Ça s’appelle France Music Week (pourquoi pas French ?) et ça ne s’invente pas : l’État macronien, qui n’a plus un flèche pour ses paysans (sauf les paysans ukrainiens), va refiler un demi-milliard sur cinq ans aux grands opérateurs de musique mainstream, c’est-à-dire les majors et les vendeurs de CD plus ou moins exportables.
Dans le détail, cette enveloppe comprend 125 millions d’euros d’accompagnement en fonds propres, c’est-à-dire des levées de fonds pour des sociétés françaises en forte croissance, des projets de développement à l’étranger ou encore des projets de consolidation par des rachats d’actifs. Elle inclut aussi 340 millions d’euros de prêts ou garanties pour « assurer le développement sur le moyen et long terme des entreprises françaises rentables de la filière musicale », d’après le ministère de la culture. Enfin, elle intègre 35 millions d’euros de soutien à l’innovation à travers différents dispositifs et appels à projets de la banque publique d’investissement. (Le Monde)
500 millions pour engraisser les plus riches. pic.twitter.com/Uijn93Qcnh
— h16 (@_h16) June 17, 2025
Lang, sors de ce corps !
On sent derrière cette opération de subvention que le secteur se porte moyennement, malgré la locomotive Nakamura, qui vend sa daube dans le monde entier. Cela nous rappelle le cadeau de deux milliards à la filière culturelle que la Bachelot avait lâché en 2021 – ça s’appelait France Relance – pour que les artistes s’engagent dans la campagne de vaccination forcée : 200 vendus feront le sale boulot, sans états d’âme.
Montrer l’exemple ! Au-delà des manifestations ou des réunions au ministère, le monde de la culture, au moins pour partie, a décidé de monter au créneau et de s’engager en faveur de la vaccination contre le Covid-19. « Pour faire un pas décisif dans la maîtrise de la pandémie et ce, sans aucune hésitation, nous nous engageons à nous faire vacciner dès que cela sera possible. »
Sous ce simple texte, 200 personnalités, comédiens et comédiennes, auteurs et autrices, directeurs de théâtre, animateurs de télé, cinéastes, chanteurs… ont décidé d’apposer leurs signatures. Un casting de choix qui regroupe notamment Gérard Jugnot, Daniel Auteuil, Arielle Dombasle, Julie Gayet, Nagui, Grand Corps Malade… Un engagement personnel mais qui sonne comme un plaidoyer en faveur de la vaccination à l’heure ou 58 % des Français s’y disent toujours hostiles.
Un exemple parmi d’autres de l’implication des agents médiatico-culturels : le grand Pr Naulleau, célèbre infectiologue, prône la solution dure.
DEVOIR DE MÉMOIRE
11/2021 Eric Naulleau : « Il va falloir à un moment se poser très sérieusement la question du confinement des non-vaccinés parce que, quand vous avez tout essayé… et bien, il reste l'autoritarisme… »
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Aujourd’hui, il ne s’agit plus de forcer la population à se faire injecter un produit dangereux, mais de sauver une filière qui produit globalement des produits formatés sans valeur artistique, que l’IA peut très bien faire à bas coût. Les noms cités par h16 ont certes leur public, mais il ne faut pas confondre ça avec de la musique.
C’est un « bien » de consommation courante, tout juste bon à passer dans les supermarchés (sur lesquels la SACEM prélève sa dîme rapace) pour aider la ménagère malheureuse en amour à remplir son chariot en rêvant du prince en Porsche.
Sans remonter jusqu’à Jean-Seb, comment penser une seconde que Jon et Aya font le même métier ?
On vous le concède, comparer le plomb et l’or, c’est facile. Mais comment ne pas voir dans cette annonce une nouvelle mainmise de l’État sur la culture ? C’est un certain Jack – l’homme, pas le câble – qui lança cette idée il y a 45 ans. La plupart des artistes médiocres ou avides coururent à la gamelle, devenant de facto des soutiens du régime, avec l’obligation d’attirer les jeunes vers les points de vote socialistes, tout en enfumant – histoire de ne pas les réveiller – ces innocents destinés au chômage avec du shit contrôlé par SOS Racisme.
Le tout pendant que le régime détruisait sciemment l’industrie nationale au profit de l’Allemagne. Il n’est même pas certain que Mitterrand, fin politique mais nullité économique, avait saisi la manip.
Macron, secondé par Dati, futur maire de Paris, se paye avec de l’argent-dette des artistes qui loueront, à l’ancienne, leur roitelet en fin de règne.
Parce que, au fond, c’est nous qui finançons cette générosité à travers les abonnements aux opérateurs de téléphonie (qui nous imputent évidemment cette augmentation), eux-mêmes étant taxés par l’État. Vous avez dit Jarnac ?