Étonnant de voir ici des types se réjouir que l’on crache sur la religion de nos pères alors que c’est précisément sa destruction qui fait que nous en sommes là.

Le grand ménage,
Je comprends rien à ton message, qui ne veut rien dire. Se réjouir de quoi ? Céline admirait la langue de Rabelais et le peintre Brueghel je n’y peux rien.
La morale chrétienne détournée c’est elle qui nous fait accepter le remplacement du pays dans l’indifférence.

Cf. L’Année Céline qui publie régulièrement celles qui passent en salle de ventes et ailleurs durant l’année précédente.

Céline de son vivant aurait certainement refusé la publication de ces "premiers jets" vous ne croyez pas ? Il les aurait retravaillés, élagués sans relâche avant de consentir à ce qu’ils soient édités. Ce n’ est pas l’ écrivain qu’ il faut juger pour le coup, mais l’ époque actuelle qui veut raquer du pognon avec le moindre de ses écrits sur un bout de papier.
Céline, 62 ans après sa mort, est à la mode, on s’ extasie dessus après s’en être horriblement offusqué, alors des manuscrits retrouvés !

La littérature actuelle, c’est le désert, comme on n’a rien à se mettre sous la dent on se rabat sur Céline dont les livres n’ont absolument pas vieilli, ils ne se sont pas "démodés" . La plupart des romans publiés actuellement : 300, 400 pages de blabla, de bavardage féminin absolument insipide, pages écrites dans un style "lycéen" . Il y a aussi les "mini-livres" d’Annie Ernaux qui se lisent en dix minutes ...

En publiant des textes de deuxième choix - sauf "Guerre" qui est une réussite - Gallimard risque de brouiller l’image de Céline . Jusqu’ici on pouvait dire que tous les livres de Céline étaient parfaits, impeccables, maintenant on dira que ses livres sont très bons, " sauf les ébauches que Gallimard a publié pour faire de l’argent "

Très bon. Lui, qui abhorrait l’alcool.
Y a quand même une scène dans Mort à Crédoc, lors d’un déjeuner champêtre sur une embarcation sur la Marne, où il se décrit mort saoul. Goûteux.