À chaque langue correspond une vision du monde.
La France, c’est sa culture, faite de mesure, d’équilibre, d’harmonie.
Il suffit de voir et comprendre les tableaux des grands peintres français à travers les siècles, dans la tradition de la Peinture européenne qui s’est exportée aux États-Unis, et non l’inverse.
Nicolas Poussin, Claude Gellée, dit Le Lorrain, éxilés à Rome, au XVIIe siècle, ne cessent pas une seconde d’y être Français.
C’est une façon de sentir, bien ordonnée.
Le slogan de la campagne présidentielle de Miterrand, La Force Tranquille, avait pour le coup, tapé juste.
Le peintre Américain Edward Hopper a fini d’apprendre à peindre en France, au début du XXe siècle. Au-delà des aspects techniques, c’est la finesse dans la composition, l’équilibre rationnel de l’ensemble, de l’école de Fontainebleau à Cézanne.
Le rock’n’roll, par exemple, n’est pas français.
Le rap, par contre, l’est... sinon, expliquez-moi François Villon.
Je suis François, dont il me poise
Né de Paris emprès Pontoise
Et de la corde d’une toise
Saura mon col que mon cul poise.
Sa culture, de l’architecture à la gastronomie, sa douceur de vivre, malgré tout, dénuée de l’hypocrisie anglo-saxonne, par exemple, ce qui peut faire passer les Français pour des rustres.
Alain, par exemple, est très Français, lol
Allez faire un tour au Louvre, les Pensées de Pascal en poche.