Egalité et Réconciliation
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Alain Soral : entretien de juin 2012 (transcription)

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Transcription de l’entretien

  • Partie 1
  • Partie 2
  • Partie 3
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  • Partie 5
  • Partie 6

PREMIERE PARTIE

« On est parti là, alors ? Donc, il n’y a pas de gag aujourd’hui. »

Alors, on va parler du bilan des législatives pour ce qui nous intéresse, c’est-à-dire à mon avis, le seul parti d’opposition qui existe, qui est le Front national. Et en fait, malgré une énorme poussée en termes de nombre de votants, le résultat est quand même très, très faiblard, et montre bien comment le système de ce qu’on appelle la démocratie représentative verrouille totalement la démocratie. Puisqu’il y a deux élus.

Et puis surtout là, je vais revenir sur ma divergence, d’une certaine manière, avec Marine Le Pen, c’est qu’en fait, il y a deux élus en régions Sud, sur la ligne qui n’est pas intéressante du Front, qui est la ligne ethnique en gros, qui est le vote petit-bourgeois, le vote retraité anti-immigrés, globalement. Alors que ce qui aurait été intéressant, et je pense que c’était ce qui faisait le plus peur au système, c’est que Marine se fasse élire dans le Nord, sur une ligne sociale, comme candidate, sur le plan de la gauche sociale, à gauche de la gauche. Et là, elle a échoué.

Alors elle a échoué parce que tout le système, effectivement, était contre ça. C’est-à-dire que – je l’ai déjà expliqué la dernière fois et c’était d’ailleurs la mission du maçon Mélenchon, Mélenchon la truelle – c’est qu’en fait, le système bipartite gauche-droite.

Et on verra bien, par l’élimination de Bayrou et par d’ailleurs, l’utilisation de Mélenchon et de son maintien dans la marge d’une espèce d’impuissance, que tout le combat du système aujourd’hui, c’est de maintenir le bipartisme gauche-droite. C’est fondamental. Et dans cette vision là, ils veulent bien qu’il y ait une gauche de la gauche et une droite de la droite qui servent de forces d’appoint et d’auxiliaires. C’est-à-dire l’extrême gauche pour le PS et ce qu’ils appellent l’extrême droite pour l’UMP. Ça, ça leur va. Ce qui veut dire que l’élection à la limite de Collard dont on reparlera – je ne parlerai pas de Marion Maréchal, c’est encore un petit peu différent –, mais enfin l’élection de Collard, ce n’est pas gênant. Parce que c’est un candidat « à droite de la droite » avec des alliances, extrême droite-droite. Ça, ce n’est pas gênant pour le système.

Ce qui était gênant pour le système, c’était le vote Marine Le Pen sur une terre ouvrière qui bat un candidat socialiste en étant plus à gauche que lui sur la question sociale. Ça, c’est ce dont le système ne veut pas, parce que ça met en l’air tout le baratin antifasciste qui avait d’abord été monté par les staliniens pendant la guerre mais qui après a été récupéré par les trotskystes et qui veut que ce qu’il appelle l’« extrême droite », systématiquement, soit la « droite que la droite », c’est-à-dire plus patronale que le patronat, plus libérale que les libéraux. Ce qui était évidemment faux, puisque ce qu’eux-mêmes appellent l’« extrême droite », qui est souvent en fait du nationalisme révolutionnaire, de la troisième voie, sont systématiquement des mouvements sociaux qui, quelque part, ont continué l’analyse de Marx sur comment être le plus à gauche possible sur le plan social en fonction du processus mondialiste financier, etc.

Donc effectivement, pour que l’antifascisme reste une arme de destruction massive du système, comme l’antiracisme, il ne faut absolument pas qu’un candidat du Front national soit élu en terre ouvrière en étant élu par les ouvriers parce que candidat plus à gauche, sur le plan social, que le candidat de gauche officiel. Ça c’était ce dont le système ne voulait pas.

Et il a gagné, en faisant l’union sacrée contre Marine Le Pen avec le rôle qu’a servi Mélenchon la truelle – on peut y aller. Et c’est assez triste parce que, moi, j’aurais préféré évidemment un seul élu au Parlement mais dans le Nord social et qui aurait été Marine Le Pen, que deux élus dans le Sud ethnique. Donc, de ce point de vue-là, c’est un échec.

Et là où je vais lui faire une petite critique, c’est qu’elle a été battue pour 112 voix ou 117 voix. Ce qui est très, très peu. Or je sais, par mes informations, qu’elle a été battue parce que comme on le dit « les Arabes sont allés voter » au deuxième tour, contre elle, alors que normalement, ils restaient chez eux, notamment les vieux, etc. Ce qui veut dire que là, elle a payé, ce qui est à la fois triste mais moral, elle a payé pour sa ligne, totalement grossière, sur l’islam.

C’est-à-dire que son positionnement antimondialiste est totalement cohérent et subtil. Mais sa position anti-islam est une position finalement « droitarde » qui fait de l’amalgame. Notamment sur l’affaire Merah, elle a très mal réagi. Et je pense qu’elle a inutilement et bêtement humilié des gens qui font partie de ce que j’appelle la « droite des valeurs » qui sont les musulmans patriotes, les musulmans du quotidien, et que quelque part, elle vient d’être sanctionnée, parce que ces 112 voix qui lui ont manqué, ces 112 voix qui ont été contre elle, c’est-à-dire qui ont été du côté du candidat socialiste, c’est les voix des musulmans qui se sont déplacés spécialement pour voter contre elle. C’est tragique parce que si elle avait eu un positionnement sur l’islam comme le mien, qui est un positionnement sans concession et sans démagogie, de tendre la main aux musulmans du quotidien, au nom de la droite des valeurs, sur les valeurs du Front national : respect de la famille, du patriarcat, de la hiérarchie, de la transcendance, opposition au monde mammonique, etc., etc., elle aurait été élue. Là, elle a été battue, alors qu’elle pouvait surmonter le Merluchon la truelle, elle pouvait surmonter l’« union sacrée » contre elle. Et ce qui l’a fait chuter, en dernière instance, pour 112 ou 117 voix, c’est le vote musulman. Elle a bêtement insulté les musulmans en manquant de finesse dans son positionnement. Il n’est pas question d’être baboucholâtre, mais simplement d’être honnête et moral.

Elle a très mal joué sur l’affaire Merah. L’affaire Merah ne montre pas du doigt le problème musulman en France. Il montre en France le problème de la délinquance et de la complaisance envers la délinquance qui vient d’un vison américano-trotskyste des choses. Et elle vient surtout de la manipulation des services, au service du sionisme, car l’affaire Merah est une « opération », quoi qu’on en dise, est un montage, est une manipulation, quel que soit le rôle qu’il ait joué.

Marine Le Pen a très mal réagi sur cette question. Elle a eu une position qui n’est pas digne d’un chef d’État sur l’islam et les musulmans en leur déclarant la guerre assez globalement, même si certains prétendent le contraire, le message n’est jamais bien passé. Et ça lui a couté le fait de ne pas rentrer à la Chambre et de ne pas être élue justement en terre ouvrière sur sa ligne sociale. Ce qui est assez dramatique.

Et surtout, ce qui est très triste, c’est que, finalement, elle a fait le sale boulot, elle a fait le gros boulot – car elle a fait un énorme travail – pour faire entrer à la Chambre des députés un avocat mondain franc-maçon lifté, sur une ligne finalement petite bourgeoise, rentière, retraitée, plus ou moins anti-maghrébine, c’est-à-dire Front du Sud, qui est finalement – Le Pen père l’a bien remarqué d’ailleurs – assez catastrophique, parce que Collard n’a même pas sa carte du Front national.

Donc, Marine, finalement, a été punie par là où elle a péché, et c’est le seul endroit où elle avait péché – c’est son manque de précision sur son opposition à un certain islamisme et à certains musulmans qui sont, je le dis moi, des mauvais musulmans, et qu’elle a amalgamé. Et finalement, le système l’a baisée, parce que le système est très fort, puisque finalement, tout son travail a constitué à faire élire un franc-maçon droitard, avocat mondain assez louche, qui a un parcours assez louche, et qui ne pose aucun problème au système, en réalité, on va s’en rendre compte très, très vite.

Donc finalement, peut-être la seule satisfaction de ces législatives, c’est l’élection de Marion Maréchal-Le Pen dont je dirai simplement, pour en dire du bien, qu’elle relaie, elle, sur son blog, tous les mois, ma vidéo du moi. C’est un petit signe. Ce qui veut dire que mes vidéos du mois sont maintenant relayées par un élu de la nation, ce qui est quand même un bon signe. Et je l’en remercie.


Commentaire sur les commentaires du Commentaire des commentaires

Alain Soral – Oui, alors, je lis un peu les commentaires, bon en général, très sympathiques. Et puis il y a toujours des trucs qui reviennent, des trucs qui ne passent pas.

Alors je crois que les deux sujets, c’était sur Rousseau, quand j’avais bien expliqué la dernière fois qu’il n’y a pas de « bon sauvage » chez Rousseau. Dans la pensée de Rousseau, ça n’a pas de sens, l’idée du bon sauvage. Enfin, c’est une mauvaise interprétation. Il y a peut-être une phrase de Rousseau qui prête un peu le flanc. Donc je vais repréciser cette question, notamment pour des amis royalistes parce que c’est toujours embêtant de voir que Rousseau est très brutalement attaqué comme un penseur des Lumières, ce qui veut dire penseur libéral, puisque « les Lumières », c’est le libéralisme à la française. C’est la transposition française du mouvement libéral anglais, d’une certaine manière. Et on se rend bien compte grâce d’ailleurs au travail de Marion Sigaut, notre camarade [Turgot ou l’avènement du libéralisme : la fin de l’Ancien-Régime, egaliteetreconciliation.fr], qu’en fait, les Lumières ont amené en France le libéralisme, et que c’est ce qui a détruit la monarchie.

Ce n’est pas l’absolutisme royal qui a été mis à bas parce qu’il était justement absolutiste, puisque ça n’existait pas. C’est qu’en fait, à travers les Lumières et les Encyclopédistes, ça a été finalement le triomphe de la pensée libérale, et surtout du libéralisme social. On le voit avec la Loi Le Chapelier, etc. Et c’est ça qui est systématiquement occulté.

Et Rousseau n’est pas dans ce complot, je dirais. Il est très au-dessus de ça. Il est comme je l’ai dit, comme Nietzsche. C’est un penseur complexe, ambivalent, qui excède toujours les catégories gauche-droite, progressiste-réactionnaire, etc. Donc je vais revenir là-dessus, premier sujet.

Et le deuxième sujet, c’était sur le philosémitisme. Alors chaque fois que je dis qu’il n’y a pas de philosémites avant 1945, on me sort toujours. Alors la dernière fois sur Tolstoï, on a encore insisté. Alors je vais repréciser encore. Et là on m’a dit sur Nietzsche : Nietzsche philosémite ! Alors je vais bien creuser le sujet parce que c’est assez amusant. C’est un truc à double détente, le philosémitisme de Nietzsche.

« Rousseau était avant tout un penseur des Lumières. »

Un royaliste acharné


Donc, « Le bon sauvage de Rousseau » (suite et fin) :

« Il n’y a pas de bon sauvage chez Rousseau. Ça ne veut pas dire que l’homme est naturellement bon. Simplement que le mal qui est une valeur morale n’existe pas à l’état de nature. Le lion ne fait pas de mal à la gazelle, il la mange. La question du bien et du mal naît donc avec l’homme civilisé, c’est-à-dire quand celui-ci s’élève par l’histoire au dessus des instincts pour devenir un être collectif soumis à la question morale. Là, seulement, naît la question du bien et du mal, à la sortir de l’innocence. Avant, à l’état de nature, cette question n’a pas de sens. Ce qui veut dire que la question du bien comme du mal sont à chercher, non dans la nature de l’homme ni bon ni mauvais, ou potentiellement les deux, mais dans la société qui oriente ces potentialités par ses valeurs. Et que c’est là qu’il faut mener le combat. »

Bref, c’est une question philosophique sérieuse. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’en fait, Rousseau a inauguré ce qu’on appelle la pensée de l’histoire. Avant, il y a la pensée religieuse, c’est-à-dire l’idée du péché originel, par exemple. L’homme est marqué par le péché originel. C’est la croyance des catholiques. Et de l’autre côté, il y a la pensée qui est celle de Voltaire, la pensée antireligieuse qui dit : il y a une nature humaine, donc l’homme est un animal ; alors c’est de savoir, après, s’il est bon ou mauvais, etc.

Et Rousseau introduit une troisième façon de penser qui est la façon de penser moderne révolutionnaire et qui n’est ni la pensée Dieu ni la pensée Nature, mais qui est la pensée Histoire comme processus où c’est l’homme, quelque part, qui se fait lui-même, comme être collectif, être moral, être social. Et cette explication, je l’ai donnée la dernière fois en lisant De l’état civil. C’est pour ça que Rousseau est le très grand penseur de la modernité, puisqu’il introduit la pensée historique, c’est-à-dire ni pensée religieuse ni pensée naturelle. Et tous les penseurs lui doivent quelque chose, ceux qui sont passés derrière lui : Kant, Marx, mais même le Nietzsche de la Généalogie de la morale et évidemment, La Raison dans l’Histoire, Hegel. C’est-à-dire que toutes les pensées après Rousseau sont historicistes. Et c’est lui qui a inventé ça dans ce génial bouquin dont j’oublie à chaque fois le titre qui est :

ERTV – Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes.

Alain Soral – Voilà, le Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes. La pensée comme processus historique et l’homme comme processus historique en cours, toujours en cours.

Donc de dire l’homme est-il bon ou mauvais ? C’est dans sa nature. On peut tout faire dire à la nature. Et l’homme est celui justement qui est un animal social et culturel. Et ce qui veut dire que le combat du bien et du mal est à mener dans la société. C’est le combat des valeurs. Et l’excuse de la nature ou même l’excuse de la religion, péché originel ou animalité de l’homme, est une approche très, très médiocre et très, très faiblarde pour aborder la question du bien et du mal.

Donc, je vais finir là-dessus. Ce qui veut dire que la philosophie est une question très sérieuse et que Rousseau est un très grand philosophe, qui inaugure l’ère moderne de la philosophie, et qui amène à tous les grands penseurs d’après lui. Et qui fait que Voltaire est un petit penseur libéral.

Et sinon, il y a la religion. Mais on n’est pas dans le concept. C’est-à-dire le péché originel et l’homme à l’image de Dieu, etc., etc. C’est autre chose. Et Rousseau, donc, n’est ni un penseur religieux ni un penseur de la Nature. C’est un penseur de l’historicité totale. C’est pour ça qu’il est prékantien, prémarxiste, préhégélien, prénietzschéen. Et que c’est le maître de tous les penseurs. Et il n’est pas réductible, surtout pas, à un penseur libéral, à un penseur des Lumières, à un Encyclopédiste. Les Encyclopédistes le détestaient, faut pas oublier.

« Nietzsche aussi était philosémite ! »

Je cherche les philosémites d’avant 1945

Nietzsche est un penseur subtil. Il s’oppose beaucoup à la brutalité de la pensée prussienne émergente et effectivement à l’antisémitisme prussien. Nietzsche est un penseur – exactement d’ailleurs comme Rousseau – est un penseur ambivalent. Ce n’est pas un penseur à système. C’est un penseur qui voit et qui anticipe la contradiction des systèmes dominants à venir et des systèmes des autres. Mais lui-même ne produit pas de système. Ce qui veut dire qu’il y a un Nietzsche de gauche et un Nietzsche de droite. Il n’est pas lui-même cohérent. Il est cohérent dans les critiques qu’il fait des incohérences des autres. Mais lui-même ne produit pas de système. Il y a le Nietzsche de gauche de Michel Onfray, et il y a le Nietzsche de droite des nazis. Tous les deux existent. Il y a aucun problème. Il y a un Nietzsche racialiste, et puis il y a un Nietzsche de gauche qui est plus… Je vais laisser ça à Onfray, c’est plus son truc.

Mais le Nietzsche de gauche existe. Le Nietzsche de droite existe. Et à chaque fois dire : Nietzsche n’est pas de droite parce qu’il y a un Nietzsche de gauche, ou : Nietzsche n’est pas de gauche parce qu’il y a un Nietzsche de droite. Il y a les deux. Nietzsche est un penseur critique. Ce n’est pas un penseur à système. C’est un penseur d’intuitions, ce n’est pas un penseur vraiment de concepts. C’est un penseur d’aphorismes. C’est un atypique. Et surtout avec un style très impressionnant, avec un pied presque dans la poésie. Il est dans la tradition presque des philosophes artistes. Mais ce n’est pas un penseur à système. C’est pour ça d’ailleurs que les penseurs qui aiment les philosophes à système parfois le méprisent. Ceux qui aiment Marx et Hegel ne savent pas trop où mettre Nietzsche. Mais bon, je veux clore là-dessus.

Maintenant, sur le philosémitisme de Nietzsche. Donc Nietzsche était antiprussien, profrançais, ce qui veut bien dire quelque chose. Et même à la fin de sa vie, par fâcherie envers Wagner dont il était un grand admirateur, Wagner qui est un antisémite carabiné. On verra, puisque maintenant on va faire « les antisémites du mois », c’est un génie de la musique, effectivement de l’art total – c’est lui qui a inventé l’art total et l’œuvre la plus longue de l’histoire de la création artistique, il faut le savoir [cf. La Tétralogie] – et un antisémite carabiné.

C’est-à-dire : antisémitisme égale abruti, imbécile, crétin, etc. Très difficile à vendre quand on a une vraie culture. Ça j’y reviendrai régulièrement.

Et donc à un moment donné, Nietzsche qui était l’ami de Wagner, se fâchant avec lui, prend partie, à la fin de sa vie, avant de devenir fou, pour Bizet et la légèreté française, c’est-à-dire pour Carmen contre le Parsifal de Wagner. Donc, il y a aussi une dimension humaine de colère, etc.

Maintenant je vais revenir à. Effectivement Nietzsche est un grand admirateur des juifs. Il l’a écrit plusieurs fois. Mais pourquoi les admire-t-il ?

Pour leurs capacités de haine et leur constance dans leur volonté de domination. Première chose. Deuxièmement, pour le fait qu’ils ont vaincu en tant que peuples de prêtres le Romains, c’est-à-dire des guerriers, par la manipulation sémantique et l’apologie du faible, et qu’ils ont été des corrupteurs. Il admire leurs capacités à avoir fait triompher ce qu’il appelle le « mal », par rapport à sa pensée du surhomme. C’est-à-dire les êtres faibles qui arrivent, par la dialectique, à imposer les valeurs qui détruisent le monde du bien de la virilité et de la force.

Virilité : très important, on y reviendra tout à l’heure.

Donc il aime, il est « philosémite » que pour des mauvaises raisons par rapport aux valeurs obligatoires universelles de 1945. Le mot qui revient systématiquement chez Nietzsche quand il parle des juifs, c’est leur « inextinguible capacité de haine ». Il les identifie bien comme le peuple de la haine.

Et pour ceux qui ne me croient pas, il suffit d’aller dans cet excellent bouquin de Blanrue qu’on va rééditer, Le monde contre soi. Anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme. Et vous avez, sur Nietzsche, vous avez trois pages de citations qui montrent effectivement qu’il admire les juifs pour leur « inextinguible capacité de haine ». Il parle même de :

« C’est grâce à la faculté qu’ils ont de mépriser l’homme. C’est Rome contre le Judée, la Judée contre Rome. Il n’y eut point jusqu’à ce jour d’événements plus considérables que cette lutte, cette mise en question, ce conflit mortel. Rome sentait dans le juif quelque chose comme le contre-nature par excellence, un monstre placé à son propre antipode. À Rome, on considérait le juif comme un être convaincu de haine contre le genre humain ».

Vous voyez ! Donc pour les crétins – parce que c’est les commentaires des commentaires – qui continuent à me dire : « Vous vous trompez, Nietzsche était philosémite comme Tolstoï était philosémite. »

Évidemment, ce ne sont pas des antisémites carabinés. Les antisémites carabinés sont rarissimes en réalité. Même Adolf Hitler est très subtil dans ses propos sur les juifs, quand on veut bien le lire.

Mais Nietzsche aimait et respectait les juifs pour des raisons aujourd’hui totalement antisémites, comme peuple à la haine inextinguible et dont la force a été la destruction du monde du bien, qui est le monde de Rome, et dont la capacité inouïe et remarquable est sa capacité à mépriser l’homme. Donc pour ceux qui veulent continuer à m’emmerder sur les philosémites d’avant-guerre, je vais continuer à les remettre à leur place, systématiquement. Je pense qu’on peut d’ailleurs enchaîner, je crois, sur [l’antisémite du mois].



L’antisémite du mois (retrouvez-les tous !)

Alain Soral – Oui, alors l’antisémite du mois. D’ailleurs, il y en a tellement, que comme je ne suis pas sûr de vivre encore très longtemps, je ne tiendrai pas. Donc je vais en faire plusieurs par moi. Donc là, j’ai fait Nietzsche, le « philosémite antisémite ». Qu’est-ce qu’on avait d’autre ?

ERTV – Dostoïevski.

Alain Soral – Alors là, oui, je vais aborder Dostoïevski, génie de la littérature, Russe ; on ne peut pas dire que ce soit un abruti et un crétin. Alors je vais vous lire une phrase de Dostoïevski que j’ai prise dans cet excellent bouquin de notre ami Félix Niesche qui s’appelle Ex-France que nous éditons et qui parle de tas de choses. Ce sont des petits textes, des texticules. Mais c’est excellent. Et là, j’y ai trouvé justement une citation de Dostoïevski :

« Il me vient parfois en tête une fantaisie. Que se passerait-il en Russie, si au lieu de trois millions de Juifs qui s’y trouvent, il y avait trois millions de Russes et quatre-vingts millions de Juifs ? Que seraient-ils devenus chez eux, ces Russes, et comment auraient-ils été traités ? Les auraient-ils mis sur le même pied qu’eux-mêmes ? Leur auraient-ils permis de prier librement ? N’en auraient-ils pas fait tout simplement des esclaves ? Ou bien pire encore, ne leur auraient-ils pas tout simplement arraché la peau ? Ne les auraient-ils pas massacrés jusqu’à la destruction complète comme ils l’ont fait avec les autres peuples de l’Antiquité aux temps de leur histoire ancienne ? Le youpin, sa banque, dirige maintenant tout : l’Europe, l’instruction, la civilisation et le socialisme. Quand toute la richesse de l’Europe disparaîtra, restera la banque du juif et sur l’anarchie s’élèvera l’Antéchrist. »

Alors maintenant on peut me dire : bon ben, Dostoïevski, c’est un Russe, c’est un allumé !

Alors là, je vais enfoncer encore le clou. Parce que, comme ça, je pense que les commentaires après vont se clamer, commentaires intelligents. Je vais vous prendre un français inattaquable, socialiste, et socialiste du socialisme représentatif à la française, même pas un socialiste révolutionnaire, un Proudhon, etc. : Jean Jaurès. Jean Jaurès, hein ! Alors, je vais vous lire un extrait d’un discours de Jean Jaurès dans un meeting socialiste de juin 1898, tout ça est tracé, au Tivoli-Vaux Hall, consacré au Congrès de Stuttgart. Jean Jaurès :

« Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n’est pas par la fièvre du prophétisme, nous savons bien qu’elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corruption et d’extorsion. »


Citation de Jean Jaurès. Donc là, je pense que Monsieur Prasquier devrait demander qu’on enlève Jean Jaurès, qu’on le raye de la carte, c’est-à-dire qu’on supprime toutes les rues Jaurès de France, tous les lycées, etc., etc. C’est du lourd. Alors maintenant, deuxième citation de Jaurès, au cas où vous penseriez que ça serait dans un moment de folie. C’est sur la question juive en Algérie. Donc là on est le 1er mai 1895. Donc, c’est 25 ans après le décret Crémieux. Pour ceux qui veulent s’instruire, qu’ils cherchent ce qu’est le décret Crémieux et le rôle que ça a joué en Algérie, notamment, dans la relation des colons Français chrétiens avec les indigènes musulmans, etc. Donc deuxième citation de Jean Jaurès :

« Dans les villes, ce qui exaspère le gros de la population française contre les Juifs, c’est que, par l’usure, par l’infatigable activité commerciale, et par l’abus des influences politiques, ils accaparent peu à peu la fortune, le commerce, les emplois lucratifs, les fonctions administratives, la puissance publique. »

Jean Jaurès, éditorial politique de La Dépêche, Journal de la Démocratie, mercredi 1er mai 1895, numéro 9751, intitulé « La question juive en Algérie ».

Donc maintenant si quelqu’un veut encore me défier sur les philosémites d’avant-guerre, j’en ai comme ça jusqu’à la fin des temps, des citations. Maintenant, je pense qu’on peut changer de sujet.


DEUXIEME PARTIE


« Donc j’ai perdu le fil là, c’est. »

Le/la con(ne) du mois

Oui, le con du mois, oui. On est obligé de garder nos rubriques pour être un peu constant. Alors ce coup-ci, j’ai hésité entre trois personnages.

Mélenchon pour être allé défier Marine à Hénin-Beaumont.

Caroline Fourest parce que j’ai vu une longue conférence où elle se présente comme militante antiraciste, une longue conférence en Israël, au côté de Finkielkraut, où elle vient en tant que militante antiraciste [juin 2012], au moment où, en Israël, on est en train de ratonner et de chasser les Noirs pour leur couleur de peau, c’est intéressant.

Et le troisième que je vais finalement choisir parce qu’il y a longtemps que je l’épargne, et que je pense que c’est intéressant de traiter le sujet, notamment parce que le fil rouge de mon intervention ce mois-ci va être sur la dévirilisation, l’émasculation, la féminisation, comme aussi stratégie de destruction d’une certaine intelligence, droiture traditionnelle. C’est intéressant.

Je vais prendre donc Ardisson comme con du mois parce que – on va le mettre dans la post prod – il a donné, je crois, récemment, une interview en disant que son problème, c’était qu’il était trop gentil et que notamment il avait commis l’erreur de gentillesse de donner, presque par accident, la parole à des gens comme moi et Dieudonné.

Alors là, on est vraiment sur quelque chose de tragique, qui rejoint la domination que nous subissons actuellement et dont je parle régulièrement, et que j’ose – je dirais même pas affronter – mais que j’ose simplement nommer, parce que, finalement, je la subis. Et j’ai simplement le courage de la subir « de mauvaise grâce », simplement.

C’est qu’Ardisson, aujourd’hui, après avoir été humilié et soumis, se comporte exactement comme ce qu’on appelle les « retournés ». C’est-à-dire qu’aujourd’hui, il fait le tapin, il donne des gages, et d’autant plus de gages qu’il a des choses à se faire pardonner. Et alors quand il intervient il dit effectivement : « J’ai commis l’erreur de donner la parole à Soral et à Dieudonné. »

Alors là, je vais quand même rappeler – c’est pour ça que c’est un peu le con du mois, parce que c’est facile pour moi de lui répondre, et dans le microcosme, tout le monde sait ce que je vais dire – c’est que d’abord, Ardisson était mon employeur. J’ai travaillé pour lui pendant des années. Je le connais depuis le début des années quatre-vingt, et il sait, je sais, et il sait parfaitement que je sais qui il est. Il se faisait appeler l’« homme en noir », rive droite. Donc il se la jouait « monarchiste de droite », réactionnaire. Il s’habillait en noir –l’« homme en noir » –, référence au noir : c’est fascisme italien.

D’après des infos, ça reste à vérifier, le deuxième prénom de son fils serait Benito. Et il était évidemment comme tous les gens qui ont une posture catholique traditionnelle monarchiste, il était un antisémite carabiné. Nous en parlions souvent au téléphone. Il disait : « Les Russes, Moscou. » Il ricanait. Il m’a invité, comme vous pouvez le vérifier, à toutes ses émissions quand j’ai sorti mes Abécédaire, Misères du désir. C’est même lui qui faisait mes ventes. Et c’est une des raisons pour laquelle il a été dégradé comme le capitaine Dreyfus mais à l’envers et qu’il a perdu le service public et qu’il a été dégradé sur Canal +, à condition d’ailleurs, qu’il se soumette et qu’il demande pardon, d’une certain manière. Il l’a fait en faisant le procès médiatique de Dieudonné, on a les extraits très clairement, et en disant dans ce procès qu’il ne m’inviterait plus jamais. Alors que nous nous tutoyions depuis des années et des années. Et que quand il m’invitait, on se parlait d’abord au téléphone sur les portables et on mettait au point comment il allait m’aider à propager mon discours.

Car en fait Ardisson est exactement comme l’est Taddeï aujourd’hui. Ça a toujours été un type qui n’avait pas le courage de dire ce qu’il pensait, mais qui aimait bien le faire dire par les autres. Et il m’invitait pour que je puisse propager cette pensée qui était aussi la sienne et qui est une pensée de résistance néo-traditionnelle et qui, par définition, montre du doigt une certaine communauté dominante que tous les penseurs cohérents, sur les valeurs que je défends, ont montré du doigt, avant moi, tant que c’était encore possible et qu’on ne risquait pas la mort sociale, économique, mondaine et voire physique.

Donc ce qui est triste, parce que, là, j’en fais un cas d’école. Je ne m’attaque même pas à Ardisson. C’est une épave. Mais c’est que dans ce système de domination aujourd’hui, qui est de la domination non pas frontale et virile mais domination indirecte et triangulaire, ça produit de la terrible laideur morale. C’est-à-dire des êtres qui déchoient, qui sont systématiquement des collabos, où finalement ceux qui font le sale boulot sont ceux qui ont le plus à se reprocher car ils ont été retournés, exactement comme certains services de police se servent des pédophiles, comme on manipule – l’affaire Merah – des petits dealers et des petits voyous pour les retourner, pour leur faire faire le sale boulot, etc. On est dans cette logique abjecte où, finalement, les êtres qui ont essayé de résister, sont brisés, retournés, pour désigner à la vindicte leurs anciens amis qui ont eu le courage de garder la ligne, etc.

Donc si je veux m’amuser, je dirai que ça me fait marrer quand Ardisson dit que les deux personnes qu’il n’invitera plus jamais, c’est Dieudonné et moi. Car je dirai que les raisons pour lesquelles Ardisson ne m’invitera plus, c’est notamment ma pensée. Et que sur cette pensée-là, Ardisson a été mon maître. C’est un type qui était fier d’exhiber, à l’époque, dans sa bibliothèque du deuxième étage, les Annales révisionnistes dont il avait l’intégralité.

Donc, je dis : Thierry, tu sais que je le sais, je le sais. Donc quand tu me craches à la gueule, bon ben, là je m’amuse un peu. Je rappelle effectivement qui tu es. Que la différence entre toi et moi, c’est juste la lâcheté, la soumission, exactement comme la différence entre Jamel Debbouze et Dieudonné, c’est la lâcheté et la soumission. On a tous les extraits de Jamel Debbouze qui dit : « Dieudonné est le meilleur. Il ose dire tout haut ce que nous pensons tout bas. » Etc. Et quand on voit maintenant qu’il fait le sale boulot en l’appelant le « Dark Vador du comique », etc. Les initiés et nos maîtres savent exactement qui est Ardisson, qui est Jamel Debbouze. Et ils jouissent comme un chat avec une souris de leur faire faire le sale boulot, exactement je pense, comme Louis XI jouissait, quand il descendait, vous savez, ses prisonniers politiques dans ces petites cages qu’on appelait les fillettes, pour s’en servir comme conseillers contre ceux qu’il n’avait pas encore réussi à soumettre, anciens alliés de ceux qui étaient dans les cages. Enfin, on est dans ce monde abject.

Pour en revenir à Caroline Fourest

Quand je parle de ce monde de la dévirilisation, de ce monde où systématiquement nos dominants règnent par une violence indirecte, en cooptant, en manipulant, des retournés, mais aussi des tarés, des imbéciles, des dégénérés, on est là, par rapport à un monde traditionnel, dans un monde où, systématiquement, on règne à travers : des lesbiennes hystériques – il suffit de regarder dans les pensées traditionnelles, dans les religions, Sodome et Gomorrhe, etc. – ; à travers des traîtres ; des féministes hystériques ; des homosexuels revendiqués.

Je rappelle quand même que l’homosexualité se définit par la sodomie. Il faut quand même… Voilà. Et que c’est ces gens-là qu’on met comme kapos du grand camp pour humilier, châtier les autres. Les SS, eux ne rentreront pas eux dans le camp, comme on le sait, se tenant à l’extérieur et faisant faire le boulot par les kapos qui sont des prisonniers qui châtient, humilient les autres, pour des petites gratifications.

Et ce qui est marrant, c’est que la Caroline Fourest – on mettra des extraits de la vidéo – va en Israël en tant que combattante antiraciste alors qu’en réalité, elle est une militante féministe, lesbienne hystérique dont un des actes majeurs est d’avoir organisé, payée par la ville de Paris de – on sait, voilà, la mairie de Paris – Monsieur Delanoë, un festival de films lesbiens interdit aux hommes, par exemple, voyez [Festival international du film lesbien & féministe de Paris. Quand les lesbiennes font du cinéma. www.cineffable.fr].

Donc on est bien là, à mon avis, dans ce que j’appellerais une pensée pathologique. Il y a quelque chose d’ailleurs, dans sa manière de s’exprimer, d’hystérique. Pour moi, il y a une analyse clinique à faire, en dehors de la logorrhée, des mensonges et des contradictions, qui sont faciles à établir sur la durée.

Parce que le boulot de Caroline Fourest a été d’attaquer Tariq Ramadan pendant des années, et là, récemment, elle a dit qu’il fallait être du côté d’Al-Qaïda en Libye contre Kadhafi qui était un laïc, selon ses catégories, qui mettait en avant les femmes, et qui aidait les femmes à accéder aux hauts postes. Alors qu’aujourd’hui, nous sommes dans un régime de charia. Quand elle dit qu’on doit être avec Al-Qaïda en Libye, elle fait le tapin, pour, je pense que son supérieur hiérarchique est sans doute Bernard-Henri Lévy. On a un sayan de la communauté dominante, avec ses petits employés.

On pourrait parler aussi par exemple de Yann Moix qui a, je le rappelle – là je vais m’amuser un peu parce que c’est une peu le jour où on va balancer un peu avec plaisir – Yann Moix, qui a préfacé le bouquin de Blanrue sur l’antisémitisme [Paul-Éric Blanrue, Le Monde contre soi], on peut le montrer. Et il faut savoir que Yann Moix était un des meilleurs amis de Paul-Éric Blanrue, Paul-Éric Blanrue qui est le secrétaire on va dire, presque celui qui reprend la suite de Faurisson, c’est-à-dire qui assume d’être un révisionniste, il l’est. Yann Moix a préfacé le bouquin de Blanrue, il était son ami. Yann Moix aujourd’hui travail, est un des chiens d’attaque de Bernard-Henry Lévy, et il est tenu par la communauté organisé, parce que quand il était jeune à Sciences Politiques, il a produit des écrits révisionnistes. Il faut le savoir. On a les preuves, par son frère notamment, par – comment il s’appelle d’ailleurs ? –, par Nabe, qui d’ailleurs ne sort pas ses dossiers ; sans doute il les garde en réserve.

Donc on a là, dans ce monde de dévirilisation et d’inversion des toutes les valeurs, des gens qui dominent par une domination toujours indirecte et cachée, en se servant, pour faire le sale boulot, de gens déchus, dévoyés, dans la pathologie évidente. On a dit Ardisson. On a dit Moix.

Alors je ne sais pas si Bernard-Henri Lévy sait que Moix est un ancien révisionniste et dont le meilleur ami était le bras droit de Faurisson. Je ne sais pas s’il le sait ? Sans doute le sait-il. Et il en jouit d’autant plus. Car je crois qu’il y a la jouissante cruelle du chat qui joue avec la souris. Et je pense que j’ai identifié cette jouissance d’agiter des marionnettes retournées.

Toujours pour en revenir à Caroline Fourest…

Donc Caroline Fourest qui aurait pu décrocher le pompon ce mois-ci mais qui a été battue par Ardisson, effectivement pendant qu’elle fait son petit numéro en Israël avec Finkielkraut sur : qu’elle est militante antiraciste, etc., etc. Et c’est pour ça qu’elle combat, je ne sais pas quoi, l’islam radical, on a une situation très étrange et très inquiétante en Israël où aujourd’hui il y a une volonté politique au sommet de l’État et de la représentation officielle – pas des mouvements extrémistes – Netanyahou, etc., de chasser les Noirs d’Israël en tant que Noirs, car Israël est une État effectivement qui revendique une ethnicité et un racialisme. Il n’y a aucun problème.

L’État d’Israël pratique le droit du sang intégral, ce qui nous est totalement interdit à nous, à qui nos élites maçonniques ont imposé le droit du sol intégral qui est une absurdité totale. Ça n’a jamais existé dans l’histoire humaine. Et qui fait que par exemple, qu’un touriste africain qui va aller visiter Pékin, si par hasard, sa femme accouche à Pékin, son enfant noir sera chinois. Racontez ça à un chinois, il va éclater de rire. Il pense que c’est une plaisanterie, voyez.

Et pareil, je peux le dire autrement. Si moi et ma femme allons en vacances en Algérie – ce qui serait assez original parce que ce n’est pas un lieu de tourisme – et que ma femme, par hasard, accouche en Algérie d’un enfant, cet enfant ne va pas être automatiquement Algérien. Or dans la France, c’est ce qu’on nous impose, et notamment qu’on nous impose comme quelque chose d’évidence. C’est-à-dire que quiconque pond un gosse en France, ce gosse est Français, qu’il soit noir, jaune, etc. Enfin voilà.

Alors ce qui est marrant, c’est que ceux qui nous ont imposé ce processus de destruction de ce qu’on peut appeler un peuple et une nation. C’est un processus de destruction dont on paye aujourd’hui le prix, par l’attitude de l’équipe de France de football, on va le voir, et qui va nous amener lentement à la Yougoslavie. On est dans la phase préliminaire de la balkanisation effective de la France. On le voit par l’équipe de France de football, son attitude en ce moment, etc. On y reviendra un peu. Donc j’ai perdu le fil, là.

Fourest, c’est, soit elle est totalement idiote, soit elle est totalement malhonnête. Mais voilà, quand elle va parler d’antiracisme en Israël au moment où Israël pratique la purification ethnique pour des questions de race, contre les Noirs, là on est au bout, du bout du mensonge et de la contradiction. Voilà, c’était pour finir. J’ai fait Fourest, j’ai fait Ardisson.

Et Mélenchon ?

Bon ben, c’était petite quenelle finale. C’était juste pour dire voilà, il avait voulu aller défier Marine Le Pen en terre ouvrière. Il a fait moins de deux fois moins de voix qu’elle, je crois, dans un bastion ouvrier. Ce qui veut bien dire que les ouvriers savent, sans aucun conteste, que de Marine Le Pen ou de Mélenchon, celui qui est le plus proche des ouvriers, est bien évidemment Marine Le Pen. Ça a été sanctionné par le vote. Et je le rappelle, Mélenchon est un franc-maçon socialiste en mission, qui sur toutes les questions sérieuses, on l’a vérifié, est toujours du côté impérial, toujours : sur la question libyenne, sur la question israélo-palestinienne, sur la question iranienne, sur la question syrienne, sur Maastricht. Toujours, toujours, toujours, du mauvais côté, selon moi, et du bon côté selon l’Empire.

C’est pour ça qu’il a les médias avec lui, qu’il a ce traitement de faveur. Et il est une espèce de personnage qui a pris la place de Besancenot, parce que Besancenot avait été disqualifié par ses contradictions grossières. Mélenchon est un petit niveau au dessus. Sur la question sociale, il est un peu moins dans les contradictions grossières. Il s’adresse à un monde un peu plus adulte. Mais comme on l’a montré par les affiches, par sa clientèle, Clémentine Autain, ses sbires-là, il n’y a pas d’ouvriers chez Mélenchon. Il y a des profs droits-de-l’hommistes. Il y a des trotskards. La classe ouvrière n’est pas chez Mélenchon. Et d’ailleurs, pour faire la dernière remarque, le Front de gauche a été récemment obligé de sanctionner et d’exclure, plus ou moins, trois personnages pour soralisme. C’est-à-dire que finalement les moins cons du Front de gauche diffusent mes vidéos, partagent certains de mes points de vue, et sont sanctionnés. Moi je ne vire personne de mon mouvement, mais eux ont été châtiés. J’ai les noms, je crois. On va les dire.

ERTV – Y’a René Balme.

Alain Soral – Alors il y a René Balme qui a tété châtié pour soralisme.

ERTV – Serge Uleski.

Alain SoralSerge Uleski. Et le troisième.

ERTV – Philippe Marx.

Alain Soral – Et Philippe Marx. Ce sont trois mélenchoniens, mélenchionards – je ne sais pas comment on dit – qui ont été châtiés pour soralisme. Alors je leur dis : allez jusqu’au bout de votre travail critique. Soyez vraiment courageux. Rejoignez nous parce que de toute façon, Mélenchon finira comme Besancenot. Donc gagnez du temps. Rejoignez-nous maintenant.

TROISIEME PARTIE

Alain Soral – Tiens, tu pourrais lire la phrase qu’il y a d’écrite, là ?

ERTV – Macho : gros con pitoyable dont on a dit depuis trente ans à peu près tout le mal possible, mais aussi : mâle pudique à l’ancienne, qui respectait sa mère, protégeait sa femme et se sentait responsable de ses enfants. Soit le contraire de la demi-fiotte actuelle si fragile et toujours à sa propre écoute, dont les femmes avouent avoir de plus en plus de mal à se satisfaire.

Alain Soral – Voilà, c’est une citation d’un de mes bouquins et ça donne la définition positive du macho, car il y a toujours, dans le monde qui est par définition ambivalent, de la définition positive et négative de chaque chose. Donc quand je réhabilite le macho, je réhabilite le macho pour cette raison-là.

Nouvelle loi sur le harcèlement sexuel

Oui, alors là on est sur. La loi sur le harcèlement sexuel, c’est typiquement ce qu’on appelle les mesures de gauche sociétales. C’est-à-dire que la gauche a renoncé au social, a abandonné la classe ouvrière, s’est ralliée au mondialisme et donc accompagne de façon faux-cul mais systématiquement depuis 1983 toutes les mesures antisociales qui produisent ces inégalités de plus en plus accrues [cf. « Le tournant de la rigueur » en 1983] et a besoin de temps en temps de donner le change. Et on a ce glissement de la gauche sociale vers la gauche sociétale. Donc c’est toujours : droits des homosexuels, droits des femmes.

Attention ! « droits des femmes ». Ces gens-là ont rétabli le travail de nuit des femmes ! Mais par contre, c’est des petits trucs sur notamment le harcèlement sexuel. Donc là, c’est la priorité du gouvernement et qui consiste toujours, systématiquement, à remplacer la lutte des classes qui existe et qui est effective et aggravée aujourd’hui, par la lutte des sexes. On fait effectivement des hommes, des prédateurs. Toujours désigner du doigt l’homme, l’homme comme prédateur alors que c’est souvent un ouvrier lui-même mis au chômage, d’ailleurs pas par des femmes, mais par l’oligarchie. Et de faire de la femme une victime, c’est-à-dire l’idiote utile du système qui pense effectivement qu’elle combat pour le progressisme en cautionnant ces bêtises.

Et surtout je vais le dire en dernière instance, il y a réellement du harcèlement sexuel, ça existe. Et le seul remède au harcèlement sexuel, c’est le plein emploi. C’est assez facile à démontrer. Dans une période de précarisation de l’emploi, on a très peur de perdre son travail. Et le petit chef le sait. Et quand il vous met la main au cul, ce qui fait que, vous, femme, vous ne pouvez pas lui mettre une gifle, c’est que si vous perdez votre emploi, parce qu’il vous persécutera, il vous chassera, vous ne retrouverez pas de travail. En période de plein emploi, aucun petit chef ne peut se permettre de mettre la main au cul d’une subalterne ni d’abuser de la promotion canapé.

Donc, comme une fois de plus on revient à Rousseau, la question morale se règle par la question sociale. Si on veut éviter le harcèlement sexuel, il faut se rapprocher du plein emploi. Et ce qui produit une augmentation sans doute sensible du harcèlement sexuel sur le lieu de travail, c’est la précarisation de l’emploi, le chômage de masse, et le fait qu’aujourd’hui, le travailleur est systématiquement un travailleur précaire. Et on voit que l’Europe et les mondialistes vont bientôt faire sauter en France le statut du CDI pour généraliser le CDD.

La réforme. Le plan de bataille des financiers

« C’est regrettable pour François Hollande mais la nécessité d’une libéralisation du marché du travail est le résultat direct d’une appartenance de la France à la zone euro. Aussi ne peut-on avoir l’une sans avoir l’autre. »

[Nicolas Doisy, le « chief economist » de Cheuvreux, premier broker indépendant en actions européennes, filiale du Crédit Agricole. Avec des bureaux dans quatorze pays, à Tokyo, San Francisco, Amsterdam, Boston, il conseille 1200 investisseurs institutionnels, notamment anglo-saxons – notamment des fonds de pension et des banques. Mars 2012]

Et ça sera une des choses que sera obligé de faire Hollande à son corps défendant. Et que le remède au harcèlement sexuel, c’est le plein emploi. Et là, on est face à ce mensonge total, à l’absurdité de cette loi, cette stupidité, cette désignation de l’homme effectivement, et surtout cette destruction à travers l’homme, de la virilité, et aussi de la virilité intellectuelle.

Car il faut avoir une certain virilité intellectuelle pour sortir cet argumentaire, cette concaténation, cet enchaînement intelligent de concepts qui veut bien dire que la question morale se règle par la question sociale et que le vrai remède au harcèlement sexuel, c’est le plein emploi. Je viens de vous faire la démonstration, voyez.

La féminisation, l’hystérisation dont Caroline Fourest est une des démonstrations, la mise au ban et au rencard d’intelligences supérieures comme la mienne, fondées sur une virilité morale et physique authentiques, est d’empêcher ce genre de raisonnements qui raccordent la question morale à la question sociale, pour la domination, l’oligarchie, la droite et l’extrême droite telle que je la désigne moi. On va clore sur ce sujet.



Meurtres de Collobrières

(17 juin 2012)

Tragédie. Tragédie ! Il y a plusieurs aspects. Il y a déjà le fait qu’il y a une délinquance d’origine immigrée ultraviolente aujourd’hui que nous n’arrivons plus ni à cacher ni à canaliser, et que moi, contrairement à Marien Le Pen, je n’amalgame pas avec l’islam. Au contraire.

Je dis que quand les gens issus de l’immigration sont de pieux musulmans, leur système de valeurs les tient éloignés de la délinquance dans lesquels les attirent la dialectique de l’excuse permanente des éducateurs trotskystes et les mirages de la société à l’américaine mammonique, communautaire, de bandes, voyez.

Les deux pièges pour un jeune issu de l’immigration, c’est, à l’inverse de l’islam et des valeurs – ce que j’appelle, moi, « le monde des valeurs » –, c’est l’excuse tiers-mondiste manipulée par un trotskyste et la fascination pour le gain immédiat, violent, par le non-respect des valeurs qui amène aux bandes ethniques américaines, etc., dont tout le système a fait la promotion à travers les groupes de rap minable, les Joey Starr, etc., à travers effectivement toutes ces dialectiques de l’excuse : il est immigré donc délinquant – comme s’il y avait un lien racial – qui a été validé par toute la gauche. Et donc c’est la première remarque.

On est dans une période aujourd’hui où il est très difficile de cacher une catastrophe qui est la conséquence du regroupement familial, de l’idéologie du métissage, de la destruction d’un peuple, de sa cohérence morale et même ethnique, par une idéologie de la haine de soi.

Car là, la haine de soi nous est vendue en permanence par « la France, peuple raciste, peuple colon, peuple collabo, etc. » Nous payons aujourd’hui, les prix de tout ce travail de destruction dont il faut désigner les coupables, ce que je fais d’ailleurs assez clairement. Nous avons de la violence ethnique en France très grave.

Et là, nous avons, à un moment donné, donc un type – il suffit de mettre son nom, son CV ; d’ailleurs sa mère le désigne comme une ordure ; la mère qui, elle, est encore dans l’islam, dans les valeurs traditionnelles –, qui venaient de sortir de prison et qui aurait dû y retourner. Et là, on envoie pour l’arrêter, démagogie féministe intégrale, et pareil, négation de toutes les valeurs de ce qu’on appelle les valeurs naturelles, d’une certaine manière. J’emprunte ce terme au catholicisme pas au rousseauisme : c’est-à-dire un homme n’est pas une femme. Et on envoie deux gendarmettes dont une mère de famille avec deux gosses. Et qu’est-ce qui s’est passé ?

Alors on dit que c’était une force de la nature parce qu’il faisait 1 mètre 80 pour 90 kilos. Je fais personnellement 1 mètre 87 pour 90 kilos. Donc moi, il aurait fallu m’envoyer trois gendarmettes si j’étais un délinquant. Et qu’est-ce qui s’est passé ?

On lui a envoyé deux petites gendarmettes, deux petites bonnes femmes, vingt et quelques années, trente ans, mère de famille de deux gosses, portant l’uniforme, uniforme qui incarne l’autorité du père. C’est déjà des confusions, des inversions de valeur qui au niveau symbolique sont très violentes pour un homme issu de sociétés patriarcales et traditionnelles. La femme incarne l’amour. Elle peut être mère, religieuse, médecin. Mais dès qu’elle est gendarme, flic, etc., ça pose des problèmes de représentation qui sont anthropologiques. Et donc, se faire arrêter par deux petites bonnes femmes, c’est déjà très pénible. Vous le constatez quand vous subissez des contrôles routiers par des femmes en uniforme qui simulent le phallus en se prenant pour John Wayne parce qu’elles n’ont pas le phallus – là on renverra Lacan –, avec ce côté grotesque et insupportable.

Et surtout là, on est arrivé face à une réalité physique, qu’une femme n’est pas un homme. C’est qu’elles ont été désarmées toute les deux par ce forcené, et qu’il les a assassinées avec leurs propres armes.

C’est-à-dire qu’il faut qu’on arrête de nous faire croire que les femmes soldats, c’est la même chose que les hommes soldats, et que les femmes peuvent faire la même chose que les hommes, dans le système traditionnel, on va dire l’industrie primaire et secondaire. Dès lors qu’il faut de la force physique, ce n’est pas la même chose. Tous les militaires le savent. Or, il y a aujourd’hui une volonté de parité par la force, liée à cette pensée maçonnique, cette pensée délirante qui est la négation et l’inversion de tout ce qui est évident, traditionnel et de bon sens : un homme et une femme, c’est pareil ; un hétérosexuel, un homosexuel, c’est pareil ; un enfant, un adulte, c’est pareil ; un pédophile et un hétérosexuel, c’est pareil.

Enfin on est dans ce monde de confusion, d’indifférenciation de toutes les valeurs, qui fait qu’au bout du compte, on a deux femmes tuées dans des conditions atroces avec une qui rampait sous une voiture et que l’autre a tirée comme un lapin avec sa propre arme qu’il lui avait arrachée, et qui laisse deux enfants orphelins.

Il fut arrêter avec ce mensonge et cette démagogie qui nous mènera jusqu’au bout du chaos qui est cette destruction de toutes les catégories anthropologiques morales, qui sont liées à la tradition, à l’évidence, au monde de la verticalité, etc. Et ça, c’est l’exemple parfait.

Et qu’on ne minimise pas cette affaire. Nous avons là, l’entrée en collusion de deux choses : les conséquences de l’immigration incontrôlée, droit du sol intégral, que nous ont vendu ceux-là mêmes qui pratiquent le droit du sang intégral pour eux-mêmes, car ils savent très bien ce que ça pourrait avoir comme effets très, très néfastes sur leur capacité d’intégrité et de maîtrise d’eux-mêmes et donc de domination ; ils le savent très bien ; et de l’autre côté, le fait de confondre les genres et de dire que tout est possible. Ce qui rejoint d’ailleurs cette idée de « sexualité de genre », qu’on choisit sa sexualité. On est toujours dans ce même gloubi-boulga satanique, délirant, et qui fait qu’à la fin, il y a deux morts.

Et qu’on ne nous dise pas : c’est un accident, ça ne remet pas en cause. Parce qu’on nous a dit : « Ça ne remet pas en cause… » Ça remet évidemment en cause toutes ces conneries dont il faut qu’on sorte. Les hommes ne sont pas des femmes. L’homosexualité n’est pas une sexualité normale, est une sexualité selon l’ordre de la nature dysfonctionnelle puisque but de la sexualité, c’est la reproduction. Et donc elle est culturelle. Elle est culturelle mais elle est anormale du point du vue que la norme,… c’est le naturel.

Donc tout ça, il faut quand même arriver à la dire, avoir le courage de le dire, mais à le transmettre. On ne peut pas faire fonctionner une société humaine sur des absurdités permanentes qui au début sont des stupidités mondaines mais qui quand elles prennent le pouvoir, deviennent des aberrations sociales mortifères. On est plus dans les conneries de dîners mondains de lesbiennes chics et d’homos mondains, etc., que j’ai subis dans les années quatre-vingt-dix. On est maintenant dans une dictature politique de ces valeurs-là qui amènent à des catastrophes sociales et mortelles. C’est clair.

Et comme par hasard, dernière remarque, tout ça est lié : François Hollande, pour bien montrer que « le changement, c’est maintenant », alors que c’est toujours du baratin, de l’habillage sociétal dans une logique de destructions des valeurs – on a baratin social, maquillage sociétal et toujours, dans de la destruction de valeurs ; c’est jamais positif – qui nome à la tête de sa sécurité, une femme. Bien évidemment qu’une femme, effectivement, peut s’occuper de sécurité de la même manière qu’un homme. C’est évidemment faux ! Et surtout ça nous vend des valeurs sur lesquelles il faut qu’on réfléchisse. C’est faux, c’est malsain et c’est dangereux. Et ça amènera, ce que j’appelle toutes ces symboliques de mort amèneront, à la mort réel, c’est-à-dire à l’effondrement total de notre civilisation, de notre société, dans un chaos de sang. Et on en est pas très loin.



Sur la violence directe et la violence indirecte

(Ilias Kasidiaris, membre du Conseil politique et porte-parole du parti Aube dorée gifle Liana Kanelli, en direct, sur le plateau de la chaîne de télévision ANT1, le 7 juin 2012)

Oui alors, c’est pareil. Dans un premier temps, il y a un côté gênant, dégoûtant, de voir un homme frapper une femme. Mais après, ça va me permettre de rebondir sur quelque chose qui est : de la violence directe et de la violence indirecte.

Aujourd’hui, nous sommes dans un monde bourgeois, nous sommes dans ce monde dont Nietzsche a parlé, où des prêtres faibles ont triomphé par du baratin et de la dialectique, finalement, du monde des forts ; c’est-à-dire Jérusalem contre Athènes, Jérusalem contre Rome. Nous sommes dans ce monde-là, et nous sommes donc dans ce monde de la dictature qui n’a même plus conscience d’elle-même, de la violence indirecte contre la violence directe. Cette violence indirecte étant par essence même la violence de la bourgeoisie, et si on veut employer une métaphore, la violence d’un Bernard-Henri Lévy par rapport à celle d’un Kadhafi.

Qui de Kadhafi ou de Bernard-Henri Lévy est le plus sanguinaire ?

Kadhafi a fait du bien à son peuple, il a amené une certaine prospérité sociale, il a fait l’égalité hommes-femmes, il a donné de la dignité à des travailleurs africains, il leur a donné le plein-emploi. Bernard-Henri Lévy, lui, qui est habillé comme une femme, qui a des postures de femmes, des avant-bras de femmes, des mains de femme, une vie de femmelette, est depuis qu’il est entré en politique, c’est-à-dire à la fin des années soixante-dix, un fauteur de guerre permanent. Il a partout, systématiquement, appelé à la guerre. Il a commencé par les Balkans, il a prolongé par l’Iraq, la Libye. Là, il appelle à la guerre en Syrie.

Nous sommes typiquement dans ce monde de la dictature de la violence indirecte qui pense qu’elle n’a pas de compte à rendre parce qu’elle délègue la mise à mort et qu’elle n’a pas de sang sur les mains. Et cette violence indirecte, est effectivement cette violence bourgeoise typique. Et évidement, éminemment féminine.

C’est-à-dire qu’il suffit de lire les textes classiques. La femme n’ayant pas accès à la violence directe procède toujours par la triangulation. C’est-à-dire qu’elle se sert d’un autre contre celui qu’elle veut atteindre : un homme, son amant, contre son mari, etc. Tout ça est très bien expliqué par Otto Weininger [Otto Weininger, Sexe et caractère].

Et finalement, quand on regarde cette scène telle que je l’analyse, on voit, finalement, un homme, qui est un homme viril et sans doute humilié par tout un processus social de violence indirecte qui l’amène à adhérer à Aube dorée, c’est-à-dire que c’est une victime sociale, et qui à un moment donné est dans une discussion de télé, avec tous ces codes bourgeois, du baratin, où le type doit se faire insulter, humilier, etc., etc. À un moment donné il craque, il craque nerveusement. Et comme il est un être naturel, normal et viril, je crois qu’il jette un verre à la figure de la femme qui l’insulte. Ce qu’avait fait d’ailleurs le petit [Arno] Klarsfeld contre Robert Ménard sans que ça ait choqué personne.

Et je crois qu’à un moment donné – on remontrera la vidéo –, il craque nerveusement, et il met, main ouverte, une paire de gifles. C’est-à-dire qu’il redevient un homme finalement qui se laisse aller à la violence directe et qui n’arrive pas à se maintenir dans la violence menteuse, dans la violence indirecte par l’insulte.

Ce que je subis moi en permanence : insultes – on reviendra – ; menaces de mort qui me sont envoyées anonymement, régulièrement ; persécutions mesquines : m’envoyer au tribunal alors que c’est moi qui demande justice.

Cette violence indirecte, triangulaire, mesquine, satanique, qui dévolue naturellement aux femmes, c’est-à-dire aux êtres physiquement faibles et effectivement aux êtres qui ont décidé de régner non pas par la virilité de l’hoplite ou du Romain, mais par la manipulation, par le mensonge, le diviser pour régner, l’usure aussi, la soumission économique. On voit tout ça, on voit tout ce monde, ce monde qu’on appelle le monde capitaliste, qui évidemment a vocation à amener au pinacle, en dernière instance, les femmes, la communauté organisée dont on n’a pas le droit de parler, etc., etc., c’est-à-dire tout ce qui s’oppose à la virilité.

Et donc, analysé comme ça, on voit un homme humilié qui est un looser et qui finalement a un moment donné, sombre dans la violence directe, tellement la violence indirecte qu’il subit lui est insupportable. Et c’est une violence indirecte de coalisés. Ils sont tous contre lui. Donc est-ce que c’est si horrible que ça ?

C’est une défaite puisqu’effectivement, selon les codes qui lui sont imposés, il est vaincu.

Et moi, je vois que dans les provocations que je subis, on m’a toujours poussé à la colère, au pétage de plomb et à la violence directe. Dieudonné l’a subi récemment quand on l’a expulsé par la force publique d’un théâtre. On a essayé de le pousser à la violence pour le désigner comme violent.

Nous faisons, nous, les résistants authentiques, en permanence, d’énormes efforts pour ne pas sombrer dans la violence directe de la colère et quelque part, du désespoir.

Ce qui renvoie peut-être aussi à l’affaire du chanteur Bertrand Cantat qui à un moment donné, insulté, humilié et giflé lui-même, rend la gifle, et qui est désigné comme un monstre, persécuté et détruit totalement.

Nous sommes dans ce monde de la dictature de la violence indirecte, c’est-à-dire de la persécution économique, de la violence sournoise, triangulaire, etc., où nous les hommes traditionnels, finalement, qui aimons ce monde du duel, du défi direct, qui est le monde sain finalement, le monde du chevalier, le monde de Bayard, du chrétien sans reproche mais du Français sans peur, nous sommes en permanence en train de nous retenir, de ne pas sombrer dans ces provocations que nous subissons en permanence, par les insultes, les procès, les persécutions, etc., etc.

Et quand je vois ce pauvre type d’Aube dorée céder, je comprends, quand j’ai fait toute cette analyse de processus global, que c’est lui la victime. Il est la victime, c’est clair et net. Et je dois être le seul à le dire. Et j’ai, moi, de la compassion pour lui. J’espère que ça sera bien compris.



Beigbeder / Starr : nouveaux potes ?

Dans ce, pareil, toujours pareil, outing, je me suis forcé à voir récemment le film L’amour dure trois ans de Beigbeder. Beigbeder avec qui je me suis fâché à l’époque, parce que je lui avais amené le livre de Simon Liberati Anthologie des apparitions [Voir interview de 2005, parti 7] que j’avais réécrit et que ces gens-là, pour me remercier, m’ont craché à la gueule parce qu’ils avaient très peur quand ce livre a été nommé au Médicis, qu’on sache qu’Alain Soral avait été dans le processus de réécriture et avait été l’accoucheur, avait permis que ce livre soit édité. C’est exactement comme Ardisson aujourd’hui qui me crache à la gueule pour qu’on oublie qu’il a été mon maître et mon ami. J’ai eu ce même problème avec Beigbeder que j’ai connu jeune, je dirais, comme Ariel Wizman, pro-palestinien, très lucide sur certains sujets, et qui a été progressivement retourné, ramené au bercail. Donc typiquement, ces retournés dévirilisés qui nous dominent aujourd’hui par la violence indirecte et triangulaire comme kapos du système : Wizman, Beigbeder, Ardisson, etc. Toujours ce même processus. Et pourquoi je vais revenir à ce film ?

Ce film est très mauvais. C’est un film de bobo des années quatre-vingt-dix, insupportablement narcissique, faiblard, qui d’ailleurs fait du tort à Gaspard Proust qui est un très bon comique, mais qui comme là ne dit pas ses propres mots mais les mots de Beigbeder, à mon avis, ça ne lui rend pas service. Mais ce n’est pas le sujet.

C’est que là, il y a mon vieil ami Joey Starr qui est dans le film dont je dis effectivement que c’est le piège typique, l’idiot utile consentant de la manipulation, mais qui incarnait quand même pendant des années la virilité physique. Il faisait peur physiquement, en général parce qu’il sortait en bande. Il venait toujours avec trente mecs des cités. Quand vous venez entouré de trente mecs de Montfermeil dans des soirées mondaines, vous pouvez faire peur. Tout seul, je ne pense pas vraiment qu’il aurait fait aussi peur. J’en suis à peu près certain. Mais bon, je l’ai vu arrivé en quatre-vingt-neuf à Paris. J’ai vu comment il a procédé, très malin, il avait bien pigé comment ça marchait, etc., etc.

Mais là, ce que je vois, c’est qu’en fin de course, lui qui incarnait quand même une certaine virilité du prédateur isolé, on va dire, et qui se permettait de faire peur à Ardisson sur les plateaux, de tutoyer et d’être mal poli avec les autres invités, sous-entendant qu’il avait la virilité physique et la capacité du poing pour s’imposer, je vois que dans le film de Beigbeder, il joue le rôle d’un pédé, d’un homosexuel, d’un fiotte.

Et là, je vais faire une analyse, pas du film qui est très mauvais – ce qui me rassure ; ça m’inquiète plus quand les films sont bons, je vous le dis tout de suite ; quand les sales types font des bons fils, ça me perturbe beaucoup plus –, c’est que finalement, on a bien le rapport entre un prédateur isolé et une entreprise collective d’êtres faibles mais dominants : c’est la bourgeoisie mondaine.

En fait, Beigbeder a toujours été terrorisé par les mecs virils dont moi, physiquement. Je l’ai giflé d’ailleurs. Ils portent en eux cette humiliation d’être des fiottes. Et la vengeance du bourgeois, la vengeance de l’être collectif dominant est toujours sur le long terme. C’est une vengeance collective sur la longue distance. Et là, on voit très bien que quand Beigbeder propose à Joey Starr dans sont film, c’est genre : « Joey Starr, t’es en bout de course. Les nouveaux jeunes ne vont plus s’intéresser à toi. Et il faut quand même que tu survives si tu ne veux pas retourner travailler. T’as échappé toute ta vie à l’usine. Il va falloir que tu acceptes les petits boulots qu’on te donne dans le culturo-mondain ! »

Et qu’est-ce qu’on lui donne comme boulot maintenant, pour lui l’ancien rappeur rebelle, etc. : boulots de flics et boulots de pédé. Ce qui est vraiment une volonté froide, typiquement bourgeoise, et typiquement de cette violence triangulaire que je montrais tout à l’heure, d’humilier le type qu’on garde encore. T’es un mâle dominant en fin de course, tu es un prédateur isolé, t’es finalement très faible par rapport à cette cohorte de fiottes mais qui se tient les coudes et qui est la supériorité de la horde de rats sur le lion solitaire. C’est des métaphores animalières qui ont été filées très souvent. Et donc, on te file un boulot, mais ce boulot ce sera un boulot d’enculé. Tu vois !

T’es dans mon film mais tu fais la fiotte. Comme ça, je me venge de la peur physique que j’ai ressentie face à toi et qui est une humiliation, et je rétablis bien la hiérarchie, justement, dans ce monde dévoyé où le Romain, le Grec, l’hoplite n’a plus le pouvoir, mais ce monde, où règnent les fiottasses.

Et donc, c’est ça que j’ai vu moi dans le film. C’est ce pauvre Joey Starr en fin de course, entièrement maquillé, avec la gueule détruite sans doute par des prises continues de substances illicites pendant de années – parce qu’il est entièrement maquillé, il a vraiment une gueule qui fait pitié. Il joue le rôle d’un mec qui se fait enculer par un surfeur et qui devient pédé, et qui se marie. Qui se marie ! C’est-à-dire mariage homosexuel.

Et j’aimerais bien savoir comment il encaisse, comment il supporte ça, de jouer, soit les flics maintenant, soit les pédales dans les films de l’oligarchie. Et là, on voit bien – j’en parlais récemment encore avec Dieudonné – que quand l’oligarchie vous garde et qu’elle sait que vous n’êtes pas de leur monde au départ, car vous incarnez la virilité, vous incarnez une certaine insoumission intrinsèque, on vous garde à condition que vous vous soumettiez. C’est : « Rampe ! Demande pardon ! » Tu vois. « Fais allégeance ! » Il y a tout un rituel.

Et là, nous avons donc bien la vengeance collective, et sur le long terme, de la fiottasse mondaine Beigbeder sur ce prédateur isolé, finalement très fragile sur le long terme, et très faible, Joey Starr qui en dernière instance, pour rester dans le culturo-mondain, accepte de faire le flic et l’enculé.



Retour sur les manifestations au Québec

J’ai parlé très succinctement la dernière fois des émeutes. Il y a des émeutes partout en ce moment sur terre. Le saut qualitatif de la prise du pouvoir pratiquement définitive et en pleine lumière du nouvel ordre mondial, du mondialisme, produit des effets d’insoumission un peu partout : monde arabe, monde maghrébin, et notamment Québec.

Moi, on m’a dit : « Il ne faut pas dire le Canada, il faut dire le Québec. » Ce n’est pas vrai. Le Canada, c’était bien le nom français évidemment qui a été usurpé par la puissance anglo-saxonne qui fait qu’il ne reste du Canada que le Québec.

Nous sommes bien là dans une petite bulle d’un monde qui est un monde français, c’est-à-dire d’égalitarisme tel que peut le penser Emmanuel Todd – qui ne pense pas grand-chose mais qui ça, il peut le penser –, d’un monde égalitarisme à la française avec ces valeurs humanistes à la française, face à une domination typiquement anglo-saxonne. Et là, la mise au pas de ce monde québécois, qui est aussi un monde viril puisque ce sont des Français qui ont encore quelque part la posture, la stature et même la diction des Français paysans du XVIIIème siècle. Ils ont même des patronymes. Quand on veut voir un générique de film avec des noms français, on regarde un film canadien, pas un film français où il n’y a pratiquement plus de Français.

Il y a deux manières de voir des noms français à l’ancienne. C’est de voir les gendarmes, des pompiers volontaires ou des canadiens. Là, vous verrez, il n’y a pas de noms polonais, il n’y a pas de noms ashkénazes. Là, il y a du Français : du Guillaume, Le Peletier, Gontran. C’est pompier volontaire, ou québécois, là où il n’y a que des coups à prendre. On peut filer la métaphore encore, là.

Et en réalité, qu’est-ce qu’on voit dans ces émeutes d’étudiants, aujourd’hui ? D’où sont venues ces émeutes ?

De la hausse du prix des études. C’est-à-dire que d’un système égalitaire à la française où finalement les élites passent par le savoir et le savoir égal dans son accès et ne fonctionnent que sur le mérite intellectuel, on passe dans un monde anglo-saxon de reproduction des élites.

Pas de ce crétin Bourdieu qui a contribué à détruire le système de la méritocratie française en faisant une analyse inversée, c’est-à-dire en détruisant le système français pour qu’on se mette, non pas à un système intégralement égalitaire, mais finalement de le détruire pour le soumettre au système anglo-saxon qui, lui, est une système de reproduction familiale du savoir par l’argent dynastique.

Et en fait, c’est ça qui a produit cette explosion de rébellion au Québec. C’est très symbolique. C’est qu’effectivement, les Québécois qui ont une culture humaniste à la française, égalitaire, ne veulent pas de cette société oligarchique où le savoir est un privilège de castes par le prix d’inscription à l’université.

Et on voit très bien que la mise au pas se fait par ce genre de marqueurs : la hausse du prix d’entrée dans les universités.

Descoings avait fait le même boulot pour Sciences Po. Il avait fait exploser le tarif d’entrée à Sciences Po, mais il avait fait aussi de la discrimination positive avec des bourses pour qu’il y ait quand même du collabeur et du nègre de maison : voilà, processus totalement pervers. Descoings, finalement,… de temps en temps Dieu gagne sur Satan. On ne va pas en reparler mais son sort est scellé.

Mais là, il faut bien comprendre que le Québec est un petit bastion francophone et francophile au sens profond du terme de cette société humaniste chrétienne catholique égalitaire française, car tout ça se combine, et qui résiste à sa mise au pas inégalitaire anglo-saxonne.

Donc je salue une fois de plus la résistance de mes frères québécois et effectivement, notre sympathie intuitive vient du fait que nous sommes issus de ce même monde profondément humaniste, chrétien – au sens même je dirais chrétien catholique – et égalitaire qui est ce monde, effectivement, qui était la troisième voie gaulliste par rapport à l’empire anglo-saxon et à l’empire soviétique. C’était le modèle, l’universalisme à la française qui, par rapport au panslavisme et au panaméricanisme, aurait pu s’appeler le panfrancisme.

Québec est encore un petit bastion panfranciste qui résiste, et je leur souhaite de résister jusqu’au bout. Et je soutiens leur combat, et je le comprends. Et je voudrais aider à le faire comprendre.

QUATRIEME PARTIE

« Là, je pense que là, je l’ai quand même entièrement habillé. Y’a la veste, le pantalon, le gilet, l’imperméable et les godasses. Voyez ce que je veux dire ! »

Damas… où débutera la Troisième Guerre mondiale ?

En ce moment, nous assistons à quelque chose de très grave et de très dangereux. C’est que l’Empire que j’appelle américano-sioniste, thalassocratique, judéo-protestant, néocapitaliste – c’est le même monde –, l’Empire, après avoir pris le contrôle d’un des derniers insoumis du monde de la décolonisation qu’était Kadhafi, a décidé de s’attaquer à la Syrie. J’en ai déjà parlé un certain nombre de fois.

Il s’est passé un événement important, c’est que Poutine, avec les Chinois à ses côtés, a dit : « Non, je ne vous laisserai pas faire. Je ne vous laisserai pas faire ça. » Et il le fait comprendre en tapant du poing sur la table. C’est une puissance militaire qui a les moyens.

Or là, on aurait pu penser que l’Empire avait compris et s’arrêterait à la porte de Damas. Or il ne s’arrête pas ! Il continue aujourd’hui de façon de plus en plus violente et monstrueuse, en payant des hordes de mercenaires – qu’on va appeler, je ne vais pas dire salafistes parce que c’est un mauvais mot, mais islamistes radicaux Al-Qaïda – qui aujourd’hui égorgent des femmes et des enfants [massacre de Houla], pour attribuer ça au régime d’Assad, c’est-à-dire génère un chaos sanguinaire qui est systématiquement la méthode de l’Empire.

Quand on sortait des charniers Timisoara pour faire tomber. On voit toujours les mêmes utiliser les mêmes méthodes pour disqualifier les mêmes, au service de la même chose. C’est-à-dire manipuler l’opinion publique en jouant de la sensibilité humanisto-humanitaire, en assassinant des femmes et des femmes, et en l’attribuant à l’autre. C’est l’Empire qui pratique systématiquement l’assassinat de femmes et d’enfants. Que ce soit à Hiroshima, à Dresde, à Gaza. C’est l’Empire qui le fait. C’est un marqueur du satanisme impérial.

Le monde de la virilité et de la tradition ne fait pas ce genre de choses, il faut le savoir, ou le fait à la marge et rarement, et accidentellement. Et ce n’est pas dans ses valeurs.

Donc il est certain que les charniers qu’on trouve en ce moment et que les égorgements de femmes et d’enfants ne sont pas faits par l’armée régulière syrienne mais sont fait par les rebelles al-qaïdistes payés par le Qatar notamment, entraînés souvent par la Turquie, passant par la Jordanie, etc., etc. On sait tout ça, avec derrière le baratin de tout le système dominant, y compris Ramadan et Nabe.

C’est pour ça que mes colères ne sont pas injustifiées. Elles sont cohérentes. Elles étaient anticipées et elles se vérifient de plus en plus d’ailleurs aujourd’hui.

Et donc on voit aujourd’hui qu’on est à nouveau dans la Guerre froide typique où, là, ça se joue effectivement au Moyen-Orient, comme à l’époque ça se jouait par exemple en Indochine, où on a les Russes face aux Américains, tout simplement. Et que si à un moment donné, les Américains vont jusqu’au bout pour faire tomber Damas, nous serons dans une confrontation militaire pour la prise de Damas entre les Russes et les Américains. Même si c’est par des médiations, mais ça sera des médiations de plus en plus faibles. Et ça peut être le début de la Troisième Guerre mondiale. Parce que qui dit Damas dit engagement de l’Iran. Le Pakistan a dit qu’il serait du côté de l’Iran. Israël sera visé, forcément, puisqu’il est derrière tout ça, que ce soit l’Israël géographique ou l’Israël éternel. Donc nous sommes effectivement, là, à la porte de la Troisième Guerre mondiale.

Or pour qui s’intéresse à l’eschatologie, notamment en s’intéressant aux excellentes conférences de Sheikh Imran Hosein dont d’ailleurs nous achevons en ce moment la traduction de Jérusalem dans le Coran dont nous serons les éditeurs pour la France – traduction longue et fastidieuse parce que précise ; et ce livre sortira. Si nous étudions et écoutons les excellentes conférences de ce très grand musulman, ce très grand savant de l’Islam qui est Sheikh Imran Hosein, il dit bien que dans les écrits traitant de la fin des temps dans le corpus islamique, la Troisième Guerre mondiale débutera à Damas et que c’est même à Damas que le Dajjâl, c’est-à-dire l’Antéchrist, se montrera physiquement aux hommes. C’est-à-dire que Damas, et sur le plan géopolitique et en termes d’analyse strictement matérialiste, ou sur le plan religieux – là il y a convergence comme je le dis depuis des mois et des mois – est le lieu géographique d’où l’Armageddon va commencer, puisque à un moment donné, il y a un saut qualitatif. Les gens disent : « Oui, mais on est déjà dans la guerre. » Non. Il y a l’avant-guerre et puis il y a la guerre. Ce n’est pas tout à fait pareil. L’Armageddon commencera par la prise de Damas. Nous ne sommes pas loin du début de l’Armageddon. Les mystiques et les géopoliticiens matérialistes s’accordent pour le dire. Et pourquoi ?

Parce que l’Empire ne veut pas renoncer à son projet de domination totale. Poutine et Assad ne font que résister, incarner un monde multipolaire de résistance à la volonté hégémonique totale de cet Empire que j’ai nommé et qui d’ailleurs accomplit le projet biblique, biblico-protestant puisque c’est le même. Il faut bien le comprendre à un moment donné, que ce suprémacisme, ce prophétisme, est le même chez les protestants américains, qui sont des protestants dégénérés, et aussi chez ces juifs sionistes, qui sont aussi selon les juifs traditionnels – les juifs orthodoxes authentiques –, des dégénérés.



Les islamo-sionistes (conscients ou pas)

Oui, alors là, on voit effectivement, dans les conférences évidemment de Sheikh Imran Hosein, les dangers qu’il y a de jouer à l’intérieur de l’islam de l’opposition sunnites-chiites. Et il dit bien aussi qu’il est bien montré que la victoire dans un premier temps du Dajjâl, c’est-à-dire de Satan – de l’Antéchrist des uns et du Messie des autres – passera par une trahison de tout un pan de l’Islam.

On voit bien que cette trahison, c’est l’Arabie Saoudite et le Qatar et ce qu’ils incarnent. Ils sont aujourd’hui des satanistes, et je les appelle des islamo-sionistes. Ils sont des musulmans dévoyés, retournés, au service de la victoire du Dajjâl. Et dans les écrits prophétiques, c’est le rôle joués par les Qataris et les Saoudiens dans les entreprises de déstabilisation de tous les pays arabes. Et c’est le rôle plus ambigu joué par les Frères musulmans dans leur certaine collaboration et partage du pouvoir et de la mise au pas et de la domination par le chaos, de certains pays du Maghreb et de certains pays arabes.

Et là, on touche du doigt finalement le mensonge que j’avais déjà désigné très vite, des « printemps arabes ». Les printemps arabes n’ont pas accouché de la libération des peuples. Ils ont accouché d’un chaos qui est à mon avis, dans ce qu’on appelle « régner par le chaos » – se référer à Friedman ou à Naomi Klein [La stratégie du chaos] – un processus préparant une domination plus forte. C’est-à-dire on a viré des petits potentats locaux. On a crée des élections bidon. On a créé surtout beaucoup de chaos économique, de violence sociale, pour finalement soumettre un peu plus au pouvoir bancaire des pays qui étaient déjà soumis, mais un peu moins directement. Et on génère du chaos social par la religion, dans le but de leur faire subir une domination plus violente et plus grande.

Et je l’avais dit. Le marqueur pour ces peuples qui sont en révolte, c’est la solidarité à la cause palestinienne. Que ce soit le peuple tunisien, algérien, égyptien, le petit peuple est pro-palestinien. Et ce qu’il reprochait à ses élites, en général, c’est la soumission au sionisme par l’abandon de leurs frères palestiniens. Or j’avais dit, le marqueur notamment pour l’Égypte.

Donc, c’est compliqué ce qu’il se passe en Égypte. On voit que c’est une espèce de bras de fer entre l’armée qui a toujours été et qui est sous contrôle américain depuis la chute de Nasser et le ralliement de Sadate, et les Frères musulmans qui sont dans une position assez ambiguë. Difficile à dire. C’est un monde complexe. Mais on voit bien que quel que soit ce bras de fer entre les Frères musulmans et l’armée – qui sera aussi un partage de pouvoir –, le marqueur que j’avais désigné qui était le blocus de la bande de Gaza : est-ce que ce blocus a été ouvert ou est-ce qu’il est resté fermé ?

La réponse : rien n’a bougé. Ce qui veut dire que rien n’a changé au niveau, en dernière instance, du pouvoir. C’est-à-dire que le peuple égyptien a été floué et le peuple égyptien n’a pas pris le pouvoir et n’est pas en train de prendre le pour. Car s’il prenait le pouvoir, c’est-à-dire que s’il était représenté par des représentants légitimes, la première mesure que ferraient ces représentants légitimes, c’est de faire sauter le blocus de Gaza en ouvrant la frontière égyptienne. Or de ce point de vue-là, ça ne bouge pas. Ce qui veut bien dire que pour l’instant, que ce soient les Frères musulmans ou les militaires égyptiens, ils sont sous domination sioniste ou en collaboration relative avec le sionisme sur cette question fondamentale.



L’Algérie dans le collimateur de l’Empire ?

Alain Soral – Oui, alors l’Algérie, il y a deux questions. Je l’ai dit récemment – et c’est une intuition et ça va se vérifier parce que c’est une intuition intellectuelle –, le système, l’oligarchie mondialiste qui est en train de mettre au pas un certain nombre de régimes atypiques.

Elle vient de négocier avec la junte birmane. Même les Birmans ! En mettant l’autre bidon-là, qui est en fait un agent anglais [Aung San Suu Kyi], plus ou moins en avant. Ça veut dire que la junte birmane, pour ne pas perdre totalement son pouvoir économique, a dealé avec l’Empire. On sait ce que ça veut dire.

En ce moment, il y a des mises au pas de ceux qui n’ont pas voulu céder le pouvoir. Et sinon, des tractations. Mais on est passé à une phase, effectivement.

Même l’éviction de Berlusconi, qui va revenir comme anti-européen dans le jeu politique italien, ce qui est très intéressant. Il va se révéler finalement comme un néofasciste sympathique. Le néofascisme dans l’histoire italienne. C’est des termes que je n’ai pas peur d’employer. Je ne suis pas Mélenchon, moi. Je suis dans le sérieux.

On voit très bien que l’Algérie, l’oligarchie mondialiste, quelles que soient la perfidie, la subtilité, l’ambigüité, l’ambivalence de la junte militaire algérienne, l’oligarchie mondialiste ne laissera pas en état le régime algérien. Elle fera tomber l’Algérie comme elle a fait tomber la Libye. Et donc elle fera tomber ce régime laïque et militaire par effectivement quelque chose qui avait échoué dans les années quatre-vingt-dix, par une poussé d’islamisme radical de type Al-Qaïda, etc. Elle essaiera de le faire à tout prix. Car effectivement l’Algérie malgré tous ses défauts, est un pays antisioniste officiel, qui interdit les juifs de revenir dans ce pays de leur trahison par le décret Crémieux. L’Algérie sera prochainement attaquée de ma même manière qu’a été attaquée la Libye.

D’ailleurs quand il y a eu le colloque, comment ça s’appelle, de cette espèce de truc des pays arabes-là.

ERTV – La Ligue arabe.

Alain Soral – La ligue arabe, le délégué qatari a dit au délégué algérien : « Vous êtes les prochains sur la liste. » [Le Qatar menace l’Algérie : « …votre tour viendra. » tunisie-secret.over-blog.com] Voilà donc ça se fera bientôt.

Et là, il y a une situation intéressante, c’est que ça se fera par de l’al-qaïdisme et de l’islamisme radical présenté comme de l’islamisme authentique, exactement comme contre le régime bassiste des laïques et des militaires. Il y aura le même baratin.

Et là, je pense que la position de Ramadan va être intenable. Pourquoi ?

Parce que l’immense majorité des musulmans français sont des Franco-algériens. Et même s’ils sont musulmans, ils sont très profondément nationalistes algériens. C’est d’ailleurs leur contradiction que je montre du doigt.

Ils ne supportent pas les nationalistes français. Ils vous disent que l’islam bien compris interdit le nationalisme, ce qui est faux. La Oumma qui est une communauté spirituelle, n’interdit pas, par ailleurs, d’être un national. Ce sont deux niveaux d’articulation, un peu comme dans le christianisme quand Jésus dit : « Rendons à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et il y a tout à fait la possibilité dans l’islam, d’être patriote et musulman. Vous pouvez chercher, vous trouverez. Y’a pas de problème.

Et d’ailleurs, c’est démontré de toute façon par la pratique. C’est que les musulmans franco-algériens sont incroyablement patriotes quand il s’agit de l’Algérie. Ils sont même un petit peu durs sur la critique. Et ils ne laisseront pas détruire l’Algérie malgré toutes les critiques qu’on peut en faire. Et là, ils seront violemment pris dans une contradiction qui est leur attachement à l’Oumma et leur attachement à la nation algérienne. Et cette contradiction sera totalement incarnée par Tariq Ramadan qui en tant qu’agent qatari sera obligé d’accompagner la mise au pas et la destruction du régime laïque et militaire algérien au nom de l’internationalisme musulman, des « Révolutions de jasmin », etc.

Et là, je dis : c’est la morale immanente et la vérité sur la longue durée. C’est que Ramadan qui est déjà très en porte-à-faux et qui ne répond à aucune de mes questions, et qui est en train de perdre beaucoup de monde. Il est contesté de plus en plus en France et je dirais que comme représentant de l’islam, il a mangé son pain blanc. Tant mieux puisqu’il a joué un rôle utile, je l’ai dit. Et maintenant, il faut que ce soient les musulmans français qui parlent de l’islam en France, et des musulmans en France, et pas un Suisse d’origine égyptienne payé par les Qataris pour enseigner dans une université anglaise. Là, je pense que là, je l’ai quand même entièrement habillé. Y’a la veste, le pantalon, le gilet, l’imperméable et les godasses. Voyez ce que je veux dire ! Ça va être très difficile pour lui de répondre. Parce que moi je suis un Français en France payé par lui-même. Faut pas oublier. Ce n’est pas du tout la même chose.

Alors après, on avait un deuxième sujet : c’est qu’on a plus ou moins annoncé cette année, qu’au défilé du 14 Juillet où il y a régulièrement des invités – ce qui est très ambigüe, processus mondialiste pervers –, il serait question d’inviter un contingent de l’armée algérienne. Alors là, ce qui me fait marrer, c’est qu’il y a quelque chose de satanique dans tout ça.

C’est que chaque fois, récemment, que l’État français qui aujourd’hui est à la pointe de la manipulation impériale et même l’avant-garde de la mise au pas et de la violence impériale – on l’a vu en Libye avec l’armée française et BHL, on le voit en ce moment avec l’incroyable baratin que fait la France sur la Syrie, sans doute plus les experts militaires qui doivent être sur le terrain –, c’est que là il est question effectivement d’inviter un contingent de l’armée algérienne au défilé du 14 Juillet. Or, les deux dernières fois que des leaders arabo-musulmans ont été invités en France solennellement, c’était Assad pour un défilé du 14 Juillet et Kadhafi, comme vous le savez. C’est ce qu’on appelle le « baiser de la mort ».

C’est-à-dire que ça veut dire clairement : si un contingent de l’armée algérienne peut défiler au 14 Juillet, c’est qu’effectivement, l’Algérie est le prochain pays sur la liste. Puisque à mon avis, ça fait partie des processus pervers et sataniques. Ça passe en général par une invitation française. Kadhafi du ciel où il est – et je le salue – peut en témoigner. Et Assad peut s’en souvenir car je vous rappelle qu’Assad avait été invité officiellement dans la tribune officielle à assister au défilé du 14 Juillet lorsqu’il y avait eu d’ailleurs, une allocution de l’acteur Kad Merad. Bouffonnerie intégrale, on a déjà oublié Kad Merad d’ailleurs, ce n’est pas grave ; il a eu son petit moment de gloire.

Mais donc que les Algériens sachent que c’est pour bientôt, car la France aujourd’hui qui est la putain de l’Empire, et qui pose de ses lèvres de vieille putain abjecte, le baiser de la mort, sur ceux que l’Empire a désignés à la destruction, si un contingent de l’armée algérienne défile, comme c’est possible, le 14 Juillet, c’est bien la preuve que l’Algérie est le prochain pays sur la liste de la destruction impériale. Nous verrons à mon avis aussi, Bernard-Henri Lévy se manifester. Ma petite digression est finie sur l’Algérie, Ramadan et le rôle de la France dans ce processus de mise à mort.



The Dictator par Sacha Baron Cohen

(Prasquier qualité)

Oui, alors là, moi je ne l’ai pas vu, le film, encore. Ce cinéaste, je le trouve très ambigu. C’est évidemment un israélien produit par Hollywood. Mais ce que je peux faire remarquer, c’est que ce film – j’ai regardé la bande annonce, on va la mettre –, est à l’évidence une caricature qui se moque en faisant rire de ce qu’on appellerait les potentats, le despote oriental, cette espèce de catégorie ontologisée du despote oriental, ce qu’on oppose toujours au modèle démocratico-civilisé occidental, ce qui est très ambigu quand on regarde la réalité des faits. Mais qui renvoie à des espèces de dichotomies : civilisation et carnage, sur le monde blanc chrétien et le monde du despotisme oriental qui l’un amènerait à la démocratie, l’autre à la dictature systématiquement. Tout ça est contredit par la complexité de l’histoire et par les faits, mais ce n’est pas grave.

Mais en tout cas, on a dans ce barbu-là dictateur, la caricature grotesque et très humiliante pour la civilisation arabe effectivement qu’un homme politique majeur arabo-musulman, selon ses valeurs, ne peut être qu’un dictateur sanguinaire, cruel, comique, dérisoire, etc.

Je n’ai rien contre ce genre de film, et il est même possible que le film soit drôle. Selon Gilad Atzmon, il est dramatiquement pas drôle [Voir la critique du film The Dictator par Gilad Atzmon sur egaliteetreconciliation.fr]. J’ai une copine qui est peut-être moins cultivée que Gilad Atzmon, qui m’a dit que c’était rigolo. Je n’en sais rien. Il faudra que j’aille le voir. Ça me fait chier de filer de l’argent à Mammon et à Hollywood mais j’irai le voir.

Ce qui est certain, pour rebondir, c’est que quand Dieudonné fait son film L’Antisémite qui est effectivement de faire une grosse comédie bouffonne en caricaturant une autre communauté, de façon à mon avis moins agressive, là on crie au scandale.

Personne ne crie au scandale qu’on déshonore, qu’on humilie, qu’on ridiculise et qu’on caricature, le monde arabo-musulman. Donc on voit bien là qu’il y a un plein pouvoir, la machine de guerre qui est Hollywood sur le plan idéologique pour systématiquement, par le rire ou par la peur, montrer l’Arabo-musulman et le monde musulman comme un monde qui amène systématiquement à la violence, à la dictature, à la persécution, à frapper les femmes... Donc à quoi sert ce Sacha Baron Cohen ? Qu’est-ce qu’on penserait si on faisait le même film à l’envers ?

Et surtout, je vais faire une remarque. Dans tous les films, depuis l’après-guerre, il y a toujours le personnage négatif du mafieux sicilien, du proxénète antillais, du beauf français, on le voit bien dans Dupont Lajoie joué par – petite remarque d’ailleurs –, joué par Victor Lanoux. Et j’ai mis très longtemps à savoir que Victor Lanoux, qui incarne le beauf dans les films Un éléphant ça trompe énormément, un film de Yves Robert, avec les dialogues de Dabadie. Alors je me dis : ouais ce beauf français, finalement, en fait, il s’appelle Robert Nataf. C’est un juif. Faut le savoir. C’est un juif. Donc ça veut dire que toute sa vie, il a joué très agréablement un personnage pour disqualifier finalement le Français de base : c’est-à-dire faire le Français de base qui est une gros con de raciste, macho, etc.

Alors moi j’aimerais bien poser la question. Tout le monde y a droit, dans les stéréotypes cinématographiques. Le Chinois fourbe et cruel, le mafieux sicilien calabrais, tout ce que vous voulez, évidemment, l’allemand nazi, le beauf français, raciste, collabo, etc., etc. Il n’y a jamais, jamais, jamais, de personnage de juifs négatifs. Le Juif est toujours une victime, un être merveilleux, un virtuose, etc.

Or, moi, j’ai connu toute ma vie, des juifs qui étaient des escrocs, des salopards, des voleurs. J’en ai connu beaucoup, et j’en ai connu une majorité. Je dînais l’autre jour avec un avocat juif franc-maçon de haut vol, qui était tout content de dîner avec moi, et qui me disait à table, pour faire le malin : « Je traite moi-même des affaires de procès pour des affaires commerciales et financières au tribunal de Paris. Il me dit, 80 % des affaires sont le fait de binationaux franco-israéliens ». Il me disait : « Quatre-vingts pour cent des affaires au tribunal, d’escroquerie, etc., sont le fait de Franco-israéliens. » C’est lui qui le disait. Vérifions. J’ai un jeune qui était en stage, en ce moment. Il me l’a confirmé. Je l’ai vérifié. Il me dit : « Oui, tout le monde le sait, mais effectivement... » Il n’y a jamais de personnages de juifs négatifs dans le cinéma. Pourquoi ?

On peut se moquer des Noirs, des proxénètes antillais, des Français beaufs, des Boches, les dragueurs italiens, tout. Il n’y a jamais de personnages de juifs négatifs. Et on nous montre toujours, quand on nous montre de la propagande des années trente, la petite Sarah, la petite Rachel, des enfants qui jouent du violon, etc. Où sont les Bernard-Henri Lévy, où sont les Stavisky, où sont tous ceux que j’appelle ces prédateurs nomades, ces fauteurs de guerre ? Ils ne sont jamais nulle part. Pourquoi ? La question.

Est-ce que ce serait de l’antisémitisme ? C’est de l’incitation à la haine raciale de montrer qu’il y a des mafieux en Sicile ?

Y’a le peuple sicilien et la mafia sicilienne. On ne fait pas l’amalgame. Tous les Allemands ne sont pas nazis. On le sait très bien. On Fait quand même des films sur le nazisme. C’est de l’incitation à la haine raciale envers les blonds aux yeux bleus ?

Comment se fait-il qu’il n’y ait jamais de personnages négatifs de juifs depuis 1945, alors que moi, personnellement dans ma vie, j’en ai rencontré beaucoup ?

Escrocs, menteurs, voleurs, délateurs, ratonneurs. Ça s’est une vraie question à poser. Sacha Baron Cohen peut s’amuser à ridiculiser, à caricaturer le monde islamo-musulman. Où est l’équivalent ?

Le seul qui a osé le faire, c’est Dieudonné. Dieudonné, on a interdit la projection de son film à Cannes, au marché du film – c’est totalement illégal ; ce qui veut bien dire que c’est aussi une succursale de la synagogue ; ce n’est pas moi qui le dit ; c’est une citation de Woody Allen dont on ne parlera pas de la sexualité déviante, c’est un autre sujet.

Je dis bien, comment se fait-il que tout le monde, toutes les communautés du monde – je ne parle pas des Noirs de ghettos dans les films américains –, tout le monde a droit à son archétype négatif. Il n’y a que le juif qui systématiquement impose son archétype positif. Or au nom du réalisme ou au nom du cinéma comme reproduction du réel où est le George Soros, où est le Bernard Madoff ?

Pourquoi personne n’ose-t-il créer un personnage comme ça ? Et qu’est-ce que ça démontre en termes de pouvoir et je dirais même, de dictature ?

Donc, je dis : puisque Sacha Baron Cohen a le droit de faire son film de propagande, peut-être rigolo d’ailleurs, anti Arabo-musulman, ce qui fait partie de nos libertés et ce à quoi je suis attaché – pour moi il y a pas de sacralité, etc. ; je suis de ce point de vue-là, français – j’estime que Dieudonné a tout à fait le droit de faire L’Antisémite, ce film-là, qui est un film on va dire, symétrique. Et je ne vois pas au nom de quoi Dieudonné serait persécuté, son film interdit, tenté d’être interdit par la Licra – à chaque fois les mêmes –, le Crif, Monsieur Prasquier, né en Pologne. Je pose la question.

C’est une question de bon sens mais qui déjà demande un immense courage.

Donc, où en sommes-nous aujourd’hui en France pour qu’en posant cette question, je risque pratiquement la mort, voyez ?

Je ricane.



Le premier des Français (source officielle)

Ah ! oui. Par le football, par la haine communautaire, par la haine de soi imposée à la France, par le travail des éducateurs trotskystes, par la main mise du sionisme sur la France, par l’image négative du Français de base produite par tout le cinéma de gauche, à travers notamment Robert Nataf [Victor Lanoux], nous arrivons à un moment donné, effectivement, à une France très pré-balkanique où la France est en train de disparaître.

Et nous avons aujourd’hui un président de la République qui s’appelle Hollande, ce qui est assez drôle. De Gaulle s’appelait de Gaulle. Mendès France, il y avait encore « France » derrière « Mendès », ce qui était élégant, même si c’était derrière, pas devant. Mais là Monsieur Hollande n’est-ce pas, soumis à toutes les oligarchies mondialistes, nomades, etc., c’est une évidence – le pauvre, il n’a pas le choix –, et il fait une photo officielle où il a une tête de ce qu’il est. On dirait d’un pharmacien de province atteint de constipation.

La France, c’était quand même la grande Nation. Quand on arrive au bout du bout du bout, à avoir ça comme « premier des Français », une espèce de petite chose qui ressemble à un dessert aux algues, à un chat coupé, la photo le dit bien. On regarde bien sa tête, la photo de Depardon, il y a tout.

Mais ce qui est tragique, c’est qu’il y a une espèce de drapeau tout au fond du décor à gauche, à côté du drapeau européen, et plus excentré que le drapeau européen. Et c’est un drapeau hollandais !

Parce que quand même, normalement, un Français et un haut fonctionnaire, sait ce que sait un drapeau français. Là, c’est un drapeau hollandais. Normalement, cette photo officielle est illégale. Elle exhibe un drapeau européen et un drapeau hollandais d’un type qui s’appelle par ailleurs Hollande.

Et c’est bien le symbole que la France est au bout du bout du bout. Et que ce pays qui incarne la troisième voie, le pays de ceux qui de temps en temps se lèvent pour dire « Non ! »

Ce qui a pu être fait en Angleterre sous Thatcher n’est pas faisable en France. Car la France comme le Québec est attaché à un égalitarisme, à une conscience populaire. C’est la plus vieille nation du monde, il ne faut pas oublier, la France.

Les Grecs ont inventé l’État-cité. Nous avons inventé l’État-nation. Ce n’est pas rien.

Et c’est ça qui doit être détruit aujourd’hui. Car l’Empire a bien compris que ceux qui pouvaient résister à l’Empire à cause de sa vision du monde et de son échelle quantitative, pour des raisons quantitatives et qualitatives, c’était la Nation et rien d’autre. Je l’ai expliqué dix fois à des gens qui n’arrivent toujours pas à comprendre, ce n’est pas grave. Parce que la Nation est la plus grosse communauté humaine que l’histoire a réussi à réunir pour les faire marcher ensemble sur un même projet.

Parce que l’Empire n’est pas une entité : c’est une nation qui règne sur d’autres nations. Il faut le savoir.

La plus grande communauté humaine créée par l’histoire, c’est la Nation. Et seule une coalition de nations peut s’opposer à la violence et à la déferlante impériale. Pas les régions, malheureusement la Oumma non plus, pour des tas de raisons qui sont hors-sujet, mais que Sheikh Imran Hosein explique très bien.

Donc, la Nation a été inventée par la France. La Nation est l’arme de résistance efficace et qui peut triompher dans une logique de coalition de nations, à la volonté d’hégémonie définitive de l’Empire mondialiste. Et la nation française, puisqu’elle a inventé cet outil efficace, doit être détruite. Et elle sera détruite bientôt, dans ce processus de destruction. Après la Syrie, après l’Algérie, nous passerons par la destruction de la France.

La destruction de la France se fait déjà par l’Europe fédérale et l’Europe des régions, se fait par l’allégeance totale de nos élites à tout ce qui est antifrançais : Bilderberg, Siècle, Franco-américaine.

Il faut voir qu’au somment de l’État français, et au sommet des élites politiques française, il n’y a que des antifrançais. Après Hollande, nous aurons droit à Copé. Je ne vais pas vous faire un dessin sur ce qu’est Copé.

Donc la France sera détruite.

Est-ce qu’à un moment donné, elle aura un sursaut ? Est-ce qu’une Jeanne d’Arc arrivera ? Et est-ce qu’elle triomphera, finalement, et participera de cette victoire sur l’Empire satanique ? Ou est-ce qu’elle sera détruite dans ce combat ?

Je ne le sais pas.

Mais c’est le combat de demain. C’est clair.


CINQUIEME PARTIE

« Quand j’avais sorti ma fameuse phrase qui a été condamnée par la justice française et donc je demanderai un jour réparation. Je demanderai un jour d’être réhabilité pour cette phrase qui était une phrase incritiquable sur le plan moral et sur le plan historique. »

Dieudonné à Strasbourg : quenelle de 2000 !

Dieudonné, le mardi 29 mai 2012 au Zénith de Strasbourg

Oui alors, Dieudonné est le résistant en chef, aujourd’hui à l’oligarchie française qui n’est jamais que le second rôle de l’oligarchie mondialiste. Et les marqueurs, on voit très bien ce que c’est. C’est le chantage à l’antisémitisme, la persécution par la communauté organisée qui instrumentalise la République pour des raisons systématiquement contraires aux valeurs républicaines : humanisme, antiracisme, égalité, etc.

Et Dieudonné qui a tenu bon, contrairement à Ardisson, contrairement à Beigbeder, contrairement à Wizman, contrairement à Yann Moix, puisque tous ces gens-là, je les ai connus pro-palestiniens, humanistes égalitaristes, etc., c’est-à-dire des jeunes gens avec des valeurs saines. Ils ont été retournés par le système, un système sataniste.

Dieudonné a tenu bon. Et ce qui est intéressant, c’est que quelle que soit sa fin, qui sera de toute façon héroïque, il marque des points parce qu’il tient bon. Et c’est pour ça que c’est un très, très bon exemple d’espoir.

Il devait aller à Strasbourg et la communauté organisée nous avait dit qu’elle l’empêcherait d’aller jouer là-bas. Or nous sommes quand même dans un état de droit en France, avec notamment un corps constitué qui s’appelle la Justice, qui est un corps assez orgueilleux puisque dans le monde de Montesquieu, c’est un des garants de la démocratie authentique. C’est trois pouvoirs : judiciaire, législatif, exécutif.

Et ils se font tellement humilier, et on leur demande tellement d’en faire des tonnes dans l’illégal, qu’on peut imaginer qu’ils commencent un peu à se rebeller. Et on voit que quand Dieudonné attaque, en général, il finit toujours par gagner.

En réalité, il est face à une communauté dominante qui le martyrise et qui se sert pour le martyriser de sa domination sur le monde médiatique qui est devenu un monde de pur mensonge.

Chaque fois qu’on parle de Dieudonné ou de moi dans les médias – d’ailleurs comme quand on parle de la Syrie ou tout ce qui touche aux intérêts de ladite communauté, intérêt à court ou moyen terme ou long terme –, on est dans le mensonge systématique.

Et là, Dieudonné, finalement, malgré toutes les menaces qui avaient été faites : « On va faire interdite, le préfet, machin… », la loi étant la loi, il est allé jouer son spectacle comique à Strasbourg. Deux mille personnes sont venues acheter leurs billets, malgré la diabolisation, sans aucune publicité ni relai médiatiques. Deux milles personnes. Ce qui est beaucoup. Il faut savoir qu’Élie Semoun, la même semaine, est allé dans la même ville faire son spectacle, il a fait une salle de 700 places avec 200 invités. Et le reste, c’est des comités d’entreprise.

Donc on voit bien que dans cet ancien duo, Dieudonné-Élie Semoun où on nous vendait le juif intelligent qui écrivait, et ne nègre con qui faisait le guignol, en fait, c’est Dieudonné qui écrivait. Élie Semoun est incapable de rien écrire du tout de drôle. Et comme il n’a plus d’auteur, il est de plus en plus mauvais. Et il n’a plus de public. Alors qu’il a tous les medias, la télé, les affiches, le lobby du comique, qui est le même lobby que l’autre. C’est un lobby communautaire aussi sous contrôle.

Je crois que Coluche essayait d’en parler à la fin de sa vie, mais il est mort avant de pouvoir en parler un peu plus. Il devait jouer un spectacle en septembre et il est mort en août, ou en juillet, d’un étrange accident de moto. Je pense que Coluche aurait pu devenir le Dieudonné, déjà à l’époque, mais il en a été empêché par la mort brutale et soudaine.

Donc finalement Dieudonné est allé jouer à Strasbourg devant 2000 personnes.

Alors la Licra, qui est une espèce d’entreprise dont j’ai dit qu’elle était pour couvrir des assassinats politiques sur le territoire français, que ce soit sur le plan réel ou symbolique. Il suffit pour ça de lire La France licratisée d’Anne Kling, excellent livre qui raconte l’histoire de la Licra tel que c’est.

Ça fait parti des organes de domination communautaire de la communauté organisée. C’est une arme pour soumettre les insoumis mais toujours avec soi-disant l’alibi de la République, des droits de l’homme et… de mes couilles.

La Licra a réussi à exhiber vingt cloportes, on l’a vu, des vieux, des dégénérés, des débiles, avec des petites pancartes censées exprimer la vox populi anti-Dieudonné où ils disaient que « Dieudonné avait 4000 ans », où on voyait que le mec était un débile mental. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, la communauté organisée ne coopte que des tarés, des retournés immondes, c’est-à-dire des antisémites extrémistes retournés, de arriérés mentaux et des gâteux. En termes de force vive, ils n’ont rien avec eux. On avait donc là, vingt débiles, dont on mettra bien la débilité, et en plus qui traitent plus ou moins Dieudonné de singe à demi-mot, qui étaient des menteurs, des crétins, des stipendiés. Vingt, ils étaient vingt.

Et en face, 2000 personnes qui viennent voir le comique bien qu’on leur ait dit que c’était le diable, etc. Et ça, c’est le rapport de force réel, quand on enlève la capacité de domination par une organisation d’argent et la capacité de mensonge par les médias, et une certaine soumission – et une soumission certaine – du politique.

La réalité, c’est qu’il y a 2000 personnes d’un côté, et vingt de l’autre. C’est quoi le ratio ?

C’est un pour cent. Un pour cent, c’est toujours le même ratio. C’est les 99 % qui se révoltent contre les 1 % dont je vous ai parlé dans Comprendre l’Empire que les Américains expriment aujourd’hui quand ils vont défiler sous les fenêtres de Wall Street [Mouvement Occupy Wall Street]. Je veux dire, tout est toujours cohérent.

Dieudonné a démontré qu’effectivement, 99 % des Français avaient envi de l’écouter. Et surtout que quand ils allaient l’écouter, radio trottoir après, il n’y avait rien à redire à son spectacle. C’est un spectacle qui incarne totalement les valeurs de la République, mais de la vraie, l’humanisme français, on va dire, chrétien, laïcisé en égalitarisme. Ce que défendent aussi les Québécois, ce que je défends moi : l’antiracisme, l’égalité, la fraternité, la liberté, l’égalité, la fraternité. Dieudonné incarne la liberté, l’égalité et la fraternité.

Le Crif, la Licra incarnent finalement le mensonge, la domination au nom de la race, etc., etc. Ça se vérifiera systématiquement dans les temps à venir, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent.



Montée de l’antisémitisme en France ?

(affaire de Villeurbanne du 2 juin 2012)

Alors là, ça faite référence à l’affaire de Villeurbanne. On nous a encore vendu par le mensonge médiatique et la trahison policière de sa fonction, une Nuit de Cristal.

Je rappelle que Finkielkraut qu’on prend pour un intellectuel en France avait parlé d’une « année de Cristal pour la France ». Rien que cette phrase prouve que c’est un guignol, un hystérique, un menteur, et un crétin. L’« année de Cristal », ça veut dire que c’est 365 jours de Cristal ! Et la France, ça aurait été 365 Nuits de Cristal de suite !! Voyez.

Alors je vais être très clair. L’affaire de Villeurbanne, j’ai mes introductions aussi dans la police – beaucoup de policiers qui sont excédés des faux rapports qu’on est obligé de leur faire, etc. –, est une algarade entre deux groupes. C’est déplorable, mais c’est lié à la communautarisation de la France, à l’exhibition dans l’espace public de symboles religieux qui devraient être gardé pour l’espace sacré. Et en dernière instance, [une affaire] où il y a des gens qui passent quelques heures à l’hôpital, il n’y a pas de vrais blessés graves, etc.

On parle de matraques, de machins truc. Je rappelle que moi, j’ai été ratonné à coups de marteaux, de matraques, avec sept blessés, dans une librairie à Paris, ça a été classé sans suite. Je rappelle que Madame Bourarach dont nous avons organisé la collecte et à qui nous avons trouvé un avocat [Dons à Même Bourarach, egaliteetreconciliation.fr], son mari a été noyé, assassiné par un groupe de gens dont le leader est un cadre de la Ldj qui a déjà été arrêté deux fois sur de lieux de ratonnade anti-Noirs et anti-Arabes avec des armes. Et que c’est tout ça qui est caché aujourd’hui, par les médias, la justice qui a du mal à faire son travail, le politique, d’une lâcheté et d’une soumission intégrale.

Donc là, on monte en épingle une affaire de Villeurbanne qui est une algarade entre jeunes et due à la communautarisation de la France, due sans doute aussi à l’arrogance israélienne, au sionisme intégral de la communauté juive religieuse française, ce qui est de toute façon une hérésie selon l’orthodoxie, etc., etc., etc. On nous raconte qu’il y a eu une ignoble agression, etc., ce qui est tout à fait faux.

Prétendre qu’il y a de l’antisémitisme en France aujourd’hui, est une escroquerie et une rigolade. Il y a par contre un permanent et insupportable chantage à l’antisémitisme.

Et ce qu’on appelle aujourd’hui antisémitisme est finalement une réaction de soumission boudeuse, puisqu’on ne peut pas faire plus, à une domination communautaire de plus en plus visible, intégrale et injustifiée, puisqu’elle se fait toujours au nom des valeurs d’inégalité, au nom d’un pays étranger qui pratique la purification ethnique, le suprémacisme racial au nom d’une vision théologico-militaire. Enfin je veux dire, la contradiction est maximum.

Donc il n’y a pas d’antisémitisme en France. Il y a par contre un insupportable chantage à l’antisémitisme qui devient obscène et qui, à mon avis je le dis, parce que c’est mon message, devient de plus en plus contre-productif. Donc il faut que ça s’arrête.

Et l’affaire de Villeurbanne n’existe pas.

Par contre ce qui existe, c’est l’affaire Bourarach, l’affaire Dieudonné, l’affaire Soral. Ça, ça existe. Et c’est systématiquement classé sans suite, transformé en fait divers alors que ce sont des crimes raciaux, etc., etc., etc.

Et tout le monde le sait dans la justice, dans la police et chez les politiques, quand on en parle en privé. Je parle avec tous ces gens-là et tous ces gens-là me parlent. Et ils en ont plein le cul. C’est clair.



Des nouvelles de l’affaire de Toulouse ?

Entretien de mars 2012 (extrait)

Alors je le lis :

« Soral, l’homme qui lèche la moule puante de la salope numéro un du système, MLP, ce qui doit vouloir dire Marine Le Pen. Toi tu préfères te faire enculer par papa Le Pen (combien on te paye pour sucer Jean-Marie ?). »

Alors je reçois entre autres choses, depuis des mois, des menaces de mort, des insultes, sur moi, ma femme, etc., de façon récurrente. J’ai demandé à mes informaticiens de loger l’envoyeur par un petit système de piège qu’on a fait. Il s’est connecté parce qu’on avait mis un truc. Ces menaces viennent systématiquement d’un ordinateur dans la mairie de Toulouse, donc probablement d’un employé municipal de Toulouse. J’ai porté plainte à la police ; c’est des menaces de mort sur moi, ma femme, etc., de violences annoncées, etc., etc. J’ai porté plainte à la police. J’ai écrit à la mairie de Toulouse. Je n’ai jamais obtenu aucun résultat pratique. C’est-à-dire que ces menaces continuent. Si, à partir d’un certain moment, ça s’est déplacé à l’université de Toulouse.

Par contre, en faisant un travail de recoupement et d’enquête, j’ai désigné à un moment donné, comme possible coupable un type qui est un militant antifa notoire de Toulouse [Voir, entretien de novembre 2011, partie 2], dont je sais les propos qu’il exprime en privé contre moi, par des indiscrétions, parce que j’ai des gens un peu partout, et qui est employé municipal de la mairie de Toulouse. J’ai dit, comme ça ne s’arrêtait pas et que je n’arrive pas à obtenir que la police et la justice fasse leur travail, j’ai dit dans une vidéo qu’il est possible que ce soit ce type-là. Je ne vais même pas le renommer. Savez-vous ce qu’il se passe, depuis ?

Je suis convoqué par un juge d’instruction à Toulouse, alors que je vis entre Bayonne et Paris, pour être envoyé au tribunal pour diffamation. Voyez. C’est-à-dire que quand vous vous plaignez d’être menacé de mort, que vous dites : c’est probablement quelqu’un et je demande à la police de vérifier. La police peut très facilement identifier les personnes qui m’envoient des menaces de mort par Internet. C’est ce que je demande. C’est moi qui suis. La dernière fois que j’ai été convoqué par un juge d’instruction, je suis envoyé directement au tribunal. Le juge d’instruction ne fait qu’un travail de relai. C’est donc me persécuter, me harceler, me convoquer dans une ville où je ne vis pas alors que je travaille, j’ai une femme, un enfant à charge. C’est à mes frais tout ça.

Donc voilà comment ça fonctionne en France. Je suis convoqué par un juge d’instruction de Toulouse pour diffamation parce que j’ai osé dire : il y a quelqu’un qui m’envoie systématiquement de la mairie de Toulouse et qui est probablement municipal, que nous avons probablement identifié, par une série de recoupement cohérent, qui m’envoie des menaces de mort de la mairie de Toulouse. Et c’est moi qui me retrouverai au tribunal pour diffamation.

Quand j’avais répondu à Dantec qui appelait à l’extermination des musulmans du monde entier par la force atomique par voie de radio, que je lui avais répondu.

Mea culpa, Alain Soral interviewé par le site videodrom.org, le 3 juin 2006 (extrait)

"Il faut que Dantec fasse un peu attention. Voilà, c’est tout. Donc Dantec, excuses-moi d’avoir été méchant avec toi, mais je voulais juste te prévenir qu’il fallait que tu ne mélange pas la science-fiction et la géopolitique. Donc, voilà, c’était pour t’aider. Voilà, couché Dantec !"

Je m’étais retrouvé au tribunal pour diffamation. J’ai gagné ce procès-là, quand même. Je l’ai gagné. Et c’est comme ça que c’était moi qui m’étais retrouvé au tribunal.

Quand j’ai fait écouter ce à quoi je répondais, et que j’ai obtenu, après une interruption de séance, qu’on écoute ce à quoi je répondais. C’est ça la justice. Les cinq juges qui étaient d’ailleurs cinq femmes, les bras leur en sont tombés. Mais l’avocat. Y’avait deux avocats dont l’un était un avocat de SOS Racisme contre moi, il disait : « Ce n’est pas. Il faut juger en droit. C’est hors-sujet. » Voyez.

Alors il faut savoir si on juge en droit ou en équité, voyez. C’est toujours pareil, la casuistique. Cette violence indirecte, cette stratégie du mensonge, voyez. On a la réponse, mais on n’a pas la question. On a la gifle, mais on n’a pas les semaines, les années de persécution économiques, langagières, etc. Ce qui fait qu’à un moment donné, le type donne la gifle. Je parle toujours de la même chose.

Donc là, je suis convoqué parce que je suis menacé de mort par mails moi et ma femme, depuis des mois et des mois, par des mails anonymes. Et parce que je demande à la police et à la justice d’identifier celui qui me menace pour faire son travail, c’est moi qui suis convoqué chez un juge d’instruction, pour diffamation.

C’est comme ça que ça marche en France en ce moment, pour les gens qui osent s’attaquer, comme moi ou Dieudonné, au tout-puissant lobby qui n’existe pas et que personne n’ose nommer, tellement il terrifie tout le monde par son incroyable puissance.



Madonna n’aime pas Marine Le Pen (ouf)

Alors moi, ce qui est marrant, c’est que j’ai connu Madonna. Pas intimement, mais elle était à Paris au tout début des années quatre-vingt comme danseuse. Elle dansait je crois à l’espace Clichy. Et je l’ai vu physiquement dans les soirées, etc. C’était une petite, avec du poil ici [joue], avec des grosses jambes, moche, mais visiblement qui avait un désir de réussite incroyable. Elle est l’anti-Janis Joplin.

Janis Joplin incarnait le talent, la grâce, l’aventure de la musique pop qui était un artisanat d’art avec des jeunes qui avaient une certaine grâce, un talent inouï.

Madonna, c’est l’industrie du disque où avec beaucoup de volonté, de professionnalisme, de division du travail, on arrive à produire un produit propre mais sans âme et qui lui ressemble. Et qui ressemble à ce monde des VIP, ce monde de l’oligarchie sataniste qui fait penser. On verrait bien Madonna avec BHL, avec Kissinger, avec Obama, avec Sacha Baron Cohen. Enfin voilà, toute cette merde.

D’ailleurs je suis en train d’écrire une bande dessinée où on va tous les embarquer sur un bateau. On va rigoler, ça sera pour septembre, on en reparlera.

Donc Madonna, qui était d’abord catholique, et qui jouait de cette catholicité, appartenait à la grosse communauté italo-catholique américaine s’est depuis convertie depuis à la Kabbale, cette espèce de secte New Age, néo-juive. Et le mot Kabbale est symptomatique, puisqu’effectivement, la domination financière mondiale, je l’ai dit, en dernière instance, c’est une domination par un processus kabbaliste qui est effectivement, de déconnecter l’économie du réel, d’en faire une soumission par le chiffre et les mathématiques pures, une soumission du monde réel et humain, réduits en esclavage par une dérive kabbaliste de l’économie réelle devenue finances mathématiques pures [Voir Entretien de décembre 2011]. Donc il y a un lien vraiment entre le satanisme, le kabbaliste et la domination oligarchique, avec ses marqueurs communautaires forts aujourd’hui.

Et Madonna, finalement aujourd’hui, se réclame de cette religion new ago-judaïquo-kabbaliste qui s’appelle la Kabbale, qui d’ailleurs qui est un truc hollywoodien, et inaugure effectivement une tournée de chant ou ce qui consiste à chanter avec un micro – assez mal – des chansons écrites par d’autres en s’exhibant comme une vieille pute qu’elle est, qui existe entièrement à coup de bodybuilding, de piquouzes.

Parce que c’est quand même tout sauf Sofia Loren ou Silvana Mangano. Ce n’est pas la grâce de la magnifique petite prolétaire ou paysanne qu’on trouve dans une cour de ferme dans l’Italie de l’après-guerre. C’est fabriqué entièrement. C’est un demi-boudin transgénique.

Et elle, elle inaugure sa tournée de concerts où elle va. On a vu toutes ses provocations grotesques, toujours la fausse gauche sociétale, la fausse transgression, se mettre un doigt dans la chatte, parler de sexe… Enfin ridicule ! Lady Gaga a repris d’ailleurs la suite. On voit bien que c’est une des figures du satanisme et de l’éducation de la jeunesse aux antivaleurs sataniques.

Elle commence sa tournée en Israël. Je pense d’ailleurs que les orthodoxes religieux, n’ont pas dû aimer. Et effectivement, elle trouve le moyen de montrer Marine Le Pen désignée comme ennemi des valeurs qu’elle représente – ce qui est très bon signe –, avec évidemment, la croix gammée, évidemment. Marine Le Pen et la croix gammée.

Donc je rappelle bien que Madonna fait partie de cette industrie du showbiz satanique qui coopte et qui fabrique des putains pour corrompre la jeunesse. Donc en fait, quand elle s’attaque à Marine Le Pen, quelque part, elle la valorise. C’est quelque part, c’est cohérent. Et donc, on ne soit pas s’en plaindre.

Et je ne dirais pas plus sur Madonna parce que de tout façon, elle est déjà vieille et elle est déjà remplacée par Lady Gaga. Donc je pense que maintenant, elle va être, dans le miroir, face à son vieillissement, les sous dont elle ne sait pas trop que faire, parce qu’elle est multimilliardaire sans doute, sa solitude, l’hostilité de ses enfants. Enfin c’est ce prix à payer, sur la distance, pour tous ces gens qui sont montés par la soumission au diable, par le mammonisme et la soumission à Satan.

Il est possible qu’elle n’ait pas une vieillesse heureuse.



Michel Onfray défend Jean Soler ! (et l’antijudaïsme ?)

Oui, alors là, y’a deux aspects. Alors d’abord, c’est dans Le Point.fr qui est l’organe où règne de façon totalement illégitime et grotesque Bernard-Henri Lévy, par son bloc-notes, où cette espèce de marquise de Pompadour nous fait part de ses états d’âme, toutes les semaines. Un des marqueurs de la domination de cette communauté illégitime par ses petits marquis qui normalement ne devraient même pas être pigistes.

Donc dans Le Point.fr, Onfray fait une apologie de Jean Soler. Je vais remettre mes lunettes, parce que c’est assez précis.

Alors déjà, Jean Soler est un intellectuel français qui a une œuvre assez conséquente. Nous avons d’ailleurs immédiatement commandé ses bouquins pour les vendre sur Kontre Kulture. Son dernier livre s’appelle Qui est Dieu ? C’est très, très intéressant parce que c’est un type qui critique les monothéismes. Et donc, la matrice, c’est le judaïsme, c’est la Torah, la Bible, le Pentateuque. Et qui explique bien ce dont aujourd’hui Onfray se fait le relai.

Je rappelle qu’Onfray, il y a encore quelque mois, disait que Dieudonné devait être arrêté par la police pour antisémitisme. Il s’est passé quelque chose depuis dans la vie d’Onfray, à mon avis. Onfray est un type d’origine populaire qui a été très longtemps un con, c’est-à-dire un libéral libertaire. Depuis quelque temps, il a redécouvert la question sociale. Il anime une université libre, je ne sais pas où, à Nantes, en Bretagne ou en Normandie [université populaire de Caen], et récemment, il a commis un crime de lèse-communauté, mais qu’il n’a pas identifiée immédiatement : il s’est attaqué à la psychanalyse. Donc Onfray s’est payé la psychanalyse, et la mafia psychanalytique s’est payé Onfray. Ce qui lui a fait dire, à un moment donné : « Je ne suis qu’un pauvre goy. » On mettra l’extrait si on le retrouve :

« Moi qui suis tout juste un goy terroir du bocage de Basse-Normandie » réponse de Michel Onfray à Élisabeth Roudinesco. Blogs.mediapart.fr

Donc, il a bien compris que c’était une mafia ashkénaze. Et pour avoir moi-même croisé dans des raouts à l’époque où je fréquentais les jeudis du Seuil, ou certaines soirées littéralo-intellectuelles, j’ai pu voir la Roudinesco en personne pour voir qu’on était bien face à une maquerelle, et que c’était bien une escroquerie communautaire.

Donc, ça a dû le rendre une peu énervé et un peu courageux, le Onfray. C’est toujours pareil. C’est comme quand on regarde ceux qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain, c’est ce très bon sociologue israélien qui nous le dit, Simon Epstein : la grande majorité des députés qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain étaient issus du Front populaire et membres de la Lica, ancêtre de la Licra.

[Simon Epstein, Les dreyfusards sous l’Occupation, Un paradoxe français]

Donc je pense qu’à un moment donné, ils ont été excédés, et qu’ils se sont un peu fâchés contre leurs anciens amis qui les ont un peu trop roulé dans la farine et qui les ont un peu trop humilié.

Ce sont des processus historiques constants que nous constatons depuis la fuite d’Égypte, et qui ne font que se répéter de façon récurrente comme le reconnait le très bon et très sympathique rabbin Rav Ron Chaya et que fait semblant de ne pas comprendre Élisabeth Lévy, menteuse professionnelle, agent israélien et sayan, quand elle ne comprenait pas ce que je voulais dire quand j’avais sorti ma fameuse phrase qui a été condamnée par la justice française, et dont je demanderai un jour réparation.

Je demanderai un jour d’être réhabilité pour cette phrase qui était une phrase incritiquable sur le plan moral, sur le plan historique.

Alain Soral, Complément d’enquête, France 2, 2004 :

"Quand avec un Français, juif, sioniste, tu commences à dire : « y a peut être des problèmes qui viennent de chez vous. Vous avez peut-être fait quelques erreurs. Ce n’est pas systématiquement la faute de l’autre, totalement, si personne ne peut vous blairer partout où vous mettez les pieds. » Parce qu’en gros, c’est à peu près ça leur histoire, tu vois. Ça fait quand même 2500 ans que chaque fois où ils mettent les pieds quelque part, au bout de cinquante ans, ils se font dérouiller. Il faut se dire, c’est bizarre ! "

Si je vis assez vieux, je demanderai réparation, pour cette unique condamnation infamante de toute ma vie, totalement injustifiée.

Donc pour revenir à Onfray, Onfray fait l’apologie de Jean Soler qui effectivement dit que :

« Le judaïsme et la religion qui est la matrice de tous les monothéismes et qui a inventé la haine raciale, le génocide et la purification ethnique. »

Et que ça se vérifie actuellement par la politique israélienne. Et alors Onfray se cache derrière Soler pour dire ça, qui est une manière de balancer ce que tout le monde sait depuis toujours, mais qu’il n’avait pas le courage de dire et que maintenant il est devenu un peu courageux, à force d’être humilié ou même de n’avoir pas eu les fromages universitaires auxquels il avait droit, ou auxquels il croyait avoir droit.

Parce que quand on partage très mal – comme disait Mitterrand : « Il faut que tout le monde mange. » – quand on ne donne que des ordres, qu’on humilie, et qu’on ne donne rien à bouffer, au bout d’un moment, même les plus lâches redeviennent un peu plus courageux par la colère.

Donc c’est très intéressant de voir qu’Onfray qui était encore il y a quelques années, un con libéral-libertaire, est devenu aujourd’hui un type qui s’intéresse à la question sociale et qui ose montrer du doigt, à travers Jean Soler, la communauté organisée à travers sa matrice idéologique éternelle qui est l’Ancien Testament, en disant bien que la Bible, la Torah – qui ne sont pas les Évangiles, c’est pas du tout Jésus – est le corpus idéologique d’où sortent « la haine raciale, le génocide, la purification ethnique ». Et là je vais citer à la fois une phrase typique de l’Exode :

« Je (Dieu) chasserai vos ennemis peu à peu au fur et à mesure que vous (les Hébreux) deviendraient plus nombreux et que vous occuperez le pays. Finalement votre territoire s’étendra de la mer des Roseaux à la mer Méditerranée et du désert du Sinaï à l’Euphrate – c’est le Grand Israël en construction – car je livrerai en votre pouvoir les habitants de ses régions afin que vous les chassiez. »

Exode 23:23-33

Donc la Bible est bien le projet sioniste et dit bien qu’un peuple élu, au nom d’un Dieu vengeur, ethnique et tribal, effectivement va dominer les autres nations qu’elle détruira et réduira en esclavage. C’est clair et net comme projet. C’est donc de l’incitation à la haine raciale, du suprémacisme ethnico-racial au nom d’un projet théologico belliqueux fondé sur la haine de l’autre systématique.

Ça rejoint ce que disait Nietzsche aussi, qui lui d’ailleurs s’en flattait car lui aimait une certaine constance dans la haine. Ça l’impressionnait, lui. Parce que ça avait sans doute un côté antisocialiste et antichrétien.

Alors Jean Soler, je cite :

« >"Tu ne tueras point" est un commandement tribal. Il concerne le peuple juif, et non l’humanité dans sa totalité. »

Oui, « Tu ne tueras point », ça veux dire « Tu ne tueras point de Juifs ». C’est un code de solidarité communautaire. Ce ne sont pas des valeurs universelles. Là est le mensonge évidemment. Donc là, Jean Soler le dit bien. Tout ça je le sais, tous les érudits le savent :

« "Tu ne tueras point ", est un commandement tribal. Il concerne le peuple juif et non l’humanité dans sa totalité. »

Donc quand c’est « Tu ne voleras pas », c’est « Tu ne voleras pas un autre membre de ta communauté ». Mais tu peux par contre voler tous les autres : c’est le Talmud, etc., etc.

Donc, c’est un code moral et juridique de solidarité communautaire dans un but d’efficacité collective dans un but de domination sur les autres à qui on peut faire tout ce qu’on ne fait pas entre nous. C’est ça que ça veut dire.

« La preuve, Yahvé commande de tuer, et lisons l’Exode, 32:26-28 : >"Trois mille personnes périssent sous son ordre. > " Dans Contre Apion, l’historien juif Flavius Josèphe établit au premier siècle de notre ère une longue liste des raisons qui justifient la peine de mort : adultère, viol, homosexualité, zoophilie, rébellion contre les parents, mensonge sur sa virginité, travail le jour du sabbat, etc. Jean Sorel aborde l’extermination des Cananéens par les Juifs et parle à ce propos "d’une politique d’épuration ethnique à l’encontre des nations de Canaan". Puis il signale que le livre de Josué précise qu’une trentaine de citées ont été détruites. Ce qui lui permet d’affirmer que les Juifs inventent le génocide, "le premier en date dans la littérature mondiale "… Jean Soler poursuit en écrivant que cet "’acte généalogique’ est révélateur de la propension des Hébreux à ce que nous nommons l’extrémisme." Toujours soucieux d’opposer Athènes à Jérusalem, Jean Soler note que la Grèce, forte de cent trente cités, n’a jamais vu l’une d’entre elles avoir le désir d’exterminer les autres. »

Michel Onfray

C’est-à-dire que là Onfray s’appuyant sur Jean Soler, et Jean Soler s’appuyant sur la Bible, sont passés dans un antisémitisme carabiné qui n’est jamais que renouer avec l’antisémitisme permanent et éternel qui a été valable jusqu’a 1945, qui est de bien montrer que le judaïsme est la matrice de tous ce qui est de l’ordre de la haine raciale dans l’histoire du monde.

Et que cette haine raciale a essayé d’être corrigée par le Christ qui a été mis à mort par le Sanhédrin pour cette raison-là, a essayé d’être corrigée par la Oumma du dernier des prophètes arrivés, Mohammed, a essayé d’être corrigé par l’humanisme français, par le socialisme laïcard, etc., etc.

Et que finalement, toute l’entreprise du monde a toujours été de résister, de corriger, ce projet de haine.

Donc, moi, j’attends que Monsieur Prasquier réponde à tout ça. Qu’il nous dise. Je ne sais pas, il pourra peut-être dire que c’est sorti du contexte. Parce que c’est la grande phrase, effectivement. Alors là je lui dirais qu’effectivement que beaucoup des discours d’Adolf Hitler sont sans doute sortis de leur contexte.

Donc là, j’ai lu des extraits de l’article de Michel Onfray, citant Jean Soler. Jean Soler qui a une œuvre très cohérente et très respectable et jamais attaquée, évidemment.

Donc je dis bravo à Onfray pour ton courage tardif.

Et maintenant, tu vas voir tout ce que tu vas prendre dans la gueule. Et je pense que bientôt, on te verra aux avant-premières des spectacles de Dieudonné.

Voilà, je vais finir sur ce petit sujet.



L’équipe de France n’a pas visité Auschwitz !

(Prasquier Denied ! Faute grave !)

Oui alors déjà, on peut se poser la question de ce petit Monsieur Prasquier qui est je ne sais pas quoi, cardiologue, président d’une espèce de truc, qui représente officiellement un juif sur six, sachant que les juifs, je le rappelle sont un pour cent de la population française. C’est-à-dire qu’il y a quand même 99 % de gens, en France, qui sont ce qu’on appelle des « goys », c’est-à-dire des non-juifs. On est un peu majoritaire quand même.

Donc ce Monsieur Prasquier donne toujours des. On l’a vu quand il a organisé le dîner du Crif. Il a le président sortant et le nouveau président qu’il tient sous son bras, et donc le président de la République, le premier magistrat de France je crois, Monsieur Sarközy à l’époque – qui là doit maintenant essayer de fuir la justice humaine, en attendant la justice divine – qui l’appelait lui-même « président ».

C’est-à-dire que Monsieur Prasquier est le président des présidents, bien qu’il représente un sixième de un pour cent des Français. C’est assez compliqué.

J’aimerais qu’on creuse un peu le sujet, que les sociologues fassent leur boulot, nous expliquent d’où vient l’incroyable pouvoir de ce Monsieur Prasquier, petit homme juif né en Pologne, je crois [né le 7 juillet 1945 à Gdansk en Pologne]. Et qui effectivement se consterne que l’équipe de France de football composée essentiellement d’Africains et de Maghrébins, c’est-à-dire de victimes de colonialisme français organisé par Jules Ferry et d’Africains victimes de la traite négrière.

Je ne vais pas creuser ces sujets. Là on verra qu’il y avait de l’argent qui venait d’une certaine communauté qui en avait beaucoup. Tout ça est démontré, prouvé, dans le bouquin de Werner Sombart [Les Juifs dans la vie économique]. Moi, sur les sources, je suis assez inattaquable.

Donc, je ne vois pas pourquoi les Arabes et les Noirs de France seraient allés se prosterner à Auschwitz, je ne vois pas pourquoi, surtout que c’était à 1500 kilomètres de l’endroit où ils jouaient au football.

Les Anglais, eux y sont allés. Les Français eux n’y sont pas allés. Monsieur Prasquier n’et pas content.

Je pense que les footballeurs s’en foutent que Prasquier ne soit pas content. Mais c’est intéressant de voir effectivement que tous les médias ont relayé que Prasquier, cardiologue, qui représente un sixième de un pour cent de la population française, enfin relayent systématiquement ses désidératas, envies, désirs, etc.

Et qui nous dit bien effectivement que la nouvelle religion mondiale, c’est la Shoah, qui est une religion : c’est quelque chose d’inexplicable, d’inexpliquée, etc. C’est la plus grande tragédie de l’Histoire. Évidemment pas les siècles et les siècles de traite négrière, pas la bombe atomique sur les populations civiles japonaises. Et le truc, la croix, c’est la chambre à gaz.

Et il faut, effectivement, que tous aillent visiter la chambre à gaz, comme avant je pense qu’il fallait se signer, mettre un genou en terre, etc. On est là-dedans.

Alors moi je vois que les Anglais y sont allés. Les Français n’y sont pas allés.

Et je me dis quelque part, tant mieux !

Parce que quand vous imaginez que dans cette pièce, à Auschwitz, qui fait je crois 100 mètres carré, pour que les six millions soient un chiffre possible, quatre millions et demi d’êtres humains sont morts en moins de deux ans, je crois. Ce qui est le plus grand prodige de l’histoire de l’humanité, si vous réfléchissez aux conditions matérielles que ça implique.

Je me dis qu’heureusement que les footballeurs n’y sont pas allés parce que quand on voit comment cet espace doit être saturé de je ne sais pas quoi, de reste de gaz, ça aurait été peut-être même dangereux pour leur santé.

Et je le dis d’ailleurs, si jamais ils y vont une autre fois, parce que cette fois ils n’y sont pas allés, la prochaine fois ils seront obligés d’y aller, parce que ça ne rigole pas. Je crois que la visite à Auschwitz et la chambre à gaz sera un truc dans le programme des écoles assez vite. Moi, j’y ai échappé à cause de mon âge mais je pense que mes enfants n’y échapperont pas.

Alors je dis, si jamais vous vous êtes pris de malaise à cause des restes d’émanations de gaz dans la chambre à gaz, il y a une truc, c’est une petite porte en bois avec un carreau en verre qui est d’époque, et là je le dis, je donne ce conseil, vous donnez un coup de coude et vous cassez le carreau de verre pour pouvoir un peu respirer.

Et je dis d’ailleurs que c’est absolument tragique qu’aucun de ces quatre millions et demi de morts n’aient pensé à casser cette petite vitre, parce que vous imaginez que ça aurait pu sauver quatre millions et demi d’êtres humains. Comme quoi parfois l’ironie de l’histoire est incroyablement cruelle. Enfin voilà.


SIXIEME PARTIE

« Je vais finir par une note d’espoir, je dirais, où là les générations futures pourront dire : Soral était philosémite, voyez. »

Téofilo Stevenson : gauche du travail, droite des valeurs

(1952-2012)

Repose en paix, camarade !

Téofilo Stevenson a été trois fois champion olympique de boxe poids lourd. C’est sans doute le plus grand boxeur de l’histoire de la boxe moderne. C’était on va dire l’anti-Mohamed Ali. Car en fait, il était dans un pays socialiste qui s’appelait Cuba, il n’a boxé qu’en amateur car le régime socialiste cubain estimait que la boxe professionnelle avait à voir avec les jeux du cirque et était quelque chose, de faire se battre des Nègres pour de l’argent devant un public de Blancs, avait quelque chose de malsain.

On le voit d’ailleurs avec la fin tragique de Mohammed Ali, la maladie de Parkinson. Et surtout ce grand Téofilo Stevenson a vécu une vie humble bien que ce soit le plus grand boxeur de tous les temps. Il n’a jamais vraiment gagné d’argent. L’État cubain, pour le remercier d’avoir porté haut les couleurs de la révolution cubaine, de l’État cubain et du socialisme cubain lui a offert une maison où il a vécu heureux au milieu des siens. Il est resté cadre et entraîneur. Il a formé notamment Félix Savón qui lui-même a été trois fois champion olympique. Et Stevenson a été trois fois champion olympique. Il aurait dû l’être quatre fois, parce qu’il y a eu le boycott des Jeux olympiques de Los Angeles.

Et on voit là, un personnage incroyablement positif, c’est-à-dire un type qui n’a jamais recherché l’argent, qui a compris qu’il y avait quelque chose, que le bonheur était aussi fondé sur les valeurs. Quelque chose qui a existé dans le socialisme et dans l’espoir socialiste qui fait que moi, j’ai été communiste pendant des années. Il est mort très récemment. On n’en a pas parlé beaucoup.

Il était important – on va montrer des vidéos – de montrer ce qu’a produit le régime cubain et la révolution cubaine sur lequel crache toute la gauche française notamment en organisant des espèces de cérémonies de glaviot notamment au Théâtre du Rond-Point avec des connasses siliconées comme Catherine Deneuve qui viennent parler sur le régime cubain. Qu’est-ce qu’on en a à foutre de ce que pense Catherine Deneuve de la révolution cubaine !? Je ne sais pas, voyez.

J’ai un grand respect pour la révolution cubain et pour Fidel Castro parce qu’il a permis des êtres supérieurs, qui sinon auraient été des esclaves sous Videla, des êtres supérieurs, humainement et sportivement, comme Téofilo Stevenson qui est mort la semaine dernière.



Roland / Garaudy. Deux façons d’envisager la France…

Sont morts en même temps Thierry Roland et Roger Garaudy.

Roger Garaudy, il y a eu trois entrefilets pour dire que ce type, qui avait été résistant, enseignant, agrégé de philo, ami de l’abbé Pierre, combattant de la vérité, de la justice et de la défense des humbles toute sa vie, était devenu une merde immonde parce qu’à un moment donné, par un livre qui s’appelle – que nous avons là, tiens ! – Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, en vente sur Kontre Kulture, par ce livre-là, il était devenu un ignoble salaud, une ignoble ordure parce qu’il était devenu « négationniste ».

Nous sommes toujours dans le même processus. Antisémitisme, ça parle des sémites. Monsieur Prasquier n’est pas sémite. C’est une Polonais et en plus sa langue d’origine est une langue germanique. C’est le yiddish.

De toute façon, le sémitisme est un racialisme et en plus, un racialisme linguistique. Donc, il n’y a rien de sémite chez ces gens-là. Donc pourquoi ne pas employer les vrais mots ?

Judéo-critique, c’est beaucoup mieux. Ça critique une religion, donc un système de valeurs.

Dans un État laïque comme la France, on peut critiquer une religion. Houellebecq n’a pas manqué de le faire en disant que l’islam était une religion d’enculeurs de chameaux.

« L’islam ne pouvait naître que dans un désert stupide, au milieu de Bédouins crasseux qui n’avaient rien d’autre à faire, pardonnez-moi, que d’enculer leurs chameaux. »

Michel Houellebecq, Plateforme

Il a gagné au tribunal. Il a le droit de le dire. Donc j’ai bien le droit de dire que le judaïsme est une religion de menteurs et d’escrocs. La République française me l’autorise.

Donc, Garaudy était un saint homme, un type qui a voué toute sa vie à la vérité, à la défense des humbles. Et à un moment donné, on me dit que c’est devenu une ordure parce qu’il a critiqué Israël et fait un lien entre Israël et une certaine mythification de la réalité historique qui s’appelle la Shoah.

Je rappelle que la Shoah n’est pas dans Nuremberg. Pareil pour la Loi Gayssot. Le mot Shoah n’est jamais écrit dans Nuremberg. Ça n’existe pas, ça été inventé dans les années quatre-vingt. Donc je n’attaque les comptes-rendus de Nuremberg en critiquant la Shoah. Ce n’est pas dans Nuremberg. Donc déjà, voilà. Ça c’est pour mon avocat.

Et donc, ce pauvre Garaudy serait devenu une ordure, parce qu’il serait devenu « négationniste ». Donc je dis, déjà toujours, on triche sur les mots.

Le négationniste n’existe pas. Ce qui existe, c’est le révisionnisme qui est le processus naturel de l’historien qui est de toujours passer de l’idéologie dominante à quelque chose d’un peu plus objectif, qui aurait à avoir avec quelque chose de l’ordre des sciences humaines honnêtes, parce que plus on s’éloigne de la période historique jugée, plus on s’éloigne du pouvoir et donc, plus on peut passer de l’idéologie à l’histoire. Donc tout historien est par essence un « révisionniste ». Et qu’il est évident que la version officielle des vainqueurs, un an après la guerre, ne peut pas être de l’histoire. Et que pour faire de l’histoire, il faut de temps en temps, retourner travailler aux sources, aux documents, etc., avec du recul.

Aujourd’hui, c’est tout l’inverse qui est fait. On a beaucoup moins de recul, aujourd’hui, sur la Deuxième Guerre mondiale qu’au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, que dans les années cinquante, dans les années soixante, dans les années soixante-dix, quatre-vingt, etc. On ne fait que reculer, de ce point de vue-là, à cause notamment de la Loi Gayssot.

La Loi Gayssot a été votée pour empêcher aux historiens de faire de l’histoire. Parce que sans la Loi Gayssot, ils auraient défoncé la mythologie shoahtique, c’est une évidence.

Et donc Garaudy, à un moment donné, comme c’était un humaniste et qu’il s’était engagé du côté des Palestiniens, comme l’a fait Jean Genet, comme l’ont fait tous les humanistes dont le cœur a saigné sur l’injustice faite aux Palestiniens, il a fait le lien entre la Shoah et l’impunité israélienne. Et il a écrit ce bouquin : Les Mythes fondateurs de la politique israélienne.

Il a été envoyé au tribunal, déshonoré, diffamé, lui qui était quelque part je dirais, intouchable moralement. Il avait été ministre communiste, membre du PC, il avait dénoncé la dérive stalinienne, il s’était fait exclure du PC parce qu’il ne voulait pas couvrir la pacification de la Tchécoslovaquie. Enfin, vraiment, c’était un saint homme. Et puis d’ailleurs il s’est reconverti au catholicisme puis à l’islam.

Il a eu le même genre de processus, quelque part, que moi, Dieudonné, etc., les gens combattants de la vérité.

Et là, je vois, les médias lui crachent un petit peu à la gueule en disant : « Bon, c’était un honnête homme qui à un moment donné est devenu une merde parce qu’il est devenu négationniste. » Comme par hasard, il a touché aux intérêts de la communauté organisée et de la manière dont la communauté organisée nous domine et nous écrase sur le plan symbolique.

Un mot sur Thierry Roland ?

Donc effectivement, Garaudy traité comme un chien crevé. Mais par contre, on en a fait des tonnes sur Thierry Roland. Qui était Thierry Roland ?

Un con qui commentait le football. C’était un beauf total. C’est un peu comme Robert Nataf qui jouait les beaufs, sous le nom de Victor Lanoux. Là, lui, c’était un vrai con, un vrai beauf.

Mais je veux dire, j’écoutais Thierry Roland, je regardais les matchs de foot, ça me fait marrer.

Mais que dans un pays, on crache à la gueule d’un type comme Roger Garaudy dont on parle deux minutes dans les médias, et qu’on passe en boucle le panégyrique, l’éloge funèbre, d’un con comme Thierry Roland, prouve bien qu’on est une société malade et de valeurs totalement inversées. À un moment donné, j’ai regardé le journal du soir de TF1, le jour de la mort, tout le journal a été sur Thierry Roland ! C’est une catastrophe.

Ce mec-là était un con, commentateur de football, qui disait à peu près tout le temps des conneries, qui était drôle à ses dépens.

Donc, je m’honore d’appartenir au même pays que Roger Garaudy, grand humaniste, grand intellectuel, toujours du côté des pauvres, de la vérité, qui s’est sacrifié toute sa vie avec courage, mort à quatre-vingt-dix-huit ans, dans l’opprobre, la solitude et la pauvreté. Champigny, petit pavillon, etc.

Et de l’autre côté, voilà, Thierry Roland ! C’est la France, effectivement, qui fait qu’on est quand même aussi un pays de beaufs, un pays de supporteurs de football qui n’est pas capable de jouer au foot, un pays même pas capable de se rendre aux stades puisqu’on a les stades les moins remplis d’Europe. On les regarde à la télé, pour écouter Thierry Roland...

Donc, comme je m’enorgueillis d’appartenir à la France de Roger Garaudy, j’ai aussi conscience d’appartenir à la France de Thierry Roland. Et ce n’est pas pour ma plus grande fierté.



Lettre d’un juif non talmudo-sioniste

Oui, oui, alors moi, attention. Comme je ne suis pas un antisémite, c’est-à-dire que je ne crois pas à la transmission des idées par le sang. Voyez parce que ce serait ça l’antisémitisme. Je crois que les systèmes de valeurs se transmettent par l’éducation, et que même s’il y a une forte imprégnation sociale, qu’on appelle l’habitus chez les sociologies de deuxième zone-là, on a toujours, en dernière instance, les moyens par l’intelligence d’adhérer ou non à un système de valeurs, en fonction de critères moraux.

Donc je ne pense pas qu’il y ait de la fatalité. Ce n’est pas parce qu’un type est né juif, qu’il porte en lui héréditairement, racialement et définitivement la laideur effectivement que Jean Soler désigne, que tous les penseurs classiques désignent. Donc je ne suis pas antisémite. C’est-à-dire qu’a priori, rien n’est jamais joué, rien n’est définitif, rien n’est congénital, c’est-à-dire contracté à la naissance et de façon définitive.

Et donc, comme à la fois je montre du doigt une communauté organisée qui nous domine et qui domine aussi d’ailleurs sa masse et sa base en jouant souvent d’ailleurs contre elle.

Il y a une lutte des classes cachée par le tribalisme à l’intérieur de la communauté juive. Les choix stratégiques des élites, par exemple de Bernard-Henri Lévy, vont faire le malheur des juifs de base qui vivent aux côtés des Français pauvres et des Français d’origine immigrée, c’est une certitude.

Donc il y a des antagonismes de classes à l’intérieur de la communauté, et les élites communautaires jouent le jeu de la domination, avec d’autres d’ailleurs, dans une coalition oligarchiques mondialiste, en faisant souvent le malheur de sa base. C’est toute l’histoire juive décrite d’ailleurs dans La Controverse de Sion de Douglas Reed.

Donc non seulement j’ai le courage de montrer du doigt les élites juives pour ce qu’elles sont, mais je tends la main aux juifs du quotidien, aux juifs de base, aux « juifs par hasard », parce qu’en fait, rien n’est racial, pour moi, contrairement à eux qui croient que le génie se transmet par le sang de la mère. Aujourd’hui, tous les petits cons de juifs qui te disent : « Nous sommes le peuple des prix Nobel, etc. », alors que lui vend des jeans au Sentier, je lui dis : toi, à par le prix Nobel de la connerie, t’as rien d’autres. Mon QI est bien supérieur au tiens.

Et moi, je ne me prétends pas être de la race des seigneurs. Je suis un moyen bourgeois déclassé savoyard. Et mon intelligence vient essentiellement de mon travail et de ma souffrance. C’est les deux, comme d’ailleurs l’intelligence juive historique venait de son travail et de sa souffrance, de l’étude permanente du Livre et du fait d’être victime d’une hostilité, à cause effectivement des valeurs de leurs élites. Donc on voit bien que c’est la souffrance et le travail qui amène l’intelligence, pas la race. Et quand on commence à croire à l’intelligence raciale, on devient une bande d’imbéciles, et on devient Bernard-Henri Lévy. Voyez, là, la boucle est bouclée.

Donc, je vais finir par une note d’espoir, je dirais, où là, les générations futures pourront dire : Soral était philosémite, voyez. Parce qu’effectivement, il y a toujours l’ambivalence et la morale, voyez.

Donc déjà, je vais avant de lire l’extrait d’un jeune juif qui m’écrit. Parce qu’il y en a beaucoup de juifs qui m’écrivent pour me dire : « Je suis d’accord avec vous, je sais que vous êtes un homme de vérité. Ce que vous dites m’interpelle aussi. » Des orthodoxes, des laïques, y’en a, et y’en a tout le temps. J’en reçois, pas tous les jours, mais plusieurs par semaine. Ce qui est très bon signe. De même d’ailleurs que j’en reçois d’Algériens qui me disent : « Vous avez raison de critiquer l’Algérie », de musulmans qui me disent : « Vos critiques de la communauté musulmane de France sont fondées. » C’est pour ça que je fais ce travail, aussi. Globalement, c’est positif. Ça tire tout le monde vers le haut. Justement, je ne suis pas dans une logique de « haine », moi, voyez. Je suis dans une logique de main tendue et de réconciliation nationale. Mon association s’appelle Égalité et Réconciliation, pour une réconciliation nationale, gauche du travail, droite des valeurs.

Donc déjà, je vais expliquer, ça fera peut-être même le lien avec Madonna et tout ça, pourquoi notamment les juifs orthodoxes m’écrivent pour me dire : « Nous vous soutenons. Pour nous le sionisme est une hérésie. » Je vais l’expliquer en lisant la petite note que j’ai faite à quelqu’un qui ne le comprenait pas récemment.

 Je lui dis, voilà : « De l’orthodoxie à une nouvelle religion juive qui est le sionisme. »

Le sionisme auquel s’est rallié finalement la majorité des rabbins. C’est-à-dire qu’effectivement, il y a eu une conversion des religieux à quelque chose qui était une hérésie religieuse. Mais c’est pareil avec nous pour Vatican II. Les religions sont en dernière instance historiques. Elles se soumettent à l’idéologie dominante. C’est pour ça qu’il faut aller aux textes sacrés, et aux apparitions et aux anges. C’est-à-dire que c’est de Dieu dont on doit tenir la vérité, pas des Églises. C’est très important. Je le dis aussi bien pour les musulmans qui voudraient suivre aujourd’hui le sunnisme officiel saoudien, pour les catholiques qui voudraient suivre Rome et pour les juifs qui effectivement voudraient le rabbin Bernheim. Écoutez Dieu, allez aux textes. Les Églises sont par définition, fatalement des dévoiements historiques. Et je vais expliquer pourquoi :

« De l’orthodoxie à la nouvelle religion juive qui s’appelle le sionisme »

« C’est quand Rothschild qui est une réalité et une métaphore, c’est-à-dire la puissance économique juive, déclare qu’il a accumulé suffisamment d’argent et de pouvoir pour ne plus attendre Israël de Dieu mais se l’acheter lui-même. »

C’est le processus qui a amené à Israël : déclaration Balfour, création de la Banque, etc.

« Avec le ralliement progressif des juifs religieux au sionisme, on passe d’un peuple craignant Dieu et essayant de l’élever à l’exigence de sa promesse, à un peuple se prenant pour Dieu, sombrant dans le narcissisme et le racialisme. Ainsi, le juif pieu traditionnel savait que sa souffrance était une punition divine, c’est clairement dans les Écritures. Tandis que le juif moderne accuse partout le goy de sa souffrance et se croit le droit moral de déverser partout sa haine de l’autre pour son insoumission à sa volonté inextinguible de domination. » 

Là, on rejoint ce que je disais tout à l’heure, sur qu’est-ce que l’antisémitisme aujourd’hui.

C’est quelqu’un que les juifs n’aiment pas, l’antisémite. Et c’est quelqu’un qui se soumet de mauvaise grâce à la domination juive. Ce n’est que ça. C’est clair et net. Les antisémites, c’est ultra-rare. J’en ai rencontré très, très peu dans ma vie.

Et donc, je dis : ce peuple de la religion dévoyée où on achète ce que Dieu vous a promis et que vous devez mériter. On n’attend pas qu’il vous le donne. On ne le mérite plus, on l’achète en douce dans son dos. Je veux dire, c’est vraiment une insoumission à Dieu caractérisée. C’est satanique. C’est la révolte contre Dieu. Et surtout d’avoir une récompense qu’on n’a pas méritée et qu’on ne mérite pas. Dieu les punira pour ça, c’est une certitude.

Et c’est ainsi, je dis, c’est un peuple par ce ralliement à la religion sioniste devenu peuple de la haine dans la permanente inversion accusatoire. Nous sommes clairement aujourd’hui dans un peuple de la haine qui déclare sa haine du monde goy, sa gaine du Palestinien, sa haine de Dieudonné, sa haine de Soral, sa haine du Français de base, sa haine de Marine Le Pen, sa haine de quiconque ne se soumet pas à sa prétention suprémaciste racialiste fondée en dernière instance sur une domination par l’argent.

Qu’est-ce que c’est que le sionisme aujourd’hui et la religion sioniste ?

C’est quand Rothschild se prend pour Dieu et achète quelque chose qui devait être la récompense de Dieu à un peuple qui était sorti d’une période d’errance maudite parce qu’il n’était pas à la hauteur de l’élection divine. C’est-à-dire que c’est une entreprise de corruption, et c’est le blasphème le plus grave qui soit.

C’est pour ça que les juifs orthodoxes authentiques. Parce qu’aujourd’hui il y a des religions sionistes et des religieux authentiques. C’est compliqué, cette Église juive est dévoyée. Avant il n’y avait que les laïques sionistes contre les religieux antisionistes. Aujourd’hui, il y a toute la confusion des religieux sionistes. C’est pour ça que les juifs religieux me disent : « Nous ne reconnaissons pas l’autorité du rabbin Bernheim. Pour nous c’est un apostat et c’est un bolchevik. » [Voir Entretien d’avril 2012, partie 1]

Voilà, j’ai tous ces documents à disposition. Et là, pour finir, je reçois la lettre de ce que j’appelle un juif non talmudo-sioniste qui m’écrit :

« Bonjour Monsieur Soral, j’espère que vous allez bien. Je suis en train de terminer le livre d’Atzmon. »

Donc le très bon livre de Gilad Atzmon que nous coéditons et qui, lui, dit tout ça, explique tout ça [Gilad Azmon, Quel juif errant ? (The Wandering Who ?)] Juif israélien et grand musicien de jazz, type charmant avec qui j’ai dîné. Nous échangeons une correspondance. Comme quoi, il n’y a pas de fatalité et de races dans tout ça. Il faut partie, comme moi je l’espère, de la communauté universelle des honnêtes gens. Voilà, ça existe. Et qui ont effectivement, des tas de choses à se dire et peuvent constituer une communauté fraternelle au dessus d’ailleurs des nations, ce qui n’empêche pas les nations. Car nous aimons bien pouvoir échanger nos différences culturelles, au niveau culinaire, au niveau même linguistique, pour le plaisir de donner. C’est-à-dire je lui donne mon génie français, il me donne son génie juif bien compris. Voyez, c’est pour ça que nous sommes des antimondialistes car le mondialisme amène au melting-pot, à la culture unique, toujours d’ailleurs par son plus petit dénominateur commun, c’est-à-dire par le bas. Il suffit de regarder Joey Starr pour comprendre que c’est la vérité.

Donc il me dit :

« Monsieur Soral, j’espère que vous allez bien. Je suis en train de terminer le livre d’Atzmon. C’est une >"bombe >" comme on dit communément. Incroyable travail d’introspection et de réflexion critique sur la question juive. Au final, je dois avouer que l’essai fait mal et qu’il peut profondément déprimer une personne d’origine juive, quelle que soit une des trois catégories à laquelle il appartient. »

Qui étaient : « le religieux », « le communautaire » et « le juif par hasard ». C’est un peu les catégories d’Atzmon.

« Ce livre me confirme que cette communauté religieuse dont je suis originaire va s’en rependre plein la gueule »

Effectivement, je le déplore aussi, et c’est contre ça que je lutte depuis ma condamnation de 2006 ou 2010, pour mes propos de 2004.

« Je ne suis pas sûr que l’on assiste comme vous le soutenez à la victoire préliminaire du Dajjâl avant sa défaire future. »

C’est-à-dire que lui ne croit même pas que ces gens-là vont gagner dans un premier temps, comme je le pense moi-même en me référant aux Écritures :

« Il est probable que l’État incriminé disparaisse bien avant. »

Il parle d’Israël là.

« Car la prise de conscience mondiale du mal et de son origine grandit tous les jours. »

Ça veut dire ce que ça veut dire. Le mal, c’est Israël, aujourd’hui. C’est clair.

« Ce n’est pas non plus évident que le soutien des États-Unis demeure indéfectible car ce soutien va contre ses intérêts stratégiques dans le monde arabo-musulman. »

Oui, ça c’est le livre de Mearsheimer et Walt [John J. Mearsheimer and Stephen M. Walt, The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy]. Effectivement, aujourd’hui, la communauté juive organisée sioniste a pris le pouvoir sur l’Amérique contre les intérêts de l’Amérique profonde. Ça commence à ruer dans les brancards au niveau de certaines élites républicaines, au niveau de ce qu’on appelle les corps constitués : West Point, l’armée, etc., Plus le petit peuple américain protestant calviniste, ce peuple de pionniers, etc.

Et c’est les révoltes en ce moment des 99 % conte les 1 %. Ça risque de mal finir.

Faut pas oublier que l’antisémitisme éclate toujours dans les pays où la communauté juive est la plus puissante et la mieux installée. C’est l’histoire de l’Allemagne hitlérienne qui était faite de juifs parfaitement assimilés qui avaient fui la Russie puis la Pologne. Ils étaient heureux comme Dieu en Allemagne jusqu’au traité de Versailles. Donc pareil pour ceux qui veulent venir m’emmerder sur la culture historique, ils peuvent venir, y’a pas de problème. Donc il dit :

« Ce n’est pas non plus évident que le soutien des États-Unis demeure indéfectible car ce soutien va contre ses intérêts stratégiques dans le monde arabo-musulman. »


Il est clair que le jour où les Américains laissent tomber les Juifs, ils sont très, très mal.

« Il n’est pas sûr non plus que les pays arabo-musulmans ou tout simplement musulmans restent désunis à jamais. Ce n’est clairement pas dans leurs intérêts, aussi. »

Là, je crois que malheureusement, il sous-estime le travail de destruction pervers qui a été fait par les islamo-sionistes, l’Empire anglais, les sionistes, les Américains, aujourd’hui les Français, etc., etc. etc. Alors bon, ça c’est son point de vue.

« Honnêtement, je pense que cela va faire mal, et il est possible que les gens comme moi qui veulent juste vivre en paix, en bonne entente et en bonne communion avec les autres, en prennent plein la poire. »

Et ce jeune garçon s’appelle Florent D.

Alors je dis à Florent D. : je suis tout à fait d’accord avec toi. Je suis d’ailleurs consterné que vos élites communautaires vous traitent finalement comme les élites capitalistes françaises ont traités le paysan français en l’envoyant dans les tranchées face aux paysans allemands. Ils vous envoient au casse-pipe. Je pense que Bernard-Henri Lévy n’est pas votre ami. Il est même votre pire ennemi. Je pense que Prasquier n’est pas votre ami, il est votre pire ennemi.

Et je lui dis que moi, vivant, Florent, tu pourras toujours venir te réfugier chez moi.

Et je serais comme je l’ai fait, comme mes ancêtres, mes vrais ancêtres physiques, l’ont fait entre 40 et 45. Puisque je suis issu d’une famille de résistants savoyards. Mon oncle Jean, Compagnon de la Libération, d’ailleurs vient de mourir dans le Nord de la France. Lui, il a fait quatre ans de camps, deux tentatives d’évasion, rejoint de Gaulle dès l’appel du 18 Juin, aviateur observateur, descendu au dessus de l’Allemagne. C’est-à-dire que je viens moi d’une famille de résistants savoyards qui sont un haut lieu de la résistance.

Pas comme, on va prendre un exemple, pas comme Michel Drucker. Je ne suis pas fils de collabo. [Se renseigner sur Abraham Drucker. Voir Maurice Rajsfus, Des juifs dans la collaboration. L’U.G.I.F 1941-1944]

Donc je te dis, Florent D., car je ne suis un racialiste et que je suis un humaniste authentique : moi, mes amis et tous les gens d’Égalité et Réconciliation, nous te protégerons, en faisant virilement rempart de notre corps contre tous les ennuis qui pourraient un jour t’arriver malheureusement à cause de la folie de tes élites et à cause de la bêtise malheureusement des masses, qui malheureusement, se transforment quand les chose dérapent, comme on le sait, toujours en bête sauvage. C’est tragique, mais c’est là-dessus qu’a joué Bernard-Henri Lévy, n’oublions pas, pour faire liquider physiquement et sodomiser ce pauvre Kadhafi. Et je finirai sur cette note d’espoir, cette main tendue et cette mise au point morale et politique. Voilà.

Sur ce, salut à vous tous et peut-être au mois prochain, si on me l’autorise.

Voir aussi :

Janvier 2017
Soral répond ! – Automne 2016 : l’émission en accès libre
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Septembre 2016
Soral répond ! : l’émission du 22 mai 2016 en accès libre
118
Juin 2016
Soral répond ! – L’émission du 14 février 2016 en accès libre
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Décembre 2015
Soral répond ! : l’émission du 6 septembre 2015 en accès libre
304
Juillet 2015
Soral répond ! : l’émission du 17 mai 2015 en accès libre
226
Avril 2015
Alain Soral – Conseils de lecture et commentaires de l’actualité
Mars 2015
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Mars 2015
Soral répond ! : l’émission spéciale Charlie Hebdo du 11 janvier 2015 en accès libre
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Soral répond ! : les émissions du 12 juillet et du 6 septembre en accès libre
74
Juillet 2014
Soral répond ! : la vidéo intégrale
Incident technique résolu !
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Juin 2014
Alain Soral en direct sur ERTV : la vidéo intégrale
Enregistrée le 14 juin 2014 de 17h à 19h
532
Juin 2014
Alain Soral : commentaires de l’actualité et conseils de lecture
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Décembre 2012
Alain Soral : entretien de novembre 2012
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Octobre 2012
Alain Soral : entretien d’octobre 2012
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La totale en 6 parties !
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Mai 2012
Alain Soral : entretien de mai 2012
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Avril 2012
Alain Soral, entretien d’avril 2012
455
Avril 2012
Alain Soral, entretien de mars 2012
enregistré le 20 mars 2012
578
Février 2012
Alain Soral, entretien de février 2012
492
 
 

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  • #190960
    Le 23 juillet 2012 à 17:42 par KarG
    Alain Soral : entretien de juin 2012

    Ces vidéos deviennent de vrais rendez-vous mensuels quasi religieux, c’est dire combien elles plaisent.

     

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    • #195841
      Le Août 2012 à 17:07 par Courage007
      Alain Soral : entretien de juin 2012

      Mon message est simple, continue comme ça tu m’inspires et m’apprends jours après jours et je t’en remercie.

       
  • #191019
    Le 23 juillet 2012 à 21:37 par pdmdb
    Alain Soral : entretien de juin 2012

    Des méchants personnages cinématographiques juifs :

    - La plupart des protagonistes juifs dans "Slevin" (qui soit dit en passant envoient les noirs et Bruce Willis faire le sale boulot à leur place, ce qui se retourne contre eux)

    - "Snatch" : "Cousin Avi", le diamantaire qui commande le vol de diamant et qui n’ose pas se salir les mains.

    - "Les Simpsons" : Krusty le clown, la star du showbizz qui prend de la cocaine, fait des émissions débiles pour les enfants, traite toutes les personnes avec qui il travaille comme de la merde, fait fumer des singes, utilise de la viande avariée dans ses sandwiches et fait fabriquer ses produits dérivés par des esclaves.

     

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  • #191166
    Le 24 juillet 2012 à 07:37 par martingall
    Alain Soral : entretien de juin 2012

    Droit du sol :
    Selon la Loi Guigou de 1998, la nationalité française est accordée automatiquement, à l’obtention de sa majorité, à l’enfant né sur le sol français de parents de parents étrangers ayant tous deux disposé sans interruption d’une carte de résident (et non simplement de séjour) en règle. Pour obtenir la nationalité française, le mineur doit en outre prouver, à l’accession à l’âge majeur, qu’il a résidé durant au moins cinq ans en France : le seul fait de naître en France ne donne pas droit à la nationalité française.

     

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    • #191280
      Le Juillet 2012 à 13:47 par Titus
      Alain Soral : entretien de juin 2012

      Tu te contredis toi-même. Pourtant la loi est formelle : Si tu né en France de parents étrangers, tu seras naturalisé à ta majorité par une simple formalité administrative qu’on ne pourra pas te refuser. Autant dire que naître sur le sol français donne droit à la naturalisation française ! Il n’y a aucun autre pays dans le monde doté d’une législation faisant aussi peu de cas de sa nationalité ! C’est hallucinant !

       
  • #191241
    Le 24 juillet 2012 à 12:12 par Norgesjam
    Alain Soral : entretien de juin 2012

    Putain Alain !! comment tu claques !! ah !! quelle bouffee d air frais, quand on allie l erudition, a la force de la preuve par la citation, Oui Ca claque et on en redemande !

    Bien que suffisamment consistantes, tes videos viennent a sembler courtes tant le mets est delicieux, j avais oublie de te suggerer sous mon parapluie devant le feu d artifice chez Dieudo, si on pouvait se fixer des dates et des lieux de rencontres ponctuels, pour rassembler nos forces, faire germer des idees, lancer des actions, quantifier nos rangs, nos valeurs et evaluer le niveau d information a jour de nos troupes sur les sujets chauds et centraux. j espere que vous (Toi, Dieudo, Blancrue, meyssan, jacky et tant d autres...) y avez pense et que la chose devienne realisable. Desc minis conferances, des ventes de livres/dedicaces et autres bonnes choses, les fameux t-shirts Macho + Quenelles, faire la connaissance de nouvelles forces militantes, artistiques ou autre, bref un contre Bildeberg en sorte pour une meilleure efficacite et organisation. Bien a vous les aminches, Daniel

     

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  • #191266
    Le 24 juillet 2012 à 13:13 par RG
    Alain Soral : entretien de juin 2012

    Bonjour à toutes et à tous...
    Je ne suis pas un pratiquant de ce site, j’y viens occasionnellement, autant dire quand j’ai besoin d’information et que les médias traditionnels ne relaient pas. Voilà je vais me permettre quelques remarques sur l’ensemble de ce que je viens de voir de votre entretien.
    Je ne sais sur combien d’heures vous vous exprimez, mais je sais qu’il n’y a que peu de choses qui me genent.
    Tout d’abord je trouve que vous parlez de plus en plus comme un religieux, j’ai eu aussi l’occasion de le constater concernant Dieudonnée, dont je suis un fan. Ma remarque est de dire que ça ne séduit pas de parler comme ca. Moi-même fils de musulmans immigrés en France, j’ai grandi dans une éducation laïque, décrédibilisant le discours religieux (la même diabolisation que pour MLP). Une majorité des Français ne sont pas prets à entendre ou à se laisser convaincre par ce genre de propos... la plupart de ceux qui viennent sur ce site sont des convaincus...le but étant de convertir les autres....et je pense que vous n’utilisez pas le bon moyen en parlant sans cesse de réferences bibliques (pas que je n’y crois pas... c’est juste une critique de votre stratégie)
    Et puis il y a cette chose concernant l’immigration, le regroupement familliale, l’idéologie de la mixité. J’aimerai avoir quelques explications moi aussi
    En fait j’ai mon avis la dessus, et si vous trouvez le temps de me lire peut etre que ma simple idée viendra vous titiller...lol
    Moi je crois que cette immigration est voulue et organisée par l’imperialisme que vous critiquez. En réalité la plupart des gens qui immigrent le font quand il n’ont plus le choix et surtout par ce qu’il leur reste ce choix. En effet, il aurait été bcp moins facil de maintenir dans cette nouvelle forme de colonialisme exploitant des peuples dans la soumission alors qu’ils étaient totalement dépouillés de leur richesse. De vrais révolutions seraient nées la bas, alors que l’espoir d’une terre d’exile doit certainement calmer certaines ardeurs. Au final je me dis que c’était même le seul moyen de rendre viable le néocolonialisme.
    Dernière remarque, j’ai bcp d’admiration pour le combat que vous menez...néanmoins ca manque de sortie de secours, d’idée de voir un changement et par quel moyen peut on y arrivé. La lettre de ce juif est trés significative car lui aussi aimerai vivre dans un monde ou les gens s’aiment et se respectent. Il ne veut veut pas prendre les armes et moi non plus. Que peut on faire alors ?

     

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    • #191681
      Le Juillet 2012 à 11:29 par Norgesjam
      Alain Soral : entretien de juin 2012

      bjr
      je ne sais pas si Alain a le tps de repondre a toutes les questions qui demandent surement beaucoup de temps pour le faire avec precision etant lu par milliers, gratuitement qui plus est, tout le monde l attend au tournant.

      Je vais me fouler et dire ceci en toute honnetete et audace dans le respect certes mais sans ambages.
      Il est un peu frustrant de lire certains commentaires ici qui bien que legitimes creent neanmoins 1 certaine gene : Nous, venons ici pour avoir de l info, cuisinee, mijotee, moulinee, servie, salee, epicee, bref reste plus qu a planter la fourchette et la porter a sa bouche, et soudain tout parait (presque) clair, mais immediatement vient l idee de la critique...mais de CE produit fini, je dirais que c est un peu facile, car l heure d avant on ne savait peut etre pas le 1/4 de ce qu on a lu, et soudain on a non seulement "la science" mais aussi la capacite a la critiquer.

      Je pense que le cote religieux vise a casser cette "laicardisation" de la societe destinee a deposseder l autochtone de son patriotisme, je me souviens que ce qui a uni des peuples en guerre (Algerie par expl) au dela de l appartenance a 1 peuple en lutte, il y avait aussi la religion pour ne pas etre divises, ce que les sionistes imposent aux pays/Hotels, mais SURTOUT PAS a Israel, eh oui sinon, ce serait pas marrant hein ?

      D autre part, Alain n a jamais dit qu il avait LA solution, c est deja EEEEEnorrrrme de nous donner tout ce fabuleux travail et courage, et je dirais si on est capable comme toi de le critiquer en ayant le droit de le faire, tu DEVRAIS aussi avoir le droit de trouver toi mm la solution, et ce que l on peut faire si on ne veut pas prendre les armes, bref, si on peut la critique, on peut AUSSI la suggestion, la reflexion, la participation. nous sommes avant tout, TOUS responsables et dabord de nous meme donc estimons nous heureux d avoir des gens lucides avec 1 honnetete intellectuelle alliee a 1 talent de haute facture, et tout ca presque totalement gratuitement quand on sait qu on paie (impots) MALGRE nous des cretins pour ns rendre encore plus moutons, sans rien faire ou presque, ne poussons pas la rotation jusquau torticoli

      Pour finir, il n a jamais dit qu il etait parfait donc prenons le meilleur de ce qu il nous offre si gentiment en retournant son cerveau pendant des jours et des heures et souvenons nous de l intelligence de sa formule : ne nous arretons pas aux petits malentendus, y a 1 combat herculien et + urgent. Amities

       
  • #191457
    Le 24 juillet 2012 à 20:37 par Erwan
    Alain Soral : entretien de juin 2012

    Bon je n’ai pas eu le temps de regarder si cela avait été dit dans les commentaires
    (qui sont plus de 1000, bravo !),

    après visionnage de l’entretien mensuel sur The Dictator, je suis allé voir le film, qui je dois dire
    m’a fait beaucoup rire (peut être ne fera t il pas rire tout le monde, je suis un inconditionnel de Dieudo, ce qui ne m’empeche pas de rire auprès d’ autres comiques et d’admirer leur talent), et je dois avouer que Sacha Baron Cohen est un excellent acteur (je conseille vivement Sweeney Todd, qui est un film merveilleux a mon gout, ou il joue un petit rôle vraiment sur mesure). Concernant la visée politique du film, je suis un peu mitigé, effectivement ça m’a tout l’air en apparence d’un film de propagande américano-sioniste, MAIS au visionnage du film, mon point de vue a un peu changé.

    En effet, tout ce qu’il y’a dans le film (la manière dont sont vus les occidentaux, dont sont vus les musulmans) appartient à une vision plus "Soralienne" qu"Américano-sioniste". Il y’a même une petite pique envers les féministes laïcardes puisqu’un des personnages se revendique littéralement de "Feministe, anti-rasciste athée et laïque" (ce qui m’a beaucoup étonné car je ne pense pas que tout le monde identifié ce nouveau genre "Fourestien", dans la vie quotidienne).

    S. B. Cohen caricature a tel point le "Dictateur arabo-musulman" que je me demande si au contraire il ne fait pas son éloge dans un certain sens. Je pense que ce film est plus subtil qu’on le croit, qu’il a réussi a faire la un film ou les gens qui ont identifié la domination trouvent leur compte, mais qui reste néanmoins "grand public" donc il est "un peu" vendu..

     

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  • #191771
    Le 25 juillet 2012 à 16:55 par lecid
    Alain Soral : entretien de juin 2012

    Ca fait quelques années que je suis assidûment les vidéos de Soral tout simplement pour leur pertinence. Avec un pincement au coeur cependant qui est venu s’amplifiant : la certitude qu’un jour l’effet pygmalion prendra le dessus sur la simple analyse critique...

    Ces vidéos de Juin marquent le tournant je trouve, avec un gros delire sur les strategies des "etres faibles ayant recours aux tierces personnes" (ce qui m’a fournit une nouvelle joke à sortir à ma femme, mais la consolation est maigre) pour le plus évident.

    Cependant, le but de ce commentaire n’est pas que d’exprimer mes états d’âmes, hein, mais bien de poser une question qui mérite d’être éclaircie, et sur laquelle peut etre Mr Soral apportera un jour ses lumières :

    Mr Soral, si les femmes etaient aussi nases en matière de sécurité, que pensez-vous du choix (pendant des décenies) du "povre" Kadhafi en matière de garde rapprochée ?

    Je suis déjà sorti —>[]
    (mais bonne continuation quand même)

     

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    • #192213
      Le Juillet 2012 à 12:16 par vélo
      Alain Soral : entretien de juin 2012

      Je persiste à croire, quant à moi, qu’un homme est, en général, plus fort physiquement qu’une femme. Et je ne me sens pas humiliée pour autant...
      "Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes" [sic], j’ai eu ce privilège : la domination réelle, à mon sens, se fonde principalement sur la richesse matérielle - et c’est en partie comme cela que j’appréhende le discours d’Alain Soral.

       
  • #192615
    Le 27 juillet 2012 à 05:20 par Raflop
    Alain Soral : entretien de juin 2012

    Sur la question du "juif négatif", j’avais écrit un commentaire plus bas dessus, je voulais ajouter que l’image du "juif Madoff" est clairement donnée dans la deuxième partie du Parrain pour ceux qui l’ont vu.

     

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    • #195713
      Le Août 2012 à 13:09 par Rockefailure
      Alain Soral : entretien de juin 2012

      Exact oui, avec le personnage d’Hyman Roth.
      Là où ça ne sonne pas du tout vraisemblable, c’est que le Roth en question se voit refuser l’entrée en Israël... Une manière de le présenter rejeté par sa propre communauté, comme une exception parmi le peuple élu.
      Là où TOUS les Italiens sont présentés comme des mafiosi en puissance, Roth lui est une sorte d’exception qui confirme la règle du "bon juif".

       
  • #193126
    Le 28 juillet 2012 à 01:31 par Comte.de.Monte-Cristo
    Alain Soral : entretien de juin 2012

    Bonjour à Vous,

    Dans la logique, que j’ai dû mal à définir, sur votre vision des "juifs", du sionisme, d’Israël, etc, j’aimerais savoir comment vous visualisez Jésus (qui donc était juif) ... par extension, le fait que son frère aîné Jacques deviendrait, peu de temps après sa crucifixion, le Grand Rabbin de Jérusalem, voire l’image de la femme entre Marie et Marie-Madeleine (en rappellant l’évidence que tous sont juifs)... Réellement, votre opinion me passionnerait !

    S’il s’avère que vous avez déjà évoqué ce sujet, merci de m’indiquer où le lire ou le visualiser.

    En conclusion, je tiens à affirmer avoir de nombreux désaccords avec Vous, voire quasiment aucun accord !... Je précise cela pour que vous ayez cette petite dose d’antipathie envers moi qui fait toute la différence puisqu’elle ne fait pas entrer en compte le respect ou l’irrespect.

    Dans l’espoir d’une réponse, même en missive brève, afin d’écouter votre analyse, je vous remercie pour vos reflexions ainsi que votre franchise

    Bien à Vous

    Dantès

     

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    • #193461
      Le Juillet 2012 à 19:26 par Simone Choule
      Alain Soral : entretien de juin 2012

      Tu es sympathique Edmond Dantès mais avant de dire : "je suis en désaccord sur Tout" on aimerait bien connaitre sur quel savoir tu t’appuies pour contredire comme cela (sans rien avancer) Alain Soral.
      Quand il dit qu’il n’y a pas de "juifs négatifs" au Cinema il va un peu vite (car il y en a, certes c’est moins la majorité que les autres stéréotypes des autres nationalités) néanmoins je m’efforce d’apporter des exemples (cf.mon post plus haut).
      Qu’apporte tu pour démontrer que Alain Soral (grand érudit, aventurier de l’espace Mediatico-Politique des années 2000) se trompe et que toi, tu sembles toucher la vérité de plus près, avec ton expérience riche et inédite de Forumer internet (sans compter ton oeuvre qui suit derrière pour attester de cela) ?
      On serait bien curieux ici !

       
  • #195624
    Le 1er août 2012 à 07:15 par Sly
    Alain Soral : entretien de juin 2012

    Whooooaaawww ! Un grand merci à vous M. Soral !

    Et j’attends votre prochaine vidéo du mois avec impatience si Dieu le veut.

     

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