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Dimanche 21 mai 2023, 21h23 : Bakhmout tombe, les Ukrainiens prêts à repartir à l’assaut.
Ils furent peut-être les derniers civils à quitter Bakhmout, dans la nuit du 16 au 17 mai, alors que les soldats ukrainiens continuaient de défendre pied à pied une barre résidentielle et une poignée de bâtiments en lisière de la ville. « L’armée ne leur a pas vraiment laissé le choix », sourit un volontaire qui a prêté main-forte à leur évacuation, tous feux éteints sous un déluge d’artillerie russe.
Quelques heures plus tard, à l’étage du foyer de Kostiantynivka où elles ont posé leurs sacs de toile remplis de souvenirs et de vêtements, Oksana Dmitrieva et ses filles évoquent cet épilogue avec un calme presque détaché. Maria, 14 ans, porte une chemise à carreaux roses et noirs ainsi qu’un bandana rouge dans ses cheveux blonds. Sofia, son aînée au visage soigneusement maquillé, a revêtu un pyjama de velours noir. Deux bouledogues ronflent paisiblement sur leurs genoux.
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Russia was here. Bakhmut “liberated”. pic.twitter.com/FoKxX7o2Wa
— Carl Bildt (@carlbildt) May 21, 2023
Les Russes n’ont pas le monopole de la bombe qui pulvérise les villes (et on ne parlera pas des crimes de guerre des Alliés sur les villes allemandes à la fin de la Seconde Guerre mondiale ou des bombes atomiques américaines) :
Aerial view of Mosul's old city. The area was heavily bombarded by the US-led coalition pic.twitter.com/1myb7IBlu7
— Петровић (@petrovicsrb) May 21, 2023
