@Mort de rire
Vous défendez bien mal votre point de vue en prenant l’exemple du Japon.
Ce pays a justement fait l’expérience de la fermeture quasi-totale, de 1641 à 1853 (le "sakoku"), qui s’est terminée par une ouverture de force, à coups de canons, par les Américains (oui, déjà...). L’isolationnisme ne leur a donc pas réussi.
Depuis, les Japonais sont, contrairement à l’image que notre bruit de fond culturel dissonant nous renvoie de ce pays et auquel vous semblez particulièrement exposé, très ouverts et attentifs à ce qui vient de l’étranger.
Du point de vue de la population, il existe dans le Japon contemporain des communautés étrangères plus ou moins parasites ou intégrées. Le Japon a ses quartiers chinois, comme à Yokohama... Eh oui, ils ont, que cela vous plaise ou non, leurs "20% d’oxygène", jusque dans leur langue avec les mots en katakana.
De même, vous oubliez en France toute la période du japonisme avec des artistes comme Van Gogh qui se sont fortement inspirés du Japon, quand ils ne l’ont pas directement copié. Je vous laisse ainsi regarder Le pont Ôhashi de Hiroshige, et Le pont sous la pluie de Van Gogh, vous serez surpris.
Vous voyez, c’est ce qui me chagrine le plus dans l’actuelle destruction de notre pays par l’ouverture forcée aux quatre vents : cela provoque un rejet maladif, en réaction, de tout ce qui vient de dehors. Pour ma part, j’aime savoir que dans nos campagnes, on mange des plats traditionnels et que dans les grandes villes, plus exposées aux échanges et donc à la présence étrangère, on trouve aussi la cuisine de nos anciennes colonies ou de nations situées à l’opposé du globe.
La France est un ancien pays colonial et c’est ainsi, qu’on le veuille ou non. Cela a forgé une part de notre culture, de notre histoire, et de notre attitude accueillante face à l’étranger. L’honneur de notre pays, sa grandeur et sa force, réside dans le fait qu’il est justement ouvert à toutes les cultures. Ne rejetez pas ça sous prétexte qu’une poignée d’idéologues tarés a décidé de garder les cultures étrangères tout en foutant la France à la poubelle.
Et cessez d’insulter notre intelligence à tous les deux : j’ai été assez clair dans mon message initial, sur les quantités, pour que vous m’épargniez les qualifications de gauchiste et autres fadaises.
On tente de vous écraser à un carrefour : vous voulez interdire les carrefours. Est-ce malin ?
Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison.
Paracelse