service à la télévision, il faut
qu’elle soit nécessairement – pour que les français l’acceptent
– il faut qu’elle soit jolie, collabo et bête. Bête et collabo.
Et que c’était ça qui était
tragique parce que ça prouvait bien que les communautés dominées
ne choisissent pas leurs représentants et que leurs représentants
tapinent toujours pour la communauté dominante. C’est assez facile à
démontrer quand on met les extraits qu’on avait mis de Pulvar
notamment qui attaquait Villepin sur son antisionisme, enfin
des trucs assez, qu’il « colportait la haine en banlieue ».
Enfin, c’était délirant quoi.
Donc c’était pour répondre à
ça. Je n’ai jamais prétendu qu’Audrey Pulvar était africaine.
J’ai dit que c’était la black de service.
Quand après à dire qu’elle n’est
pas africaine mais martiniquaise, je rappelle quand même que le
peuple indigène des Caraïbes, ce ne sont pas des noirs. Ce sont des
Indiens caraïbes et que finalement cette réaction parfois
d’antillais de dire que « nous ne sommes pas des Africains »
démontre quand même quelque chose qui est un peu un non-dit, c’est
que y’a un racisme anti-Africains des Noirs des Caraïbes, qui ne
veulent pas être assimilés à des Africains. Ce qui veut dire que
même à l’intérieur des Blacks, il y a aussi des divisions
communautaires et une espèce de hiérarchie raciale non dite.
« Les
Maghrébins se soumettent qu’à Dieu ! »
Un jihadiste qui vote PS ?
J’ai beaucoup de messages de
sympathie des musulmans français, donc c’est pas la question. Mais
moi je pointe toujours ce qui ne va pas.
Alors il y a un type qui m’a
envoyé une longue tirade en disant :
« Vous
nous reprochez de ne pas avoir de sens politique et de mal voter,
etc., mais nous, musulmans, ne sommes soumis qu’à Dieu. »
Avec tout un baratin derrière : « La vie terrestre n’a
pas d’importance. Ce n’est qu’un passage. » Etc., etc.
Alors je lui dis : à un moment
donné un peu d’humilité, un peu d’honnêteté. En réalité les
Maghrébins en France ne se soumettent pas à Dieu, ils se soumettent
au Parti socialiste. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose,
on va le vérifier quand on va décortiquer le prochain gouvernement.
Et puis si effectivement ce jeune
homme ne se soumet qu’à Dieu, pourquoi ces gens-là finalement se
soumettent si bas pour trouver des boulots misérables d’éducateurs
de quartiers, etc. ? C’est-à-dire qu’à un moment donné,
quand on se soumet à Dieu, on le fait et on se tait.
Mais ce genre d’annonces sont
assez déprimantes parce qu’en général celui qui dit ça, c’est
toujours exactement l’inverse de sa réalité. Et donc je le dis
bien, dans la réalité politique française, les Maghrébins –
enfin les français d’origine maghrébine – électoralement ne se
soumettent pas à Dieu, mais ils se soumettent au Parti socialiste,
ce qui est quand même une tragédie dans le sens que ça démontre
une immaturité politique immense et surtout, une acceptation de
rester dans ce qui s’appelle l’indigénat qui est quand même une
stratégie de soumission qui admet une domination et un mépris.
Quand je disais moi que j’allais
voter Marine Le Pen et Front national, y’a beaucoup de
franco-maghrébins musulmans qui m’ont dit : « Il est
pas question qu’on vote pour elle, elle est sioniste. »,
sous-entendu, « on aurait voté pour son père qui lui ne l’est
pas. », alors qu’ils n’ont jamais voté pour son père. Et
ils sont allés, la statistique le démontre, massivement voter pour
le Parti socialiste qui est quand même le parti sosioniste. [Vote
des musulmans au premier tour : 59 %. Sondage Opinionway-Le
Figaro]
Il suffit de voir le gouvernement
qu’ils ont mis en place ! C’est-à-dire qu’au dessus, c’est
le soleil. Y’a pas, enfin au dessus, c’est Jérusalem !
Donc finalement parce que Marine
était trop sioniste, ils sont tous allés voter pour Valls,
Fabius, enfin et toute la clique quoi je veux dire. On peut
pas faire plus sionisto-maçonnique que la présidence et le
gouvernement que ces gens-là ont contribué à élire massivement.
Regardons les statistiques.
Donc un peu plus d’honnêteté, un
peu plus, au moins je dirais, de rigueur dans l’analyse politique
et peut-être un peu d’autocritique.
Moi quand je dis que j’appelle de
mes vœux une authentique communauté musulmane de France, [c’est]
parce que je pense que la République ne peut fonctionner à nouveau
que par un rééquilibrage communautaire où là en réalité on nie
la réalité communautaire en France, mais de toute façon il y a une
communauté qui les domine toutes, et les représentants de toutes
les autres communautés sont en fait des agents de la communauté
dominantes avec des faux-nez. Tout ça ne peut pas fonctionner.
C’est-à-dire que oui la réalité
du monde, c’est les réseaux et les communautés. La République
individuelle des individus face à l’État sans intermédiaire qui
est gravé dans la Constitution est un mensonge qui cache en fait la
puissance des réseaux maçonniques et des réseaux communautaires
dominants.
Mais effectivement, si on veut
établir un rééquilibrage, il faut en passer par une réelle
communauté musulmane authentiquement autonome qui se représente
elle-même. Et pour ça, j’invite à regarder la différence entre
[Abdelaziz] Chaambi avec qui j’ai parlé et
par exemple un Farrakhan aux États-Unis, quand
un WASP prétend lui donner des leçons ou même quand il se
positionne sur un crime racial [voir Affaire Trayvon Martin], où ce
qu’on appelle un blanc – en réalité un juif – a tué un petit
noir. Là on voit qu’il y a une vraie communauté aux États-Unis.
On pense aussi à l’affaire DSK. Y’a une vraie communauté
on va dire afro-musulmane aux États-Unis qui se fait respecter, qui
se fait craindre. Et c’est pas du tout la situation où on en est
en France.
Et moi, j’aimerais au moins qu’on
arrive à ça par une espèce d’égalité des communautés,
retourner d’une certaine manière au rêve de la Laïcité au
dessus des communautés religieuses et au rêvé effectivement, d’une
République qui traite de la même manière tous ses citoyens.
« Tolstoï
admirait les juifs »
J’ai plus lu qu’Alain Soral
Oui alors là, c’est pareil. Je
disais que tous les grands écrivains, tous les grands penseurs de
l’histoire – on reviendra par rapport à Emmanuel Todd à
cette question – étaient de toute façon au sens actuel
contemporain du terme, des antisémites, tous : tous les rois ;
tous les philosophes ; tous les dramaturges. Ça n’existe pas
le philosémitisme avant 1945, en gros !
Et alors là, un petit malin me fait
une remarque en me disant que Tolstoï était un philosémite.
Tolstoï n’a pas écrit que des choses agressives sur les juifs,
bien évidement. Je peux dire la même chose de Maupassant.
Évidemment c’est toujours, il y a énormément de nuances, mais
globalement, il s’inscrit dans cette tradition effectivement
judéo-critique qui est au cœur de tout le monde chrétien,
helléno-chrétien, orthodoxe, arabo-musulman. Et pour ça je vais
rappeler quand même que Tolstoï, qui est né en 1828 et mort en
1910, c’est-à-dire finalement assez récemment – c’est-à-dire
qu’il a vu les sursauts prérévolutionnaires russes – était
déjà à l’époque un antisioniste rabique et qu’il disait bien
par exemple, « Propos tenus devant Alexandra Tolstoï », Ma
vie avec mon père, Éditions Rieder, 1933. Bon c’est le livre
qui est de 1933, lui est mort en 1910 :
« Voilà
bien un trait du caractère juif : vouloir être le premier
partout. »
Bon voilà, bon ça c’est
typiquement sur le juif dominateur. Ça rejoint les propos du général
de Gaulle.
Et puis surtout, très, très
antisioniste. Donc là je vais lire :
«
Entretiens et Pensées » in
[publiés
dans le recueil intitulé]
Les Révolutionnaires,
Fasquelle,
1906.
« En lui
(le peuple juif) renaît la soif d’avoir un gouvernement, et
le désir mauvais de gouverner, de jouer un rôle. Il désire se
parer de nouveau de tous ces accessoires du nationalisme, avec ses
troupes, ses drapeaux, sa formule à lui en tête des arrêts des
tribunaux. (…) Je pense que seule une partie du peuple, la plus
faible et la plus impressionnable, qui aime philosopher et qui envie
l’éclat mensonger des nations européennes, souffre de cette
maladie d’une résurrection qui est en réalité, de la
dégénérescence. Le véritable esprit israélite est contraire à
l’idée d’une patrie bornée à un territoire. (…) Ce n’est
pas la terre qui est sa patrie, c’est le Livre » Etc., etc.
Bon voilà, donc en fait Tolstoï
était très antisioniste dès le début du XXème siècle et avait
sur les juifs, je dirais pas les préjugés, mais la vision
universellement partagée d’un peuple du Livre, dominateur.
Voilà donc je pense qu’on ne peut
pas faire de Tolstoï un philosémite. C’est simplement un homme
intelligent.
Donc il n’est pas dans le délire
antisémite caricatural qu’on essaye de nous vendre
systématiquement, puisque dans le monde d’après 1945, il y a soit
l’intelligence philosémite, soit la stupidité totale antisémite
qui serait de l’antisémitisme rabique, racial, délirant.
Or la situation classique, ce n’est
pas ça. C’est de juger les juifs à travers leur système de
valeurs qui est le judaïsme. Le judaïsme, c’est deux livres :
la Torah et le Talmud.
Et en lisant la Torah et le Talmud,
on voit bien que c’est un peuple vindicatif, dominateur, qui suit
un Dieu vengeur qui leur a promis la domination – il suffit de lire
Isaïe, Ézéchiel
–, par en plus la purification ethnique, y’a pas de problème.
Et dans le Talmud, on voit bien que
cette domination, dans un monde dominé par la chrétienté,
s’effectue par l’usure et le mensonge et comment dirai-je, la
double éthique, c’est-à-dire de ne pas traiter un non-juif comme un
juif, c’est-à-dire d’avoir le droit sacré de lui mentir, de le
voler, etc. C’est la réalité.
C’est-à-dire que la réalité
classique qui a prévalu jusqu’en 1945 est l’antisémitisme
universel généralisé et partagé par le monde chrétien, le monde
orthodoxe, le monde musulman, le monde laïque socialiste, le monde
laïque bourgeois capitaliste. L’antisémitisme est un universel.
Il faut bien rappeler ça, clairement. Et Tolstoï en est aussi.
D’ailleurs, nous rééditerons ce
livre de Paul-Éric Blanrue qui est en fait une
anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme
[Le Monde contre soi : anthologie des
propos contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme,
Paris, Éditions Blanche, 2007].
Nous le rééditerons car il est en rupture là, et je pense que
c’est un livre très intéressant puisque c’est plus de 300 pages
de citations de tous les grands hommes de l’Histoire qui montrent
en général, non seulement leur hostilité aux juifs, mais à partir
d’une critique qui est systématiquement la même.
Le représentant des
Français
Alors l’élection de François
Hollande, si on prend un peu de recul, on va dire que c’est une
élection par défaut.
En fait, on a un peuple de France
qui n’a pas voulu réélire le président sortant parce qu’il
avait bien intuitivement compris qu’il avait menti et qu’il
n’était pas vraiment le représentant des intérêts de la France,
mais des intérêts de l’Union européenne, du mondialisme. On va
le dire comme ça.
Hollande s’est fait élire parce
qu’en fait il était, par défaut, celui qui venait se « présenter en
face », et surtout parce que DSK s’était fait mettre sur la
touche pour ce que j’appelle « préliminaires abusifs ».
Donc en fait, Hollande a été élu deux fois par défaut et par
hasard, parce qu’il fallait chasser Sarko, et parce que DSK s’était
disqualifié. Et en fait, on est, je veux dire, après un président
du mensonge – parce que Sarközy s’était fait élire sur
des promesses un peu nationales, un peu identitaires, un peu
néo-Front national –, là on est sur un président du vide parce
qu’en fait, il n’a rien dit, il a rien promis.
D’ailleurs son slogan « Le
changement, c’est maintenant ». Il suffit de regarder son
gouvernement pour voir que Dieudonné avait bien raison : Avec
le PS, c’est une dans la gueule, une dans le cul !
Et maintenant voici
quelques membres du nouveau gouvernement « François Hollande
2012 ».
Laurent Fabius (Ministre des
Affaires étrangères) :
-
franc-maçon ;
-
participant :
-
au Bilderberg,
-
au dîner du Crif,
-
au dîner du Siècle ;
-
pro-Union européenne ;
-
sioniste.
Vincent Peillon (Ministre de
l’Éducation) :
-
franc-maçon ;
-
ex-trotskyste ;
-
membre du Siècle ;
-
pro-Union européenne ;
-
sioniste.
Manuel Valls (Ministre de
l’Intérieur) :
Jean-Yves Le Drian (Ministre de
la Défense) :
-
franc-maçon ;
-
proche du Crif ;
-
pro-Union européenne ;
-
sioniste.
Pierre Moscovici (Ministre de
l’Économie)
François Hollande :
Le changement ????????????????
Alors en gros, on voit que le Parti
socialiste, c’est bien : le gouvernement maçonnique du Grand
Orient sur une ligne de fausse gauche – la gauche
sociétale – ; réseaux ben on va dire, réseaux de la finance
mondialiste mais habillée de droit-de-l’hommisme via l’idéologie
maçonnique.
Et puis concrètement, on a au
gouvernement que des types qui sont effectivement membres soit des
Bilderberg, soit du Siècle, soit de la Franco-américaine. Enfin on
mettra des noms et les appartenances. [En post-prod]
Et tous, ce sont tous des sionistes
acharnés.
Et tout le noyau dur du
gouvernement, c’est le Grand Orient, c’est la maçonnerie
laïcarde profonde.
Ce qui veut dire que par rapport au
gouvernement de droite d’avant, je pense que bon y’a une petite
volonté un peu plus « sociale », c’est-à-dire de piquer
l’argent aux classes moyennes pour soutenir un peu plus les
chômeurs, puisque de toute façon on fera rien pour eux en termes de
réindustrialisation et d’emplois. Donc effectivement, y’a un
petit choix de jouer plus les classes populaires que les classes
moyennes. Ce qui d’ailleurs est une catastrophe économique mais je
veux dire, ça fait une petite différence sociale. Ça, c’est une
évidence.
La constance, c’est que c’est
totalement sioniste, atlantiste et en réalité néolibéral.
La petite composante en plus par
rapport à la droite, c’est que c’est très, très antichrétien,
et encore plus anti-français. On dirait aujourd’hui que pour faire
partie du gouvernement français, il faut ne pas être né en France,
il faut afficher sa détestation de la France. On peut citer la
Ministre de l’Écologie-là.
ERTV – Son mari, oui. [Xavier
Cantat]
Alain Soral – Ouais, elle
ou son mari, enfin je veux dire, voilà : Ils sont français
par hasard ; la France c’est de la merde ; pourquoi pas
le Sénégal. Enfin voilà.
Je rappelle que le Ministre de
l’Intérieur, c’est pas rien. Valls, franc-maçon du Grand
Orient.
Les ministères clefs,
c’est l’Économie et Finances, l’Intérieur – y’a
pas trente-six ministres sérieux – et les Affaires étrangères.
On voit que si on prend l’Intérieur,
celui qui va être chargé de botter le cul des gens comme moi et
Dieudonné, Valls : espagnol – on vous dit espagnol – ;
naturalisé français dans les années quatre-vingt – c’est-à-dire
que le type est à peine français ; et surtout qui a décrété, on
va remettre l’extrait, qu’il était « éternellement
attaché à Israël » – on préfèrerait qu’il soit
éternellement attaché à la France – ; et qu’a bien envoyé
déjà un message en allant à une réunion du Crif en province-là.
[dîner du Crif Marseille-Provence, le 21 mai 2012]
On l’a bien mis en place pour
faire le boulot, travailler pour la communauté on va dire
talmudo-sioniste dominante. Il a bien été choisi pour ça, c’est
clair et net.
Oui, puis après effectivement, les
petits ministères rigolos, pour faire joli. Eh ben, c’est toujours
la blackette de service, la beur de service dans des ministères qui
n’existent pas : ministère des Affaires je sais pas quoi, des
Français de l’étranger pour Yamina Benguigui. C’est
toujours pareil la réalité de la domination et la réalité du
mépris, effectivement de faire du communautarisme en prenant une
beur de service, une blackette de service. Y’a même une jaune de
service aussi. On est dans le grotesque, le méprisant, l’indigénat.
On peut le dire.
Et ça me fait marrer quand je pense
à tous ceux qui ont voté Hollande en pensant que « le
changement, c’était maintenant », que ça allait changer, et
surtout qu’on allait être, que c’était presque, la gauche
était.
Quand on voit à la Bastille les
drapeaux qu’il y avait, drapeaux palestiniens, etc., les gens qui
nous dominent et ceux qui ont voté pour eux, intelligemment ne sont
pas, effectivement ont eu l’intelligence de ne pas avoir exhibé
les drapeaux du Grand Orient et des drapeaux israéliens ! Et
c’est quand même pour ça que ces gens-là ont voté. Mais ils ont
quand même exhibé bêtement des drapeaux du Maghreb, des drapeaux
palestiniens.
ERTV – Y’avait Yannick Noah
aussi à la Bastille, y’avait.
Alain Soral – Ouais,
ouais, ben ça, c’était le tragique effectivement des électeurs
du Parti socialiste, qui n’ont rien à voir d’ailleurs avec son
noyau dur. À la Bastille, c’était tragique, oui.
C’est-à-dire qu’avec Sarközy, on
avait Enrico Macias et avec Hollande, on a Yannick
Noah. Donc moi je dis dans les deux cas, c’est pas français
tout ça.
Puis Yannick Noah surtout c’est,
enfin, il faut regarder musicalement, c’est de la merde, c’est de
la soupe mondialiste, pub pour les slips [Sloggi], caricature du
black qui se soumet à tous les stéréotypes parce que je vois pas,
moi, Patrick Bruel faire une pub pour les slips.
C’est toujours « le black lui peut montrer sa grosse bite »,
enfin je veux dire, vas-y. On est quand même resté dans Joséphine
Baker avec le collier de bananes, je veux dire, la
jupe en bananes. Ça n’a pas beaucoup bougé.
Et ces types-là acceptent ça parce
qu’ils prennent un peu d’oseille. « Saga Africa »,
c’est-à-dire je fais le négro de service et je fais ricaner, je
prends un peu d’oseille. Mais tout ça est tragique.
Donc moi ce que j’aurais aimé,
c’est qu’à la Bastille y’ait la France quoi, c’est-à-dire
effectivement ni Yannick Noah ni Enrico Macias. Et là, on est passé
effectivement de la République de droite-Enrico Macias, à la
République de gauche-Yannick Noah. Yannick Noah n’étant
d’ailleurs je dis, qu’un mec qui fait des claquettes, qui danse.
Derrière effectivement, on a Valls,
Fabius, même Hollande si on veut en parler.
Mendès France
avait au moins l’élégance de mettre France derrière Mendès. Là,
ben ouais, le président s’appelle Hollande quoi je veux dire :
moins y’a de France, mieux c’est !
Sachant que quand on regarde
d’ailleurs souvent les types, c’est de plus en plus rare que les
mecs soient nés en France. En général, c’est né en Afrique
du Nord, je sais pas pourquoi.
Même Hollande, fils d’un médecin
OAS [Voir Un père à l’extrême droite, linternaute.com],
c’est-à-dire c’est Pied-Noir, proche de Tixier-Vignancour,
c’est-à-dire d’extrême droite.
Ce qui est assez drôle puisque
Ségolène [Royal] c’était pareil. C’était
famille Front national, militaire de carrière [Anne-Christine Royal,
membre du Comité central du FN]. Et Hollande, c’est le
socialiste dont le père était à la droite de Le Pen.
Tout ça, enfin ce vaste mensonge
républicain répugnant, enfin ça pue la IIIème République et même
la IVème République, là. Le changement, c’est maintenant ! On
est vraiment dans la France laïcarde républicaine dans toute son
abjection bourgeoise, mensongère.
Et si on veut enfoncer le clou, sous
quelles auspices s’est présenté Hollande ? Jules Ferry.
C’est assumé, ça ne peut pas être une erreur à ce point-là,
c’est même assez inquiétant.
Jules Ferry, on prétend que c’est
le père de l’école libre, laïque et obligatoire. C’est le père
de l’école laïque obligatoire, c’est-à-dire de l’école
anticatholique. Mais libre, elle l’était déjà et gratuite elle
l’était déjà. Elle l’est déjà depuis les rois de France.
Donc on est vraiment sous les
auspices d’un militant laïcard, colon notoire. Tout le monde a osé
le faire remarquer.
On est vraiment dans ce mensonge
libéral qui est en fait derrière toute l’idéologie des Lumières,
qui est une vision on va dire, rationaliste, antispiritualiste mais
raciste, dominatrice, enfin voilà cette vision qui a amené à la
colonisation au nom des « races supérieures », enfin on
a ça jusque… Léon Blum disait la même chose !
Ferry, c’est le XIXème siècle,
mais Léon Blum disait la même chose dans les années trente :
« Le devoir et le droit des races supérieures ».
Donc on est vraiment dans ce
racialisme laïcard qu’on retrouve déjà chez les Encyclopédistes.
On parlera de Rousseau qui
lui n’est pas dans cette catégorie, mais on a déjà chez
finalement, dans toute cette idéologie des Lumières, la violence
rationaliste marchande économiste, avec une connotation derrière
raciale suprémaciste blanche très forte.
Et finalement Hollande s’est rangé
derrière !
Et peut-être que derrière ce
racialisme colonialiste assumé, y’a peut-être un « petit
lien » avec une forte, la forte, très forte, composante
sioniste.
C’est-à-dire le lien avec le destin
des Israéliens et le rôle que doivent tenir les Palestiniens en
Palestine, de même que finalement nos franco-musulmans ici qui ont
quand même, qui sont quand même la « race inférieure »
qui ont le devoir de se laisser civiliser par la « race
supérieure » judéo-chrétienne.
Parce que si on creuse aussi le rôle
qu’a joué Jules Ferry, la manière dont il s’est enrichi, lui,
il a justifié la colonisation au nom des droits de l’homme et des
Lumières mais derrière, il y avait des milieux d’affaires qui
n’étaient pas catholiques et qui faisaient du business, business
qui a beaucoup rapporté à Jules Ferry quand on regarde sa carrière
politique et son enrichissement.
De toute façon, il suffit – vous
mettez bien la photo de Jules Ferry en post-prod – vous verrez
qu’il a vraiment une sale gueule, quoi !
C’est-à-dire que finalement, de
Ferry à Hollande, on est dans la République à sale gueule, et à
la fin, à la République insignifiante, mais qui prolonge le même
processus.
C’est vraiment, vous mettez Ferry
et Hollande. Je sais pas, c’est pas de Gaulle, c’est pas
Clémenceau, c’est pas saint Louis,
c’est pas Bayard.
Enfin voilà, c’est la négation
pour moi de toute cette France que j’aime.
Deuxième partie
« Élisabeth Lévy
est à la droite de Marine Le Pen. Et entre Marine Le Pen et
Élisabeth Lévy, la raciste, c’est Élisabeth Lévy. »
Le déshonneur avant
le ridicule
(Emmanuel Todd)
Alain Soral – Dans cette
mascarade de la gauche qui prend la place de la droite, ce qui m’a
le plus choqué, c’est un type dont je continuais à dire du bien
parce que y’a quand même des moins pires que d’autres.
Donc y’a des moins pires
effectivement.
Souvent je parle de Michéa,
bien qu’il ose pas trop mettre les noms sur les concepts. Il tourne
en rond là « sur sa critique du libéralisme » mais
l’on voit qu’il ose pas aller plus loin. Ce qui fait qu’à la
fin, ben voilà, il se bloque lui-même.
Et puis là, on a un autre que je
citais de temps en temps comme pas mauvais, c’était Emmanuel
Todd.
Emmanuel Todd depuis un an fait par
ses critiques du mensonge européiste de la stratégie catastrophique
des leaders européens qui pour sauver l’euro et l’Europe
détruisent finalement l’économie des nations avec des
conséquences sociales très graves, en fait par ses critiques
honnêtes Todd avait fait objectivement la campagne pour Marine Le
Pen. Et je pense qu’à un moment donné, on a dû lui faire
remarquer.
Et là, il était l’autre jour
face à Philippot, après l’élection de Hollande, on
mettra les extraits, et il a été d’une malhonnêteté incroyable
et qui fait que pour moi, il est comme les autres quoi.
D’ailleurs il se tordait les mains
comme ça, on voyait qu’il transpirait à grosses goutes. Il
fallait à tout prix qu’il crache à la gueule du Front national.
Et ce qui était assez malhonnête, c’est qu’il le faisait à
travers Philippot qui est vraiment l’aile gauche du Front. C’est
pas… comment il s’appelle ?
ERTV – Louis Aliot.
Alain Soral – Louis Aliot.
Philippot c’est vraiment la gauche sociale, l’analyse du
mondialisme. Ils étaient totalement d’accord sur l’analyse. Et
on a bien vu un Todd qui lui a craché à la gueule de manière
totalement malhonnête pendant toute l’émission pour se disculper.
C’est-à-dire il sait très bien
comment fonctionne le système. Il faut pas oublier qu’il est quand
même un commis d’État, il est sociologie d’État, il est payé
par l’État, c’est un clerc et un clerc stipendié.
Et là, on voit vraiment cette
lâcheté, cette malhonnêteté finalement du mec tenu qui à la fin
éprouve le besoin quand même de « coucher avec les
Allemands », pour sauver sa place, son boulot de chercheur
parce que sinon il serait en difficulté puisque c’est un chercheur
d’État, son strapontin ou plutôt même d’ailleurs son canapé
chez Taddeï pour faire le beau. Et ce qui était dégueulasse,
on montrera les extraits, c’est quand il a osé dire à Philippot :
« Vous, le Front national, vous vous en prenez aux plus
faibles, vous n’osez pas désigner les vrais responsables de la
crise ! »
Je lui pose la question. Du Front
national ou de Todd qui est le plus lâche quand il s’agit de
désigner les responsables de la crise ?
Quand Todd fait mine de s’acharner
sur l’Allemagne, comme si l’Allemagne était responsable de la
crise mondiale alors que cette crise vient de Wall Street.
Quelle est l’idéologie qui est
derrière le capitalisme financier mondialiste purement spéculatif
qui est en train de tous nous faire sombrer dans le chaos ?
Je veux dire Marx l’a
identifiée, Sombart l’a identifiée, Weber a tiré
un petit peu en biais en parlant du protestantisme mais on sait ce
qu’est le protestantisme : c’est un retour au judaïsme.
Et je pense qu’entre le Front
national et Todd, celui qui a le moins le courage de désigner les
vrais responsables de la crise, c’est évidemment Todd.
Ou alors, il est dans un tel
tribalisme, qu’il a du mal à être intelligent jusqu’au bout !
Et là, je l’inviterais à lire le
bouquin d’Atzmon [Gilad Atzmon, Quel juif errant ?
Anatomie du peuple élu]
parce que je pense que là, on est typiquement chez Todd, dans ce que
dénonce Atzmon dans ce qu’il appelle le « tribalisme
forcené et inconscient » finalement du juif laïque de gauche.
Parce que ce qui démontre ça dans
le discours totalement malhonnête de Todd, c’est quand il crache
sur Marine Le Pen en prétendant presque qu’elle serait une
raciste, etc., alors qu’elle est sur un discours anti-immigrés qui
est un discours totalement social et qui est totalement celui que
Todd devrait admettre s’il était honnête.
Parce qu’en fait, on ne montre pas
l’immigré pour de raisons de race. On montre l’immigré pour des
raisons de rapports de classes parce qu’il est utilisé dans un
dumping social par rapport aux acquis sociaux des salariés d’un
pays.
Donc et ça normalement Todd a
parfaitement les moyens de la comprendre dans le discours du Front
national notamment porté par Philippot.
Alors que quand il prétend donc,
quand il voue sa haine finalement tribale et raciale contre Marine Le
Pen parce que c’est finalement une française de souche qui incarne
quelque chose qui le dégoute mais qu’il n’a pas identifié, il
se permet de rajouter derrière « mon amie Élisabeth
Lévy ».
Et moi je demande à Todd, les yeux
dans les yeux – parce que là, à mon avis, il va avoir les mains
qui se tordent – il faut vraiment être finalement dans un
tribalisme inconscient pour prétendre qu’on peut être « ami »
avec Élisabeth Lévy qui elle est une racialiste, une religieuse,
une sioniste de droite haineuse qui appelle non pas au contrôle des
frontières pour les immigrés, mais qui stigmatise volontairement
dans une logique de sionisme de droite inconditionnel, les musulmans
de France.
Qui s’était d’ailleurs réjouie
de mon agression à l’époque, qui m’a fait virer de plusieurs
émissions et qui est d’une malhonnêteté intégrale puisque cette
Élisabeth Lévy à l’époque où il fallait que la France prenne
un sursaut républicaniste, était venu occuper le créneau en
essayant d’usurper la mémoire de Marc-Bloch [Élisabeth
Lévy, cofondatrice de la Fondation Marc-Bloch, en 1998], ce à quoi
s’était opposée sa famille.
Elle prétendait être républicaine.
Puis après elle a eu un virage sioniste caractérisé.
En fait elle est un sayanim, elle
est un agent. Todd le sait mais il est « ami avec elle »
et il discute avec elle en ricanant de ces sujets, alors qu’elle
est d’extrême droite au vrai sens du terme par rapport à Marine
Le Pen.
Mais par contre, il voue une haine,
je dirais rabique voire raciale, à Marine Le Pen !
Il faudrait qu’il analyse ce
Monsieur Todd, si finalement cette amitié qu’il maintient à
Élisabeth Lévy et ce mépris qu’il a pour Marine Le Pen, n’est
pas lié finalement à une solidarité tribale qu’il a mal
identifiée et qui finalement ne fait pas de lui un « penseur
universaliste » et un sociologue honnête, mais finalement un
tribaliste finalement un peu plus subtil et un peu plus discret que
les autres, mais qui retourne bien là d’où il vient au moment où
le pouvoir l’exige.
Et je rappelle quand même à
Emmanuel Todd, qu’il n’est aujourd’hui qu’un sociologue de
qualité qu’à cause de l’effondrement de la sociologie française
depuis les années quatre-vingt-cinq.
Mais sinon, il reste quand même,
excusez-moi, un positiviste, un type qui est un bon statisticien, un
bon démographe, mais qui n’a pas visiblement de culture
philosophique. Et ça se voit quand il se permet – là où il se
ridiculise – de cracher sur Carl Schmitt qui est un
sociologue bien plus important que lui et qui est un grand
politologue.
Il y a toujours la même chose chez
Todd qui finalement est une tribaliste : c’est cracher sur un
grand penseur comme Carl Schmitt parce qu’il aurait été à un
moment donné « nazi ».
Alors mon petit Todd, il faut bien
quand même que tu te mettes dans le crane, si tu prétends être
sociologue, historien etc., que de même qu’il n’y a jamais eu de
philosémitisme avant 1945, tous les grands hommes du XXème siècle
admis par tes propres, je veux dire, par ta propre catégorie
d’universaliste laïcard de gauche, ont été pronazis à un moment
donné.
Non seulement Carl Schmitt qui est
un très grand penseur – d’ailleurs maître à penser de Leo
Strauss ; enfin voilà y’a pas de problème si on
veut d’un point de vue tribal, y’en a qui ont su le récupérer
très bien pour amener à la politique néoconservatrice américaine
– mais non seulement Carl Schmitt a été un nazi, mais aussi je te
le rappelle, le plus grand philosophe du XXème siècle admis par toi
et par Finkielkraut, qui est Heidegger, qui a été
même membre du parti nazi.
Et le plus grand écrivain du XXème
siècle qui est Louis-Ferdinand Céline.
Donc le passage « nazi »
n’est pas un signe d’abrutissement contrairement à ce que tu
pourrais croire et ne disqualifie pas ces grands penseurs. Et ça
serait plutôt à toi, Todd, de te rendre compte du ridicule que tu
affiches quand tu ricanes sur Carl Schmitt que tu n’as pas lu
évidemment, sous prétexte qu’il aurait été à un moment donné
nazi.
Je parlerai même pas sur le plan
artistique de Knut Hamsun, prix Nobel de littérature qui a
écrit le magnifique roman qui s’appelle La Faim, que tu
devrais lire aussi. Ça serait bien que tu te cultives un peu parce
que comme tous les cons de gauche, tu as une culture assez limitée.
Visiblement « la tradition », tu sais pas ce que c’est,
le classicisme, évidemment ça t’échappe un peu, etc.
Ou Ezra Pound très grand
poète américain, fasciste assumé.
Ces deux personnages d’ailleurs,
Knut Hamsun ou Ezra Pound, étaient tellement durs à critiquer,
après guerre, qu’on les a pas envoyés à Nuremberg, parce qu’ils
étaient trop structurés – ils pouvaient se défendre. On les a
mis en hôpital, dix ans et quinze ans, en hôpital psychiatrique,
voilà parce qu’on savait pas comment les gérer autrement.
Donc il faut cesser – c’est
valable pour Todd mais pour d’autres – de systématiquement
disqualifier un penseur, un poète, un dramaturge, parce qu’il
aurait été sympathisant nazi dans les années trente. Il suffit de
regarder la presse de l’époque, les déclarations de Churchill,
pour voir que quand on veut penser sérieusement et honnêtement,
il faut ne pas admettre comme vérité et morale, la réécriture de
l’histoire des vainqueurs. C’était beaucoup plus compliqué que
ça.
Et donc j’invite Todd à lire Carl
Schmitt.
Et je l’invite aussi à se poser
la question, je dirais de sa lâcheté sur tout ce dont on a parlé
avant.
Et surtout je dis qu’après le
déshonneur qui est son face à face avec Philippot, qui à mon avis
marque, qui pour moi est quelque chose d’important – on le
ressortira –, je pense qu’il y a le ridicule qui va lui tomber
sur la gueule, bientôt.
Parce que quand il prétend en plus
que le Front national est fini parce que « Hollande a réussi à
réconcilier la gauche avec le mouvement ouvrier », je sais pas
s’il y croit ou si là, c’est qu’il est obligé de mentir de
façon incroyable.
Lui qui a déjà servi d’alibi à
Chirac à l’époque de la « fracture sociale »,
là il sert d’alibi à Hollande : c’est-à-dire un coup à
gauche, un coup à droite, finalement en maintenant cette espèce
d’illusion de l’opposition et de la réalité gauche-droite, qui
l’un représenterait la réaction et le capital, et l’autre, le
progressisme et le social.
Il faut être un sociologue stupide
ou un menteur, un malhonnête et un lâche, pour jouer ce petit jeu.
Et surtout quand on voit ce que
Hollande va prendre dans la gueule et ce qu’il va faire dans les
mois qui viennent, je pense que Todd là, a mangé son pain blanc. Il
va vraiment se ridiculiser. Voilà.
Et surtout, je lui fais remarquer
qu’il contribue par son analyse, à pérenniser cette
pseudo-différence gauche-droite qui est vraiment la façon
d’empêcher les gens d’accéder à la conscience politique
réelle.
Il fait une petite analyse avant les
élections pseudo-courageuse et puis à la fin, il revalide tout le
système pour continuer finalement « à en croquer ».
Et je pense que c’est pour ça que
c’est quand même un tout petit sociologue. Pour être un grand
sociologue comme Carl Schmitt, il faut dépasser son époque. En fait
Todd et un petit sociologue intéressant de la séquence historique
actuelle mais sa lâcheté-là, ses mensonges, ses ralliements –
finalement une fois à Chirac, une fois à Hollande – ne le situent
pas au dessus de la réalité en tant que sociologue qui regarde. Il
est dedans. Enfin voilà, il est dedans.
Finalement, c’est un petit
politique. C’est-à-dire c’est un clerc, et un clerc stipendié.
Donc je pense avoir fait le tour de
la question sur Todd.
Il s’est déshonoré face à
Philippot, et il va se ridiculiser dans l’avenir.
Et je le répète le Front national
ne va pas « disparaître ».
Hollande ne va pas réconcilier la
classe ouvrière et même la gauche du travail au sens élargi avec
le Parti socialiste. C’est pas du tout comme ça que ça va se
passer. Et ça va être difficile à Todd de rebondir là-dessus.
Par contre Todd, lui, tend
finalement toujours au dernier moment, à servir le politique
institutionnel et à faire croire qu’est valide la distinction
gauche-droite qui ne l’est plus du tout aujourd’hui, alors que
c’est la distinction mondialiste-anti-mondialiste qui est valable.
Et il le sait lui-même. Et pour ça, je veux dire il tend là, dans
les temps à venir, à montrer ses limites, à se discréditer.
Et je crois que ce que je viens de
dire là, qui peut paraître un peu brutal, nous allons le vérifier
dans les mois à venir ou les deux ans à venir, maximum.
Et puis après, dernier rebond, son
analyse sur le Front national disait : le Front national va
exploser parce que de toute façon, le Front national est dans une
contradiction profonde, que chaque fois il y a des électeurs qui
retournent à droite, et d’autres qui vont à gauche.
Il a parfaitement raison, c’est
une question d’analyse de classes. Je pense que Todd, qui est
finalement assez prétentieux, il a pris la grosse tête. C’est pas
lui qui a inventé la structure de classes des mouvements d’opinion
et l’écart qu’il y a entre la conscience réelle et la
conscience possible, c’est-à-dire entre les intérêts de classe
objectif et l’idéologie.
Et justement, là on va rebondir. Il
est évident que le Front national a une double composante
sociologique, une composante ouvrière prolétaire, et une composante
petite bourgeoise. Et qu’effectivement, c’est ce qui s’appelle
« le peuple ».
Le peuple, ce sont les petits
entrepreneurs, les petites gens propriétaires de leurs moyens de
production et les petits salariés.
Or évidemment, idéologiquement,
les petits salariés se sentent de gauche, et les petits
propriétaires, petits entrepreneurs se sentent de droite. Ce que
j’appelle gauche du travail, droite entrepreneuriale.
Et tout le travail de domination
idéologique du système est de les séparer chaque fois qu’ils
peuvent, aux élections. Parce que s’ils se réunissent comme
essaye de le faire le Front national, ils prennent le pouvoir !
Le pouvoir se prend par l’union
politique de la classe moyenne et du prolétariat.
Et donc finalement, quand Todd dit
que « le Front national va disparaître parce que ces deux
composantes vont se séparer à nouveau », c’est justement le
drame effectivement que ces deux composantes se séparent
régulièrement parce qu’elles se font manipuler notamment par les
médias du système dominant, mais [aussi] par des enfoirés comme
Todd qui normalement devrait bien poursuivre son analyse objective
jusqu’au bout, et dire que l’intérêt politique et l’intérêt
économique, et de la petite bourgeoisie entrepreneuriale, et du
prolétariat, et du salariat, est de marcher la main dans la main.
Car en fait, ils sont victimes du même processus de destruction
mondialiste.
Alors que Todd devrait faire ce
boulot – mais qui amènerait finalement au vote Front national sur
la ligne Marine-Philippot –, il fait bien son boulot de kapo
et de clerc stipendié, et il pérennise bien la manipulation
idéologique gauche-droite pour être sûr à chaque fois que ce
soit, un coup Chirac ou Sarközy, un coup Hollande.
Et donc, il situe bien qu’il n’est
pas dans le travail de conscience et qu’il n’est pas un acteur
progressiste finalement, au sens où il l’entend, en tant
qu’analyste, mais qu’il est bien, finalement, en dernière
instance, un « petit malin » qui fait des analyses un
petit peu à la marge par rapport aux lèche-culs dominants, mais qui
à chaque fois, retombe dans le troupeau au moment où il faut, pour
ne pas se faire attraper par la patrouille comme un réel
progressiste, réel analyste, et réellement combattant du côté du
peuple.
Il n’est pas du côté du peuple.
Ça se voit par son amitié avec
Élisabeth Lévy, ça se voit par son arrogance.
Finalement, il est un clerc payé
par le pouvoir, qui a chaque fois retourne servir ses maîtres après
s’être un peu agacé finalement, et avoir osé des petites
remarques exactement comme un fils de famille qui engueule un peu son
père, mais qui revient servilement tous les mois chercher son argent
de poche.
Je finirais sur Todd. Je pensais que
Todd était un honnête homme. Mais finalement il rejoint la cohorte
des merdes. Et surtout avec une connotation tribale que je n’avais
pas identifiée jusque-là, mais qui maintenant me parait clairement
établie dans sa manière – qui ne peut pas s’expliquer autrement
– de traiter Marine Le Pen et Élisabeth Lévy.
Je termine là-dessus :
Élisabeth Lévy est à la droite de Marine Le Pen. Et entre Marine
Le Pen et Élisabeth Lévy, la raciste, c’est Élisabeth Lévy.
C’est certain.
Que Todd ne soit pas capable de
l’identifier prouve bien qu’il est dans le tribalisme que
démontre Atzmon.
Je terminerai là-dessus sur ce
triste sire.
Paix à son âme comme on dit.
Enfin, pour moi il ne fait plus
partie des honnêtes gens.
Nationalisme
français et Islam : rappel historique
Oui alors ça, c’est toujours…
Comme moi j’ai dit que j’étais
pro-musulman – on va dire – parce que c’est un système de
valeurs dont je me sens proche, on m’a soi-disant reproché, et à
droite, et à gauche, c’est-à-dire, et chez les gens du Front
national pas très cultivés, et chez certains musulmans pas très
cultivés non plus – parce que de toute façon on est dans un
système de destruction de toute profondeur historique en France ;
les gens n’ont plus de culture ; on ne veut plus qu’ils en
aient ; et même Todd finalement qui se croit cultivé
n’est pas très cultivé finalement : il est juste un peu moins
inculte que les autres – on me dit : comment pouvez-vous être
nationaliste et sympathisant musulman ? Comme si c’était
une contradiction ou une aberration.
Or je fais remarquer que
historiquement et traditionnellement, les islamophiles français
viennent tous de ce que la gauche laïcarde appelle « l’extrême
droite » qui est une injure de toute façon. C’est-à-dire en
fait, des nationalistes néo-traditionnalistes, c’est-à-dire qu’on
pourrait d’ailleurs associer à la pensée réactionnaire.
Mais la pensée traditionnelle n’est
pas tout à fait la pensée réactionnaire ; c’est des
catégories que Todd et les cons ne maîtrisent pas. Mais il y a
libéral, il y a social, il y a réactionnaire, il y a
traditionaliste. C’est pas les mêmes catégories.
Et ils confondent tout parce que dès
qu’ils sont « passés à droite » de toute façon, pour
eux… Libéral, réactionnaire, traditionnel, fasciste, c’est la
même chose !
Donc en réalité, la droite
française classique est pro-musulmane, ce qui correspond à
« l’extrême droite » d’aujourd’hui. On le sait par
Guénon, par Evola, par Massignon,
par Corbin. C’est une tradition. Donc finalement,
c’est ce que j’appelle moi « la droite des valeurs ».
Moi, je suis finalement nationaliste
et sympathisant musulman, comme effectivement je préfère les
catholiques traditionnalistes aux catholiques de Vatican II. Et je
trouve tout à fait cohérent finalement que certains musulmans comme
Salim Laïbi, mon camarade, soit à la fois patriote
français et même monarchiste, en étant musulman. Ça me parait,
tout ça me parait assez cohérent en réalité.
Donc je rappelle bien là, et pour
le dire aux nationalistes et aux musulmans qui veulent se cultiver,
que la tradition française de la sympathie, de ce qu’on appelle
l’islamophilie, est du côté de l’extrême droite telle qu’elle
est, enfin ce qu’on appelle « l’extrême droite ».
Je vous le dis : Guenon,
Massignon, Corbin, Evola, sans même parler évidemment des choses
plus gênantes qui serait le grand Mufti de Jérusalem, de la SS
musulmane bosniaque, etc. Y’a une vraie tradition finalement sur la
droite des valeurs entre une certaine droite traditionnaliste
nationaliste et une sympathie pour la religion musulmane.
Le virage antimusulman s’est fait
plutôt sur l’immigration, la perte de l’Algérie française au
niveau de ce qu’on peut appeler l’extrême droite. C’est lié à
des choses périphériques – ça n’a rien à voir avec les
valeurs de l’Islam – qui sont liées avec la décolonisation, le
traumatisme de la décolonisation et après le traumatisme de
l’immigration imposée. Mais en termes de valeurs, le nationalisme
traditionnaliste et l’Islam, ça marche très bien ensemble. Donc
je ne suis pas du tout incohérent.
En revanche, si on veut voir quelle
est la tradition antimusulmane en France, elle est évidemment de la
gauche laïcarde parfaitement incarnée par le gouvernement actuel
qui est anti-religions rabique. C’est la pensée maçonnique qui
est une religion de substitution et qui est contre les monothéismes
transcendants, sauf le judaïsme évidemment puisque l’objectif
final de la maçonnerie, c’est la reconstruction du Temple de
Salomon. Donc c’est le même objectif finalement que
les sionistes et les juifs religieux.
Donc c’est une religion qui ne dit
pas son nom et qui est au service, à travers deux médiations, de
deux religions qui disent parfaitement leurs noms : d’abord le
protestantisme, ensuite le judaïsme. Maçonnerie, protestantisme,
judaïsme. C’est comme ça que ça se construit.
Et c’est fondamentalement
anticatholique et antimusulman aujourd’hui.
Donc, aujourd’hui, la puissance
antimusulmane qui a les moyens d’exercer sa puissance, qui est à
la fois cachée et virulente, c’est la puissance maçonnique qui a
délégué je dirais presque médiatiquement à Marine Le Pen,
le rôle de porter la parole antimusulmane en apparence, qui était :
« si elle était antimusulmane, elle aura les médias ».
C’est ce que j’avais démontré chez Taddeï :
Ce soir (ou jamais !),
France 3, Marine Le Pen : un nouveau Front
national, le 17 janvier 2011
Alain Soral – Si Marine Le
Pen revient aujourd’hui dans le jeu, elle revient pour une bonne
raison. C’est qu’elle produit une critique économique très
rigoureuse.
Ce qui est intéressant parce que le
Front national était avant le parti « de témoignage »,
qui était en réalité un parti presque culturel qui n’avait pas
vraiment de ligne économique, puisqu’on disait : « On est
pour la liberté, donc on est libéraux ! » Enfin y’avait le
« Reagan français », etc. Aujourd’hui Marine Le Pen
cite Maurice Allais, etc.
Et ce qui est assez horrible, c’est
qu’elle a le droit de dire ça si face à l’histoire en tant que
soi-disant héritière de « l’extrême droite » – qui
est un terme très abusif – elle porte la responsabilité
historique de la montée de l’anti-Islam qui est en réalité un
processus général voulu par toutes les autres forces, mais qui ne
veulent pas se salir les mains.
Entretien de mai 2012 (suite)
Mais en réalité, si on regarde la
composante du Front national, chez les penseurs du Front national,
chez les gens intelligents, parce qu’ils ont une vision critique du
mondialiste financier, leur sujet n’est pas l’Islam.
On sait très bien que c’est pas
le monde musulman qui est responsable de la destruction du monde par
l’usure de Wall Street, et qu’au contraire l’Islam est une
religion – comme le catholicisme – anti-usuraire : donc de
ce point de vue-là, Philippot serait plutôt « pro-musulman »,
par une médiation laïco-matérialiste.
Et si on cherche dans les
fondamentaux de la droite des valeurs et qu’on va voir du coté de
Bruno Gollnisch, je pense qu’il y a beaucoup
plus de fraternité entre un catholique traditionnaliste comme
Gollnisch et un musulman, qu’entre un musulman et un sioniste du
Grand Orient, comme Valls, Fabius, etc.
Donc non seulement il est logique
qu’un nationaliste cultivé comme moi soit pro-musulman, mais il
faut bien qu’un musulman comprenne que celui qui lui est le plus
hostile en France n’est pas le catholique, n’est même pas le
chrétien, mais je dirais le maçonnico-sioniste dont le pouvoir
s’incarne à travers le Parti socialiste.
Donc nous sommes là totalement à
front renversé puisque nous avons des français d’origine
maghrébine et de confession musulmane qui vous disent – ça c’est
les mails que je reçois – : « J’ai voté pour le Parti
socialiste parce que c’est le moins pire, c’est le moins hostile
aux immigrés. »
Ce genre de discours me tire les
larmes.
C’est-à-dire que le français
musulman se considère comme un « immigré » alors que
parfois, il est français depuis trois générations. Et après il
déplore que le français de souche le considère comme un
immigré.
C’est lui-même qui pense qu’il
est encore un immigré. Il faut pas qu’il s’en plaigne.
En fait, il faut bien comprendre que
le discours pro-immigrés de la gauche française est sans doute
objectivement en termes de rapport de classes, en termes de choix
économiques et en termes même symboliques, le discours le plus
dangereux et le plus hostile aux français d’origine immigrée, nés
français et de culture musulmane.
Parce que toute l’idéologie de
gauche qui est finalement une espèce de sympathie on va dire de
sympathie « compréhensive » pour la délinquance, en
assimilant systématiquement délinquance et Maghreb avec l’idée :
« c’est pas de leur faute, ils ont des excuses »,
sous-entendu : « l’immigré maghrébin de confession
musulmane est naturellement délinquant », c’est une
catastrophe pour le français musulman qui lui n’a pas envie d’être
associé aux délinquants.
Mais le Parti
socialiste « symboliquement » l’associe auprès du
public.
C’est comme le black de service,
c’est comme toutes ces manipulations.
Et deuxièmement en termes de
logique de classes, parce qu’on est pas seulement français
musulman. On est français musulman avec une position de classes. On
est français musulman par exemple prolétaire, ou petit salarié. On
est pas saoudien, rentier. Eh ben ce qui est le plus dangereux dans
le choix politique pour le français musulman, c’est
l’immigrationnisme et le laxisme envers la délinquance d’origine
immigrée.
Et ça, ce sont les deux
positionnements objectifs du Parti socialiste envers ce qu’ils
appellent « l’électorat musulman ». C’est-à-dire nous
avons une complaisance envers les délinquants et nous sommes « pour
les sans-papiers ».
Eh ben ça, c’est deux choix qui
sont parfaitement contraires aux intérêts objectifs des français
d’origine immigrée de confession musulmane, souvent issus des
bases classes sociales et récemment français, originaires du
Maghreb.
Il serait temps qu’ils se posent
toutes ces questions.
Je n’irai pas plus loin parce que
ça ne veut pas dire, contrairement à ce que je dis, que donc qu’ils
devraient « se jeter dans les bras » du Front national.
Mais qu’ils devraient commencer à accéder à la maturité
politique dans leurs manières de voter et à comprendre que
finalement, en se soumettant au Parti socialiste, ils sont
strictement dans l’indigénat. Strictement.
Et qu’ils ne réclament pas le
« respect » alors qu’eux-mêmes ne se respectent pas
eux-mêmes, par la manière dont ils se voient sur l’échiquier
politique.
L’immigrationnisme – d’ailleurs
là Todd est immigrationniste, comme par hasard ! – et la
complaisance envers la délinquance sont les deux mamelles et les
deux façons dont finalement le PS traite les français musulmans
d’origine immigrée. Et ce sont les deux manières qui sont
finalement objectivement les plus hostiles aux intérêts objectifs
des français musulmans d’origine immigrée.
C’est compliqué. Il faut bien se
repasser ça dans la tête plusieurs fois.
Je vois d’ailleurs que ça
commence à germer dans l’esprit de certains jeunes parce que j’ai
vu des rappeurs récemment qui avaient à peu près compris ça.
C’est assez marrant mais vous
verrez une fois de plus que sur ce sujet-là, comme sur tous les
autres, j’ai raison – nous y viendrons – et que mon discours
est à la fois beaucoup plus profond, beaucoup plus sérieux, que
celui finalement d’un petit sociologue de deuxième zone à
prestige officiel comme Emmanuel Todd.
Les islamologues
sont-ils islamophiles ?
Oui alors là, c’est quand je
disais : les islamophiles sont très souvent des français
nationalistes issus de la tradition, souvent issus du catholicisme,
voire du monarchisme.
Mais à l’inverse, tous les
destructeurs de l’Islam par ce qu’on appelle « l’islamologie »,
qui est le décorticage de l’Islam avec les outils de la laïcité
et de la sociologie positiviste ou anglo-saxonne, sont systémiquement
en France et en Occident, des juifs. Il faut le dire. Aux États-Unis,
c’est Bernard Lewis, en France
c’est [Maxime] Rodinson,
[Bruno] Etienne, etc.
Donc, non seulement les penseurs de
droite traditionnels finalement respectent l’Islam au nom des
catégories de l’Islam, c’est-à-dire des catégories de la
transcendance et de la tradition, mais finalement, ceux qui étudient
l’Islam avec les outils de laïcité et finalement le
déstructurent ou le dénaturent, sont en général systématiquement
issus de la communauté juive. Et c’est par eux, par leur
médiation, qu’il faut passer, nous, français, pour comprendre et
connaître l’Islam. C’est que systématiquement, il y a une
sous-traitance communautaire.
Et finalement le seul islamologue
non juif que nous ayons en France – c’est une petite remarque que
je fais – c’est Tariq Ramadan. Tariq Ramadan est
islamologue.
Je rappelle qu’un musulman
islamologue, c’est un oxymore.
C’est comme un « religieux
laïque ». Alors on a des juifs laïques, ce genre
d’escroqueries intellectuelles existent systématiquement, mais en
réalité, c’est un oxymore. C’est pas possible. On peut pas être
dedans et dehors.
Donc on est soit musulman, soit
islamologue. Et quand on est islamologue, on est pas musulman.
C’est comme quand on est
« christianologue », et qu’on étudie le christianisme
en tant que sociologie. On peut à la limite se rapprocher de René
Girard, mais on est pas chrétien. Parce qu’on explique Jésus
non pas par la révélation et la transcendance, mais par un
mécanisme sociologique immanentiste.
Là, je sais pas si Todd peut
suivre ! Faut peut-être qu’il étudie un peu plus la
philosophie, un peu moins la statistique, qui est quand même une
science de bourrins, de crétins, qualitative, positiviste,
matérialiste.
Mais voilà donc, c’est une vrai
sujet sur : qui est finalement proche des musulmans
naturellement, et qui en est le plus loin en donnant l’apparence
d’en être près ?
Celui qui dissèque la grenouille
n’est pas l’ami des grenouilles. Faut bien comprendre.
L’islamologue n’est pas l’ami
des musulmans.
Joyeux anniversaire
Julien !
Oui, alors ce qui est marrant
effectivement, c’est que de tout temps, ça a été le PS qui
gérait le français immigrés de confession musulmane et qu’a
réussi à les faire voter.
Et on voit que ces gens-là, en
général, sont des sionistes inconditionnels, des maçons,
c’est-à-dire antireligieux, et sur le plan de la « ratonnade »,
cautionnant les vrais ratonneurs. Parce que finalement, il y a qu’un
seul endroit au monde où il y a des ratonneurs ; y’a pas de
ratonneurs en France, y’a pas de ratonnades d’État en France ;
mais en Israël, oui ; on est dans la ratonnade d’État
systématique depuis soixante et quelques années.
Et finalement, les gens qui sont à
la fois des antireligieux rabiques et finalement des apologètes de
la ratonnade via leur sionisme inconditionnel – et puis sionisme de
droite attention, pas sionisme déguisé des oripeaux kibboutziques,
etc. – eh ben finalement voilà, on arrive là, à l’anniversaire
de Julie Dray.
Alors que ce qui est intéressant,
c’est que le jour où il a fêté son anniversaire… Il a échappé
récemment à la prison, on le sait pour détournement de fonds ;
juste un rappel à la loi, mais là je pense que les réseaux
maçonniques ont joué. Et il a fêté son anniversaire dans une
espèce de restaurant bar à putes, rue Saint-Denis. [Restaurant
J’ose, rue Saint-Denis, Paris, IIème]
C’est très symbolique. On
montrera d’ailleurs la vidéo promotionnelle.
Et là, c’est la réalité de ce
qu’il y a derrière cette France républicaine maçonnico-sioniste.
On est dans la partouze vulgaire.
Tout ça me fait assez marrer quand
je vois ce qu’est la vie par exemple, la vie quotidienne, sur le
plan du respect du sacré, des valeurs, d’un Gollnisch qui est
vraiment ce qu’on appelle un honnête homme catholique
irréprochable, et puis la réalité de ceux qui gèrent finalement
nos indigènes, on va le dire ; et cet écart absolu qui est un
écart de mépris, de mensonge et de domination illégitime, éhontée.
Là j’irai pas plus loin.
Mais on va mettre un petit peu la
vidéo pour montrer où est-ce que finalement ce « cher Julien
Dray », Vénérable Vénérable, fête son anniversaire avec
tous les gens du PS qui sont venus voir… Ils étaient un peu gênés
qu’il y ait Strauss-Kahn ; ils se sont contentés de « rester
à quelques mètres ». Et toute cette tartuferie incroyable.
Y’avait tout le ban et
l’arrière-ban du Parti socialiste dans ce merveilleux endroit
d’une vulgarité inouïe, mi-resto, mi-boîte à partouze, dans
cette rue ô combien symbolique de la République maçonnico-sioniste,
qui est la rue Saint Denis, la rue des putes.
N.B.
Julien Dray, né le 5 mars 1955.
Dominique Strauss-Kahn, né le 25
avril 1949.
La soirée du 28 avril était-elle
vraiment pour Juju ?
Troisième partie
« C’est-à-dire
évidemment. Quand on est président de la République, c’est pas
seulement servir, hein, servir. C’est se servir. »
Merluchon à
Hénin-Beaumont
Alain Soral – Oui, alors ça
c’est une des annonces de la législative. Comme on le sait, les
législatives suivent immédiatement la présidentielle, ce qui est
censé d’ailleurs donner une prime au vainqueur pour essayer
d’avoir une Chambre qui correspond au gouvernement pour pouvoir
gouverner en dehors d’une cohabitation. Ce qui n’est pas du tout
gagné, là, puisque fait pas oublier que la Chambre sortante est
assez majoritairement de droite et qu’avec les triangulaires qu’il
va y avoir partout – avec le Front national –, il est très
possible qu’on soit ensuite dans une cohabitation très rapidement,
donc dans un pays strictement ingérable de type IVème République.
De toute façon, on est déjà une
République socialo-maçonnico-sioniste de type IVème République.
Donc on ira jusqu’au bout de la logique ingérable IVème
République qui est la destruction de tout ce qu’avait essayé de
faire de Gaulle avec la Vème, c’est-à-dire un pays à
nouveau gérable et géré par la France. Il a quand même essayé de
retourner à la France française.
Et là, je vous dis, on en est très,
très loin. On cherche les français dans le gouvernement.
On a une ancienne séparatiste
guyanaise [Christiane Taubira], un type qui a été naturalisé, né
espagnol, naturalisé dans les années quatre-vingt [Emmanuel Valls,
naturalisé en 1982], une qui ricane en disant qu’elle est
« française » par hasard et qu’elle « pourrait
aussi bien sénégalaise » [Cécile Duflot, Xavier Cantat].
On a Yamina Benguigui
[Ministre des Français de l’étranger].
Il suffirait, on va mettre sa photo,
je pense que ça sera encore plus efficace, comme ça on pourra pas
dire que c’est moi qui suis grossier ou vulgaire.
Non, c’est la réalité que je
décris qui est grossière et vulgaire. Donc je suis bien obligé de
dire des gros mots pour décrire. Quand on vous dit : qu’est-ce
qu’il y a devant vous ? et que y’a une merde, vous êtes
bien obligés de prononcer le mot « merde ». Vous allez
pas dire que c’est du gâteau au chocolat, voyez. Donc c’est pas
moi qui suis vulgaire, c’est la réalité qu’on nous impose. Moi
j’essaye juste d’être précis.
Donc je sais plus où on en était
là !
Oui, alors Mélenchon
se téléporte, tel le « chevalier blanc », avec tout son
côté grotesque, face à Marine Le Pen.
Marine Le Pen est implantée à
Hénin-Beaumont depuis des années. C’était une stratégie pour
montrer que le Front national avait pris un virage social absolument
nécessaire et légitime. Elle est depuis des années à
Hénin-Beaumont. Elle est quand même élue locale.
Et là Mélenchon, en bon trotskyste
– c’est-à-dire apatride – vient essayer de l’empêcher d’être
élue députée du peuple dans une terre sociale et ouvrière sans
passer par la proportionnelle et surtout, face à des candidats de
gauche, sans report droite, extrême droite. Donc je décortiquerai
la symbolique profonde pour le système de tout ça.
Alors je rappelle que Mélenchon
déjà, il faut le redire à chaque fois, est issu de
l’administration coloniale par son père. Il est né en Afrique du
Nord. Donc il fait partie typiquement de ces réseaux, liés à Jules
Ferry, de la domination maçonnico-colonialiste. Il fait
parti des ces « Lumières » qui éduquent à coup de
pompe dans le cul les races inférieures. C’est d’ailleurs ce qui
justifie sa haine des Tibétains par rapport à la Chine. C’est
cohérent tout ça. Quand il est prochinois par rapport aux
Tibétains, c’est exactement le chinois des Lumières qui vient
amener à la rationalité matérialiste, à coups de pompe dans le
cul, le Tibet.
Moi j’ai une position assez
subtile sur ce sujet-là, mais Mélenchon lui est cohérent. Il est,
c’est Jules Ferry toujours, c’est les races supérieures
laïcardes qui vont éduquer à coups de pompe dans le cul les races
inférieures, qui peuvent être d’ailleurs, races inférieures,
étendues aux goyim prolétaires quand on est comme lui un trotskyste
issu de l’OCI [l’Organisation
communiste internationaliste ],
c’est-à-dire de Monsieur Boussel qui n’a jamais rien
eu à voir ni avec le monde du travail ni avec le monde chrétien.
Et parce que je rappelle, Mélenchon
– si on a l’image –, il voit un journaliste de Canal +
qu’il prend pour un militant du Front national – pour vous dire
que ses catégories sont confuses – et il dit : « Ici
c’est la classe ouvrière ».
Alors je rappelle à Mélenchon –
Baudruchon comme l’appelle Le Pen –, que j’appelle Merluchon ,
que lui ne fait pas partie de la classe ouvrière, non plus. Il est
issu de l’administration coloniale par son père. Il vient
typiquement des réseaux. Il est maçon au Grand Orient.
Et je rappelle qu’au congrès de
Tours [1922] à l’époque où le Parti communiste s’est séparé
du Parti socialiste, il était interdit sous peine d’exclusion,
d’être communiste et maçon. Le franc-maçon était considéré
comme un traitre à la classe ouvrière et dans la collaboration de
classes.
Normalement si on était encore sans
le communisme communiste, et si la CGT n’avait pas totalement
rallié l’européisme via le syndicat européen [La Confédération
européenne des syndicats (CES)], normalement Mélenchon serait
chassé à coups de pompe dans le cul par les travailleurs
communistes.
Il a pris le contrôle, en tant que
manipulation trotskyste, de la dernière bribe du Parti communiste
français et d’une CGT effondrée et ralliée comme la CFDT, mais
il ne fait pas partie de la classe ouvrière. Et normalement quand on
va aux textes et à la logique, en tant que maçon, il n’est pas de
la classe ouvrière. Faut pas oublier que Mélenchon n’a jamais mis
les mains dans le cambouis sur une chaîne de montage. Sa réalité
c’est que c’est un politicard professionnel qui met le tablier
avec les frères trois points et qui est dans toute cette logique
maçonnique qui est comme chacun le sait, la façon dont le capital
contrôle en douce le peuple de gauche, pour garder le pouvoir
global. Le maçon est un traitre de classe systématiquement. C’est
vérifiable par toute l’histoire de France, l’histoire du
mouvement ouvrier, etc.
Donc ce Mélenchon qui est un
trotskyste, politicard professionnel de formation, maçonnique de
réseaux, qui a trente-sept ans de Parti socialiste et qui a appelé
à voter « oui à Maastricht » – qui est je dirais le
cercueil de la mise à mort des acquis sociaux dans lequel après,
y’avait plus qu’à planter les clous ; tout ça est prouvé
–, aujourd’hui prétend protéger le travailleur français de la
menace Front national. Il est totalement évidemment illégitime.
Et je pense que son travail éternel
d’agent trotskyste est d’empêcher justement cette réconciliation
nationale du peuple petit bourgeois entrepreneur et de la classe
ouvrière. C’est le même travail d’ailleurs que fait Todd
sur le plan du concept, parce que de cette réconciliation qu’incarne
le Front national de Martine Le Pen, viendrait réellement la prise
de pouvoir contre le monde de la Finance – qui est à droite –,
le grand Capital identifiable, et à gauche, les réseaux maçonniques
qui sont payés par le grand Capital – c’est facile à voir –
pour garder le contrôle sur la classe ouvrière. On est dans cette
logique qui était très bien décrite dans l’Europe de
l’entre-deux-guerres.
Donc effectivement pourquoi
Mélenchon va-t-il à tout prix essayer d’empêcher Marine Le Pen
d’être élue à Hénin-Beaumont ?
Parce qu’il faut absolument que le
peuple via les médias et les manipulateurs, que ce soit Todd ou
Mélenchon, ait l’idée que ce qu’ils appellent « l’extrême
droite » – qui est en fait le socialisme national –, l’idée
que l’extrême droite, c’est l’auxiliaire de la droite et que
c’est un des masques du patronat.
C’est-à-dire que si Marine Le Pen
se fait élire contre un candidat de gauche dans une terre ouvrière
dévastée, c’est une catastrophe pour ce jeu d’images et de
manipulations.
En fait, le système ne pourra
admettre des députés Front national que s’ils sont élus face à
des candidats de gauche, avec l’aide de la droite classique.
C’est-à-dire que s’ils sont bien des auxiliaires dans des
désistements réciproques de la droite. C’est ce que tous les
salopards comme Mélenchon ou comme Todd veulent faire croire.
C’est-à-dire que le Front national serait à la droite de la droite
d’affaires sarközyste et ne serait jamais qu’un auxiliaire
éternel de la droite d’affaires.
Quand d’un seul coup le Front
national de Marine Le Pen et de Philippot disent que :
« Nous ne sommes pas plus de gauche que de droite ; nous
sommes le social contre le mondialisme ; nous sommes le Travail
contre le Capital », ce qui est la réalité de plus en plus,
là le système est mal à l’aise et il est obligé d’envoyer des
Mélenchon, essayer de faire battre Marine Le Pen – dans une terre
ouvrière – par des gens de gauche qui trouvent donc qu’elle
est plus à gauche que le candidat socialiste.
Et ils sont obligés d’envoyer au
tapin des « Todd » qui revalident le discours
gauche-droite en disant que « le Front national est fini parce
que Hollande va réconcilier la classe ouvrière avec le Parti
socialiste. » Soit on est un imbécile quand on dit ça,
soit on est un traitre un menteur et un salopard. C’est
clair et net.
Donc je ne sais pas ce qui va
advenir du cirque Mélenchon-là, mais c’est hautement symbolique.
Et ça nous amène à une extension
encore plus grande sur tout ce qu’est la mascarade de
l’antifascisme depuis l’après-guerre. Parce qu’en réalité,
le discours de Mélenchon, comme le discours de Todd, comme le
discours de toute la gauche pseudo-sociale et progressiste, c’est
de dire que ce qu’ils appellent l’extrême droite qui est en fait
le nationaliste du XXème siècle – qui se comprend par rapport à
une logique capitaliste, industrielle, européenne, etc. –, ils
vous disent toujours que le fascisme, « l’extrême droite »,
c’est le masque de la bourgeoise et que systématiquement, c’est
le masque de la bourgeoise et que ce n’est que ça.
Ce n’est pas totalement faux. Mais
en réalité, on se rend bien compte que la bourgeoisie d’argent,
finalement, contrôle tous les opposants politiques. Donc aussi bien
Mélenchon, le syndicalisme sous contrôle – qui était avant le
syndicalisme qui se limitait à Force ouvrière et à la CFDT mais
qui est aujourd’hui toujours CGT – sont des masques de la
bourgeoisie et du Capital, via la maçonnerie, via les soumissions
par les instances européennes, etc. Donc en réalité, cette idée
que l’extrême droite, le fascisme, n’est que le « masque
de la bourgeoisie » est une idée qui est partiellement juste
mais qui n’est pas finalement différente de dire que finalement,
le mouvement ouvrier officiel qui s’est mis en place depuis la
liquidation du syndicalisme révolutionnaire, ou même du socialisme
libertaire – c’est-à-dire ce qui va de Sorel finalement à
Jaurès – tout ça aussi est une manière que
l’opposition de gauche en France soit aussi un jouet finalement du
capitalisme. C’est une évidence.
Alors après la question qu’il
faut poser, c’est qui de ce mouvement ouvrier non révolutionnaire,
non radical – c’est-à-dire qui passe par le parlementarisme, la
représentation – qui est le moins finalement dans la main du
capitalisme international, des deux.
Et pour ça, y’a une vérification
très simple qui met très mal à l’aise les gens de gauche comme
Mélenchon ou comme Todd – ce qui fait qu’ils n’en parlent
jamais – et qui surtout fait passer pour ce qu’elle est une Annie
Lacroix-Riz, puisque c’est elle qui est sur ce
combat-là de dire finalement « le fascisme n’est que le
masque de la bourgeoisie ». Ce qui la pousse à dire que
finalement Hitler était l’auxiliaire du capitalisme
mondial. Et elle, elle va plus loin en disant : « et que
Staline résistait contre ».
Alors là je vais aller jusqu’au
bout de mon analyse pour aller au-delà de Todd et de Mélenchon et
mettre Annie Lacroix-Riz, la communiste rentière, châtelaine du
Vésinet, le nez dans son caca…. Qui pratique en général le
« révisionnisme à deux vitesses ». C’est-à-dire
qu’elle nie le génocide ukrainien par les forces staliniennes mais
y’a d’autres génocides qu’elle remet pas en cause. Elle fait
dans le révisionnisme bien-pensant.
Alors je vais lui dire que si elle
avait raison – on va aller au cœur des choses – et que Hitler
n’avait été que le masque de la bourgeoisie capitaliste pour
empêcher la révolution sociale marxiste léniniste incarnée par
l’Union soviétique, ce qui est un peu aussi ce à quoi fait
semblant de se raccrocher le maçon-socialiste Mélenchon, à ce
moment là, à Yalta, on aurait vu Hitler, Roosevelt et
Churchill assis ensemble sur la dépouille de Joseph
Staline. Ça veut dire qu’effectivement face à la
« menace rouge », à la menace socialiste
anticapitaliste, effectivement comme le prétend Annie Lacroix-Riz et
comme l’admettent tous les autres implicitement, effectivement le
capitalisme américain représenté par Roosevelt, aurait marché la
main dans la main avec cette bourgeoisie fasciste qui est le masque
de la grande bourgeoisie, avec Hitler, pour exterminer le vrai
danger… qui était la menace communiste ô combien réelle de
l’URSS triomphante, etc.
Or que s’est-il passé dans
l’histoire réelle quelles que soient les lectures qu’on peut
faire effectivement de l’ambigüité de toute cette époque en
lisant Eustace Mullins, en lisant Douglas
Reed, en lisant Ezra Pound, enfin en lisant ceux qui ont
effectivement montré les ambigüités de toute la montée de
l’entre-deux guerre, etc. ?
En dernière instance, ce qui est
sûr, c’est qu’on a l’Amérique capitaliste qui a financé à
fond les ballons Joseph Staline – donc le communisme soviétique –
pour mettre à mort ce soi-disant auxiliaire de la bourgeoisie
fasciste qui était Adolf Hitler, et le grand Reich allemand !
Et ça se vérifie puisque à
Stalingrad, qui est le tournant de la guerre, les soviétiques
gagnent contre Hitler… qui ne faisait jamais qu’empêcher
soi-disant le bolchevisme d’envahir l’Europe capitaliste –
c’était quand même sa fonction objective d’être le rempart du
bolchévisme. On voit bien finalement que ce rempart du bolchévisme
a été mis à mort par la puissance américaine capitaliste en
finançant à outrance Joseph Staline ! Car je le répète, la
victoire de Stalingrad – de Staline contre Hitler – s’est faite
par un apport massif systématique et inconditionnel, de matériel
militaire et d’argent américain. Et que c’est avec de l’armement
américain et de l’argent américain que Staline a pu vaincre
Hitler à Stalingrad.
Donc si Annie Lacroix-Riz nous
explique finalement qu’Hitler n’est jamais que le masque de
Roosevelt, c’est étrange finalement qu’à Yalta, on ait sur la
photo Staline, la main dans la main avec Roosevelt et Churchill, sur
la dépouille d’Hitler… Normalement, si ces gens-là avaient
raison dans leur analyse, et si leur antifascisme n’était pas une
escroquerie et une pacotille, eh ben Hitler serait assis sur le
fauteuil à côté de Roosevelt et de Churchill sur la dépouille de
Staline. Or c’est l’inverse qui s’est passé. On le sait, c’est
indiscutable.
Donc finalement, qui est l’opposant
le pus haï et le plus dangereux pour le capitalisme mondialiste ?
Est-ce que c’est le communisme de Staline ou est-ce que c’est le
national-socialisme d’Hitler ?
Je n’ai pas à produire de réponse
théorique à cette question, ou politique, ou morale.
La réalité historique
incontournable – et qui fait qu’Annie Lacroix-Riz ment ou est une
idiote –, c’est qu’effectivement, le capitalisme mondialisé
représenté par la puissance impériale américaine a choisi en
dernière instance de financer Staline pour tuer Hitler, et pas
l’inverse. Donc quelle est la cause surdéterminante qui produit ce
choix ?
Je vous pose la question. Qu’est-ce
que le plus grave finalement ? Et qui s’est partagé le monde
après guerre ?
Et nous sommes toujours finalement
dans ce mensonge, et que nous devons dépasser pour voir le monde
réel.
Nous sommes finalement dans ce monde
où face à la menace fasciste, soit totalement hypothétique comme
l’a bien dit Jospin – qui a bien dit que l’antifascisme
n’était que du théâtre en France et le Front national ne
représentait pas du tout le fascisme [Lionel Jospin, 2 septembre
2007, France Culture] –, soit ce fascisme manipulé –
puisqu’effectivement Hitler a été en partie financé dans sa
montée au pouvoir mais peut-être aussi comme Saddam Hussein a
été fiancé ; voilà y’a des complaisances pour des ennemis
qu’on doit faire monter pour les faire tomber à un moment donné ;
ce sont des stratégies qui renvoient là à des visions du monde qui
sont plus proches de [Albert] Pike, ou effectivement
des visions réellement profondes ; on voit bien effectivement
que quelle que soit la manière dont on a accompagné certaine
personnes et certains systèmes dans leur ascension, c’était pour
mieux les faire chuter –, en réalité ce qui marche la main dans
la main depuis l’après-guerre, c’est bien sous couvert
« d’antifascisme », la bourgeoise d’argent et le
socialisme institutionnel.
Et c’est ça la réalité. Et
toujours contre qui ?
Contre les mouvements populistes qui
essayent de réaliser l’union sacrée du prolétariat et de la
petite bourgeoisie entrepreneuriale pour essayer de s’émanciper de
ce pouvoir de l’argent, qui est à la fois le pouvoir du Capital
tel qu’on le voit de la finance mondialiste, mais aussi la fausse
gauche des réseaux maçonnico-trotskystes.
Et on voit bien que cette mascarade
est le pouvoir officiel, et ce à quoi n’ose pas toucher Todd quand
il ment à la fin de ses analyses, et ce à quoi participe totalement
un Merluchon quand il va essayer d’empêcher Marine Le Pen de
gagner au nom du Front national une législative, élue par le
mouvement ouvrier.
Là on fait l’analyse globale de
toute la mascarade d’après-guerre. On a fait un vrai travail
sociologique de détricotage des vrais rapports de force, des vrais
réseaux et des vraies oppositions, et des ennemies premiers et
seconds selon Carl Schmitt bien compris. Il semblerait que
même si le Capital n’aime pas le « rouge », dans sa
hiérarchie des ennemis premiers et seconds, finalement il préfère
s’allier au rouge contre le fasciste, que l’inverse en dernière
instance ; et qu’il estime que le fasciste est bien plus
dangereux donc pour ses intérêts de classe bien compris ;
sinon il serait absurde dans ses positionnements ou dans ses choix.
Ou alors il faut trouver des causes
surdéterminantes qui sont peut-être au-delà du monde matériel et
rentable.
Mais peut-être là, on replongera
finalement dans la mystique et dans la religion cachée…
Mais là c’est une analyse. Il
faut faire ce travail de sociologue jusqu’au bout, honnêtement.
Et je défis quiconque, que ce soit
Annie Lacroix-Riz, que ce soit Merluchon, ou que ce soit Emmanuel
Todd, de venir, là, me porter la contradiction sur l’analyse
globale que je viens de faire, sur le mensonge de l’antifascisme
face à la photo de Yalta.
Je finirai là-dessus.
Sarko s’exile au
Maroc
Oui, alors ça, c’est un petit
sujet rigolo.
C’est que moi j’avais dit que
Sarközy, s’il était battu, ne resterait pas en France.
D’abord parce qu’il faut
comprendre qu’il a fait son bas de laine : il est riche.
Il faut bien comprendre que quand on
est président de la République, on touche un salaire dérisoire par
rapport à la réalité du monde de l’argent et que c’est pas du
tout ça qu’il faut remettre en cause avec – là je pointe du
doigt la fausse gauche du nouveau gouvernement – [cette décision]
de « baisser le revenu des ministres ». C’est
pas ça qui va nous sortir de la crise économique, c’est de défier
Wall Street. C’est pas de baisser les émoluments des collabos qui
sont obligés de sacrifier leurs petits revenus.
Ce que touche le président de la
République est rien par rapport aux bonus de notre oligarchie
capitaliste.
Donc ça c’est pareil, c’est de
la fausse gauche. C’est comme la parité, c’est de l’arnaque.
Le faux social par la parité, le
faux combat contre l’argent, en montrant du doigt la moyenne
bourgeoisie française qui gagne 4000 euros et en disant : on va
baisser un peu nos émoluments.
Moi, je suis pas du tout pour qu’on
baisse les revenus des hommes politiques français, des ministres,
parce qu’à la limite, mieux ils seront payés, moins ils seront
corruptibles. Et justement, j’en viens à ça. Quand on est
président de la République comme Sarközy – j’en parlais
l’autre jour avec un gros avocat d’affaires – il me disait que
Sarközy avait piqué en pognon, en cinq ans, autant qu’avait pu
piquer Chirac en quinze ans ! C’est-à-dire évidement, quand on
est président de la République, c’est pas seulement servir,
servir ! C’est se servir. C’est-à-dire qu’on est
milliardaire après parce qu’on touche des rétrocommissions sur
des comptes Clearstream au Luxembourg, sur tous les emprunts d’État
et sur toutes les ventes d’armes.
En général, le président de la
République, c’est les rétrocommissions, et le Premier ministre,
parce qu’il faut quand même se partager le gâteau, c’est les
fonds secrets. Donc ces gens-là une fois qu’ils quittent le
pouvoir, sont richissimes. C’était pareil pour Mitterrand,
enfin je veux dire voilà. Ils sont richissimes avec effectivement de
l’argent caché. Et c’est pour ça que pour le dépenser, à des
moments… il faut bouger.
Et donc y’avait deux raisons pour
que Sarkozy s’en aille. C’est que un, maintenant qu’il
n’est plus protégé par son immunité présidentielle, il va se
prendre dans la gueule des mises en examen à tout-va. Donc il faut
qu’il quitte le territoire sinon il va passer son temps au
tribunal. Et deuxièmement avec l’argent qu’il a pris, ce qui est
la logique effectivement du type qui a la signature – signature
égal rétrocommissions !
Je vous parlerai pas du maire de
Paris, tous les chantiers sans appel d’offre qu’il y a depuis des
années, s’il n’est pas milliardaire, c’est vraiment que c’est
une couillon. Et c’est pas juste un boulot difficile et fatiguant
que ces gens-là font, après ils sont riches. C’est pas juste pour
le plaisir de souffrir, de prendre des coups, d’être caricaturés,
pour des revenus misérables par rapport au monde du privé, c’est
ça que je veux dire.
Donc là on sait que Sarközy s’en
va au Maroc. Donc il va aller à Marrakech là où jouissent à peu
près tous les cosmopolites qui aiment bien finalement jouir des
rapports coloniaux. Y’a Bernard-Henri Lévy, y’
tous les colons, ceux qui ont une mentalité de colons, avec
effectivement le pouvoir bien complaisant de Momo, de Mohamed VI.
Effectivement, Marrakech paradis de
la pédophilie, faut le savoir, faut bien le dire tout ça.
Et on sait, là on l’a mis sur le
site – on le remettra – que Sarközy s’est fait offrir un riad
de 700 mètres carrés, je crois. Offrir, c’est-à-dire on offre
pas à un président de la République, pour rien, une magnifique
propriété à Marrakech. Ça s’appelle de la rétrocommission
déguisée. C’est qu’il a dû rendre des services. [Sarközy
a-t-il reçu en cadeau une villa au Maroc ? rue89.com]
Et donc, là il s’est fait offrir
un magnifique château et il va aller se goberger avec Carla quelque
temps avant de réfléchir où est-ce qu’il va aller se baser, dans
quel paradis fiscal, ou quel paradis je dirais judiciaire, il va
aller se baser après pour échapper finalement à ce qu’on appelle
l’état de droit. Parce que l’état de droit est une truc qui
fonctionne avec un coup de retard, mais ça fonctionne un peu quand
même.
Donc, c’est assez marrant de voir
que ce « grand français », hongrois par son père et
juif de Salonique par sa mère, une fois qu’il s’est fait chassé
pour avoir été un agent américain et un agent américain sur le
plan militaire, géopolitique et financier, une fois avoir cinq fois
liquidé une partie des stocks d’or pour soutenir la fausse monnaie
dollar, une fois avoir envoyé nos soldats mourir en Afghanistan pour
rien ,etc., il va se goberger un peu à Marrakech, dans un riad, à
côté de tous les oligarques qui aiment finalement regarder suer le
burnous et se faire servir par des colorés, parce que y’a
plusieurs choix possibles. Il va transiter par là et puis après, il
ira ailleurs. C’est la situation de la France.
C’est-à-dire que pour être
aujourd’hui un dirigeant français, il faut être le moins français
possible et le plus antifrançais possible. Sinon on est Jean-Marie
Le Pen, on est un patriote français, on est ce sur qui les
français doivent cracher, c’est ça, simplement, parce qu’on est
un patriote, qui a porté l’uniforme pour défendre son pays, qui a
défendu toute sa vie son pays, sa culture, sa religion, etc.
C’est la réalité objective. La
France aujourd’hui, c’est le moins de France possible.
Et c’est encore un peu plus dans
le gouvernement actuel que dans le gouvernent précédent.
Parce qu’on avait encore, dans le
gouvernement précédent, un Guéant, un Guaino,
un Buisson, qui étaient encore des patriotes en souffrance.
Mais là c’est antipatriotique,
antifrançais par la religion effectivement – parce que je rappelle
que la France est un pays catholique, historiquement –, c’est
antifrançais, anticatholique, antichrétien à fond les ballons.
Et la question qu’on se posera,
c’est où est-ce qu’ira Hollande et le gouvernement Hollande une
fois qu’ils auront fini leur travail de mise au pas et de
destruction mondialisto-sionisto-maçonnique ?
C’est la question qu’on peut
poser pour s’amuser.
Donc voilà effectivement, vous
regarderez sur le site le magnifique riad qui a été offert à
Sarközy et qui vaut beaucoup plus que tout ce qu’il a pu toucher
comme émoluments officiels durant son quinquennat. Il n’aurait pas
pu se le payer en étant le général de Gaulle.
Quatrième partie
« Je pense que la
baudruche Merluchon sera dégonflée comme a été dégonflé le
petit Besancenot qui est sorti, qui est dans poubelles de
l’histoire »
Italie :
austérité et racket
Oui, alors ça c’est intéressant,
c’est que y’a un contexte quand même mondial qu’il ne faut pas
négliger. Au-delà de la politique politicienne, c’est que nous
avons un processus mondialiste qui est un processus d’unification
politique par la destruction des différences culturelles, des États
et des administrations étatiques représentant réellement les
intérêts de l’État. Tout ça est une mise au pas mondialiste qui
s’appelle le nouvel ordre mondial mais qui se couple aussi avec une
logique financière qui est aussi une logique je le dis, kabbaliste,
purement abstraire, qui est une destruction évidente de l’économie
réelle et de la richesse réelle. C’est indubitable.
C’est-à-dire que la manière dont
Wall Street fonctionne ne peut amener qu’au chaos économique et à
la misère totale. Ce qui veut dire que derrière, il y a un projet
politique, c’est-à-dire de créer un chaos économique qui amène à
une dictature oligarchique politique.
Parce qu’on ne peut pas du tout
justifier aujourd’hui le fonctionnement de la finance mondiale que
Todd évidement ne comprend qu’à moitié puisqu’à la fin
il termine sur l’Allemagne – il a du mal à terminer sur Wall
Street ; peut-être qu’il y a du tribalisme là, qui fait
qu’il y a des fils qui se touchent –, ce processus bien incarné
par Lloyd Blankfein de Goldman Sachs [C.E.O. de
Goldman Sachs] qui dit : « Je suis un banquier qui fait le
travail de Dieu ». C’est un processus de destruction des
richesses qui, s’il n’est pas totalement aberrant et absurde, ne
peut se comprendre que quand il est un processus qui amène à une
dictature policière par un chaos social voulu et contrôlé.
Et si on regarde ce qui se passe en
ce moment en Italie, pour y revenir, l’Italie qui était l’Italie
de Berlusconi, qui était en fait une Italie assez
guignolesque d’un type qu’on peut appelle néofascisme libéral
finalement assez sympathique et qui laissait l’Italie fonctionner
tel qu’elle a toujours fonctionné au XXème siècle, c’est-à-dire
un pays qui a un État très faible, donc une fiscalité totalement
contournée, et qui permet un tissu de PME-PMI très florissant qui
fait la richesse de l’Italie.
Là nous avons un Mario
Monti qui est un mec de la Goldman Sachs, qui a été mis au
pouvoir en chassant ce pauvre Berlusconi en le menaçant de le mettre
en prison pour des histoires de ballets roses totalement
insignifiantes ; c’est même pas du DSK, on s’en
fout ; c’est même pas un sataniste et un pédophile ; ça
reste une vieux qui tire de la jeune fille, de la femme post-pubère.
Donc on est dans la tradition du privilège qu’on a vue dans toutes
les sociétés, dans tous les systèmes, où le vieux riche a les
moyens de se payer de la « chair fraîche ». C’est pas
très grave en réalité. Mais en tout cas Berlusconi a été chassé
du pouvoir en le menaçant de ça, ni satanisme, ni pédocriminalité,
ni rien.
Et finalement à la place, on a mis
un gestionnaire de la Goldman Sachs qui là, fait son boulot. Étant
donné que la J.P. Morgan et la
Goldman Sachs ont ruiné les déposants qui ont mis de l’argent
dans les banques, ils cherchent quand même à court terme de
l’argent partout. Et il faut aller chercher l’argent où il est.
Et donc là ils sont en train, comme ils le font avec la Grèce, de
dépecer les États et la richesse des États pour faire rentrer de
l’argent, pour cacher leur effondrement, avec le danger que ça
représente quand même.
Y’a tous ces processus qui
marchent en même temps. D’aller vers le chaos mais quand même, de
gérer ce chaos pour ne pas être victime du chaos.
Et là on voit que Mario Monti a été
chargé par la puissance bancaire américaine d’aller chercher
l’argent où il est en Italie. Et donc ils sont en train de mettre
en place, ou de remettre en place, le système fiscal en Italie tel
qu’il fonctionne par exemple en France.
Mais on sait que quand on va
chercher l’impôt de façon drastique en Italie, on tue tout le
système, toute la richesse italienne des PME-PMI. Ce qui veut bien
dire que Mario Monti est chargé de détruire l’économie et la
prospérité italienne pour aller prendre de l’argent pour
l’envoyer dans le trou bancaire abyssal de la Goldman Sachs et de
la J.P. Morgan. Ce qui fait quoi ?
Ce qui fait qu’il y a aujourd’hui
des italiens ruinés, notamment patrons de PME-PMI, qui attaquent les
perceptions italiennes, et qu’ils sont obligés maintenant de
mettre des militaires et des CRS devant les perceptions.
Et qu’on commence à voir, comme
par hasard, dans cette Italie des attentats arriver pour nous faire
replonger l’Italie dans ce qu’on appelle les « années de
plomb », c’est-à-dire des attentats sous faux drapeau, des
manipulations avec des projets Monarch, etc., pour dévier une
colère en chaos terroriste, qui est typiquement le logiciel italien
de l’époque Gladio et de l’époque de la loge P2, pour
effectivement essayer de dévier les colères de la classe moyenne,
parce que c’est la classe moyenne qui va s’énerver, contre les
racketteurs du gouvernement Goldman Sachs Mario Monti, via les
perceptions.
Donc comme par hasard, on a voilà
un climat typique qui est l’Italie : destruction de
l’économie d’un pays pour du racket pour l’oligarchie
mondialiste financière, avec pour dévier les colères et rendre la
question incompréhensible, des attentats extrême gauche ou extrême
droite typiquement dans le schéma italien de l’époque des années
de plomb, qu’il faut bien analyser comme une manipulation impériale
pour réduire à néant la colère néofasciste et la colère
d’extrême gauche, et horizontaliser les luttes au lieu de les
faire s’associer.
C’est-à-dire pérenniser
l’opposition gauche-droite comme le fait Emmanuel Todd par ses
fausses analyses ou comme le fait un Mélenchon par ses missions
maçonniques.
Et l’Italie est un laboratoire
intéressant, après la Grèce, du processus mondialiste de
destruction. C’est un processus de destruction, et ça va être un
processus de destruction et après de dictature mondiale policière
sur des peuples réduits en esclavage, avec une misère contrôlée,
avec des Patriot Act qui se mettent en place, qui se mettent en place
notamment en ce moment au Canada, on le voit, puisque y’a la colère
au Canada aussi.
Très, très peu relayé par les
médias tout ça... On voit en ce moment que ça pète en Grèce,
mais ça on le voit. On a en Italie remise en place d’un chaos type
« années de plomb » avec le même processus de
destruction. Sans doute ça va arriver en Espagne. Je pense qu’on
aura la résurgence de mouvements néofascistes très bientôt quand
on va se rendre compte que finalement l’âge d’or de l’Espagne,
c’était la période franquiste, par rapport à ce qu’a amené
l’Union européenne et finalement, la soumission de Juan
Carlos au mondialisme. Parce que finalement le sursaut
démocratique de Juan Carlos, c’est sa soumission au
mondialisme et sa trahison de l’héritage franquiste. Moi, je suis
pas franquiste mais tout ça c’est des analyses objectives qu’il
faut faire finalement sur ce qui va se passer dans l’avenir.
On voit au Canada. Donc je salue mes
amis et mes camardes canadiens qui effectivement en ce moment en
prennent plein la gueule. Et on voit qu’a été voté au Canada une
loi de type Patriot Act.
De plus en plus, on a la mise en
place de programmes économiques dits « de rigueur », ou
je sais pas quoi, ou de « frugalité », qui sont en fait
« saigner le cochon », le cochon de payant. Et pour
contrer la colère populaire, mise en place d’un État policier.
Donc c’est mise en place d’un
État policier au service de la spoliation de Goldman Sachs et de la
J.P. Morgan et globalement de la finance de Wall Street parce
qu’effectivement, ils ont ruiné leurs déposants par des
martingales kabbalistes totalement abstraites, c’est-à-dire produits
financiers à haut rendement totalement délirants, qu’il faut
qu’ils aillent chercher l’argent, et qu’ils n’hésitent pas,
plutôt de rendre le pouvoir et d’abdiquer leur vision du monde,
ils sont en train de saigner les classes moyennes européennes et
mondiales là où il y a des classes moyennes qui ont produit de la
richesse réelle depuis l’après-guerre.
Ils sont en train de les saigner
pour se protéger eux-mêmes et essayer de se renflouer et ne pas
être désignés comme les responsables.
Et pour se protéger et continuer
leurs prédations, ils mettent en place, par des lois qui sont votées
à la va-vite, des États policiers, partout.
Et la question que je pose c’est :
c’est ça que Hollande va se prendre dans la gueule dans quelques
mois ou dans quelques années maximum, c’est deux ans maximum, et
les mêmes causes produisant les mêmes effets, c’est ce que nous
allons vivre en France sous un régime socialiste maçonnico-sioniste.
Et j’aimerais bien voir comment Emmanuel Todd va s’en sortir pour
continuer à faire son numéro de guignol anti-Front national. Et
j’aimerais savoir quelle va être la posture de Merluchon quand il
va prétendre face à tout ça, représenter la défense des acquis
sociaux de la classe ouvrière via la CGT, la CFDT, etc.
Je pense que la baudruche Merluchon
sera dégonflée comme a été dégonflé le petit Besancenot qui est
sorti, qui est dans les poubelles de l’histoire.
Ça va très, très vite le système
médiatico-politique illégitime. C’est-à-dire que moi je peux faire
venir 500 personnes dans une conférence, sans rien. Je vous garantis
que quand le système médiatique abandonne une de ses marionnettes,
que ce soit Besancenot hier ou Merluchon demain, ils font autant que
Dominique Sopo quand ils organisent une conférence.
C’est-à-dire que tout ça n’existe pas. C’est du guignol. C’est
de la marionnette. Vous enlevez le canapé Drucker… D’ailleurs je
pense que Mélenchon finira chez Drucker. Je sais pas s’il y est
déjà allé où pas, mais c’est son destin. Et c’est tout ça la
réalité.
Et ce qui est bien, c’est que
cette crise très violente que je prendrai moi-même dans la gueule
sur le plan policier à un moment donné – je fais confiance à
Monsieur Valls pour faire son travail de ministre de
l’Intérieur de gauche – et vous verrez que tout ce qui va se
passer dans les deux prochaines années en France va valider
entièrement mes analyses, et qu’il faudra pour me faire taire, me
foutre en tôle, c’est ça que je veux dire, et que ça sera fait
par finalement ceux qui s’entendent.
C’est pas Todd qui protestera,
c’est ça que je veux dire. Todd, lui, ne sera jamais emmerdé par
Valls. Il sera toujours copain avec Élisabeth Lévy, et ils
s’égueuleront dans des dîners talmudico-bourgeois sur la manière
« un peu inélégante » dont Élisabeth Lévy, en période
de crise, est pour ses soutiens inconditionnels à Israël de
Netanyahou Libermann, pousse à la ratonnade. Tout ça
sera quand même, débouchera sur un débat voltairien,
délicieusement voltairien, mais jamais sur une colère légitime,
que devrait avoir Todd pour Élisabeth Lévy mais qu’il se permet
d’avoir uniquement pour Philippot et Marine Le Pen.
Je reviens là-dessus parce que je
pense que la baudruche Todd, il faut toujours dégonfler les
baudruches les plus plaisantes. C’est le gros travail aujourd’hui.
C’est plus Besancenot. Merluchon, c’est quand même assez facile.
Mais Todd, je pense qu’il va falloir le passer au grill de
l’honnêteté intellectuelle, lui.
Les Serbes votent
National !
On voit que l’Empire mondialiste
qui a détruit la Yougoslavie, avait mis au pas effectivement un par
un, toutes les communautés qui constituaient la Yougoslavie. Les
Croates ont disparu en tombant dans le piège européiste. Les
Slovènes, on ne sait même plus ce que c’est. En fin voilà. Les
seuls qui résistaient un peu, c’était les Serbes.
Et donc c’est pour ça que moi
j’avais une sympathie pour les Serbes. Pas pour les exactions
qu’ils auraient commises selon les dires de Bernard-Henri
Lévy. Mais parce que c’est le grand peuple des Balkans
qui était insoumis aux nazis, qui a toujours lutté pour son
autonomie depuis le Moyen Âge.
C’est le peuple le plus guerrier d’Europe. Donc j’ai un respect
en tant que nationaliste traditionnaliste pour le peuple serbe, c’est
une évidence.
Et là je vois qu’enfin, après
trois élections, ils ont voté pour le candidat nationaliste, même
si bon ils donnent un peu des gages.
Çà veut dire que les Serbes ne se
sont pas totalement soumis à la domination européiste et européenne
et surtout peut-être qui si ils osent prendre cette voie
nationaliste, c’est peut-être qu’ils peuvent compter à nouveau
sur un soutien de la Russie de Poutine effectivement qui
s’étant rebectée…
Je pense que le salut des Serbes ne
peut venir que d’un soutien de la Russie exactement comme Assad
ne peut survivre à la volonté de destruction extérieure, dont on
reparlera tout à l’heure, que par effectivement le soutien de
Poutine.
Donc effectivement c’est un bon
signe en ce moment, dans ce bras de fer violent entre l’Empire
mondialiste et disons, les forces de résistance. L’élection du
candidat nationaliste serbe est plutôt un bon signe, exactement
comme la victoire des nationalistes hongrois.
Ça veut dire que les petits peuples
d’Europe centrale arrivent à échapper à la pieuvre européiste
qui est aussi la pieuvre de mise au pas économique et sociale. Ça
correspond à une plongée.
Dans la période de crise actuelle,
rallier l’Union européenne pour un petit pays comme ça, c’est
la certitude d’une plongée sociale et économique. On va les
bouffer, on leur pique leurs réserves d’or, et on les bouffe.
C’est-à-dire que l’ogre ou la pieuvre européenne aujourd’hui ne
peut survivre qu’en bouffant, en allant bouffer les petits États
récemment ralliés. Au début elle donne des bonbons, comme un
pédophile – elle l’a fait avec l’Irlande et l’Espagne ou le
Portugal – et puis après elle bouffe.
Et on voit bien que l’Irlande a
plongé à cause de l’Europe. L’Espagne plonge à cause de
l’Europe. Le Portugal, sans doute aussi. On voit bien qu’à long
terme, c’est un ogre.
L’Empire de toute façon est
toujours quelque chose qui vit sur le dos des Nations. L’Empire
généreux, je connais pas vraiment.
Le sursaut nationaliste serbe est
une bonne nouvelle comme le sursaut nationaliste hongrois. Évidemment
par les médias dominants et les connards, ce sera analysé comme un
prurit de fascistes, racistes ou des conneries… Mais ça c’est le
boulot que je laisse à Mélenchon.
Information-désinformation
Rébellion
syrienne : une petite remarque…
Oui, alors là je vais me faire
plaisir un peu.
Je fais remarquer qu’aujourd’hui,
le discours officiel sur ce qui se passe en Syrie, même s’ils ont
pas changé de camp – c’est-à-dire qu’ils ont choisi leurs
gentils et leurs méchants –, ils valident totalement ce que je dis
depuis le début.
C’est-à-dire que ce n’était pas
des manifestations populaires qui manifestaient pacifiquement pour
une évolution du régime qui aurait été refusée par une dictature
alaouite et à laquelle on répondait en faisant tirer l’armée sur
des civils désarmés – parce que c’était ça qu’on nous
vendait il y a quelque mois quand, moi, j’y suis allé en réalité
voir.
En réalité aujourd’hui il est bien
admis que c’est un régime qui a opéré une mutation notamment
avec le fils Assad, qui a derrière lui finalement la majorité
de son peuple, mais qui se bat contre une tentative insurrectionnelle
d’une minorité de sunnites extrémistes – parce que y’a plein
de sunnites qui sont pro-régime – et qui sont armés et financés
de l’extérieur par les puissances occidentales impériales via la
Turquie, la Jordanie, le Liban, notamment en reprenant les mêmes
guerriers Al-Qaïda qui ont été financés pour détruire la Libye
de Kadhafi, sous le haut patronage de Bernard-Henri
Lévy d’ailleurs.
Et qu’aujourd’hui tout le monde
est d’accord en disant quel que soit le camp qu’ils choisissent,
pour dire c’est ça la réalité.
C’est-à-dire qu’on est bien dans
un pays qui subit une insurrection armée de l’extérieur, de
combattants organisés dont le but est de faire tomber un régime
bien qu’il ait l’adhésion de la population majoritaire. On est
là-dessus. C’est ce que je disais depuis le début.
Aujourd’hui à reculons, tous les
médias officiels et tous les politiques officiels l’admettent.
Ce qui prouve bien que je dis très
souvent la vérité avec de l’avance.
Ce que je disais sur le Syrie au
niveau de la réalité globale, quel que soit le camp qu’on
choisisse – et je le disais il y a des mois et des mois –
aujourd’hui c’est admis même par mes ennemis et par les médias
officiels.
Dieudonné :
censure record !
Oui, alors là, il y a une affaire
assez grave qui est l’affaire de Bruxelles. Il s’est passé
quelque chose. Moi j’analyse toujours ça en sociologue.
Dieudonné est allé à Lyon et sans
aucune promotion et avec un boycott total, il a fait une salle de
3500 personnes, ce qui est un énorme succès. [Dieudonné à Lyon,
avril 2012]
Je pense que ça a agacé la
communauté organisée. Y’a un certain Monsieur Jakubowicz
là-bas – Lyon est une ville importante de la domination – et je
pense que ça l’a profondément agacé. C’est insupportable,
cette insoumission de Dieudonné est insupportable pour une
communauté toute-puissante dont effectivement le maître-mot est la
domination.
Moi je sais qu’on m’a toujours
dit : « Vous n’avez pas demandé pardon ! » Il
faut demander pardon, voyez, il faut se prosterner. Et Dieudonné ne
l’a jamais fait.
Normalement BHL le sayanim,
l’avait décrété de mort dans Le Point, et non
seulement Dieudonné n’est pas mort, mais il est le plus gros
vendeur de billets de spectacles vivants de France. Il faut le
savoir. Dans le classement de la Fnac, ils mettent le deuxième, ils
mettent pas le premier. Ils commencent au deuxième parce que le
premier, c’est Dieudonné. Ça doit être très, très agaçant.
Et comme par hasard, il est allé en
Belgique là, et y’a eu un sursaut. C’est-à-dire comme le disent
très bien d’ailleurs, c’était dans les médias canadiens :
« La communauté juive ne veut pas de Dieudonné au Canada »
[La communauté juive ne voulait pas de Dieudonné fr.canoe.ca]
Au Canada, pour des raisons
historiques, parce qu’ils n’ont pas à se reprocher quoi que ce
soit sur la Deuxième Guerre mondiale et c’est un petit peuple qui
résiste à la domination anglo-saxonne, ils osent dire la vérité :
c’est-à-dire que c’est la communauté juive organisée qui ne
veut pas de Dieudonné.
Et là c’est pareil. La communauté
juive organisée ne veut pas que Dieudonné puisse jouer en Belgique.
Donc ils décrochent le téléphone,
ils appellent le bourgmestre qui se met au garde-à-vous. C’est
bien la réalité du pouvoir. Et là, il dit : y’a Dieudonné
qui a loué une boîte de nuit, donc c’est privé. Non seulement il
y a 700 personnes qui sont venues mais il y a encore 300 personnes
dehors. Il va jouer deux fois. Et donc le bourgmestre menacé par
le pouvoir – c’est pas le roi qui menace, c’est le vrai
pouvoir – se dit : qu’est-ce que je peux faire, qu’est-ce
que je peux faire ? Et dans la panique il envoie 300 flics,
tout ça dans l’illégalité totale.
[Une communauté], qui ne pouvant
pas interdire quelque chose qui est d’ordre privé dans une boîte
de nuit – et qu’en plus c’est un spectacle comique – fait
pression sur le patron de la boîte en disant : « Si vous
ne faites pas descendre Dieudonné de scène », en le menaçant.
Ce que le type a fait avec dix gardes du corps. L’autre sait très
bien qu’il a une boîte de nuit, si la ville décide de l’avoir
dans le collimateur, entre l’hygiène, le machin, la sécurité
incendie, etc., il est mort. D’ailleurs je pense qu’il est mort
quand même, malgré sa soumission il aura des gros ennuis. Il a de
bonne chance de perdre sa boîte, ou qu’elle soit fermée,
fermeture administrative et tout.
Donc là on a eu le truc incroyable
de flics qui encerclent une boîte de nuit où un métis joue un
one-man-show comique et avec le maire qui fait pression sur le patron
de la boîte de nuit pour que Dieudonné descende de scène et pour
faire peur et terroriser les gens qui sont venus rire, parce que d’un
seul coup, c’est encerclé par la police en arme.
Et là on a un dysfonctionnement
médiatico-républicain intégral. Je pense que si Dieudonné – il
a pris deux avocats – attaque, il gagnera parce que c’est illégal
de a à z.
Et puis on a derrière les médias à
la botte qui mentent en disant « la police a eu l’ordre
d’arrêter un spectacle parce qu’il y a eu des débordements
antisémites avec un PV », comme s’il y avait un commissaire
politique qui était dans un spectacle… et puis d’un seul coup il
décide que y’a débordement antisémite et il fait rallumer la
lumière et il fait arrêter tout le monde. Ça n’existe pas ça.
C’est une absurdité. Y’a pas eu de PV, la loi ne fonctionne pas
comme ça, même en Belgique, même si la Belgique est le paradis des
pédophiles. Je parlerai pas de la vie privée du Premier ministre
belge, qui d’ailleurs est le premier à avoir félicité François
Hollande pour son élection. J’invite les gens à chercher dans
la vie privée du Premier ministre belge-là.
Je sais pas comment il s’appelle
là, Di Rupo ou je sais pas trop quoi. [Elio Di Rupo] Enfin
voilà.
La Belgique est un pays où un type
comme Dutroux peut finalement échapper à la véritable
justice. Mais par contre, c’est un pays où on menace de mettre en
prison Dieudonné et ses spectateurs parce qu’il est drôle et
qu’il est impertinent.
Parce qu’en fait ce que la
communauté organisée toute-puissante ne supporte pas, c’est
l’impertinence de Dieudonné, au sens du bouffon du roi. C’est
qu’il est authentiquement drôle parce qu’authentiquement
impertinent. Et là on assiste à tout un dysfonctionnement
incroyable où on voit qu’à un moment donné, la communauté
organisée s’agace et outrepasse les lois parce que Dieudonné a
gagné tous ses procès dans les tribunaux administratifs. On ne peut
pas l’empêcher de jouer. Y’a pas de trouble à l’ordre
public. Il est le comique préféré des français par le nombre
d’entrées. Il est effectivement le plus drôle. On parlera de la
manière dont Timsit effectivement a appelé d’une certaine
manière à son lynchage et à sa mise à mort au moins
économico-sociale.
C’est assez bizarre. C’est comme
chez Todd, cette haine tribale des gens qui n’en sont pas et des
gens qui finalement font ce qu’ils ne sont pas capables de faire,
c’est-à-dire dire la vérité d’un côté ou être authentiquement
drôle et subversif de l’autre. C’est assez étrange cette haine,
n’est-ce pas, cette communauté de la haine que finalement on
retrouve effectivement quand on lit l’Ancien Testament, quand on
écoute les prêches des rabbins sionistes, des rabbins israéliens.
Faut oser. [Voir le rabbin Mordechai Friedman]
Effectivement il y a de la haine
raciale pour les gens insoumis. C’est-à-dire que c’est la haine et
l’appel à la vindicte pour les gens qui ne se soumettent pas. On
en est là aujourd’hui. On est pas dans le racisme ou
l’antiracisme. On est dans la haine pour les insoumis.
Nous sommes dans une domination de
plus en plus visible d’une communauté finalement suprémaciste,
racialiste – qui le démontre par son soutien inconditionnel à
l’État d’Israël – qui s’agace d’une insoumission et d’une
insoumission drolatique authentique – c’est-à-dire de quelqu’un
qui fait honnêtement son travail de bouffon du roi – et qui décide
de le châtier, de le punir, avec des méthodes qui sont proches de
la lettre de cachet de l’Ancien Régime.
Je pense que peut-être Louis
XIV aurait eu ce genre d’abus de pouvoir. Mais je pense que par
exemple sous Louis XV et sous Louis XVI, déjà la Monarchie n’avait
plus l’esprit ni les moyens.
Pour en revenir à
Timsit…
Déjà je trouve ça scandaleux
qu’un comique déverse une telle haine sur un autre comique,
surtout un comique qui est plus drôle que lui. Il ferait mieux de
regarder, d’admirer le travail du maître. Parce que y’a
longtemps que Timsit n’est plus très drôle. Et si Timsit n’est
pas drôle, c’est parce qu’il ose pas aborder les sujets sérieux
et qu’il fait de la fausse subversion, de l’ironie de deuxième
zone. Voilà c’est une comique pas drôle.
Et je pense qu’il y a une vraie,
non seulement une haine tribale envers Dieudonné pour son
insoumission, mais il y a aussi une vraie jalousie d’un comique qui
a été démodé et démonétisé par un comique authentiquement
drôle parce qu’il a continué à faire le travail, le travail
honnête de critique, de subversion authentique.
Et je pense que dans la volonté de
mise à mort de Dieudonné, de la manière dont on la
comprend, il y a aussi la mise à mort d’un concurrent qui vous a
mis au chômage, d’une certaine manière. Parce que c’est sûr
que Timsit doit plus faire beaucoup d’entrées même via les
comités d’entreprises et tout ça.
Et je trouve incroyablement
scandaleux le discours de Timsit sur Dieudonné.
Je l’invite à aller au théâtre
de la Main d’Or puisqu’il a dit que c’était un « repère
de fachos ». Je pense que la Main d’Or est un repère
d’antiracistes authentiques, alors que le réseau
communautaro-professionnel qui a fait Timsit – là il suffit de
regarder leurs allégeances, leur vision du monde – là on est plus
proche du réseau de fachos et du réseau de racistes.
Soit Timsit et dans la haine tribale
et la solidarité tribale, et ça l’empêche de penser. Ce qui
serait pas étonnant puisque si un mec comme Emmanuel Todd,
qui est un mec cultivé, intelligent, n’arrive pas à sortir du
tribalisme à certains moments et sur certains sujets, un crétin
comme Timsit effectivement est obligé de tomber dedans
immédiatement.
Mais je le dis au cas où ça
pourrait servir à quelque chose. Il faut qu’il fasse son
autocritique et comprenne que c’est lui qui est dans la haine, que
c’est lui qui est dans le tribalisme, c’est lui qui est dans le
soutien au racisme, et pas Dieudonné, ni Soral et ni les gens
qui vont les voir de plus en plus nombreux et qui sont eux le peuple
de France black-blanc-beur. Il sujet d’avoir l’honnêteté de
prendre des photos de mon public ou du public de Dieudonné.
Donc Timsit, tu n’es pas drôle,
tu es haineux, tu es finalement un tribaliste haineux sans talent,
jaloux, agressif et qui à mon avis file un mauvais coton.
Cinquième partie
« Rousseau, ça
amène à Robespierre, à Orwell, mais ça amène pas à Danton, ça
amène pas à Jules Ferry ni même à Jean Jaurès d’ailleurs. Ça
peut amener à Soral peut-être, oui. »
Danseuses du Crazy
Horse : soyons solidaires !
Ouais, ça c’est un sujet rigolo.
Parce qu’en fait moi quand j’ai été jeune, j’ai fréquenté
beaucoup les danseuses du Crazy Horse. D’abord parce que c’est
des filles qui vivent entre elles dans des petits appartements en
vase clos, souvent des étudiantes, des étrangères ; elles
font ça momentanément et comme elles bossent énormément, c’est
des filles qui finalement fréquentent très peu des gens du monde
extérieur. Ce qui fait que quand vous en connaissez une, vous
finissez par toutes les fréquenter, ce qui est assez drôle.
Et là je me suis amusé parce
qu’évidemment, j’ai toujours su que les danseuses du Crazy
Horse, comme même d’ailleurs les Folies Bergère, font un boulot
très dur et très mal payé. Et je me rappelle à l’époque,
c’était 13 000 francs par mois de salaire, pour jouer deux
fois par jour avec l’interdiction de fréquenter ; enfin y’a
des normes assez ; il faut faire le même poids tout le temps,
c’est les répétitions tous les jours, c’est-à-dire que c’est
un régime qui correspond beaucoup à un régime militaire ou de
sportif de haut niveau. Et en fait j’avais été étonné qu’elles
gagnaient très peu. Et là je vois qu’elles gagnent 2000 euros par
mois, ce qui est encore moins qu’à l’époque puisque deux mille
euros par mois, c’est mois que 13 000 francs en
quatre-vingt-cinq.
Et là, elles se sont mises en grève
pour la première fois.
Alors moi j’ai rien, je vais pas
faire du Mélenchon. Je trouve que le spectacle du Crazy Horse est
d’assez bonne qualité, c’est l’image de la France, etc.
Mais en fait, il faut voir que ces
filles finalement qui ont une carrière assez courte et qui demande
finalement d’être belle, d’être danseuse, etc., etc., gagnent
très peu d’argent. D’une certaine manière, c’est un
prolétariat parce que 2000 euros, quand on peut travailler que
trois, quatre ans de suite, avec autant de restrictions et autant de
qualifications exigées, c’est très, très faible.
Donc je voulais faire remarquer que
finalement, quand on est de gauche et qu’on mène des combats
syndicaux, on peut finalement accompagner le combat pour un meilleur
respect, par le salaire, des danseuses du Crazy Horse. Donc je
voulais non pas appeler disons à la « déstabilisation »
du Crazy Horse par une grève qui durerait, parce que je crois
qu’elle s’est déjà arrêtée, mais effectivement faire
remarquer, attirer l’attention sur le fait que les danseuses du
Crazy Horse méritent une revalorisation de leurs salaires.
Et je crois qu’elles l’ont
obtenue partiellement, surtout que maintenant le Crazy Horse est
rentré dans une logique globale effectivement avec des licences,
etc., qu’ils ont sans doute les moyens de payer beaucoup mieux
leurs danseuses que du temps où c’était une PME, la PME familiale
de Bernardin [Alain Bernardin, fondateur du Crazy
Horse].
Je pense que comme très souvent
d’ailleurs, on est passé dans une logique multinationale
mondialisée et que les salaires de base n’ont pas suivi. Donc
j’accompagne cette lutte des danseuses du Crazy Horse et je dis
effectivement qu’il serait moral que leurs revenus soient
revalorisés en fonction de l’évolution du Crazy Horse qui a mon
avis par sa logique de licence mondiale, a des moyens économiques
bien supérieurs qu’à l’époque de Bernardin où il y avait
qu’une seule boutique.
Et que normalement cet argent
devrait être un peu partagé avec les travailleurs et que 2000 euros
par mois, c’est très, très peu payé pour une danseuse du Crazy
Horse. Ça mérite bien plus. Et je le sais parce que je les ai
longuement pratiquées.
Jean-Jacques
Rousseau à l’honneur dans la revue Éléments
Oui, alors je m’étais un peu
fâché avec de Benoist parce qu’il avait traité un peu
par-dessus la jambe mon bouquin Comprendre
l’Empire, que je pense d’ailleurs qu’il a eu le temps
de réfléchir depuis à voir que j’avais plutôt un coup d’avance
sur lui qu’un coup de retard et qu’il l’avait lu un peu trop
vite et en diagonale puisque son truc finalement, c’est de faire
« Monsieur j’ai tout lu » ; quand on a tout lu, on
risque d’avoir tout lu mal.
Je l’avais un peu taclé et là je
vois que comme je reçois quand même Éléments – je fais
remarquer d’ailleurs qu’il me l’envoie toujours, ce qui est
assez élégant de sa part – j’ai vu qu’il y avait un très
bon dossier sur Jean-Jacques Rousseau.
Et moi j’ai toujours été agacé…
Parce que je suis un profond rousseauiste.
D’abord je suis intéressé par
Jean-Jacques Rousseau car je suis comme lui citoyen de Genève, monté
à Paris, il faut le savoir. Et parce que je pense que Jean-Jacques
Rousseau est un très grand penseur. Très grand penseur ! Et en
plus c’est un très grand penseur je dirais français, même s’il
vient de Suisse plus ou moins comme moi. C’est un très grand
penseur français et ça m’a toujours agacé les cons qui mettaient
Rousseau dans la même valise que Descartes ou les penseurs
des Lumières, c’est-à-dire un « penseur de gauche ».
C’est bien plus subtil que ça Rousseau.
Et là je vois que le dossier qu’a
fait de Benoist sur Rousseau rejoint totalement le Rousseau que je
connais, que j’ai lu et que j’ai compris.
Et donc – puisque je m’étais un
peu engueulé avec de Benoist et que je l’avais critiqué – il a
fait un excellent dossier sur Rousseau.
Et sa vision de Rousseau comme
penseur finalement je dirais « conservateur révolutionnaire »,
penseur transcourant justement qui n’est pas dans la dichotomie
gauche-droite lourdingue et qui à mon avis, on va le dire, est le
penseur qui est le précurseur non seulement de Kant, mais de
Marx, mais sans doute aussi de Orwell et qui est plutôt
un penseur complexe de type, comme Nietzsche,
dans un autre monde.
C’est-à-dire que y’a un Rousseau
de gauche et un Rousseau de droite et on ne peut jamais réduire
Rousseau à une pensée de gauche ou de droite. Il y a chez Rousseau
toute la critique de la pensée réactionnaire de l’Ancien Régime
mais avec aussi déjà intuitionnés, montrés du doigt, tous les
dangers de la pensée progressiste qui va arriver, sans jamais
choisir entre l’une et l’autre, mais toujours en essayant de
trouver la troisième voie, la voie juste, qui lui fait dire à la
fois qu’il est romain…
C’est un penseur critique de la
pensée réactionnaire, mais c’est un penseur de la tradition qui
amène à Sorel, qui amène à Orwell même, de ces penseurs
très subtils, bien plus subtils que Todd.
Et je suis content que de Benoist
ait réhabilité le vrai Rousseau parce que y’a rien qui
m’insupporte plus que d’entendre des cons de droite ou d’extrême
droite se moquer de Rousseau comme « le penseur du bon
sauvage ». Y’a pas de bon sauvage chez Rousseau. C’est un
penseur de la dialectique, bien plus subtil que ça, qui est
l’inventeur de la pensée historique et qui est aussi un précurseur
de Hegel avec son texte incroyablement moderne et génial sur
l’inégalité, son histoire de l’inégalité parmi les hommes.
[Discours sur l’origine et les
fondements de l’inégalité parmi les hommes] C’est
l’anti-voltairien typique. Voltaire est un connard de
libéral anglophile, c’est un très petit penseur, Voltaire.
C’est un érudit mais c’est un très petit penseur. Rousseau est
le grand penseur. Et Voltaire le prétentieux.
Rousseau est un génie, et en plus
c’est un génie autodidacte qui produit ses concepts. Tous les
grands penseurs lui doivent quelque chose : Kant, Hegel, Marx.
Et tous d’ailleurs le reconnaissent. Et c’est un penseur
insaisissable. C’est le penseur qui a toujours prévu la critique
de sa propre pensée, qui a toujours un coup d’avance en réserve.
C’est-à-dire qu’il est d’une
modernité éternelle parce qu’il est réactivable en permanence.
Et de temps en temps je tombe sur un
blog d’un petit con prétentieux qui s’appelle La faute à
Rousseau, espèce de réactionnaire de droite… J’en ai marre des
cons qui n’auront jamais le niveau pour penser Rousseau et qui
pensent qu’ils sont de droite et que Rousseau est un penseur de
gauche, de type progressiste à la Jules Ferry, précurseur de
Jules Ferry.
Rousseau ça amène à Robespierre,
à Orwell. Mais ça amène pas à Danton, ça amène
pas à Jules Ferry ni même à Jean Jaurès d’ailleurs. Ça
peut amener à Soral peut-être, oui.
Et je vais lire d’ailleurs pour
rappeler la bêtise de certains cons de droite qui critiquent
Rousseau alors qu’ils ne l’ont jamais lu et qu’ils n’ont pas
les moyens de le lire, un texte qui était dans mon Abécédaire
de la bêtise ambiante, excellent livre de moi qui est une
série de textes où déjà à l’époque, c’est-à-dire ça date de
2003 je crois, je redisais bien que Rousseau n’a jamais pensé le
« bon sauvage » au sens que l’homme est naturellement
bon, que le sauvage est bon, etc. Sa pensée est bien plus subtile
que ça. C’est une pensée qui précède les thèses de Feuerbach,
de Marx telles que Lucien Goldman les a comprises. On est pas
dans le dualisme transcendantal ni dans la dualité qui amène à la
bêtise de gauche d’un Todd ou à la malhonnêteté d’un
Todd. Ça n’amène pas à Merluchon non plus.
On est dans le génie intellectuel
éternel, c’est-à-dire un type qui sera toujours un grand penseur
quoi qu’il arrive. De même que je sais pas, vous écoutez les
Beatles aujourd’hui, c’est jamais démodé dix ans après, vingt
ans après, trente ans après. Et je peux parler pareil de Bach.
On est chez les grands qui sont éternellement puissants
intellectuellement, pas qui disparaitront avec leur époque… comme
Todd – j’aime bien m’essuyer les pieds sur sa gueule. Alors ça
s’appelle « Pas de bon sauvage chez Jean-Jacques Rousseau » :
« Afin de mettre un terme au contre-sens séculaire qui soit
pour s’en réclamer – gauchistes, écologistes –, soit pour
s’en moquer – pessimisme de droite quant à la nature humaine –
pense pouvoir tirer de la pensée de Rousseau l’apologie naïve de
l’état de nature, le fameux mythe du « bon sauvage »,
j’offre ce petit texte extrait du Contrat social. »
Donc là je vais lire Rousseau, et
c’est un texte qui s’appelle « De l’état civil » :
« Ce passage de l’état de nature à l’état civil produit
dans l’homme un changement très remarquable, en substituant dans
sa conduite la justice à l’instinct, et donnant à ses actions la
moralité qui leur manquait auparavant. C’est alors seulement que
la voix du devoir succédant à l’impulsion physique et le
droit à l’appétit, l’homme, qui jusque là n’avait regardé
que lui-même, se voit forcé d’agir sur d’autres principes, et
de consulter sa raison avant d’écouter ses penchants. Quoiqu’il
se prive dans cet état de plusieurs avantages qu’il tient de la
nature, il en regagne de si grands, ses facultés s’exercent et se
développent, ses idées s’étendent, ses sentiments
s’ennoblissent, son âme tout entière s’élève à tel point,
que si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient
souvent au dessous de celle dont il est sorti, il devrait bénir sans
cesse l’instant heureux qui l’en arracha pour jamais, et qui,
d’un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un
homme. Réduisons toute cette balance à des termes faciles à
comparer. »
Donc là, c’est lui qui résume
cette très subtile digression dialectique :
« Ce que
l’homme perd par le contrat social, c’est sa liberté naturelle
et un droit illimité à tout ce qu’il possède. Pour ne pas se
tromper dans ces comparaisons, il faut bien distinguer la liberté
naturelle qui n’a pour bornes que les forces de l’individu, de la
liberté civile qui est limitée par la volonté générale, et la
possession qui n’est que l’effet de la force ou le droit du
premier occupant, de la propriété qui ne peut être fondée que sur
un titre positif.
On pourrait sur
ce qui précède ajouter à l’acquis de l’état civil la
liberté morale, qui seule rend l’homme vraiment maitre de lui ;
car l’impulsion du seul appétit est esclavage, et l’obéissance
à la loi qu’on s’est prescrite est liberté. »
« De l’État civil » (1762). Du contrat social,
Livre I, Chap. 8.
C’est un texte très complexe,
très subtil, de pensée dialectique d’un très haut niveau que
même en le lisant, faut le lire plusieurs fois pour comprendre ce
qu’il veut dire. Alors après, c’est mon commentaire :
« Comment après lecture ne pas admettre que Rousseau dit
exactement le contraire de ce qu’on s’acharne généralement à
vouloir lui faire dire. Que n’en déplaise aux spontanéistes de
gauche comme aux pessimistes de droite, le « bon sauvage »
de Jean-Jacques Rousseau est un mythe. »
Il n’y a pas de « bon sauvage dans
la pensée de Jean-Jacques Rousseau. C’est d’un niveau bien
supérieur.
Alors j’ai mal lu le texte mais je
vous invite à le relire, à l’éplucher, à élever votre pensée
au génie rousseauiste, c’est dans mon bouquin. Et j’invite le
petit con-là du blog La faute à Rousseau, d’arrêter de se
prétendre d’être un penseur réactionnaire de droite. C’est un
con de droite.
Rousseau est très au-delà de la
gauche et de la droite. Et c’est pour ça que c’est un très
grand penseur de gauche et un très grand penseur de droite comme l’a
très bien fait remarquer Alain de Benoist dans le dernier numéro
d’Éléments consacré à Jean-Jacques Rousseau dont nous
fêtons là, le tricentenaire de la naissance.
Je suis moi-même allé me protester
à Genève la dernière fois où j’y suis allé, sur la petite île
où il y a sa statue. J’ai fait quelques photos, on les mettra.
Je suis très fier d’être un
digne descendant et peut-être successeur de Jean-Jacques Rousseau.
Et Jean-Jacques Rousseau reste à jamais mon maître.
Polanski va tourner
L’affaire Dreyfus
Alain Soral – Polanski,
comme souvent les gens issus de sa communauté d’ailleurs, a des
casseroles de pédophilie. Pas de pédophilie dramatique parce que ce
qu’il aime, c’est les gamines de quatorze, quinze ans. Donc elles
sont déjà pubères, mais à la limite c’est pas comme certains,
violer des gosses de deux ans. Mais dans l’Amérique puritaine, ça
lui a couté cher.
Donc en fait de peur d’avoir une
condamnation grave pour une histoire sexuelle qu’il avait eue avec
une fille.
ERTV – Treize ans elle avait.
Alain Soral – De onze ans
qui en faisait quatorze ou je sais pas quoi [Samantha Geimer, treize
ans], bon voilà c’est des histoires un peu sordide, il avait fui
la justice américaine.
L’Amérique ne rigole pas
là-dessus. Donc il avait, dormant depuis des décennies et des
décennies, malgré son statut de grand cinéaste de stature
mondiale…
C’est un grand cinéaste. Il a
fait des chefs d’œuvre. Et il a fait Rosemary Baby’s
(1968). J’ai revu Chinatown (1974) l’autre jour. Le
scenario est de Gérard Brach, oui Gérard Brach. C’est du
chef d’œuvre de cinéma, c’est du grand cinéma. Donc moi, c’est
pas parce que le mec d’un seul coup est critiquable sur un certain
secteur que je vais nier son talent.
Bon Polanski est une très grand
cinéaste qui avait des casseroles on va dire de viol sur mineur –
pas pédophilie, on va dire viol sur mineur – mais ça dormait
depuis des années.
Et à un moment donné, c’est
réactivé et il se retrouve des années après sur la sellette.
Or qu’est-ce qui s’est passé
entre temps, ça je l’avais remarqué ?
Il fait un film qui est passé assez
inaperçu, qui est un très bon film, qui s’appelle The Ghost
Writer (2010). Le sujet de ce film, c’est de dire en gros –
c’est très explicite – que Tony Blair, l’ancien
président d’Angleterre, a été toute sa vie un agent américain
et qu’en fait il a travaillé pour les intérêts de l’empire
américain et pas pour les intérêts anglais. Il fait ce film qui
est un film subversif, critique. Derrière boum ! il se choppe,
réactivation de sa condamnation pour viol. [Septembre 2009]
Il se prend dans la gueule la
réactivation finalement de son dossier de viol parce qu’il fait
The Ghost Writer.
La communauté organisée le sauve
par tous les moyens.
Là on a la solidarité tribale dont
je parlais tout à l’heure qui peut être négative contre le goyim
insoumis, avec Timsit ou les excitations injustifiées de Todd
– injustifiées par le concept –, ou les solidarités
injustifiées par le concept de Todd. Puis aussi, il faut « sauver
le soldat Polanski ».
Et d’un seul coup on a les BHL,
les Machins, qui disent : de toute façon un génie juif mérite
d’être traité comme un génie. Il a connu le ghetto de Varsovie,
donc il peut violer des mineurs.
On avait déjà eu ça avec
l’affaire Goldman à l’époque, en soixante-quinze [Affaire
Pierre Goldman] : « J’ai tué deux pharmaciennes et j’ai
tiré sur un flic. Parce que moi je suis né en France, j’ai
jamais rien vu, mais mes parents polonais ont été victimes de la
shoah. »
Donc on a toujours cette
manipulation tribale de la souffrance des ancêtres, ce qui est
d’ailleurs la définition du tribalisme, quand on prétend
bénéficier des avantages de la communauté de sang et non pas
seulement des siens. C’est-à-dire la transmission de la
responsabilité, la responsabilité collective, le privilège
collectif, tout ça c’est du tribalisme. Ça n’existe pas dans
l’individualisme universaliste républicain. C’est le « vous »
« nous », ça c’est typiquement tribal, transmission
héréditaire de la valeur, transmission héréditaire de la
responsabilité. Coresponsabilité au niveau de la fratrie des
responsabilités. Tout ça c’est du tribalisme. « Je tue ton
cousin parce que toi tu m’as fait quelque chose ». Ça
n’existe pas dans l’individualisme mais ça existe dans le
tribalisme.
Et on voit bien que ces gens-là
sont tribaux chaque fois qu’il faut réagir de manière
émotionnelle, dans la désignation haineuse ou dans la solidarité.
Donc là, le « soldat
Polanski » est sauvé par la communauté organisée au nom de
la solidarité tribale – c’est toujours selon des critères
ethnico-racialo-confessionnels, jamais selon des valeurs de morale
universelle – et il est sauvé. Mais après il faut qu’il
rembourse la communauté qui l’a sauvé. Et comment ?
Le remboursement arrive très vite.
C’est là. Il doit tourner à partir de septembre un film sur
l’affaire Dreyfus. [Roman Polanski se lance dans l’affaire
Dreyfus. Lefigaro.fr]
Je pense pas que Polanski, à l’âge
qu’il a, avec la carrière qu’il a, ait envie de se taper un film
sur l’affaire Dreyfus.
Mais je pense qu’il est obligé de
le faire parce que c’est comme dans la mafia : on t’a
sauvé mais il faut que tu rembourses. Et tu vas nous faire un
beau film sur l’affaire Dreyfus, Polanski, qui sera nommé
évidemment aux Césars, aux Oscars, etc., peut-être qui aura des
prix.
Parce qu’en ce moment, il y a une
insoumission qui monte en France, qui est la réaction normale à une
domination communautaire de plus en plus pesante et illégitime selon
les critères républicains laïques bien sentis, dont les marqueurs
sont l’affaire Dieudonné, Alain Soral, etc. Et il
faut faire quelque chose pour réactiver la culpabilité et la
soumission du goyim par la culpabilité en mettant en avant les
grandes figures qui empêchent de comprendre la situation actuelle,
en faisant référence à des situations d’hier.
Donc c’est la shoah, mais la
Shoah, on est déjà à 100 %. Trois émissions par semaine, donc là
ça chauffe. On ne peut pas ! Donner plus de doses de
médicaments, c’est tuer le patient, à un moment donné. Là, la
posologie, on nous dit on est au maximum.
Donc là, on va nous faire faire un
film sur l’affaire Dreyfus, par Polanski, où ça sera bien voyez
: la critique de la domination communautaire est toujours une
stigmatisation, un préjugé sur des critères raciaux, voilà :
l’affaire Dreyfus.
Qui était déjà à l’époque une
manipulation d’un cas sans intérêt pour disqualifier l’armée
ou s’était réfugiée l’aristocratie française et rendre
incritiquable la communauté dominante qui l’était déjà
largement à l’époque, à travers une espèce de BHL de l’époque
qui voulait se faire mousser le roudoudou qui était Zola,
avec son « J’accuse… ! », c’est du BHL avant
l’heure.
Et puis derrière un journal déjà
dans la main de qui on sait pas – ou de qui on sait – qui était
L’Aurore je crois, avec derrière
Clémenceau. C’est-à-dire le couplage de l’intellectuel et
de l’homme politique, avec derrière la manipulation de l’opinion
publique par les médias.
C’est le premier cas de figure de
logique de domination par tout ce système qu’on appelle
« démocratique » – que j’ai démontré dans mon
bouquin –, par ce que j’appelle la démocratie de marché et
d’opinion. L’argent qui manipule l’opinion par les médias de
masse avec les figures qu’on manipule : c’est l’homme
politique stipendié et l’intellectuel.
C’est d’ailleurs des catégories
qui émergent au moment de l’affaire Dreyfus et qu’ils ont mises
en place et validées par l’affaire Dreyfus.
Et comme je le dis – pour des
dialogues, des discussions que j’ai eus à savoir si Dreyfus était
coupable ou innocent – il était normal de le soupçonner puisqu’il
était franco-alsacien, juif et son frère avait opté pour la
nationalité allemande, il était du cabinet où il y avait eu des
fuites et il avait des dettes de jeu et des maîtresses.
Donc il était parfaitement logique
de le soupçonner. Et en plus, quand on lui a demandé de faire
l’épreuve de graphologie pour vérifier si c’était lui, il a
argué de douleurs aux mains pour ne pas se soumettre au test. Donc
il était totalement normal, dans un premier temps, de le soupçonner.
Après moi je le dis, il était
forcément innocent parce que s’il avait été coupable, il n’y
aurait pas eu d’affaire Dreyfus.
C’est-à-dire que la communauté
n’aurait pas misé sur lui pour culpabiliser à mort l’antisémite.
Et je dis, s’il avait été juif
et coupable, on n’en aurait jamais entendu parler. Parce que des
espions juifs, double nationaux qui travaillent pour l’Allemagne,
y’en a eu forcément dans ce contexte de tension entre 1870 et
1914-18, c’est une évidence. Et donc s’il avait été juif et
coupable, on en aurait jamais entendu parler.
Et s’il avait été innocent et
breton, on en aurait jamais entendu parler non plus.
Il fallait qu’il soit innocent et
juif pour que la communauté organisée monte toute cette mayonnaise
qui a profité à Clémenceau, à Zola – qui a sans doute
d’ailleurs été assassiné après à cause de ça – et qui
nuisait à un des derniers bastions de résistance de cette
communauté qui tendait à prendre de plus en plus de pouvoir en
France, qui était l’armée où s’était réfugié l’aristocratie
française. Donc c’est ça la vraie explication.
Donc l’affaire Dreyfus expliquée
comme ça est très intéressante mais n’a rein à voir avec le
catéchisme que va nous faire subir à son corps défendant dans un
très mauvais film de propagande ce pauvre Polanski à qui la mafia
qui l’a sauvé lui demande effectivement de rembourser pour son
sauvetage tribal.
BHL à Cannes (sans
l’aimer)
Alain Soral – Oui ben là,
alors là, là on est dans le. On hésite entre dégueuler, entre
deux éclats de rire et de larmes, tu vois.
BHL qui est un sayanim et qui
représente et qui incarne à lui seul toute l’illégitimité
insupportable de la domination sur la France de la fameuse communauté
organisée on va dire, sioniste.
Dans une situation normale, BHL ne
devrait même pas exister. Ça serait un milliardaire écrivain du
dimanche, de deuxième zone, qui aurait produit à compte d’auteur
des œuvres dont tout le monde a rien à foutre et qui correspond à
un petit marquis sans talent de l’Ancien Régime qui monte lui-même
ses pièces de théâtre, ses machins et qui est la risée on va dire
du bourgeois de talent. C’est le bourgeois gentilhomme, c’est
tout ce que vous voulez, c’est un petit marquis.
Mais bon petit marquis, à part que
nous sommes aujourd’hui dans une aristocratie qui a changé, qui
est ce que j’appelle une aristocratie sans noblesse, qui au lieu de
régner au nom de Dieu et du roi et de la saine morale chrétienne,
règne au nom du vol et du mensonge, de l’usure et du baratin
sophistique.
Et je crois que Bernard-Henri Lévy
et le stigmate et la preuve de cette domination insupportable et
illégitime par son omniprésence, son omnipotence justifiée par
rien d’autre que ce que je suis le seul à dire. Parce qu’on a
beau écrire sept livres pour lui dire – sept livres sur lui –
pour dire que c’est un couillon, et que tout le monde a dit que
c’était un nul, etc., il est toujours là et il déclenche des
guerres, il s’invite dans les plateaux, etc.
Donc on ne peut comprendre sa
domination qu’à travers son appartenance à une communauté
toute-puissante et par le fait qu’il est un des cadres à mon avis,
de la communauté internationale bien comprise, ce que Jacob Cohen
appelle un sayanim. [Jacob Cohen, Le Printemps
des Sayanim, Kontre Kulture] C’est un des cadres
de l’organisation de domination sioniste en France, sur la France.
C’est clair.
Et là il vient de se payer un film
documentaire à sa gloire, sélectionné officiellement au Festival
de Cannes, où il fait son numéro, où il montre comment il est à
l’origine de la pacification libyenne qu’il présente comme un
émancipation et une libération d’un peuple opprimé, alors qu’on
va le répéter, la Libye était le pays qui avait le plus haut
niveau de vie du moned arabe. Y’avait pas d’immigration,
y’avait le plein emploi, un État social-providence inégalé.
Kadhafi était en train d’offrir à l’Afrique un satellite
autonome, de créer une monnaie qui était le dinar-or pour faire de
l’Afrique un continent prospère et autonome. C’était son
destin, son projet depuis qu’il avait renoncé au panarabisme et à
la cause palestinienne puisqu’il avait vu que c’était plus
gagnable.
Et en bon agent de la domination
mondiale, en bon sayanim, BHL est allé plonger ce pays dans la
violence, dans la haine, dans la destruction tribale, en manipulant
en plus l’Islam, pour faire de l’Islam des assassins sanguinaires
sodomites. Donc il a fait un travail ignoble, satanique, qui
normalement aurait dû lui valoir, si Cannes était quelque chose de
respectable, de se faire jeter des cailloux et même de se faire
lyncher par la foule, et que son film soit arrêté par les huées,
et que l’écran soit lacéré. Et il est allé se pavaner à Cannes
– je sais pas comment ça s’est passé – faire un documentaire
qui doit être aussi grotesque que le documentaire qu’il avait fait
qui s’appelait Bosnia, qui avait fait dire d’ailleurs à
Kusturica, génie du cinéma, que sans doute BHL
était la plus grosse nullité qu’il ait jamais rencontrée, enfin,
etc.
Faut se rappeler comment Kusturica,
grand cinéaste, s’était moqué de BHL et du traitement à
l’époque de BHL de l’affaire yougoslave. Toujours le même
boulot dégueulasse de destruction avec derrière pogroms
authentiques. Mais ça s’appelle autrement, c’est pas les
pogroms, quand c’est pas des juifs on a le droit. Enfin voilà,
derrière, c’est des milliers de morts. Les africains se font
massacrer, les travailleurs noirs que protégeait Kadhafi, que
Kadhafi aidait, se font massacrer par les espèces de cadres
d’Al-Qaïda qui ont pris le pouvoir là-bas.
Le pays a été dévasté, les
acquis sociaux ont plongé, le droit des femmes a disparu mais ça le
gène pas. Du moment que c’est bon pour Israël comme il l’a bien
dit
ERTV – À Ruth Elkrief,
Alain Soral - À Ruth
Elkrief, ça ne le gène pas.
Donc on est bien là dans
l’abjection absolue d’un type qui se vente par un film à sa
gloire d’avoir détruit un pays, un peuple, selon des critères
d’extrême droite. C’est-à-dire au nom d’un suprémacisme qui a
tous les stigmates de la haine fasciste. C’est clair et net.
Et j’aimerai bien savoir quand
est-ce que cette mascarade BHL s’arrêtera parce que je pense qu’il
y a deux marqueurs en France. Y’en a pas trente-six. Y’a
l’affaire Dieudonné qui continue qui est le marqueur de la
résistance. Y’a le marqueur BHL qui est le marqueur de la
domination insupportablement illégitime et grotesque et jusqu’à
la bouffonnerie. Et le troisième marqueur serait sans doute pour
valider ces deux choses-là, le diner du Crif.
C’est la réalité de la société
française. Et je ne pense pas que tout ça va évoluer positivement
grâce à l’élection de François Hollande et à la mise en
place de son gouvernement. Ça va pas s’améliorer, je pense.
Donc effectivement amusons-nous, je
pense, à montrer la bande annonce du film, de l’auto-hagiographie
de BHL par son documentaire, qui s’appelle.
ERTV – Le Serment
de Tobrouk.
Alain Soral – Le Serment
de Tobrouk. On va mettre la bande annonce. On va bien rigoler.
Comprendre
l’Empire
Demain la
gouvernance globale ou la révolte des Nations ?
Mars 2011 : on est à 22 500
bouquins imprimés.
Octobre 2011 : et ce bouquin
vient encore, mon éditeur m’a appelé hier en me disant :
« On en réimprime encore 2000 exemplaires ». Petit à
petit, l’oiseau fait son nid.
Décembre 2011 : nous le
réimprimons, là, cette semaine, pour la huitième fois. Nous en
sommes à 32 000 exemplaires.
Mars 2012 : nous le réimprimons
à nouveau pour la neuvième fois et nous allons atteindre les 34 000
exemplaires.
36 500
exemplaires
Certifié
Quenelle
Prix
d’insoumission Denlfion 2012
Pas
vu à la TV
« J’ai
lu Comprendre l’Empire, j’ai vomi du sang pendant trois
jours ? »
Botul
Alain Soral – Oui, alors ça
c’est l’aspect positif.
Exactement comme Dieudonné fait de
plus en plus d’entrée, et aujourd’hui la communauté agacée
pour son insoumission est obligée d’envoyer directement la police
en faisant fi de toutes les lois de la République, ben moi, mon
bouquin, qui n’existe pas et qui est le livre d’une espèce de
dingo d’extrême droite, comme chacun sait, paranoïaque mégalomane
– c’est-à-dire que je suis pas du tout du niveau d’Emmanuel
Todd qui produit des petits essais de statisticien positiviste ;
enfin je veux dire, j’ai la gentillesse d’en dire du bien mais
c’est très, très en dessous de ce que je produis moi excusez-moi
; ça se vérifiera, il faudra, vingt, trente ans pour le vérifier
–, cet excellent bouquin Comprendre l’Empire qui ose
contrairement à Emmanuel Todd dire bien qui sont les responsables de
la crise, et produire une vision globale bien plus globale et
puissante et profonde que celle de Todd, sans parler de Merluchon, eh
ben il se trouve qu’on arrive à notre dixième réimpression et
que là nous en sommes maintenant – la dernière fois on était à
34 000 exemplaires –, là on en est à 36 500
exemplaires.
Donc ça continue. Le livre est
traduit, comme vous le savez en Russie, avec préface de Douguine,
traduit.
ERTV – En italien aussi.
Alain Soral – En Corée du
Sud, j’avais expliqué pourquoi la dernière fois. Je crois qu’il
y a une traduction italienne qui se met en place.
On m’a envoyé une photo, il était
l’autre jour à la Fnac de Casablanca je crois, au Maroc.
Enfin, il circule beaucoup au
Maghreb, au Canada.
Enfin ce livre petit à petit
s’installe, parce que je crois que c’est quand même une synthèse
qui explique notre monde de façon assez globale et profonde, un
processus qui est en voie d’achèvement.
Et que tout ce qui se passe depuis
qu’il est sorti, c’est-à-dire un an et demi, donne raison à ce
qu’il y a dans le livre.
Et je pense que plus ça va aller,
plus ce livre va être validé, et plus Todd va être mal à l’aise
avec son baratin, en faisant comme ça avec ses pauvres mains [tic
nerveux], que le Parti socialiste de Hollande a « réglé le
problème Front national » parce qu’il a durablement
réconcilié la classe ouvrière et les cols bleus étendus,
c’est-à-dire le petit salariat avec la gauche.
Y’a l’escroquerie Todd et la
superficialité Todd, et puis la profondeur Soral qui se
vérifie par le fait que ce livre en est à sa dixième réimpression.
Et donc ça veut dire que tout ne va
pas si mal.
Y’a quand même des gens pour
aller aux spectacles de Dieudonné, des gens pour lire mes livres et
des gens pour se demander qui de Todd ou Marine Le Pen dit la
vérité sur les vrais responsables de la crise.
Et qui finalement des populistes ou
de Mélenchon représente le mieux, le plus profondément, et
le plus authentiquement, la défense du peuple de France, du peuple
du travail et de la classe ouvrière, qui est l’enjeu
d’Hénin-Beaumont.