Egalité et Réconciliation
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Alain Soral : entretien de septembre 2012 (transcription)

La totale en 6 parties !

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Transcription de l’entretien

  • Partie 1
  • Partie 2
  • Partie 3
  • Partie 4
  • Partie 5
  • Partie 6

PREMIÈRE PARTIE



« C’est bon. C’est peut-être un peu provo comme teeshirt, non ? Bon, je vais mettre un truc plus neutre.

C’est mieux.  »




Bientôt plus de « con du mois » ? 



Oui, parce que le « con du mois » m’a valu, la dernière fois, une plainte pour « injure et diffamation » de Louis Aliot. J’en avais parlé un peu la dernière fois. [cf. Entretiens de juin 2012 et décembre 2011]

Je vais peut-être en reparler rapidement. En fait, j’avais dit que c’était con de sa part, dans le cadre d’une action politique, puisqu’il est numéro deux d’un parti politique, de se rendre en Cisjordanie [JSS News, le 11 décembre 2011] avec un extrémiste sioniste proche de la Ldj [Michel Thooris] pour faire l’apologie de la colonisation de Cisjordanie qui, je le rappelle, est même condamnée par l’Onu. Et que ça n’apporterait rien au Front national de se mettre à dos, on va dire, les Français de sensibilité humaniste, plus les Français d’origine immigrée et musulmans. Je pense que ça s’est vérifié depuis, puisque je pense que cette hostilité affichée envers les musulmans a fait perdre Marine Le Pen à Hénin-Beaumont, puisqu’elle a été battue de 112 voix [Philippe Kemel : 50,11 %, Marine Le Pen : 49,89], et que je sais par son entourage que c’est les vieux musulmans qui ne vont jamais voter qui se sont déplacés pour aller voter contre elle au deuxième tour.

Et par ailleurs, cette espèce de stratégie prosioniste qui correspond un peu à la sensibilité petite bourgeoise revancharde du Sud de la France a permis de faire élire l’avocat marron maître Collard qui s’est empressé de dire : un, qu’il ne rentrerait pas au Front, et deux, qui a même déclaré – on le mettra – qu’il détestait monsieur Le Pen.

Donc, j’avais fait de Louis Aliot le « con du mois ». Je pense que c’était totalement justifié. Ce n’est ni une injure ni une diffamation : c’est un constat.

Bon, après, on verra si la plainte va au bout. Mais si maintenant on va au tribunal quand on critique l’action politique d’un leader politique en période électorale, c’en est fini de la démocratie ! Enfin, on verra.


La conne du mois : Martine Laroche-Joubert



Oui, alors, j’ai choisi madame Laroche-Joubert. Je vais regarder un peu mes notes. Alors, j’ai appelé ça, c’est un nouveau concept, ça s’appelle le salafisme-fucking qui est le nouveau concept de la bourgeoisie occidentale qui consiste, en fait, à systématiquement se ranger du côté des takfiristes, c’est-à-dire des extrémistes musulmans qui haïssent l’Occident, la chrétienté et qui veulent revenir en arrière sur tous soi-disant nos acquis progressistes : droits des femmes, etc.

Alors, ce qui est marrant, c’est que toute la bourgeoisie occidentale est systématiquement derrière eux et les aide à prendre le pouvoir pour renverser – on l’a vu en Libye, on le voit en ce moment en Syrie – des régimes laïques qui protègent les minorités chrétiennes – c’est très important –, en général qui promeuvent les droits des femmes ; chez Kadhafi, c’était notoire. Et alors, du coup, comme Martine Laroche-Joubert est l’héroïne, la grande défenderesse des rebelles, ce qu’elle appelle les « rebelles », qui ne sont jamais que des mercenaires stipendiés, des voyous payés par le Qatar pour crier « Allah akbar ! » chaque fois qu’il y a une caméra qui se présente devant eux et faire passer les musulmans aux yeux des masses occidentales pour des dingues, des arriérés et des assassins sanguinaires.

Donc, je demande à madame Laroche-Joubert si elle est totalement stupide ou totalement stipendiée. Et si elle a envie demain, finalement, d’être lapidée, de ne plus pouvoir conduire une voiture comme en Arabie saoudite qui je le rappelle est une dictature au sens des droits de l’homme et de nos critères.

Donc, ce mois-ci, la conne du mois sera Martine Laroche-Joubert pour essayer d’aider à mettre en place un régime qui l’enverrait, à mon avis, qui provoquerait déjà la perte de ses acquis sociaux et qui pourrait même la mettre en danger en tant que divorcée, mère d’Alexia Laroche-Joubert, je le rappelle, qui fait des émissions satanistes pour Endemol. Enfin, voilà.

Je pose la question aujourd’hui de ce salafisme-fucking généralisé de nos élites occidentales. Est-ce que vraiment ça leur plait de mettre partout en danger la communauté chrétienne d’Orient et d’aider partout à ce que soient mis en place des régimes totalement hostiles à l’Occident, tout en nous disant par ailleurs que le salafisme et l’islam radical est la chose la plus dangereuse pour le monde ? Si c’est si dangereux, pourquoi est-ce qu’ils font tout pour mettre ce genre de régimes en place, en Tunisie, en Égypte, demain en Algérie, hier en Libye et peut-être demain, malheureusement, en Syrie ?

C’est une vraie question à poser. C’est un nouveau concept fort, le salafisme-fucking de nos élites. Il va falloir qu’on m’explique si c’est de la schizophrénie, de la stupidité ou de la haute trahison.






Martine Laroche-Joubert, donc, ça sera la conne du mois, ce mois-ci.

Et d’ailleurs, la famille Laroche-Joubert est une grande famille. Mais en fait, elle n’est Laroche-Joubert que par la cuisse. Comme par hasard, un peu comme toutes nos élites traîtres à la nation, elles est née au Maroc et son nom de jeune fille, c’est Gabarra. Il faudrait chercher. Donc, voilà. Je vais finir sur cette petite rubrique de la « conne du mois » : Martine Laroche-Joubert.

Ce qui n’est pas de la diffamation, de l’injure. C’est totalement argumenté. C’est un constat soit de stupidité soit de… Rappelez-vous ma fameuse citation : « Un journaliste, c’est un chômeur ; un journaliste qui travaille, c’est une pute ».

Et là, on touche effectivement chez ces femmes physiquement agréables qui ont accédé à la haute bourgeoisie par la cuisse, à ce que le sociologue Michel Clouscard, qui a été mon maître, un grand sociologue marxiste, appelait le « semi-prostitutionnel » comme catégorie du culturo-mondain et ce qu’il appelait, quand il réfléchissait à cette poussée dans les années soixante-dix de ce genre de femmes, ce qu’il appelait les « putains culturelles ». Ce n’est pas de moi, c’est de lui.

[Michel Clouscard, Le Capitalisme de la séduction - Critique de la social-démocratie, Éditions sociales 1981]




Syrie : récapitulatif de la situation (leçon aux salafistfuckers)



Oui, moi, je dis depuis le début, quel que soit l’épilogue de l’affaire syrienne et quel que soit la critique qu’on peut porter sur un régime autoritaire de type national et social qui était le baasisme syrien, qui n’était pas un régime gentil mais qui correspond à la réalité, à la réalité politique de tous les pays du Moyen-Orient, que ce soit. Ce sont des pays où il faut un leader qui d’une poigne de fer, maintient une cohésion ethnico-confessionnelle en général un peu en férocité. Et c’est admis, à la limite, par tous les clans, quelque part. C’est un peu à l’ancienne. S’il n’y a pas ce genre de leader et de structure puissante, le pays éclate, comme a éclaté le Liban, comme a éclaté l’Iraq, comme a éclaté la Libye et comme éclatera la Syrie si l’Empire arrive à aller au bout de son projet de destruction.

Donc, une fois qu’on avait bêtement critiqué l’autoritarisme du baasisme alaouite syrien, finalement avec une vision coloniale et colonialiste, c’est-à-dire de vouloir importer dans un pays qui n’a rien à voir avec le nôtre, une région qui n’a rien à voir avec la nôtre historiquement, religieusement, etc., nos petits principes de démocratie de marché et d’opinion, ce qu’on appelle « la démocratie » – donc c’est du colonialisme épistémologique – , mais une fois qu’on est honnête, on savait qu’il vaut mieux Assad que quoi que ce soit d’autres, si on veut que la Syrie reste un pays assez prospère, multiconfessionnel, laïque et qui protège dans une espèce de consensus ses minorités, où il n’y a pas trop de bain de sang, où il y a un niveau de vie assez élevé. Et ça, c’était mon analyse.

Or, le système, l’Empire nous a présenté un régime dictatorial sanguinaire – ce qui est relativement faux – qui écrasait l’ensemble de sa population – ce qui est faux, et sa population se révoltait pacifiquement par des manifestations de rue qui étaient réprimées dans le sang. C’était totalement faux.

En réalité, c’était des groupes d’extrémistes sunnites manipulés de l’extérieur au départ, qui faisaient de la provocation sanguinaire en attaquant des postes de police et en décapitant des policiers pour pousser le régime à la répression, avec derrière les médias occidentaux qui étaient là pour mentir et pour montrer la réaction à l’action. Petit à petit, il s’est fait jour que c’était de moins en moins des manifs armées d’extrémistes syriens sunnites. C’était de plus en plus, importés de Libye, payés par le Qatar sur une idéologie saoudienne, avec des conseillers militaires israéliens, anglais, américains, français et turcs, finalement des djihadistes sur le modèle Al-Qaïda, d’une internationale djihadique entièrement sous contrôle, quand on regarde les médiations, de l’Empire américano-sioniste, pour foutre en l’air un des derniers régimes, on va dire une des dernières Nations arabes issues de la décolonisation. Il faut le savoir.

Et que finalement, tout ça correspond à un calendrier général impérialiste et impérial : l’Iraq, c’est fait ; la Libye, c’est fait ; et maintenant la Syrie. Toutes ces nations arabes issues de la décolonisation, pour les faire éclater en petites entités ethnico-confessionnelles, les faire passer au niveau sociétal sous la coupe du salafisme le plus brutal, le plus violent et le plus rétrograde selon nos critères, ce que j’appelle moi. Je dis que c’est la version arabe de ce que j’avais décrit, moi, déjà, comme ce qu’on appelait le « libéralisme sécuritaire ». [cf. Conférence de mai 2007 « Du libéralisme libertaire au libéralisme sécuritaire »]

Parce qu’il faut savoir que l’Empire, après le laboratoire qu’a été l’Iraq, d’essayer de faire passer l’Iraq de force à la démocratie comme d’ailleurs ils l’avaient fait avant pour l’Afghanistan, a compris qu’il valait mieux laisser le sociétal à un islam radical rétrograde, puisque finalement, c’est un régime autoritaire qui maintient, au nom de la charia, le petit peuple sous une dictature militaire et morale à condition, c’est un partage de pouvoir, que le macroéconomique soit laissé à la Banque et à Wall Street.

Et là, on le vérifie, puisque j’ai des documents qui me prouvent qu’en Tunisie, alors que la Tunisie était sortie des emprunts bancaires depuis 2007, la Tunisie vient de recontracter un énorme emprunt inutile et non-nécessaire de fausse monnaie.

Et donc, nous avons dans tout le monde arabe des révolutions voulues par l’Empire américano-sioniste dans l’intérêt de la Banque, c’est-à-dire de l’hégémonie du dollar, sur le dos des peuples et de leurs acquis, avec une alliance perverse passée soit avec les Frères musulmans soit avec les salafistes les plus extrémistes qu’on appelle les takfiristes, pour produire une société libérale-sécuritaire où le pouvoir via l’armée est à l’Empire américano-sioniste puisque à chaque fois, les armées sont armées et encadrées par les Américains.

C’est ce qui fait d’ailleurs la différence avec la Syrie qui est armée par les Russes.

Et donc, on a, en fait, une société autoritaire pilotée en douce, via la répression militaire, par les Américains, qui est obligée de bouffer du faux dollar de force, et pour maintenir un semblant d’autonomie nationale et surtout une paix du petit peuple, une police des mœurs confiée dans un partage pervers aux extrémistes musulmans. Et c’est ça qui est entrain d’être importé, en ce moment, en Syrie. C’est ça qui a été fait en Libye.

Et c’est ça que découvrent les idiotes comme Laroche-Joubert aujourd’hui en Tunisie, puisqu’on se plaint qu’un de nos Franco-tunisiens, représentant politique, s’est fait passé à tabac là-bas.

Les experts sérieux, que ce soit Lugan, les gens des services français encore sur une ligne authentiquement gaulliste, l’avaient prévu, le savaient.

Tout ça est une saloperie de l’Empire américano-sioniste qui se fait sur le dos des petits peuples musulmans, qui se fait sur le dos des minorités chrétiennes d’Orient, qui se fait sur le dos de l’image de la France au Moyen-Orient et qui achève de détruire toute l’image de marque positive qui était la nôtre – et à juste titre – grâce à la parenthèse gaullienne, et qui en dernière instance pousse à la haine les musulmans et les chrétiens, et est en dernier instance l’intérêt de l’Israël bien compris avec un grand « I », de l’Israël éternel.


Pourquoi les sionistes aident-ils les islamistes ?



Pour digresser sur cette étrange stratégie de nos élites de systématiquement favoriser la venue au pouvoir d’extrémistes musulmans dont un des marqueurs est d’être absolument haineux envers la chrétienté, il faut parfaitement articuler ça avec le sionisme. C’est les sionistes qui en dernière instance ont intérêt à pousser à la haine entre chrétiens et musulmans, c’est-à-dire favoriser un certain islam extrémiste, takfiriste, haineux de la chrétienté, pour que les chrétiens en retour aient la haine des musulmans.

Et on voit très bien les conséquences que ça peut avoir, notamment en France, sur la réconciliation nationale, et l’intérêt que ça a pour les sionistes de tirer leur épingle du jeu – comme toujours – du « diviser pour régner », et de finalement aider à un nettoyage ethnique antichrétien au Moyen-Orient pour se retrouver seuls face à des islamistes radicaux qu’ils auront entièrement payés en douce via les États-Unis pour les mettre en place, pour justifier après effectivement toute leur politique agressive et de se présenter comme ils le font déjà sur les autobus américains comme l’« avant-garde » de la civilisation face à la sauvagerie ; cette sauvagerie qu’ils payent, qu’ils mettent en place et qui n’est jamais, dans ce masque de Janus, que leur face cachée.

Et d’ailleurs, là-dessus, je vais en profiter pour lire un extrait de Bainville dont j’ai fait la promotion la dernière fois pour son Histoire de France [cf. « Les vacances avec Kontre Kulture », ERTV, juillet 2012], que je vais sortir de cet excellent bouquin qu’on va rééditer bientôt, Le monde contre soi [Paul-Eric Blanrue, Le monde contre soi, Éditions Blanche, 2007]. Voilà ce que disait Bainville du sionisme en 1937. C’est posthume d’ailleurs. Il est mort en 1936 :

« Le sionisme allumera sans doute en Palestine une hideuse guerre de religions : encore un de ces progrès à rebours que les traités auront valu au genre humain. L’Observatore Romano – donc le Vatican – signale, parmi les immigrants juifs qui arrivent en nombre, des fanatiques qui parlent de détruire les reliques chrétiennes. Ce n’est pas tout. Avec la guerre religieuse, le sionisme apporte la guerre sociale. Les Juifs venus de Pologne, de Russie, de Roumanie, réclament un partage des terres et l’expulsion des indigènes. Monsieur Nathan Strauss, le milliardaire américain – finalement comme Netanyahou – dit crûment que "les musulmans trouveront d’autres régions pour vivre". Admirable moyen de réunir, en Asie Mineure et même plus loin, tout l’Islam contre l’Occident. »



Voilà. Ça c’est une phrase prophétique de Bainville qui montre bien qu’un des aspects du sionisme qu’il ne faut pas oublier, c’est de pousser à la haine des chrétiens dans le monde arabe.

N’oubliez pas que le monde arabe, avant le sionisme, était une terre de coexistence des trois monothéismes abrahamiques, c’est-à-dire Islam dominant, mais judaïsme et christianisme. C’est encore le cas en Syrie, cette Syrie que madame Laroche-Joubert essaie de détruire. On a le problème des coptes, des minorités coptes aujourd’hui en Égypte, à cause du même processus. Et on a eu la même chose d’ailleurs dans l’Iraq de Saddam Hussein. N’oubliez pas que Tarek Aziz était un ministre chrétien.

Et systématiquement, un des buts et des conséquences du sionisme – c’est les deux –, c’est la destruction du monde chrétien. Il ne faut pas oublier ça.

Et finalement, chaque fois que je réfléchis à l’Histoire, la vraie haine du sionisme pris au sens le plus mythique du terme, c’est la haine du christianisme et du christianisme authentique qui est d’abord le catholicisme et ensuite la religion orthodoxe. On ne parlera pas de la religion réformée qui, elle, a été, malgré les écrits de Luther, a été totalement rachetée et retournée progressivement pour devenir finalement une antichambre et un judaïsme de substitution.


Arrêt sur images du 27 avril 2012 : Todd ou la trahison du clerc



Entretien de mai 2012

Alain Soral – Et surtout, je dis qu’après le déshonneur qui est son face-à-face avec Philippot, qui à mon avis marque, qui pour moi est quelque chose d’important – on le ressortira –, je pense qu’il y a le ridicule qui va lui tomber sur la gueule, bientôt. Parce que quand il prétend en plus que le Front national est fini parce que « Hollande a réussi à réconcilier la gauche avec le mouvement ouvrier », (…) il faut être un sociologue stupide ou un menteur, un malhonnête et un lâche, pour jouer ce petit jeu. Et surtout, quand on voit ce que Hollande va prendre dans la gueule et ce qu’il va faire dans les mois qui viennent, je pense que Todd, là, a mangé son pain blanc. Il va vraiment se ridiculiser. Voilà.




Alain Soral – Eh ben, il se passe exactement ce que j’avais prévu. Donc, c’est bien de. Finalement, ce qui fait la qualité de mes interventions, c’est qu’il y a toujours une prise de risque quand on spécule sur un fait ou qu’on annonce quelque chose. Après, on voit si c’est avéré ou pas, parce qu’il y a quand même ce que Lénine appelait « l’éternel retour du concret », il y a le réel, les faits. Et je me positionne surtout par rapport à un demi-escroc qui est Emmanuel Todd qu’on peut déjà attraper par l’oreille : Todd le tricheur et Todd le menteur. Je crois qu’il parlait de « socialisme révolutionnaire » à propos de Hollande.



ERTV – « Hollandisme révolutionnaire ».

[Emmanuel Todd : « Je parie sur l’hollandisme révolutionnaire ! », Le Nouvel Observateur, tempsreel.nouvelobs.com, le 4 mars 2012]



Alain Soral – « Hollandisme révolutionnaire » en disant que Hollande ne nous referait pas le coup de Mitterrand. Je ferai remarquer que Mitterrand, pour passer à la rigueur, a attendu deux ans. Hollande a attendu deux semaines. Et on vérifie exactement ce que j’avais annoncé. C’est que Hollande n’a aucun pouvoir politique. Il est dans les mains effectivement de l’oligarchie européenne, bancaire et mondialiste. Toutes ses prises de positions sont des prises de positions de soumission à la logique bancaire. Ses positions en politique étrangère sont exactement dans la continuité de la trahison sarkozyste.

[« François Hollande, premier chef d’État étranger à rendre hommage à Yitzhak Shamir », JSS News, jssnews.com, le 1er juillet 2012]

[« France-Bahreïn : quand Hollande reçoit un dictateur », Le Point.fr, le 6 août 2012]

On est dans cette alternance bonnet blanc, blanc bonnet où deux choses : on voit que pour faire de gauche, la seule chose que peut faire Hollande sans rien toucher aux lois européennes, à la domination bancaire et à l’alignement de la France sur l’impérialisme américano-sioniste, la seule chose qu’il peut faire, c’est créer des postes de fonctionnaires, donc, faire de la dette ; ce qu’il va faire un petit peu.

Deuxièmement, pour compenser, aller chercher l’argent ailleurs, persécuter fiscalement les classes moyennes – ce qui est écrit et qui va arriver –, alors que les classes moyennes sont la classe productive et la classe démocrate, on le sait à travers toutes les études. Et quand on touche la classe moyenne, on met vraiment un pays en danger.

Et le plus tragique, c’est que pour cacher tout ça, pour cacher son impuissance sociale et son ralliement à la droite sociale, il fait du sociétal à travers une petite ministre idiote qui est par ailleurs un petit agent marocain, [Najat Vallaud-Belkacem] qui veut – d’ailleurs c’est marrant –, comme toutes les anciennes demi-mondaines de la politiques, veut interdire la prostitution ou la criminaliser. C’est un peu Marthe Richard, vous savez, l’ancienne pute qui a fait fermer les bordels. C’est-à-dire qu’enfin, ça c’est une petite remarque amusante. Et bon, et donc, c’est effectivement la seule chose que nous promet finalement Hollande pour ce qui est de la gauche : c’est le mariage homosexuel et l’adoption par les couples homosexuels, c’est-à-dire finalement quelque chose qui revient à terme à une banalisation de la pédophilie.

Donc, il n’y a pas de quoi s’extasier sur les premiers cent jours de Hollande. On sait déjà comment tout ça va continuer.

Mélenchon va faire son numéro de critique « à la gauche de la gauche » pour donner l’impression qu’il y a une opposition de gauche. Ça sera du théâtre.

Sans doute va-t-il être lâché progressivement par les écologistes, etc., etc., etc. Donc, il va se retrouver de plus en plus isolé.

Et déjà Sarközy, on l’a totalement oublié au bout de cinq ans. On se rend compte que c’était un faux président. On nous avait parlé d’« omniprésident ». Mais en fait, c’est un ectoplasme. Il n’a jamais rien fait finalement que parler. Et il n’a jamais infléchi quoi que ce soit des diktats de l’Union européenne, de la Banque mondiale et des directives de l’Otan. En fait, il n’a jamais rien fait, il faut être honnête. On ne peut même pas dire qu’il ait fait quelque chose de négatif, il n’a jamais rien fait.

Et Hollande est exactement dans la même position de l’impuissance politique totale. De toute façon, il a le physique de l’impuissance politique. Il faut s’en rendre compte. Il ressemble aujourd’hui à ce qu’il est, c’est-à-dire finalement presque je dirais un exutoire, presque un épouvantail, l’homme qu’on pourra critiquer parce qu’effectivement, finalement, les politiques sont là pour qu’on les insulte et qu’on les critique, pour que les banquiers puissent se cacher derrière, le grand Capital puisse se cacher derrière, les agents d’influence puissent se cacher derrière. Et je ne sais pas comment il va faire pour tenir cinq ans. C’est à peu près la question.

Mais ça permet de démasquer, déjà, la malhonnêteté ou la stupidité d’un Emmanuel Todd. C’est-à-dire que plus la température monte, plus il faut être courageux pour oser dire la vérité sur le plan critique, et ne pas parler d’Hitler comme le fait Todd à chaque fois, en sautant des médiations, comme si l’Union européenne amenait à Hitler, comme si c’était la même chose, ce qui est une malhonnêteté totale.

Et plus ça va, plus les demi-analystes, les demi-clercs, les demi-honnêtes hommes se retrouvent finalement face à leurs mensonges et à leur malhonnêteté.

Et Todd, à mon avis, ça va être difficile pour lui de revenir avec le ridicule de l’« hollandisme révolutionnaire ». Il n’y aura pas d’hollandisme révolutionnaire. Todd ne pouvait que le conclure avec ses analyses qui ont précédé pendant un an la présidentielle et qui l’amenaient finalement au vote Marine Le Pen. Et donc, s’il ne l’a pas vu, c’est que c’est soit un gros malhonnête soit que c’est un énorme crétin. Voilà.


Mélenchon, défenseur de Chávez ?



Oui, alors ça, c’est un petit truc que j’aurais pu oublier parce que c’est un peu déprimant. Mais nous, on avait rencontré Chávez, avec Dieudonné à Damas, d’ailleurs à l’époque [Voyage au Liban et en Syrie, 2006].

Chávez, Assad sont la main dans la main parce qu’ils sont des résistants à l’Empire. Donc, pour ceux qui critiquent Assad en faisant semblant de soutenir Chávez, ce sont des tartuffes dont d’ailleurs Mélenchon.

Et on avait rencontré Chávez à Damas. Et il nous avait dit de venir le voir à Caracas. Il y a eu après une espèce de tir de barrage des gens qui gèrent son image pour l’Occident et qui sont toujours malheureusement ces faux types de gauche, ces socio-traîtres professionnels qui sont les trotskystes. Et donc, ces réseaux trotskystes, en fait, font semblant de faire la promotion de Chávez et en fait le diabolisent en douce, empêchent les nationalistes révolutionnaires, les gens qui sont sur les mêmes valeurs que lui, d’accéder à lui et de faire intelligemment sa promotion.

Et cerise sur le gâteau, Mélenchon, pour se faire passer pour un type de gauche, est reçu par Chávez qui malheureusement ne connaît pas très bien le dossier européen. Et là, je fais remarquer que c’est tragique que Chávez reçoive Mélenchon, comme si Mélenchon pouvait se réclamer du chavisme, alors que sur tous les points essentiels, ils sont en totale opposition.

Je rappelle que Chávez est un militaire, ce qui n’est pas du tout le cas de Mélenchon. Avec Mélenchon, on est dans le gauchisme. Que Chávez est un nationaliste. Je rappelle que Mélenchon est un internationaliste issu de l’OCI [Organisation communiste internationaliste fondée en 1965 par Pierre « Lambert » Boussel], c’est-à-dire du lambertisme trotskyste qui est sans doute l’officine néomarxiste la plus antinationaliste qui existe. Que Mélenchon est un maçon du Grand Orient, c’est-à-dire un antipopulaire forcené et surtout, un anticatholique hystérique, alors que Chávez s’appuie sur les petits prêtres catholiques d’Amérique du Sud et est un promoteur de la théologie de la libération. C’est un militaire, un nationaliste, un anti-impérialiste et un catholique. Et tout ça, c’est le contraire de ce qu’est Mélenchon, je dirais le Mélenchon d’apparence et le Mélenchon profond.

Et c’est tragique que Chávez, à cause d’un entourage pervers, se fasse manipuler et donne des brevets de révolution bolivarienne à un type comme Merluchon qui est un guignol et un faux type de gauche.

Et d’ailleurs, je n’ai pas besoin de dire du mal de Mélenchon. Je pense que Mélenchon, celui qui en parle le mieux, c’est Maxime Gremetz [PCF].

Maxime Gremetz était le seul député d’origine ouvrière. C’était un authentique communiste de la tendance Marchais. Il a été totalement marginalisé par des tas de coups fourrés dégueulasses, etc. C’est un type à qui va mon respect. C’est pour ce genre de type que j’ai été au Parti communiste.

Et si on veut savoir qui est Mélenchon avec un discours authentiquement mélenchonien, parce que finalement Gremetz est un authentique homme de gauche issu du peuple. Mélenchon est un acteur. Et je pense que celui qui parle le mieux de Mélenchon, c’est Gremetz. On remettra – je n’ai même pas besoin de parler –, on remettra deux-trois extraits de ce que dit Gremetz sur Mélenchon. La vérité sur Mélenchon sort de la bouche de Gremetz. Et c’est une vérité de gauche. Il faut toujours. Les menteurs de gauche, il faut les doubler à gauche, jamais à droite. Donc, je finirais là-dessus.

DEUXIÈME PARTIE



« Alain Soral – Elle est comment ?

ERTV – Juive sénégalaise.

Alain Soral – Juive sénégalaise. Ce qui est assez magique. On voit… Bien sûr, ouais…enfin, bien sûr ! »




La fausse agression (antisémite) du mois



Oui, alors ça aussi, c’est déprimant qu’on me reproche de beaucoup parler de ce sujet-là. Mais malheureusement, on va bien voir quand on va parler de tous les autres sujets que c’est systématiquement central. Normalement, on ne devrait pas en parler. Il n’y a pas d’antisémitisme en France. Les Juifs sont un pour cent de la population française. Ils sont sociologiquement les mieux nantis et les mieux lotis de France en termes de communauté, sans doute aussi à cause de leurs qualités indéniables. C’est un peuple d’élite, « sûr de lui-même » comme l’avait dit le général de Gaulle. Également dominateur. Mais bon, ça c’est un autre sujet.

Et là, on voit bien que les médias dominants n’arrêtent pas de nous parler d’antisémitisme en France, alors que la France est entièrement sous domination juive. C’est assez facile à vérifier : il suffit de regarder la superstructure française dans tous les domaines, regarder les noms et faire de la statistique.

On voit bien qu’au niveau politique, au niveau administratif, au niveau culturel, au niveau médiatique, au niveau universitaire, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de Juifs. Je rappelle par rapport à leur population, puisqu’ils sont un pour cent de la population française. Et si on veut, par exemple, lancer une petite quenelle à Jean Robin qui a d’ailleurs postulé pour être le « con du mois » – mais il est hors concours –, il suffit de comparer les musulmans au niveau de la superstructure française. Combien de musulmans recteurs de l’université ? Combien de musulmans ministres ? Combien de musulmans chefs, patrons de grands médias ? Combien de musulmans dans la grande banque ? Combien de musulmans patrons d’industrie ? Combien de musulmans hauts fonctionnaires ? Et on a la réponse immédiate au crétin Jean Robin. Qui a le pouvoir en France ? qui ne l’a pas ? et qui ne l’a plu ?

Donc, normalement, on devrait même être plutôt discret sur cette domination juive qui est sans doute due à une communauté d’élite qui progressivement, effectivement, par son élitisme, monte avec le temps. C’est-à-dire que ça s’explique sociologiquement. Mais normalement, il devrait plutôt y avoir une discrétion sur ce sujet parce qu’effectivement, on peut s’étonner que des gens qui sont un pour cent de la population française soient dans certains secteurs vingt pour cent, trente pour cent, quarante pour cent, soixante-dix pour cent. Ça pourrait étonner et agacer. Or, au lieu d’être discret et finalement, d’avoir le pouvoir discret et la puissance joviale, on n’arrête pas de nous harceler, nous, petit peuple de France sur des soi-disant agressions antisémites qui sont pratiquement toujours des fausses agressions, pratiquement tout le temps : l’histoire du RER [2004], l’histoire du rabbin Farhi [2003], l’histoire du local qui avait brûlé [2004], l’histoire de l’école en banlieue qui avait brûlé [2002 ?, 2003 ?, 2006 ?, 2009 ?]. Ce sont systématiquement des fausses agressions, des escroqueries à l’assurance, des trucs mensongers.

Et là, maintenant, on a – on voit bien que ça doit correspondre à une inquiétude et un pilotage –, on a quelque chose d’assez malsain, c’est la fausse agression antisémite du mois – il y en a une tous les mois –, ce qui est de l’incitation à la haine raciale, de la tension communautaire gérée et programmée. Et puis alors maintenant, ce n’est plus comme avant où on nous inventait les agressions antisémites d’extrême droite. On parlera d’ailleurs de Breivik tout à l’heure pour voir ce que c’est l’extrême droite, l’extrême droite sioniste et franc-maçonne. Ça n’a jamais existé dans l’Histoire, mais bon. Ça, c’est une petite parenthèse. On y reviendra.

Alors avant, c’était l’extrême droite. Mais maintenant, c’est systématiquement des maghrébins musulmans soi-disant qui produiraient des agressions antisémites. Je veux dire, j’ai été en banlieue, j’ai vu que dans des endroits comme le 93 – c’est assez vérifiable –, les Juifs le jeudi mettent la kippa systématiquement. Il n’y a pratiquement pas d’agressions par rapport au climat de tensions qu’on pourrait noter.

C’est même assez notoire à quel point c’est même, il y a un climat d’apathie compte tenu des tensions internationales, et de la manipulation des médias et de la perversité communautaire pour faire monter les tensions. En réalité, il y a très, très peu d’agressions antisémites par rapport à ce que ça pourrait être compte tenu de la question israélo-palestinienne, de l’islamophobie systématique du monde occidental, des tensions moyens-orientales, etc., etc. Il y a plutôt une apathie totale des petites gens, on va dire, musulmans, sur cette question. On peut s’en réjouir, d’autres peuvent s’en agacer. Moi, je préfère ça. Mais c’est un constat. Il n’y a pas d’agressions antisémites en France.

Et pour le démontrer, la dernière agression antisémite, on a vu Emmanuel Valls, notre ministre de l’intérieur, qui je le rappelle est Français depuis 1982 – c’est un Catalan – et qui déclare qu’il est « éternellement attaché à Israël ». Donc, on a un Emmanuel Valls, ministre de l’Intérieur qui fait une déclaration publique dans les média pour créer de la tension communautaire en déclarant qu’un jeune maghrébin musulman a agressé un juif dans le train, alors qu’il a le rapport de police – que j’ai eu aussi – qui dit exactement le contraire. Donc, en fait, il ment ouvertement, alors qu’il est ministre de l’Intérieur, pour créer de la haine raciale et des tensions communautaires en trichant totalement par rapport au travail que fait la police de base.

Car la réalité de l’agression du RER de Toulouse [le train Toulouse-Lyon du 5 juillet 2012] qui a d’ailleurs tellement choqué des gens que le jeune maghrébin a pu avoir une interview où il pouvait rétablir la vérité dans le Midi Libre, je crois. La réalité, c’est qu’il y avait dans le TGV un jeune juif sioniste issu de cette école toulousaine [école Ozar Hatorah] où il y a eu cette étrange agression de l’affaire Merah dont on reparlera, qui est une manipulation des services forcément d’une manière ou d’une autre.

Par contre, cette école confessionnelle était une école franco-israélienne qui, si on regarde bien – j’ai des témoignages, j’ai des gens qui sont pions dans ce genre d’écoles – n’est absolument pas une école qui promeut l’égalitarisme républicain, l’antiracisme. Mais c’est une école qui promeut la soumission à un État étranger, qui pratique la ségrégation raciale et le suprémacisme théologico-militaro-racial.

Donc, ce petit juif communautaire sioniste était dans un train sans billet… sans billet ; c’était déjà un contrevenant. Il téléphonait non stop avec son portable sans aller sur la plateforme, à haute voix. Il gênait les gens du wagon dont une mère de famille avec un bébé. Le jeune maghrébin qui lui a demandé d’aller téléphoner sur la plateforme n’était pas un délinquant. C’était un jeune française qui allait intégrer l’armée française comme maître-chien. Donc, là, on est face à un militant israélien face à un Français patriote. Et effectivement, ça a tourné en bagarre. Et le jeune israélien suprémacisme théologico-racial lui a donné un coup de boule et lui a cassé le nez. Et après, il y a eu bagarre. Donc ça, ça ne s’appelle pas une agression antisémite. Ça s’appelle un voyou juif, israélien qui se tient mal dans un train et qui normalement aurait dû être sanctionné pour voyage sans billet, agression, etc., etc.

Et ce qui est catastrophique, c’est que le ministre de l’Intérieur, qui est beaucoup moins français que le jeune maghrébin qui voulait intégrer l’armée, ment ouvertement alors qu’il a le rapport de police, jette de l’huile sur le feu pour créer des tensions communautaires, et désigne à la vindicte, une fois de plus, les Français pauvres d’origine immigrée et de confession musulmane qui sont globalement : un, les victimes de la crise économique, et qui subissent depuis la loi sur le foulard via les réseaux maçonniques et la domination sioniste française, une diabolisation systématique, exacerbée et incroyablement dangereuse et malsaine pour la paix civile en France. Ça, c’est le résultat.

Normalement, sous de Gaulle, un type comme Emmanuel Valls n’aurait jamais pu être ministre de quoi que ce soit.

Et si à un moment donné, la France reprend le pouvoir sur elle-même, ce n’est pas ce genre de haut fonctionnaire que nous aurons, que nous mettrons en avant, si demain on veut sauver la France et ne pas faire de la France la prochaine Yougoslavie, ce qui est d’ailleurs plus ou moins ce qui nous est promis par le processus mondialiste.
















Affaire Merah : bientôt la vérité ?



Personne ne peut savoir ce qui s’est réellement passé, parce que ce qui est sûr, comme le dit très bien Chauprade, c’est que tout djihadiste de banlieue est un type qui est dans les mains des services. Chauprade l’a très bien dit.





Aymeric Chauprade – Entretien sur ReOpen911.info

Aymeric Chauprade – L’hypothèse, moi, que je défends depuis longtemps et qui est attestée par l’histoire dans de nombreux cas, c’est que le terrorisme, c’est d’abord un fait étatique. C’est d’abord le fait de services de renseignement. (…) On infiltre les milieux radicaux, qu’ils soient d’extrême droite, d’extrême gauche, islamiste, tout ce que vous voulez, ultrareligieux, on les infiltre. On détecte par des méthodes qui sont parfaitement rodées psychologiquement les profils susceptibles d’aller jusqu’au bout de l’acte, on canalise l’énergie de ces gens-là, on les amène jusqu’à la réalisation des attentats en les orientant.





Entretien de septembre 2012 (suite)

Que ce soit Al-Qaïda, machin, etc. On sait que ce mec était dans les mains des services puisqu’il était lié à la DCRI. On sait qu’il a voyagé partout, ce qui n’est absolument pas cohérent avec un jeune voyou local. Il est allé en Afghanistan, au Pakistan, en Israël, ce qui est normalement impossible même d’un point de vue des visas. Donc, il avait deux passeports. Donc, c’était plus ou moins « à l’insu de son plein gré », un agent manipulé.

Qu’il ait fait quelque chose ou qu’il n’ait rien fait, de toute façon, il a été instrumentalisé de a à z. C’est une sorte de Lee Harvey Oswald. Il est possible même qu’il n’ait rien fait du tout, à part servir de prétexte, se faire assassiner et aider peut-être à la réélection de Sarközy en période électorale. On saura peut-être un jour la vérité, parce que si c’est une manipulation sarkozyste, peut-être que certains fonctionnaires honnêtes et fonctionnaires de gauche ont intérêt à ce que ça se sache. Mais l’affaire Merah pue de a à z.

Donc, au mieux, taisons-nous sur l’affaire Merah, mais n’accréditons pas la thèse d’un jeune djihadiste représentatif des jeunes de banlieues dont le but était d’assassiner des enfants à la sortie des écoles et qui aurait été un électron libre. C’est absolument faux. Il est évident que cette affaire pue de a à e.

Il était entièrement manipulé par les services, une fois de plus pour diaboliser les musulmans, manipuler toujours dans le même sens et pour les mêmes, toujours contre l’intérêt supérieur de la France qui n’est pas l’exacerbation des tensions communautaires mais au contraire, la réconciliation nationale sur quelque chose qui finalement n’existe pas – mais j’aimerais bien que ça existe – qui s’appelle la République française une et indivisible qui ne reconnaît que des individus et l’État et rien entre les individus et l’État ; donc, qui ne reconnaît pas les communautés. Je le rappelle pour la haute fonction publique française qui va se prosterner au dîner du Crif. Tout ça n’existe pas, normalement, dans la Constitution française. C’est contraire à la Constitution française. Je le rappelle. Donc, là, fin de la digression sur Merah.



Et là, on peut aller un peu plus loin, puisque fausse agression antisémite. On est encore dans ce sujet-là. Par contre, vraie ratonnade. Vraie ratonnade, c’est l’affaire Bourarach.





Reportage sur la veuve de Saïd Bourarach, avril 2011

Ça, c’est un geste, là. J’ai rien vu, j’ai rien vu. Il y a un an, mon mari, il a donné la mort pour vous. Je suis désolé, je le dis. Est-ce qu’y a eu au moins une petite affiche, au moins pour son fils ? Rien. C’est fatiguant, hein. Moi, je suis fatiguée. Ça fait un an que je me bats. J’ai même passé une annonce pour m’aider à payer un avocat. Personne qui m’a aidé.





Remise des dons récoltés par Alain Soral et Dieudonné à Madame Bourarach (le 3 mai 2012)

Alain Soral – Donc en fait, la justice n’a pas fonctionné. Les associations antiracistes n’ont pas fonctionné.

Nathalie Bourarach – Voilà.

Alain Soral – La solidarité musulmane n’a pas fonctionné non plus. Ce qui d’ailleurs. Ça veut dire qu’il n’y a peut-être pas tant de communautarisme musulman que ça, finalement.

Nathalie Bourarach – Oui, y’a de la peur.

Alain Soral – Y’a de la peur. C’est bien de le dire, oui.





Entretien de septembre 2012 (suite)

On a trouvé un avocat à la veuve. On fera bientôt une vidéo avec Dieudonné où on fera parler un des avocats pour nous raconter tous les dysfonctionnements du dossier. Je rappelle que du côté de ce que j’appelle, moi, les assassins, nous avons maître Kiejman, maître Szpiner et un ancien bâtonnier… enfin je veux dire, trois cadors dont un travaille pour la droite, l’autre travaille pour la gauche, enfin trois super avocats pour défendre des voyous dont l’un d’eux, le chef de la bande, est un type de la Ldj qui a été pris deux fois sur des lieux de ratonnades, ratonnades contre des Noirs et contre des Arabes, avec des armes. Et malgré tout, on a essayé de requalifier cette affaire en « accident », même pas en homicide.

Donc, là, on est face à une vraie ratonnade où des extrémistes sionistes font mourir de noyade un pauvre maître-chien qui faisait la sécurité pour un Bricorama ou je ne sais pas trop quoi. Donc, ça, c’est bien identifié. Et on nous vend en permanence des agressions antisémites de maghrébins musulmans. On est face au mensonge, face à la manipulation.

Et ce qui montre bien la hiérarchie des pouvoirs et comment finalement, aujourd’hui, ce qu’on appelle la République française est un ramassis de malhonnêtes, de manipulateurs, qui jettent de l’huile sur le feu systématiquement pour des intérêts qui ne sont pas du tout les intérêts du peuple de France et de la France. C’est clair et net.


Cindy Léoni : la relève !


Alain Soral – Alors là, c’est amusant. Comment elle s’appelle ?



ERTV – Cindy Léoni.



Alain Soral – Alors, on nous vendu, on a eu l’ignoble Sopo qui a fini par dégager, qu’on appelait Sopo-sitoire, Sopo-rifique. Rien que d’en parler, j’ai des aphtes, quoi, voilà. Et là, on a une nouvelle qu’on nous présente. Elle est comment ?



ERTV – Juive sénégalaise.



Alain Soral – « Juive sénégalaise », ce qui est assez magique. On voit… Bien sûr, ouais…enfin, bien sûr ! Je pense que c’est le lobby sénégalais qui s’est servi d’une pauvre juive manipulée pour effectivement que les gens issus de l’immigration africaine puissent avoir le contrôle sur quelque chose qui en dernière instance les défend qui est SOS Racisme. J’ai mis, moi-même qui viens de l’extrême gauche couillonne comme monsieur Rouillan dont on parlera plus tard, des années pour savoir que Harlem Désir [président de SOS Racisme de 1984 à 1992] était en fait un juif ashkénaze alsacien qui avait été mis là par le Parti socialiste pour rouler dans la farine des mouvements légitimes au départ, on le sait qui s’appelait au départ la Marche des Beurs [Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983], venue de la banlieue lyonnaise, je crois, de Vénissieux, et qui était d’ailleurs au départ quelque chose fait par un prêtre ouvrier [Christian Delorme], enfin quelque chose de très sain. On sait comment ça a été entièrement retourné, manipulé par le Parti socialiste et les étudiants juifs de France via le collectionneur de montres Julien Dray [Serge Malik, Histoire secrète de SOS Racisme, Albin Michel, 1990] qui a échappé, qui a eu un « rappel à la loi » mais dont on rappellera qu’il était capable à un moment donné d’acheter des montres à complications 250 000 francs en liquide sans pouvoir justifier d’où venait l’argent. Donc, là, on est bien dans quelque chose, dans un système bien sale, bien laid. Et donc, moi, j’ai mis des années à comprendre ce qu’était SOS Racisme. Et finalement, SOS racisme, c’est toujours la même chose. C’est ce que Houria Bouteldja appelle l’« indigénat ». Mais finalement, elle me montre moi ou le Front national : c’est eux qu’il faut qu’elle montre. Finalement, ça prolonge ce qu’était l’Algérie après le décret Crémieux. C’est finalement.

Nous avons une petite communauté qui en manipule une autre au service de l’Empire. Avant, c’était ces Maghrébins de confession juive, puisque c’était des Berbères qui par le décret Crémieux étaient chargés de gérer les indigènes, alors qu’au départ, ils étaient leurs propres concitoyens. Et ce qui, à mon avis, est le départ de la haine antifrançaise de la part de l’immense majorité des musulmans algériens. Donc, on est là finalement dans l’indigénat. Les Indigènes de la République, ça a un sens à ce niveau-là. C’est la manière dont on se fout de la gueule des Français d’origine immigrée, essentiellement maghrébin et subsaharien, en les mettant systématiquement sous la tutelle de Juifs issus en général des élites du Parti sosioniste via les étudiants juifs de France. Et là, on a cette petite.



ERTV – Cindy Léoni.



Alain Soral – Cindy Léoni qui doit être très, très légitime en banlieue, et qui doit venir de banlieue – qui doit bien connaître le sujet –, et qui est on va le… judéo-sénégalaise. Voilà. Exactement comme Dieudonné est « camerouno-nazi ». C’est à peu près aussi crédible.

Donc, là, on est dans la grosse farce, dans la grosse plaisanterie de la grotesque domination que je démontre, moi, de cette espèce de hiérarchie communautaire en France, ce mensonge républicain parfaitement malsain et illégitime.


Incidents à Amiens (13-14 août 2012)



Oui, ben Amiens, c’est le climat général de la France qui se balkanise progressivement, où on additionne trois facteurs. C’est crise économique, fracture ethnico-religieuse entretenue et manipulations communautaires, voire policières.

Emmanuel Valls est allé faire son numéro là-bas. Il s’est fait d’ailleurs très mal recevoir, à juste titre. Parce que vous imaginez bien que dans ce genre d’endroits où il y a beaucoup, beaucoup de Français d’origine maghrébine et de confession musulmane, on sait très bien pour qui roule Emmanuel Valls puisqu’il le déclare lui-même. Et effectivement, on se doute bien qu’il n’est pas là pour aider ces pauvres gens.

Alors, il y a plusieurs aspects, effectivement, dans cette affaire. L’histoire, en fait, c’est un contrôle de police tout à fait justifié sur des délinquants, puisque ce sont des zones de non-droit maintenant où on roule en scooter à plusieurs, sans casque, etc., avec un contrôle de police musclé qui se passe à côté d’un enterrement… enterrement communautaire. Et effectivement, immédiatement ça pète, puisque la famille d’origine maghrébine et musulmane qui enterre se sent agressée par les policiers. Les policiers se sentent légitimes dans leur travail de maintien de l’ordre. Et derrière, effectivement, il y a des émeutes, émeutes dont il faut le dire, qui sont provoquées par les dealers dans le but de faire reculer la présence républicaine en manipulant des voyous. Et effectivement, systématiquement, on brûle une maternelle, une école, enfin un lieu de vie finalement républicain.

Et donc, on a ce facteur qu’il ne faut pas négliger. C’est qu’aujourd’hui, ces zones de non-droit qui sont des zones d’économies parallèles qui ne vivent que sur l’argent du trafic de drogue avec la complicité des parents qui aujourd’hui sont nourris par leur propres enfants, dès que y’a un échauffement dû à des tensions communautaires entre Français de souche, représentés par la police, et Français d’origine immigrée élevés dans la paranoïa par SOS Racisme et poussés au chômage par la politique néolibérale française appliquée depuis Fabius, effectivement, il y a les dealeurs qui s’en servent pour jeter de l’huile sur le feux en payant des types pour faire des émeutes, gueuler, tirer à la chevrotine, pour que progressivement, l’État français régalien, c’est-à-dire la police, se retire de ces territoires pour les laisser entièrement au pouvoir des bandes de trafiquants de drogue.

Ce qui nous ramène finalement à Pablo Escobar et ce qui nous ramène à la situation mexicaine. Et c’est ça qui se passe aujourd’hui en France partout dans les banlieues : banlieues de Grenoble, banlieues parisiennes, etc. C’est-à-dire la prise du pouvoir économique, puis politique des bandes de délinquants qui sont passés de la petite délinquance au grand banditisme et au gros trafic de drogue.

Et d’ailleurs, on l’a vu récemment, au sommet de ce trafic de drogue aujourd’hui, qui est essentiellement le trafic de la cocaïne, nous avons quelque chose dont a pas trop le droit de parler, ce qu’on appelle la mafia juive. On le voit dans l’affaire Neyret, on le voit sur l’affaire grenobloise. C’est tout à fait véritable. Au sommet de cette pyramide. Finalement, comme au sommet de SOS Racisme, il y avait Julien Dray et cet argent qu’il ne peut pas justifier – en liquide –, au sommet de tout ce trafic de drogue qui pourrit les banlieues, il y a aussi les « élites ». Les élites sont issues de la même communauté avec l’impunité israélienne, la technique bancaire et cette « intelligence supérieure ».

Le sale boulot, les flingueurs sont faits par les petits maghrébins, très jeunes. Mais les cadres, les intelligences, les organisateurs sont en général issus de la communauté qu’on n’a pas le droit de nommer. Ce n’est pas de l’antisémitisme. C’est de la vérification sociologique appuyée sur des enquêtes de police. C’était même récemment dans Marianne, je crois. On arrive à trouver ça aujourd’hui dans Marianne, qui en a peut-être marre qu’on l’appelle « Myriam » et qui essaie de répondre aux vœux républicains de son fondateur Jean-François Kahn. Ils osent sortir de plus en plus des trucs sur Marianne 2, sur la Syrie, sur ce genre de bandes mafieuses, etc. On a ça aujourd’hui, bizarrement, dans Marianne, et même parfois dans Rue89 qui ne fait pas que de l’apologie de la Fistinière. De temps en temps, ils sortent un truc un peu honnête sur ce genre de sujets.

[« Affaire Neyret : David Metaxas l’avocat du "milieu lyonnais "mis en examen », Rue89Lyon, le 21 mars 2012]

[« Le milieu juif fait son grand retour », Marianne 2, marianne2.fr, le 19 août 2012]

[« La Fistinière, petite maison (du fist-fucking) dans la prairie », Rue89, rue89.com, le 19 juin 2011]

Donc, moi, tout ce que je dis est sourcé de a à z. Il n’y a jamais d’« incitation à la haine » ou quoi que ce soit. C’est un froid constat sociologique qui d’ailleurs montre du doigt en général des minorités, des élites corrompues, des élites illégitimes et jamais des communautés, que ce soit la communauté française de souche, la communauté catholique, la communauté juive de base ou la communauté maghrébo-musulmane de base. J’évite toujours ce genre d’amalgames qui est fait par contre systématiquement par les autres. Je le dis pour ceux qui seraient tentés de m’envoyer au tribunal.

J’ai deux manières de me défendre. C’est mon érudition, mon honnêteté et ma popularité. Voyez ce que je veux dire [index en direction du logo du RAID]…

TROISIÈME PARTIE



« Bakounine qui est l’anarchiste par excellence était un antisémite carabiné. Il faut quand même que vous vous cultiviez un peu, bandes de crétins ! »






L’antisémite du mois (retrouvez-les tous !)



Ben oui, ça c’est pareil. C’est une rubrique, je l’ai lancée comme ça, comme une boutade, parce que j’ai dit dans une vidéo du mois, qu’on présente tout le temps les antisémites – qui est un terme totalement fallacieux puisque sémite renvoie à une population, au nom de leur langue, c’est-à-dire langue sémite, langue indo-européenne ; donc, la majorité des Sémites sont les musulmans aujourd’hui montrés du doigt et le peuple palestinien – , et quand on parle d’antisémitisme, en fait, on parle de gens qui critiquent le judaïsme en général pour des raisons de gauche et des raisons de laïcité républicaine, puisqu’effectivement, le judaïsme – il suffit de lire les deux textes sur lesquels on peut s’appuyer pour démontrer, que ce soit la Torah ou le Talmud –, c’est un suprémacisme théologico-racial fondé dans l’Ancien Testament sur la brutalité physique et dans le Talmud, dans l’ère chrétienne, sur l’usure et le mensonge systématique envers les non-Juifs.

Donc, à un moment donné, on a le droit selon des saines valeurs républicaines, d’être judéo-critique ou antijudaïque. Je le suis personnellement parce que c’est une religion, donc un système de valeurs, qui n’est pas compatible ni avec les droits de l’homme, ni avec l’universalisme républicain, ni avec l’universaliste grec, ni avec la charité chrétienne. C’est en porte-à-faux avec toutes ces valeurs.

Donc, j’avais dit : c’est assez agaçant de traiter d’antisémite et donc de crétin – parce que c’est ça qu’on nous dit –, et de salopard, et d’extrémiste de droite, des gens qui critiquent le judaïsme pour des raisons de gauche évidentes. Et j’avais bien fait remarquer qu’il n’y avait pas de philosémites avant 1945. Le philosémitisme obligatoire, systématique, est venu finalement de la parenthèse hitlérienne sur laquelle il faudrait réfléchir : à qui profite le crime, n’est-ce pas ?

Et j’avais dit ça comme une boutade. Et effectivement, les gens sont tellement lobotomisés qu’ils avaient du mal à le croire. Et j’ai dit : non seulement il n’y a pas de philosémites avant 1945, mais les rares philosémites qu’on trouve le sont pour des raisons antisémites. J’avais fait remarquer Nietzsche. Nietzsche est philosémite parce qu’il admire les Juifs pour leur capacité à mépriser l’homme, c’est-à-dire le goy, et leur constance dans la haine. Donc, ce n’est pas, voilà. Alors, maintenant.

J’ai fait découvrir aussi que tous les grands auteurs du monde, depuis 2500 ans, avaient sorti leurs petites phrases critiques, et injurieuses, et antisémites. Donc, je continue mon travail puisque malheureusement, on continue à m’en parler. Alors évidemment, je ne vais pas chercher des antisémites de droite ou d’extrême droite, réactionnaires, néotraditionalistes, etc. Ce qui est intéressant, c’est que moi je montre que tous les maîtres à penser, les saints patrons, de la France républicaine laïque et de gauche institutionnelle, c’est-à-dire le panthéon français, sont aussi des antisémites.

Ce coup-ci, je vais vous offrir Montesquieu [1689-1755] qui est quand même le penseur de la démocratie par la tripartition, c’est-à-dire qui est au cœur de l’esprit démocratique français. Je vais vous offrir Voltaire [1694-1778] qui est au Panthéon. Je pense que Prasquier, monsieur Prasquier, devrait demander que Voltaire soit sorti physiquement du Panthéon, car c’est un antisémite hystérique qui, au niveau de son antisémitisme, est au niveau de Bagatelle pour un massacre [Louis-Ferdinand Céline, Bagatelle pour un massacre, 1937], et dans la drôlerie, et dans la méchanceté. Il faut le savoir. C’est vérifiable. Je vais vous sortir Balzac [Honoré de Balzac, 1799-1850] qui est le plus grand écrivain français de l’ère du roman : c’est le grand romancier français. Je vais vous sortir Michelet [Jules Michelet, 1798-1874] qui est l’historien de la IIIème République ; ce n’est pas Bainville. Michelet et Jules Verne [Jules Verne, 1828-1905] qui est aussi un progressiste, par définition. Donc, j’y vais.

Donc, Montesquieu, dans les Lettres persanes. Ça date de 1714.

« Tu me demandes s’il y a des Juifs en France ? Sache que, partout où il y a de l’argent, il y a des Juifs. Tu me demandes ce qu’ils y font ? Précisément ce qu’ils font en Perse  : rien ne ressemble plus à un Juif d’Asie qu’un Juif européen.  »



Ce n’est pas particulièrement philosémite comme déclaration.

Maintenant, je vais vous sortir une petite phrase de Voltaire, dans son article du Dictionnaire philosophique. Ça, ça date de 1765 : « Tolérance », section 1 :

« C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre. »



Ce n’est pas particulièrement philosémite.

Balzac, dans Illusions perdues, qui d’ailleurs est assez nuancé sur le sujet. C’est comme les gens intelligents : ils savent faire la part des choses. Alors, Balzac dans Illusions perdues :

« Si une grande maison de banque a tous les jours, en moyenne, un compte de retour sur une valeur de mille francs, elle touche tous les jours vingt-huit francs par la grâce de Dieu et les constitutions de la Banque, royauté formidable inventée par les Juifs au XIIème siècle, et qui dominent aujourd’hui les trônes et les peuples. »



C’est une phrase totalement antisémite avec laquelle d’ailleurs est totalement d’accord Attali quand il le revendique. On verra comment d’ailleurs Attali a entièrement pompé dans Les Juifs, le monde et l’argent [Jacques Attali, Les Juifs, le monde et l’argent, Fayard, 2002] le bouquin de Werner Sombart que nous rééditons, qui s’appelle Les Juifs et la vie économique [1911] qui est le livre le plus sérieux sur cette question du rapport entre les Juifs, le capitalisme et la domination par l’argent.

Après, je passerai à Jules Michelet. Donc, Jules Michelet, c’est l’historien de la République française. C’est l’anti-Bainville. C’est l’apologète de la Révolution française. C’est celui qui a voué aux ténèbres l’Ancien Régime au nom de l’absolutisme. C’est l’historien de la République. Alors voilà. Dans La Bible de l’humanité [1864], « Les Peuples du Crépuscule », édité par Claude Mettra, page 282 :

« Tout le progrès des Juifs aboutit à la stérilité profonde. »



Ce n’est pas non plus très philosémite.

Et après, en dernier, je vais vous citer Jules Verne, grand écrivain du progrès technique, pareil, adoré des Américains, adoré de la jeunesse, dont plein de romans ont été adaptés par le cinéma hollywoodien. Alors là, j’ai deux citations. Ça, c’est tiré du Château des Carpates (1889) :

« On verra le sol passer peu à peu de la race indigène à la race étrangère. Faute d’être remboursés de leurs avances, les Juifs deviendront propriétaires des belles cultures hypothéquées à leur profit, et si la Terre promise n’est plus en Judée, peut-être figurera-t-elle un jour sur les cartes de la géographie transylvaine. » C’est-à-dire de la Roumanie.



Bon, pas très philosémite comme citation. J’en ai une deuxième. Celle-là est tiré de son livre moins connu, Hector Servadac, publié en 1877 [publié dans la revue Magasin d’éducation et de récréation].

« C’était un homme de cinquante ans qui paraissait en avoir soixante. Petit, malingre, les yeux vifs mais faux, le nez busqué, la barbiche jaunâtre, la chevelure inculte, les pieds grands, les mains longues et crochues, il offrait ce type si connu du Juif allemand reconnaissable entre tous. C’était l’usurier souple d’échine, plat de cœur, rogneur d’écus et tondeur d’œufs. L’argent devait attirer un pareil être comme l’aimant attire le fer, et, si ce Shylock fût parvenu à se faire payer de son débiteur, il en eût certainement revendu la chair au détail. D’ailleurs, quoiqu’il fût juif d’origine, il se faisait mahométan dans les provinces mahométanes, lorsque son profit l’exigeait, chrétien au besoin en face d’un catholique, et il se fût fait païen pour gagner davantage. Ce juif se nommait Isac Hakhabut »



Pff ! Y’a pas plus antisémite que cette description de Jules Verne qui rejoint totalement la description de Léon Bloy dans Le Désespéré [1887], qui rejoint le Shylock [Le Marchand de Venise, William Shakespeare, 1596-1597], qui rejoint le Juif chez Dickens, etc., etc., et qui bien sûr ne ressemble absolument pas à aucun Juif qui n’ait existé dans l’histoire, et qui fait que l’antisémitisme est totalement absurde parce qu’on ne voit pas pourquoi des gros porcs, européens, chrétiens, blancs et jaloux persécuteraient des petites filles ou des petits garçons parce qu’ils sont virtuoses de violon ou très doués pour les mathématiques, puisqu’évidemment, l’antisémitisme, c’est ça et rien d’autre. Ça ne parle jamais de Bernard-Henri Lévy, des Bernard-Henri Lévy qui ont traversé l’histoire, des Attali, des Alain Minc, des Madoff, des Bernanke, etc. Ça n’a jamais existé, ça n’existe pas.

Le philosémite du mois ! (date limite : 20 novembre 1945)



Je le répète une fois de plus. Je fais un travail de pédagogie, de vérité historique, d’ironie par rapport à une réalité stupide et délirante. Mais je sais faire la part des choses.

Donc, là, je dis qu’effectivement, on peut aussi trouver des auteurs philosémites qui reconnaissent, effectivement, des qualités, ces qualités indéniables de « communauté sûre d’elle même et dominatrice ». Et là, j’en ai trouvé un, c’est assez drôle. C’est un lecteur qui me l’a envoyé. Après Nietzsche, ce que j’appelle, c’est ce qu’on appelle le philosémite pour de mauvaises raisons : j’en ai trouvé un, c’est Arthur de Gobineau [Joseph Arthur de Gobineau, 1816-1882]. Alors lui, il dit beaucoup de bien des Juifs. Malheureusement pour nous tous, c’est considéré comme l’inventeur du racisme. Il est l’auteur de l’Essai sur l’inégalité des races humaines (1853-1854). Et je vais vous dire ce qu’il dit des Juifs. Lui, il en fait l’apologie. Il dit :

« Les Juifs se trouvaient dans une position analogue, entourés de tribus parlant des dialectes d’une langue patente de la leur, et dont la plupart leur tenaient d’assez près par le sang ; ils devancèrent pourtant tous ces groupes. On les vit guerriers, agriculteurs, commerçants ; on les vit, sous ce gouvernement singulièrement compliqué, où la monarchie, la théocratie, le pouvoir patriarcal des chefs de famille et la puissance démocratique du peuple, représentée par les assemblées et les prophètes, s’équilibraient d’une manière bien bizarre, traverser de longs siècles de prospérité et de gloire, et vaincre, par un système d’émigration des plus intelligents, les difficultés qu’opposaient à leur expansion les limites étroites de leur domaine. Et qu’était-ce encore que ce domaine ? Les voyageurs modernes savent au prix de quels efforts savants les agronomes israélites en entretenaient la factice fécondité. Depuis que cette race choisie n’habite plus ses montagnes et ses plaines, le puits où buvaient les troupeaux de Jacob est comblé par les sables, la vigne de Naboth a été envahie par le désert, tout comme l’emplacement du palais d’Achab par les ronces. Et dans ce misérable coin du monde, que furent les Juifs ? Je le répète, un peuple habile en tout ce qu’il entreprit, un peuple libre, un peuple fort, un peuple intelligent, et qui, avant de perdre bravement, les armes à la main, le titre de nation indépendante, avait fourni au monde presque autant de docteurs que de marchands. »



Tout cela est très vrai et très apologétique.

« Après les Arabes, je citerai les Juifs, plus remarquables encore en cette affaire, parce qu’ils ont émigré dans des climats extrêmement différents, de toute façon, de celui de la Palestine, et qu’ils n’ont pas conservé davantage leur ancien genre de vie. Leur type est pourtant resté semblable à lui-même, n’offrant que des altérations tout à fait insignifiantes, et qui n’ont suffi, sous aucune latitude, dans aucune condition de pays, à altérer le caractère général de la race. »



Donc, là, nous avons une apologie très réaliste faite par Gobineau du Juif comme quelqu’un d’incroyablement capable de se développer malgré l’hostilité de l’environnement naturel, incroyablement capable de s’implanter parmi les autres en restant toujours lui-même, ce qui aujourd’hui serait considéré comme de l’antisémitisme. Et je rappelle qu’on est là, on est dans la malhonnêteté de l’idéologie dominante. C’est que nos élites qui sont très communautaires comme on le sait, les autres étant soumis – d’ailleurs soumis à un tel point qu’ils ne s’en rendent même plus compte ; c’est-à-dire qu’ils boivent le catéchisme de Fernand Nathan et de Mallet et Isaac sans même s’en rendre compte –, c’est qu’on nous dit toujours que Gobineau est le père du racisme. Et évidemment, c’est un aristocrate français catholique. Ce qu’on oublie de dire, c’est que dans la théorie des races de Gobineau, Gobineau dit que les Blancs ont l’intelligence et que les Noirs ont la sensibilité, et que pour atteindre au sommet du génie humain, il faut métisser les Noirs et les Blancs. Ce qui est donc une apologie du métissage et une reconnaissance du génie spécifique des races.

Et de ce point de vue-là, Gobineau est infiniment moins raciste que Maïmonide [Moïse Maïmonide, 1138-1204], Maïmonide qui est le plus grand rabbin des rabbins et le maître à penser de tous les Juifs authentiques, c’est-à-dire rabbiniques, qui lui dit que les Noirs sont des singes et des animaux et qu’il faut surtout se maintenir pur de tout métissage. Donc, dans la hiérarchie du racisme, Maïmonide qui est le maître à penser du judaïsme talmudo-sioniste le plus classique, le rabbin des rabbins, ce Maïmonide est infiniment plus raciste que Gobineau.

Or, on nous met toujours Gobineau comme « saint patron du racisme », et jamais Maïmonide, sachant d’ailleurs qu’historiquement, Maïmonide écrit bien avant Gobineau.

Et je le rappelle. Autant le catholicisme issu de l’universalisme chrétien est un antiracisme fondamental, autant l’antichristianisme juif, puisque le judaïsme après le Christ ne se définit que par l’antichristianisme, c’est-à-dire le talmudisme, est un refus du christianisme. Et c’est dans le Talmud qu’est la vérité du judaïsme, puisque c’est par le Talmud qu’on peut comprendre comment on doit lire ce tronc commun chrétien et juif qu’est l’Ancien Testament, c’est-à-dire la Torah. C’est le Talmud qui dit comment les Juifs doivent lire la Torah. Et c’est bien dans la Torah et dans la Torah lue par le Talmud qu’est la matrice du racisme mondial, c’est-à-dire du racisme élevé à l’universalisme. Puisque tout tribalisme primitif est raciste, puisque chez les peuples primitifs, il y a les hommes qui sont ceux de la tribu et les « sauvages » qui sont ceux d’à côté, et qui ne sont pas des humains, qu’on peut tuer, manger, tout ce que vous voulez.

Donc, l’anthropologie de base, de toute façon, c’est le racisme. Mais ceux qui ont amené le racisme et le racialisme à l’universalisme, ça s’est fait par le judaïsme, le judaïsme de la Torah et du Talmud.

Et ceux qui s’y sont opposés, c’est le Christ par l’universalisme chrétien et la charité, ce sont les Grecs par le logos qui est au-dessus des races, et les musulmans aussi par le prosélytisme musulman qui n’est pas une religion de race.

Donc, les maîtres du racisme au sens épistémologique du terme sont les Juifs. Or, ce sont eux aujourd’hui qui ont la haute main sur l’antiracisme institutionnel et qui passent leur temps à traiter les autres de racistes. Alors qu’en fait, il n’y a de racistes qu’eux. C’est la réalité.

C’est ce que démontre parfaitement Jean Soler [Jean Soler, Qui est Dieu ?, Éditions de Fallois, 2012] et ce que commence à comprendre ou à oser dire Michel Onfray à force de se faire maltraiter parce qu’il a osé mettre le doigt sur la charlatanerie freudienne qui était une charlatanerie communautaire.

Donc, je reviens toujours sur les mêmes sujets mais parce que ça fait sens et qu’on est quand même là face à quelque chose de prépondérant, de surdéterminant, dans notre actualité, dans la réalité de notre monde occidental contemporain. Ce n’est pas de ma faute. J’aimerais bien pouvoir parler d’autre chose, mais à chaque fois on revient à ça.

Donc, effectivement, je vous ai trouvé un philosémite : Arthur de Gobineau. On va finir là-dessus.





« Barrès et Bakounine philosémites, non ? »

Je ne devrais pas poser ce genre de questions



Bon, alors, pour finir sur ce sujet, comme je suis obligé de répondre aux gens qui commentent. Alors, à chaque fois que je dis qu’il n’y avait pas de philosémites avant-guerre et que tous les penseurs de l’histoire de l’humanité, d’où qu’ils viennent, ont un point commun finalement, une convergence universelle, qui est leur égal antisémitisme, toujours d’ailleurs pour les mêmes raisons, avec le même constat. C’est quand même assez. Même Bernard Lazare en avait tiré des conclusions, Bernard Lazare qu’on réédite [Bernard Lazare, L’antisémitisme, son histoire et ses causes, 1894]. Parce que bizarrement, c’est un grand juif au sens très respectable du terme mais il est très peu réédité, ce qui est assez bizarre. De même qu’Otto Weininger. Bon ça, c’est un autre sujet.

Alors, là, il y a deux commentateurs qui ont voulu faire les malins et qui m’ont dit : oui, vous dites des bêtises, – parce qu’évidement je ne dis que des bêtises comme le fait bien remarquer Jean Robin – comme philosémites, il y a… alors ils m’ont mis Barrès et Bakounine. Barrès et Bakounine. Alors, c’est amusant.

Alors Barrès [Maurice Barrès, 1862-1923], ce n’est pas totalement faux. Au moment de la Guerre de 14, au moment où il est parti dans une hystérie cocardière qui déshonore relativement le Barrès respectable d’avant, – qui était un penseur de gauche, il faut bien, nationaliste de gauche –, effectivement, Barrès s’extasie sur le patriotisme des Juifs français pendant la Guerre de 14. Donc, effectivement, il n’est pas très antisémite. Maintenant, si vous voulez savoir si Barrès est un philosémite, vous demandez aux leaders de la communauté juive. Pour monsieur Prasquier, Barrès, c’est un ignoble penseur d’extrême droite. Et comme là, moi, je vais toujours aux textes, je vais vous lire quand même Scène et doctrine du nationalisme, de 1902, de Barrès. Donc, voilà, Barrès est-il philosémite ? Ben, je vais laisser juger après la lecture de sa prose :

« Les Juifs n’ont pas de patrie au sens où nous l’entendons. Pour nous, la patrie, c’est le sol et les ancêtres, c’est la terre de nos morts. Pour eux, c’est l’endroit où ils placent leur plus grand intérêt. Leurs "intellectuels" arrivent ainsi à leur fameuse définition : "la patrie c’est une idée". Mais quelle idée ? Celle qui leur est la plus utile, et par exemple, l’idée que tous les hommes sont frères, que la nationalité est un préjugé à détruire, que l’honneur militaire pue le sang, qu’il faut désarmer et ne laisser d’autre force que l’argent, etc. Là-dessus, faut-il les appeler "sales juifs "ou "première aristocratie du monde", vous en penserez ce que vous voudrez, selon votre tempérament et selon les circonstances. Ce n’est point intéressant mais vous ne nierez point que le juif soit un être différent. »



Alors, pour le petit con qui m’avait envoyé sa remarque sur « Barrès philosémite », si ça c’est du philosémitisme, alors, effectivement, demain, je peux peut-être devenir rabbin. Voilà.

Maintenant, on va passer à Bakounine [Mikhaïl Bakounine, 1814-1876], ce qui est beaucoup plus intéressant. C’est marrant parce que c’est dans les « B », il ne doit pas être très loin [dans le livre de Paul-Eric Blanrue, Le monde contre soi, Éditions Blanche, 2007]. Bakounine, parce qu’effectivement, avec Bakounine, ça va nous rapprocher d’un crétin indicible qui est le pauvre Rouillan qui vient de m’insulter notoirement parce que j’ai eu la gentillesse de relayer une de ses interviews à la demande d’ailleurs de ceux qui l’avait faite, puisqu’effectivement, c’est intéressant de voir ce que raconte un type de l’ultragauche qui a passé vingt ans de prison pour homicide, parce que c’est quand même un assassin. Moi, j’ai relayé ça, j’en ai regardé que dix minutes parce que la phraséologie d’ultragauche m’insupporte tellement c’est faible sur le plan conceptuel. Et le type m’insulte. Mais il m’insulte en tant qu’anarcho, on va dire en tant que type de l’extrême gauche libertaire.

Donc, le maître de la pensée libertaire, il faut aller au panthéon. Il y a quatre grands penseurs de l’anarchie. Il y a Bakounine que je vais citer. Il y a Tolstoï, Malatesta et [Max] Stirner. Enfin voilà, il y a des grands penseurs de l’anarchisme. Mais Bakounine, c’est l’anarchiste par excellence.

Alors maintenant, comme en général je me fais traiter systématiquement par des crétins d’extrême gauche, et notamment des anarchistes de la CNT [Confédération nationale du travail], les nervis du NPA – on se fait traiter d’antisémites par ces gens-là, je vais quand même leur rappeler ce que disait Bakounine des Juifs. Bakounine qui est l’anarchiste par excellence était un antisémite carabiné. Il faut quand même que vous vous cultiviez un peu, bandes de crétins.

C’est dommage que Rouillan qui a fait vingt ans de prison, il aurait pu lire un peu ! Évidemment, il a passé vingt ans en tôle, je ne sais pas ce qu’il a fait… pas fait de la musculation visiblement ; mais il ne s’est pas cultivé non plus. C’est un peu dommage.

J’ai beaucoup de compassion pour ce pauvre type dont je rappelle qu’il a été entièrement manipulé par les services dans le règlement de compte de l’affaire de l’atome français et la conséquence qu’a eu la révolution islamique d’Iran sur l’histoire de l’atome. En fait, il a été manipulé par les services pour assassiner des types [René Audran, Georges Besse] dans des histoires de règlements de compte franco-irano-iraqiens. Donc, c’est un crétin, un manipulé – et en plus, je pense qu’il l’a fait pour de l’argent –, et qu’il faudrait quand même qu’il en rabatte un peu. Intellectuellement, c’est un crétin. Politiquement, c’est un imbécile. C’est aussi un manipulé de a à z. C’est un assassin, il ne faut pas oublier. Et son analyse du monde est d’une misère, d’une pauvreté. On le verra d’ailleurs par l’injure qu’il fait des soraliens. On dirait un ado du NPA ou de la CNT de dix-huit ans. Le type a soixante ballets et quand même un parcours qui aurait pu lui permettre de réfléchir un peu.

Alors pour Rouillan et pour les crétins anarchistes de la CNT, et globalement tous ces petits cons d’extrême gauche qui veulent me donner des leçons soit de marxisme soit d’antifascisme, etc., je vais quand même leur citer Bakounine. Je pourrais citer d’autres choses, il y en a des tonnes et des tonnes, mais je vais citer un truc pas trop long. Alors, c’est Lettre aux internationaux de Bologne, 1872 :

« Les Juifs constituent aujourd’hui en Allemagne une véritable puissance. Inquiets, nerveux, curieux, indiscrets, bavards, remuants, intrigants, exploitants comme le sont les juifs, partout : agents de commerce, belle-lettristes, politiciens, journalistes, courtiers de littérature en un mot, en même temps que courtiers de finance. Ils se sont emparés de toute la presse de l’Allemagne à commencer par les journaux monarchistes les plus absolutistes et, depuis longtemps ils régent dans le monde de l’argent et des grandes spéculations financières et commerciales. Ayant ainsi un pied dans la banque, ils viennent de poser ces dernières années dans le socialisme, appuyant ainsi leur postérieur sur la littérature quotidienne de l’Allemagne. Et bien, tout ce monde juif qui forme une seule secte exploitante, une sorte de peuple sangsue, un parasite collectif dévorant et organisé en lui-même, non seulement à travers les frontières des États mais à travers même toutes les frontières d’opinion politique, ce monde est en grande partie du moins, à la disposition de Marx d’un côté et des Rothschild de l’autre. »



Alors ça, c’est une déclaration de Bakounine qui est le maître de l’anarchisme, et elle rejoint totalement la vision des Juifs d’Hitler dans Mein Kampf. Donc, à tous les petits crétins libertaro-extrême gauche qui pensent qu’ils sont des anarchistes et qui se réclament de Bakounine, y compris monsieur Rouillan, il faudrait soit qu’ils changent de crèmerie, soit qu’ils se posent des questions sur leur bêtise, et surtout qu’ils arrêtent de traiter les gens comme moi d’« antisémites », au nom de Bakounine. Parce que moi, je n’en suis pas là. Très, très loin.


Persécutions en cours ?



Ah oui, alors, je n’arrête pas là d’être convoqué par la police, dans tous les sens. Voilà, on me convoque. On me convoque. Alors à cause de la plainte d’Aliot, je l’ai dit. À cause de la plainte d’un anarcho-extrême gauche de Toulouse que je soupçonne de m’envoyer des menaces de mort. J’en ai encore reçu une hier, tiens ! Toujours du même. Et je n’arrive pas à ce que la police fasse son travail, c’est-à-dire de loger le type qui me menace de mort, systématiquement depuis la mairie de Toulouse.

Mais, donc, c’est moi qui suis convoqué par la police pour être interrogé parce que je traite monsieur Aliot de crétin quand il va s’extasier sur les colonisations de Cisjordanie et qu’il fait perdre, du coup, la députation à Marine Le Pen.

Je me fais convoquer par la police parce que je demande qu’on arrête de m’envoyer des menaces de mort de la mairie de Toulouse et que je soupçonne quelqu’un, après avoir fait un travail d’identification qui me paraissait relativement cohérent et fondé. Donc, effectivement, la pression monte.


Facebook : banni trois jours !



Alain Soral – Oui, alors ça, ce qui est marrant, c’est qu’effectivement, comme tous les gens qui sont bannis des médias sous domination, ce qu’on appelle les « médias d’occupation », j’essaie d’exister par Internet et je fais feu de tous réseaux sociaux : donc je me sers de Facebook, de Twitter, etc. Ça, c’est pour les crétins qui me disent : vous vous compromettez et vous vous contredisez en allant sur ces réseaux sociaux, etc.

Non. Mon but, c’est de faire passer le message au plus grand nombre, et je me sers de tout ce que je peux, comme à l’époque où j’allais chez Évelyne Thomas ou chez Mireille Dumas. Parce que ce qui est important, c’est le massage qu’on fait passer. Pour moi, le medium n’est pas le message. Ça, c’est du baratin de [Marshall] McLuhan qui a d’ailleurs un petit fondement, effectivement : on ne peut pas dire la même chose dans un média écrit que dans un média télévisuel ; l’un est plus propice à l’émotionnel et l’autre à la logique. Bon, ça avait un petit sens. Mais il ne faut pas. Une remarque topique ne devient pas un principe systématique et général.

Donc, moi, je vais partout où je peux faire passer le message sachant que je suis banni des médias officiels pour les raisons que vous savez, comme Dieudonné, toujours pour les mêmes raisons qui montrent bien la hiérarchie du pouvoir en France de façon explicite. Donc, je suis beaucoup sur Facebook. Et récemment, je me suis amusé à relayer un truc assez drôle mais assez choquant qui venant de Rue89.

[« La Fistinière, petite maison (du fist-fucking) dans la prairie », Rue89, rue89.com, 19 juin 2011]

Rue89, je rappelle que ce sont des gens venus de Libération [Pascal Riché, Pierre Haski, Michel Lévy-Provençal] qui ont été rachetés par Le Nouvel Obs, et que c’est très, très peu goy et très, très peu catholique comme noyau dur. Et donc, ils faisaient l’apologie d’un truc étrange qui s’appelle la Fistinière qui est un endroit à la campagne, une espèce de Relais & Châteaux ou d’hôtel où les gens vont se faire fister, c’est-à-dire coller des bras dans le cul.

Et moi, j’avais juste mis comme remarque : « enculés », pour rigoler, parce que je trouve ça étrange ; je peux trouver ça drôle, mais je trouve ça assez inquiétant : c’est ce que j’appelle la massification du satanisme ou le satanisme de masse.

Les déviations sexuelles et les délires transgressifs ont toujours existé, existeront toujours. Mais ça doit être des pratiques cachées et des pratiques minoritaires, donc, d’élites. Ce qui est très dangereux, c’est ce que j’appelle la massification. C’est-à-dire qu’à un moment donné, on fait l’apologie de ces pratiques sataniques, transgressives et extrémistes, pour les masses. Car il est très dangereux que ça se massifie. J’avais bien parlé de massification de la pédophilie à un moment donné qui était le vrai danger. Et là, je parle de massification de pratiques de type que j’appelle satanique, il faut bien le comprendre.

Et ce qui est bizarre, c’est que pour avoir relayé cet article et ces vidéos que je n’ai fait que relayer. En plus, ça venait déjà de Facebook. Donc, je n’ai fait que… Je ne sais pas comment on dit. Il y a un terme.



ERTV – Follow.



Alain Soral – Ouais, enfin voilà, j’ai relayé un truc de Facebook sur Facebook – je ne l’ai même pas importé – et en mettant « enculés », ce qui est un terme objectif : quand on se fait mettre un truc dans le cul, ça s’appelle « enculer ».

Je rappelle ce qui définit radicalement l’homosexualité, c’est la sodomie. C’est quelque chose qui se passe autour du trou du cul. Ce n’est pas de ma faute si des gens au lieu de se définir face aux autres, dans la société, par leur profession, leur religion, leur origine de classe, c’est-à-dire plombier, bourgeois, catholique, se définissent par une pratique sexuelle qui consiste à pénétrer un anus ou à se faire pénétrer l’anus. Ontologiquement, un homosexuel est quelqu’un qui se définit comme enculé ou comme enculeur. C’est leur problème. C’est eux qui décident de se montrer comme ça aux autres. Donc, quand je mets « enculés », ce n’est pas, une fois de plus, une diffamation, c’est un constat. Effectivement, tout ça tourne autour du trou du cul.

Ce qui n’est pas un lieu qui dans aucune civilisation – puisque c’est le lieu des fesses, de la défécation –, qui n’est pas un lieu sanctifié ni sanctifiable. Le regard peut être sanctifié, parce que c’est le miroir de l’âme, l’oreille, parce que c’est par là que rentre la musique, la bouche, parce que c’est le lieu de l’expression de la fonction symbolique qui s’appelle le langage. Mais le trou du cul est quelque chose qui se situe au bas de l’échelle des valeurs, au bas de l’échelle corporelle, parce que c’est par là que sort la merde.

Donc, quand on se définit par le trou du cul, c’est un positionnement qui veut bien dire quelque chose sur le plan politique, symbolique. Et je ne fais que le constater.

Donc, ce qui est étrange, c’est que relayant cette apologie de la Fistinière – on remettra le lien pour que les gens regardent ce que c’est –, apologie faite par Rue89 pour leur faire de la publicité, pour leur amener du monde [« Il y a une grande recherche de spiritualité dans cette sexualité », Rue89], où on explique qu’on jouit dix fois plus en se faisant coller un poing dans le cul que par l’orgasme traditionnel [« "on peut avoir un plaisir fou par son cul en faisant appel à certaines glandes. C’est comme si on jouissait de la bite mais multiplié par mille" », Rue89]. Enfin, il y a vraiment un prosélytisme de quelque chose qui est, non seulement de l’ordre de la malsainité intégrale, mais qui touche à la pratique illégale de la médecine, puisqu’il faut faire des lavements, etc., etc.

C’est-à-dire qu’un lieu auquel je ne m’oppose pas parce que je pense que la transgression existe ; je suis un lecteur du Marquis de Sade. Mais qu’on en fasse l’apologie pour les masses et qu’on tourne ça à la gaudriole, et que quelque part même on dédiabolise le truc me paraît éminemment malsain sur le plan idéologique et politique. Je ne sais pas quel est là-dedans la vision de Rue89.

Il y a toujours cette entreprise de démoralisation globale de la société et de démoralisation de masse.

Alors, pour en revenir à ça, résultat des courses : j’ai été banni pendant trois jours de Facebook pour « incitation à la haine ». C’est-à-dire que d’avoir ricané sur l’apologie et la propagande pro-Fisitinière avec la chapelle Fistine et tout ça. Toujours cette anticatholicisme rabique de la maçonnerie, des enculés, et de la communauté dont on n’a pas le droit de parler. Parce que c’est toujours très anticatholique tout ça.

Je découvre de plus en plus la haine anticatholique depuis 1789, et qu’en réalité, nous sommes face à une entreprise systématique de haine anticatholique qui renvoie également, qui m’amène à une lecture aujourd’hui différente de l’affaire Dreyfus. L’affaire Dreyfus est une entreprise de haine anticatholique. Ce n’est pas une entreprise antisémite du tout. C’est l’inverse. On est toujours dans l’inversion accusatoire et dans l’inversion transfert systématique.

Donc, j’ai été banni pendant trois jours de Facebook pour « incitation à la haine ». Voyez.

Et ce qui est étrange, c’est que, en contravention totale avec les règlements internes de Facebook, au bout de trois jours, j’ai en apparence récupéré mes pages. Mais je n’ai jamais récupéré le droit de commenter les commentaires et jamais récupéré le droit de répondre à mon courrier. C’est-à-dire qu’illégalement Facebook m’empêche de fonctionner.

Et là, je me doute bien que Facebook est sous contrôle, et qu’aujourd’hui, les gens qui se servent de Facebook pour faire autre chose que de la dragouille stupide et de la démoralisation bébête et qui s’en servent pour faire de la pédagogie ou de l’intelligence critique, sont finalement mis sur la touche par Facebook.

Donc, j’aimerais bien savoir comment fonctionne Facebook. J’aimerais même demander à un avocat comment se fait-il que je peux être banni, empêché de faire fonctionner Facebook, sans aucune justification, aujourd’hui. Puisque ça fait trois semaines que j’attends de pouvoir avoir le droit de commenter les commentaires qui sont sur ma page et répondre à mon courrier.

Donc, je le dis pour les gens de Facebook. Par ma page publique et par ma page privée, je ne peux plus vous répondre et je ne peux plus commenter vos commentaires.

J’ai créé une nouvelle page, je verrais bien combien de temps ça durera [facebook.com/alain.soral.1].

Mais voilà, Facebook me bannit effectivement parce que je traite des enculés d’« enculés », ce qui est quand même assez paradoxal. Mais pas inexplicable quand on a la vision globale que j’ai, ce que j’ai compris et ce que je vous fais comprendre chaque mois un peu plus.


alainsoral.fr : site illégal !



Ça fait des mois qu’on me dit : pourquoi vous avez ce site dégueulasse qui vous fait tellement de torts ? Effectivement, il y a un site – on va le mettre en lien, on a fait le constat d’huissier : donc, le petit malin qui l’a créé, il peut le fermer maintenant, le constat d’huissier est fait –, il y a un site qui s’appelle alainsoral.fr – on va le mettre en illustration – qui est une usurpation de mon identité, une incitation à la haine raciale, à la haine religieuse, etc., etc., c’est-à-dire quelque chose qui tombe sous le coup de la loi plusieurs fois.

On a logé le créateur de cette petite page, alors voilà, que nous allons attaquer en justice, bien sûr. Parce qu’on usurpe mon identité pour me faire du tort, me faire dire des choses que je ne dis pas, etc., etc.

On est toujours dans la manipulation permanente de gens qui n’existent que par le mensonge et la manipulation qui est leur mode d’être et leur rapport à l’autre systématique.

Alors donc, j’ai trouvé, on a trouvé le nom de cette personne. Alors, on ne va pas dévoiler son identité pour l’instant. Son prénom est Ilan, qui n’est pas vraiment un prénom catholique ni musulman d’ailleurs, et il est ancien membre de l’Union des étudiants juifs de France. Il n’en est plus maintenant parce qu’il est passé à la vie professionnelle. Donc, voilà, on va mettre en illustration.

Donc, ce site « alainsoral.fr » ne vient pas de moi. C’est quelqu’un qui usurpe mon identité pour inciter à la haine, me diffamer et essayer d’instrumentaliser contre moi.

Nous allons l’attaquer en justice à partir du constat d’huissier que nous avons fait, et nous verrons bien si la justice fonctionne correctement ou si c’est toujours dans un seul sens et de façon contraire à la loi et aux valeurs républicaines. Donc, je vais finir là-dessus.


Lettre d’un jeune libraire licencié pour avoir promu Comprendre l’Empire !



Oui, alors là, c’est pareil. C’est lui qui nous a contactés. C’est un employé d’une librairie. Il avait mis en avant mon livre Comprendre l’Empire, qui je le fais remarquer est à sa onzième édition et s’approche des quarante mille exemplaires. On était encore classé dans les cent premiers d’Amazon au mois d’août. On est même tombés en rupture de stock parce que c’est les vacances et que ni Amazon ni mon éditeur qui était en vacances n’ont vu le coup venir. Donc, on est même tombés en rupture de stock. C’est-à-dire que les ventes progressent. Au bout d’un an et demi, on en vend plus encore qu’au départ.

Donc, c’est un livre qui est rentré dans la liste des meilleurs vente de l’Express et du Nouvel Obs, c’est un livre qui n’est pas interdit, et c’est un livre qui a sur cent trente-deux critiques sur Amazon, genre cent vingt-cinq critiques dithyrambiques. Et c’est un livre qui m’a valu les félicitations téléphoniques d’anciens ministres. C’est un livre aujourd’hui qui est traduit par les Coréens du Sud, qui vient de sortir en Russie [édité par Alexandre Douguine] et qui va sortir en portugais et en italien. C’est un livre reconnu comme un livre de haute qualité.

Eh ben, ce petit libraire, ce petit employé de librairie, sur une plainte, a été convoqué par sa hiérarchie et est en train d’être renvoyé de son boulot pour « faute grave » pour avoir conseillé la lecture et donc l’achat de mon livre dans cette librairie.

Alors, au début, je n’avais pas dit. On a déjà communiqué là-dessus mais je n’avais pas dit qui c’était. Alors, il s’agit – puisque tout ça, ça finira aux prud’hommes –, il s’agit de la librairie Decitre qui est située au 9-11 Grand Rue, à Grenoble. Donc, à Grenoble, cette librairie Decitre vire un de ses employés parce que cet employé a conseillé d’acheter mon livre, mon livre effectivement qui n’est condamné par aucun procès, qui est édité et distribué par Interforum, qui est un bestseller de l’année. On mettra sans doute ce qui lui est reproché, c’est-à-dire les phrases d’incitation à la lecture de livres extrémistes ou je ne sais pas trop quoi.

[« Un employé d’une grande librairie menacé de licenciement pour avoir mis en avant Comprendre l’Empire d’Alain Soral », egaliteetreconciliation.fr. Extrait : « "Prosélytisme !" répondit à l’employé zélé la hiérarchie qui regretta que soit mis en avant un livre aux "idées extrémistes" »]

Je ne pense pas que là-bas les livres de Bernard-Henri Lévy. Je ne pense pas que La Guerre sans l’aimer aurait valu le renvoi de l’employé de librairie, alors que c’est une apologie de la haine, de la guerre et de la destruction systématique. C’est combien ? Cent soixante mille morts, je crois, en Libye. Bernard-Henri Lévy… Moi, je n’ai pas de sang sur les mains.

Bernard-Henri Lévy, depuis vingt-cinq ans, fait assassiner des gens, en Bosnie, au Kosovo, enfin en ex-Yougoslavie, en Iraq. Il a été de tous les appels à la guerre : en Afghanistan, en Libye, etc. Mais ses livres ne sont sans doute pas interdits par la librairie Decitre, 9-11 Grand Rue, à Grenoble. C’est une entreprise lyonnaise, je crois.

Donc, nous soutenons ce jeune employé de librairie. Nous l’incitons d’ailleurs à aller se battre aux prud’hommes. Car être mis à pied, licencié, pour avoir conseillé la lecture d’un livre est totalement illégal, scandaleux de la part d’un libraire, et montre une fois de plus un dysfonctionnement total de la France, toujours sur les mêmes sujets et à cause des mêmes.

QUATRIÈME PARTIE



« Et donc, si aujourd’hui on dit que la France, c’est la collaboration et c’est Pétain, il faut dire aussi que le Crif, c’est l’UGIF. »




Hollande déshonore la France (un peu plus)



Beaucoup de Français de gauche et de droite – et d’ailleurs pour la première fois des hommes politiques de droite ont osé dire que trop, c’était trop – se sont scandalisés de l’ignoble petit numéro qu’a fait le chef de l’État français, celui qui représente la Nation et le peuple français, sur la commémoration du Vel’ d’Hiv.

On est passé de Mitterrand – je ne parle pas de Gaulle –, de Mitterrand qui refusait qu’on montre du doigt la République française dans cette affaire, puisque le consensus qui avait été signé après-guerre et qui est un consensus qui protégeait et la République française dans sa collaboration, mais également les Juifs collabos, c’était une réconciliation nationale dans l’honneur en disant, en gros : la continuité républicaine, c’était de Gaulle, la parenthèse pétainiste est la conséquence directe de la défaite allemande.

Ça a été une divine surprise pour certains, mais globalement, pour le peuple de France, ça a été une catastrophe. Il faut le rappeler quand même. C’est cinq ans d’humiliations, et de vache maigre, et de souffrance, et la mort pour certains. C’est pour ma famille la ruine, je le répète, puisque ma famille a été ruinée sous l’Occupation. Mon oncle Jean qui vient de mourir a fait quatre ans de camps. Ma grand-mère a été otage, et mon père malgré sons très jeune âge a été obligé d’être réfractaire au STO et était membre de l’armée secrète. Donc, là-dessus, comme beaucoup de savoyards, je n’ai pas les casseroles de la famille Drucker.

Bien que je ne sois pas tribaliste, je ne pense pas que le mérite se transmette ni la responsabilité collective, c’est-à-dire que je n’ai rien fait, donc je n’ai pas à être fier, mais je peux quand même être fier relativement de là d’où je viens. Je suis issu d’une famille de résistants savoyards et du côté de père et du côté de ma mère. Du côté de ma mère, c’est les Raisin, du côté de mon père, c’est les Bonnet. Que les gens cherchent. Glières d’un côté, Compagnon de la Libération de l’autre. Mon oncle s’appelait Jean, pour ceux qui veulent chercher. Il est mort il y a quelques mois. Et il fait partie des rares authentiques Compagnons de la Libération, rejoint de Gaulle dès 1940, observateur, aviateur, descendu au dessus de l’Allemagne, quatre ans de camps, deux évasions. Il n’y en a pas beaucoup qui peuvent dire ça. Même dans ceux pour qui la Résistance est une rente. Quand on cherche. Donc, je ne me rappelle plus sur quoi j’étais, là.

Oui, donc le Vel’ d’Hiv. Donc, aujourd’hui, le président de la République vient humilier le peuple français, nier totalement ce qu’a été la Résistance et le gaullisme pour dire en gros que la France, c’est la collaboration, la honte et l’humiliation permanente et éternelle avec derrière réparations ; il y a toujours un petit billet à toucher. C’est toujours la faute imprescriptible – ce qui n’existe nulle part dans aucune loi ni chrétienne ni républicaine – et réparation ad vitam æternam – réparation morale et pécuniaire, puisque derrière, il y a tentative, aujourd’hui, d’aller piquer de l’argent à la SNCF, après aussi aux aciers des rails, aux cuirs des coussins… Enfin voilà, on peut, c’est sans limite. Si on ne met pas nous une limite à ça, nous, citoyens français, il n’y en a pas de limites. On sait qu’il y en a qui ne s’arrêtent jamais. Le principe, c’est tant que je gagne, je rejoue. Il n’y a pas de morale, il n’y a pas d’autocensure, il n’y a pas de sens même de la mesure : on est dans l’hubris hystérique.

Et donc, Hollande est allé déshonorer la France, déshonorer sa fonction en commémorant le Vel’ d’Hiv. Maintenant je vais rappeler ce qu’était le Vel’ d’Hiv.

Le Vel’ d’Hiv, effectivement, c’est la police française qui sous la pression allemande – il ne faut pas oublier que tout ça n’a existé que parce que nous avons déclaré la guerre à l’Allemagne et que nous l’avons perdue –, effectivement qui par la police française rafle quelques milliers de Juifs dans un vélodrome qui s’appelle le Vel’ d’Hiv. Il faut rappeler. Et là, je vais effectivement remercier Jean Robin qui est hors concours pour le crétin du mois de m’avoir prêté ce livre que je ne lui ai pas rendu parce que comme il m’injurie depuis, je pense qu’il a du mal à venir le rechercher. Mais s’il veut venir le rechercher, il a qu’à venir me voir. Je ne lui rendrai pas seulement le livre [Maurice Rajsfus, Des Juifs dans la collaboration, L’U.G.I.F. 1941-1944, 1980]. Je lui rendrai aussi la monnaie de sa pièce sur deux-trois injures que je n’ai pas appréciées.

Il ne faut pas oublier que y’a pas seulement l’État français qui a collaboré à travers sa police. Et là, je citerai [Maurice] Bardèche. Quand on fait une guerre à l’Allemagne, on la perd, on signe un armistice, il y a une continuité administrative qui fait qu’on vit sous le joug du vainqueur, et qu’il faut bien imaginer que dans un pays de quarante millions d’habitants, tout le monde ne va pas partir à la nage à Londres. Donc, de toute façon, il était logique que la police française fasse son boulot de collabo, comme quand elle le fait aujourd’hui quand elle vient m’arrêter. Voyez. Elle fait son boulot de collabo parce qu’elle n’a pas le choix. C’est le principe de la soumission administrative, de l’obéissance aux ordres, etc.

Donc, de ce point de vue-là, je suis assez d’accord avec monsieur Prasquier. La République française, effectivement, c’était la République de Pétain. Mais, il y en avait aussi une autre. Et on a décidé que la bonne, c’était celle de de Gaulle, parce que ça permet la réconciliation nationale, ça permet la continuation du roman national positif, ça permet, effectivement, que tous les types de banlieues ne haïssent pas les Français de souche en les traitant systématiquement de lâches et de collabos. Ça n’avait que des effets positifs.

Et c’était surtout négocié après-guerre puisqu’on a blanchi, effectivement, la France, grâce à de Gaulle. Mais on a aussi blanchi tous les Juifs de la collaboration de l’UGIF – l’UGIF est l’ancêtre direct du Crif – qui eux ont eux-mêmes fourni la liste des gens qu’il fallait aller rafler. Car je rappelle que le consensus pétainiste, c’était : nous sauvons les Juifs de France avec la collaboration des institutions juives françaises, et nos rendons à la puissance occupante les Juifs issus du Reich allemand qui sont les Juifs polonais, les Juifs tchèques et les Juifs allemands réfugiés en France… qui sont d’ailleurs, comme par hasard, le père de tous les juifs haineux d’aujourd’hui, c’est-à-dire Finkielkraut, etc. D’où la phrase : « La France mérite notre haine, etc. » [Alain Finkielkraut : « Ce pays (la France) mérite notre haine : ce qu’il a fait à mes parents fut bien plus violent que ce qu’il a fait aux Africains », entretien accordé au journal israélien Haaretz, le 17 novembre 2005].

C’est-à-dire que les Juifs français ont collaboré aussi au niveau des instances représentatives au Vel’ d’Hiv. C’est-à-dire qu’ils ont dit : on se débarrasse des Juifs étrangers pour se sauver, nous, Juifs de France. Et c’était le consensus de la réconciliation nationale de Pétain. C’est de dire à l’Allemagne : vous prenez les Juifs ressortissants du Reich qui sont des sans-papiers, c’est-à-dire des clandestins et des ennemis du Reich ou des gens qui sont dépendants du Reich au sens administratif et militaire et policier, mais vous ne touchez pas aux Juifs français. C’était ça le deal, ce qu’on cache systématiquement. Et la rafle du Vel’ d’Hiv se fait avec la collaboration des institutions juives représentatives de l’époque qui est l’UGIF qui, je le répète, est l’ancêtre du Crif, il faut le savoir. Voilà. Et donc, si aujourd’hui on dit que la France, c’est la collaboration et c’est Pétain, il faut dire aussi que le Crif, c’est l’UGIF.

Or, je vous rappelle qu’à la Libération, les Juifs collabos de l’UGIF qui étaient très nombreux. Quand on lit Les décombres de Rebatet, [Lucien Rebatet, Les Mémoires d’un fasciste – Les décombres, 1942], Rebatet dit qu’il quitte Vichy tellement il y a de Juifs à Vichy autour de Pétain, dont le premier, Emmanuel Berl, mari de Mireille du Petit Conservatoire, écrivait ses discours. Il faut le savoir. Donc, si à un moment donné. Il faut savoir que les Juifs collabos ont échappé aux tribunaux d’épuration à la Libération et qu’ils ont été jugés en interne par la communauté juive elle-même, ce qui s’appelle d’ailleurs, une mise en place illégale et totalement antirépublicaine de tribunaux rabbiniques. Je ne vois pas pourquoi, quand on est un juif collabo, on échappe à la justice de la République. C’est déjà totalement antirépublicain, ça fait partie des dysfonctionnements qui montrent que finalement, la République n’est peut-être pas tout à fait ce qu’on croit. Ou d’ailleurs, peut-être que la phrase débile et délirante de BHL est vraie puisqu’il avait bien dit un jour sur France 2, à une heure de grande écoute, devant Arlette Chabot : « ces synagogues qui sont le symbole de la République ». Je pensais que c’était une stupidité. Finalement, c’est peut-être vrai.

Enfin, donc, si l’idée c’est que les juifs collabos ont échappé à la justice parce qu’ils étaient collabos à cause de la pression de Vichy et la pression allemande, exactement comme le père de monsieur [Michel] Drucker [Abraham Drucker] qui était un juif collabo de première qui envoyait les petits juifs non-français à la déportation notamment à Nice en leur regardant la quéquette et qui a terminé médecin-chef du camp de Drancy, on pouvait toujours dire : oui, mais il n’avait pas le choix, parce que pour sauver les Juifs de France, il fallait balancer les enfants d’Izieu – non, excusez-moi, j’ai dit une connerie – les juifs niçois. Donc, à ce moment-là, d’accord. Mais à ce moment-là, on va dire la même chose : si la police française et la haute administration française a été obligé de faire une politique antijuive qui n’était pas du tout la politique française d’avant 1939, c’est parce qu’elle a la pression de la victoire allemande et de l’Occupation allemande.

Donc, si les juifs collabos ont échappé à la justice de l’épuration, la haute administration française aurait dû y échapper pour les mêmes raisons. Or, on ne pardonne rien à la France qui a été obligé de se comporter comme elle s’est comportée à cause de la domination allemande. Mais par contre, on pardonne tout aux juifs collabos parce qu’effectivement, il y avait la révolution nationale de Pétain.

Ce qui veut dire qu’on est toujours dans le deux poids, deux mesures, dans la malhonnêteté, et dans effectivement ce qu’on appelle la « double éthique ». Donc, ce qui veut dire qu’on est bien au niveau de cette vision de l’histoire, ou disons de ce qui s’est passé à la Libération et au niveau du discours politique d’aujourd’hui, effectivement, dans la double éthique juive et non pas dans l’universalisme républicain et l’analyse sainement républicaine.

Et nous remettrons, je crois, pour enfoncer le clou, la manière dont Mitterrand répond à Elkabbach [François Mitterrand  : Conversations avec un Président  Jean-Pierre Elkabbach, 1994] quand Elkabbach, mandaté par la communauté, lui demande d’accepter, en trahissant le pacte de réconciliation nationale qui avait été signé avec de Gaulle, d’accepter cette saloperie que Chirac a accepté, car Chirac est une merde. Je crois que c’est Marie-France Garaud qui disait : « On pensait qu’il était du marbre dont on fait les statues, il est de la faïence dont on fait les bidets ». Chirac a accepté de mettre le doigt dans l’engrenage de la soumission et du déshonneur national, et il nous à tous déshonoré par cette soumission qui est aussi une soumission d’allégeance à la puissance : reconnaître la responsabilité de l’État français dans le Vel’ d’Hiv, c’est faire ce que Mitterrand, lui-même, a toujours refusé de faire, et ce qui lui a valu d’ailleurs qu’on lui ressorte sa Francisque derrière, parce que nos maîtres savent punir ceux qui ne leur obéissent pas même quand ils les ont financés toute leur vie. Et à cause de Chirac, on a eu une soumission de plus en plus grande chaque année.

Et on en arrive là, à l’ignoble prestation de Hollande qui est censé représenter les Français et pas la communauté juive organisée, et qui déshonore la Résistance, ma propre famille, le gaullisme, et qui trahit le pacte républicain en plus sur un mensonge historique.

Donc, je dis : si on doit condamner la haute administration française, la police française et le peuple de France tout entier. Ce qui est d’ailleurs du tribalisme puisque c’est la responsabilité collective et héréditaire, ce qui n’existe pas dans la vision helléno-chrétienne qui est l’individu et le pardon. C’est-à-dire là, on est dans le tribalisme juif intégralement, c’est-à-dire ni pardon ni oubli, responsabilité collective et transmissible. C’est ce qui définit le tribalisme : la responsabilité collective et transmissible. C’est-à-dire je tue ton cousin parce que toi, tu as tué quelqu’un. Et je tue les gosses parce que les parents ont fait quelque chose. Dans le monde de l’universalisme républicain, il n’y a que la responsabilité individuelle.

Je n’ai rien fait, je suis né en 1958. Aucun Français, aujourd’hui, n’a rien fait et n’est responsable de rien de ce qui s’est passé entre 1940 et 1945. Et si on doit juger effectivement les collabos, jugeons tous les collabos. Et donc jugeons aussi les cadres de l’UGIF. Or, personne ne vous parle jamais de l’UGIF. C’est pour ça que moi, je vais montrer ce livre de Maurice Rajsfus qui a écrit sur l’UGIF, c’est-à-dire sur les juifs français collabos parce que lui, ses deux parents – c’est un juif d’origine de l’Est –, ses deux parents ont été assassinés à cause de la collaboration des juifs collabos.

Et il faut savoir que ce livre que m’a prêté Jean Robin – je le remercie – a été édité une seule fois ; il n’a jamais été réédité. L’éditeur qui a eu le courage de l’éditer a subi un attentat à la bombe, il faut le savoir. C’est-à-dire qu’il y a une communauté qui sait se faire respecter et sait faire respecter la loi du silence avec des principes de type mafieux, ultraviolents, il faut bien le rappeler. Violence que je subis, que Dieudonné a subi, que subissent tous les gens qui essaient de faire passer un peu de vérité.

Et j’ai rencontré moi-même Maurice Rajsfus, en 2004. Et il m’a dit : nous avons un point commun, c’est que nous avons tous les deux été ratonnés par la Ldj.

Donc, là, je rappelle bien que dans la communauté, certains juifs de vérité qui vont contre les intérêts supérieurs des élites communautaires se font châtier exactement comme les goys, exactement comme dans la mafia, un cadre de la mafia qui à un moment donné joue contre les intérêts de la mafia, ou essaye de s’émanciper ou de sortir de cette logique communautaire se fait persécuter, voire assassiner.

Et ce pauvre Maurice Rajsfus, pour avoir essayé de faire savoir qu’il y avait toute une histoire des juifs collabos, s’est fait ratonner par la Ldj. L’éditeur qui a édité ce livre a subi un attentat à la bombe qui, à mon avis, ne vient pas des jésuites ou des islamistes. Et pour vous dire que c’est un sujet éminemment brûlant qui demande beaucoup de courage, mais qui est connu de tous les gens qui connaissent un peu l’histoire. Je pense que monsieur Nora connaît très, très bien été histoire-là. Mais par contre, personne n’en parlera jamais parce qu’il faut un grand courage pour en parler : c’est dangereux.

Mais, pour finir sur le Vel’ d’Hiv, je veux bien la responsabilité, le procès de la collaboration mais jusqu’au bout. Ou alors, on respecte le pacte de réconciliation nationale, on arrête d’humilier le peuple français avec ça, alors que ça s’est passé il y a plus de soixante ans, qu’on est dans une période de chômage de masse, qu’il y a de gros problèmes à régler, et qu’il y en a plein le cul de demander pardon pour des choses que nous n’avons pas commises, pour des fautes que nous n’avons pas commises. Voilà, O.K. C’est clair ? Donc, Hollande, cesse de nous déshonorer, s’il te plaît. Voilà.




Ni pardon ni oubli



Oui, alors là, c’est pareil. J’aurais pu oublier, mais c’était tellement abject. On a vu cet été, relayé par les médias collabos, grotesques, quelque chose d’ignoble, parce qu’en nous sommes quand même en terre chrétienne, il ne faut pas oublier. La France et le catholicisme, c’est consubstantiel. Et le catholicisme, c’est ce qui est le plus proche du message du Christ. Ce n’est pas le protestantisme tel qu’il est advenu, qui réintroduit la primauté de l’Ancien Testament sur les Évangiles, la prédestination, c’est-à-dire qui est un retour au judaïsme en réalité. Nous, nous sommes dans le monde de la charité du Christ, de l’universalisme chrétien.

Et c’est infiniment insupportable de voir quelque chose de l’ordre de la vengeance tribale, c’est-à-dire de voir des jeunes cons aller persécuter un vieillard de plus de quatre-vingt-dix ans, qui était un petit policier hongrois – c’est-à-dire que ce n’est pas Eichmann – et de voir dire : voilà, on fait la justice contre le plus vieux nazi vivant. Ça n’a rien à voir avec la justice. Tout ça a à voir avec la vengeance, l’ignoble vengeance tribale. Et ça ne fait que nous montrer chaque jour un peu plus que la communauté organisée qu’on n’a pas le droit de nommer parce qu’elle est toute-puissance n’a rien à voir avec les valeurs, les saines valeurs de l’universalisme grec et de la charité chrétienne, qui fait qu’à un moment donné, on oublie ou un pardonne et qu’on laisse crever dans l’oubli et la misère une vieille merde quoi qu’elle est fait, de plus de quatre-vingt-dix ans. S’acharner jusqu’au bout pour persécuter ce pauvre type, le martyriser, l’humilier, surtout par des jeunes cons qui n’ont aucune légitimité pour le faire, et tout ça avec derrière le sourire béat de l’ignoble porc Klarsfeld, tout ça montre bien qu’on est là dans la pire des vengeances tribales, quelque chose d’ignoble.

Et je le dis, moi qui suis chrétien et qui parle avec les gens de la rue, on en a marre, on en a plein le cul de cette haine tribale, que les médias, que la République française, que le monde chrétien globalement soient asservis à cette haine tribale permanente, systématique. Il y en a marre. Voilà.

Donc, on va montrer les images. Ce pauvre petit flic hongrois qui est une petite merde humaine sans doute, laissez-le crever en paix. Arrêtez de nous imposer, au moins par l’image, faites-le en douce comme vous savez si bien le faire. Mais arrêtez d’exhiber dans les médias de masse votre haine tribale et votre vengeance ignoble. C’est très dangereux pour vous, à terme, parce que ça vous montre pour ce que vous êtes : des anti-universalistes, des antichrétiens, des tribalistes haineux qui finalement ont un goût très prononcé pour la vengeance inextinguible et notamment le sang des vieillards, le sang ; je ne parle pas de la Palestine, des femmes et des enfants. Tout ça est ignoble, répugnant. Et à mon avis, vous devriez comprendre à un moment donné, qu’il faut cesser. Parce qu’au lieu de vous servir, ça commence à vous desservir gravement.

Et je pense d’ailleurs que beaucoup de Juifs du quotidien ne valident pas ce genre de conneries que finalement les médias à la botte relaient par soumission. Et je pose cette question : est-ce que vous êtes sûrs que c’est bon pour la communauté ? Globalement, je pense que ça devient même contre-productif.


Inquisitio – La série de l’été ?



Oui, alors, Inquisitio, c’est intéressant parce que là, on est dans le métapolitique, série télé de l’été que j’ai regardée un peu. Les bras m’en sont tombés, et ça m’a fait réfléchir à cette question dont je vous ai parlée tout à l’heure. C’est, en ce moment, ce travail de haine anticatholique qui finalement est permanent depuis la Révolution française, explique beaucoup plus l’affaire Dreyfus qu’en réalité l’antisémitisme d’État. Je le démontrerai chaque jour un peu plus.

Et ce feuilleton de merde et en France, qui est une terre catholique. Il n’y a pas besoin d’être spécialement bainvillien pour comprendre que la France et le catholicisme ne font qu’un.

La France, c’est le pays de l’helléno-christianisme qui amène à l’universalisme, qui amène finalement aux droits de l’homme, et c’est fondé sur le logos et la charité chrétienne. Et finalement, le logos et la charité chrétienne, là où ils convergent en France, c’est dans ce catholicisme gallican qui s’appelle, voilà, cette unité du catholicisme et du destin français depuis le baptême de Clovis. Ce n’est pas rien.

Et là, nous avons une espèce de feuilleton de masse pour l’été qui est historiquement une saloperie et quelque chose qui est contraire à toute la réalité historique, qui est fait par un type dont on va rappeler le nom, qui n’est pas [Nicolas Cuche, réalisation, cocréateur – Jean Nainchrik, producteur]... donc ce n’est pas un catholique non plus. Mais il a dû toucher du gros pognon pour faire cette merde. Il a d’ailleurs revendiqué l’absurdité historique du truc. Mais ce n’était pas son problème.

Mais le fil rouge de cette série, c’est de systématiquement montrer le catholicisme comme une religion d’abrutis, de haine et effectivement, les élites religieuses comme des fanatiques sanguinaires. Et évidemment, derrière, le progressiste, le mec bien, etc., c’est le juif.

C’est systématiquement montré comme ça, alors qu’il était assez facile de démontrer que le catholicisme est une religion qui est là pour adoucir la violence monarchique en termes de rapports de classes, qui de toute façon en termes d’écriture est quand même là pour porter la parole du Christ via les Évangiles, c’est-à-dire universalisme de l’élection et la charité. Alors après, quelle que soit l’instrumentalisation historico-politique d’une religion, les fondamentaux du catholicisme sont les fondamentaux les plus sains en termes, je dirais, de droits de l’homme, d’égalitarisme, de charité, etc., etc. C’est assez vérifiable. Alors que le judaïsme, une fois de plus, c’est l’inverse.

C’est dans l’Ancien Testament : le suprémacisme racial, la purification ethnique, la haine de l’autre, comme le rappelle très bien Jean Soler [Jean Soler, Qui est Dieu ?, Éditions de Fallois, 2012], et dans le Talmud : la haine du Christ, de son message, le refus de l’universalisme, c’est-à-dire de la généralisation de l’élection, le refus de la charité, la haine du goy, le mépris du goy, la manipulation du goy, l’exploitation du goy, etc.

Donc, nous faire croire dans un téléfilm de merde que le catholicisme est le vecteur du racisme, de la haine de l’autre, de la bêtise, de l’obscurantisme, etc., et que la voie du progressisme, c’est le judaïsme – c’est ce feuilleton qui nous le dit –, est une escroquerie intellectuelle et historique de a à z.

Et je rappelle quand même, en France, la majorité du peuple français est encore catholique, ce qu’on appelle le catholicisme culturel même si ce n’est plus pratiquant. Et que cette série télé passée sur la chaîne nationale, sur le 2, payée avec notre argent, est là pour insulter finalement le peuple de France dans ses fondamentaux qui est sa sensibilité chrétienne et catholique.

Et que c’est parce que le Français a cette sensibilité chrétienne et catholique qu’il est aussi complaisant et gentil avec le Juif. Il ne faut pas oublier. La lutte contre l’antisémitisme ne passe pas par les valeurs du judaïsme, parce que si on connaissait les valeurs profondes du judaïsme, il n’y aurait pas cette sympathie. La gentillesse philosémite passe, non pas par l’admiration pour le judaïsme, mais tout simplement par la charité chrétienne, et la gentillesse chrétienne, et la douceur chrétienne et catholique.

Donc, détruire le substrat catholique français, c’est aussi dangereux à terme, parce que si le Français est aussi complaisant avec sa minorité dominante juive, c’est parce qu’il est catholique, fondamentalement. Il ne faut pas l’oublier. Donc, il est pour moi, intolérable, insupportable, stupide et dangereux à terme, que le service public fasse de la propagande anticatholique systématique et rabique, et en montrant quelque chose d’entièrement faux qui est de faire croire que le judaïsme est le progressisme contre l’obscurantisme catholique. C’est effectivement exactement l’inverse.

Le judaïsme talmudique est un obscurantisme intégral, tous les grands intellectuels juifs du XIXème siècle le disent. On s’appuie là-dessus sur les livres que nous vendons nous-mêmes, Israël Shahak [Israël Shahak, Histoire Juive – Religion Juive : Le poids de trois millénaires, 1994] et Bernard Lazare [Bernard Lazare, L’antisémitisme, son histoire et ses causes, 1894].

Et la voie vers la lumière, c’est le catholicisme. Si la France a pu être la nation qui a vu émerger les droits de l’homme et l’humanisme tel que nous l’entendons, c’est-à-dire qui commence par Montaigne, puis Pascal, puis Rousseau, pour arriver finalement aux valeurs universelles humanistes, c’est parce que la France est un pays qui a deux mamelles au niveau épistémologique : le logos grec et la charité chrétienne. Et le logos grec et la charité chrétienne, c’est la France catholique.

Donc, c’est dangereux et dégueulasse de cracher sur le catholicisme français et la France catholique – je vais le dire une fois de plus –, et c’est un mensonge total de dire que le judaïsme est la voie du progressisme, le catholicisme est la voie de la réaction et du racisme. C’est évidement l’inverse. Ce que Dieudonné qui ne s’appelle pas Dieudonné par hasard, a parfaitement compris aujourd’hui.

Et donc, je dis aux Français qui sont catholiques : il n’y a de français que le catholicisme. Soyez fiers d’être des catholiques. C’est par la France qu’est passé l’humanisme qui a amené aux droits de l’homme totalement retournés et dévoyés par l’Empire judéo-protestant américain. Et l’origine de l’humanisme, c’est le catholicisme français. Il suffit de regarder l’histoire intellectuelle et littéraire de l’Europe entre le XIIIème siècle et le XIXème siècle. Et ce n’est pas Maïmonide.

Et ceux qui veulent m’emmerder, s’ils me font chier, je ferai lire des extraites du Livre des égarés de Maïmonide [Moïse Maïmonide, Le Guide des égarés, 1190] qui trône dans les bibliothèques de toutes nos élites, de Badinter, etc., etc. Vous pouvez vérifier, ils ont tous les œuvres complètes de Maïmonide. Et vous allez comparer les Évangiles au Livre des égarés de Maïmonide, et vous allez voir qui est obscurantiste, qui est progressiste, qui est droit-de-l’hommiste et qui ne l’est pas.

Donc, arrêtez de nous prendre pour des imbéciles, arrêtez de nous insulter, arrêtez d’insulter la France très catholique, et arrêtez de nous faire passer le judaïsme pour le vecteur de la lumière, et le catholicisme pour l’obscurité. C’est évidemment l’inverse, y compris d’ailleurs dans le Code noir pour ceux qui s’y intéresse. C’est encore un autre sujet sur lequel nous viendrons.


Case départ (Lionel Stekete, Fabrice Éboué, Thomas Ngijol, 2011)



Alors, Case départ est une saloperie. C’est un film qui a été fait pour contrer Dieudonné, l’influence de Dieudonné, et l’empêcher de faire son film qui lui était sur le Code noir.

Pour ceux qui s’intéressent au Code noir, c’est à un moment donné la royauté française très catholique qui chasse les Juifs d’un commerce dont ils avaient le monopole, ce qui est entièrement vérifiable par Werner Sombart [Werner Sombart, Les Juifs et la vie économique, 1911], livre que nous rééditons d’ailleurs, et aussi par les travaux de la Nation of Islam [The Nation of Islam, The Secret Relationship Between Blacks and Jews (La Relation secrète entre les Noirs et les Juifs) – Volume Two – How Jews Gained Control of the Black American Economy, 2010], c’est-à-dire des Noirs Américains qui vont chercher à voir qui les avait vendus comme esclaves. Et eux, ils ont trouvé. Livre qui n’est pas traduit en français pour l’instant mais qui sera sans doute un jour traduit.

Le Code noir avait pour but de chasser les Juifs du monopole du commerce des esclaves pour le christianiser car effectivement, pour le rendre moins brutal et aussi d’ailleurs le récupérer. Ce qui dit bien une chose : c’est que les Juifs avaient le monopole du commerce du trafic d’esclaves, ce qu’on appelle « le commerce du bois d’ébène », le « commerce triangulaire ». C’est démontré par Werner Sombart, c’est démontré par toutes les archives juives américaines.

Et quand Le Nouvel Obs fait un numéro spécial et dit : les Juifs n’ont jamais vendu d’esclaves, c’est contraire à leurs valeurs, et le Code noir les en empêchait, c’est un mensonge éhonté puisque leurs valeurs leur permettent parfaitement de vendre des esclaves. Il suffit de lire Maïmonide et ce qu’il pense des Noirs, et il suffit de lire la Torah et les exégèses rabbiniques sur cette question de l’esclavage. C’était dans leurs valeurs, ils étaient les maîtres du commerce international, et ils ont toujours été là où il y avait de l’argent à faire. Et il n’y avait aucune raison qu’ils ne le fassent pas.

Donc, le film Case départ est un film très malsain. D’abord parce qu’il essaye de faire rire sur la traite négrière qui est, en termes de quantité, la plus grosse persécution de masse et la plus honteuse qui ait existé, bien au dessus que la Shoah qui n’a duré que quelques années, qui ne sont jamais que des Blancs qui se persécutent entre eux, des Blancs d’Europe de l’Est qui se persécutent entre eux. Il ne faut pas oublier.

Le scandale de la Shoah, c’est qu’on a fait avec des Blancs, c’est-à-dire des Khazars, c’est-à-dire des Européens d’Europe centrale, ce qu’on faisait traditionnellement avec tous les peuples dominés du tiers monde. Ce n’est pas moi qui le dit d’ailleurs, c’est Aimé Césaire [« que ce nazisme-là (…) on a fermé l’œil là-dessus, on a légitimé, parce que, jusque-là, il ne s’était appliqué qu’à des peuples non européens » Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, 1950]. C’est ça le scandale. Le scandale de la Shoah, c’est qu’on fait avec des Blancs ce qu’on faisait traditionnellement avec des Noirs. Et c’est ça qui choque.

C’est comme quand Eminem se met à dire des conneries. Ça choquait parce que c’était un rappeur blanc qui le disait. Il disait exactement la même chose que les rappeurs noirs, mais les rappeurs noirs ont le droit de dire des conneries. C’est un peu le même parallèle. Après, il faudrait expliquer les arrière-plans racistes qu’il y a derrière.

Donc, Case départ est un film dégueulasse qui essaye de faire rire sur la traite négrière et – on verra les extraits – qui fait passer, toujours, systématiquement, comme le film de Spielberg [Amistad, 1997] qui a été commandité par Hollywood pour contrer le travail de Farrakhan et de Nation of Islam sur ce dévoilement de vérités très gênantes qui est que les grands maîtres de la traite négrière comme financiers, et comme armateurs, et comme vendeurs, sont les élites juives – pas tous les Juifs évidemment, mais les Juifs au sens ou on dit, ce n’est pas les catholiques. Donc, effectivement, il a fallu camoufler tout ça par le mensonge de masse, comme toujours. Et ça a donné le film de Spielberg, sans doute commandité.

Et en France, nous arrivons après l’effet Dieudonné à la même chose. Il faut fabriquer un film pour continuer à mentir, pour que les Noirs des banlieues ne sachent pas finalement que les plus racistes de tous sont, au niveau des écrits, sont les Juifs talmudiques et non pas les catholiques, puisque nous, au moins, on a fait la controverse de Valladolid [Débat théologique sur la colonisation du Nouveau Monde, 1550-1551]. Enfin, on s’est posé la question effectivement de la honte et de l’antichristianisme de l’esclavage.

La tragédie, c’est qu’en décrétant que les Américains du Sud étaient des humains, on s’est mis à persécuter des Noirs. Ça, c’est l’histoire de la controverse de Valladolid. Mais au moins, on s’est posé la question, effectivement, que normalement nous étions tous des humains et des frères en Christ, et que l’esclavage était incompatible avec les valeurs du catholicisme. Donc, il y avait une contradiction qui a posé des problèmes, alors que cette contradiction ne se pose pas du tout, n’existe pas dans le judaïsme.

Donc, ce film Case départ est un film ignoble, parce que c’est un film qui essaye de rigoler sur la traite négrière. C’est un film qui essaye de montrer qu’il y a une parenté entre la persécution juive et la persécution noire et qui dit en gros que les Juifs et les Noirs sont les mêmes victimes et donc frères en esclavagisation, les mêmes victimes des méchants Blancs chrétiens et catholiques. C’est ça que ça raconte.

Donc, on voit à un moment donné qu’un juif protège un esclavage noir parce qu’effectivement, il se sent solidaire contre le méchant esclavagiste blanc, catholique, évidemment antisémite.

Donc, on va rappeler la vérité historique. Les plus gros armateurs de bateaux, les maîtres du commerce d’esclave étaient les Juifs. Les Blancs n’étaient jamais que les pilotes des bateaux, mais ils n’étaient pas les armateurs. Et donc, le Juif n’était absolument pas le protecteur de l’esclave noir. C’est un mensonge. Il était son premier exploitant.

Et si à un moment donné, on a apporté un peu de moralisation et de charité chrétienne dans ce commerce honteux, c’est par le Code noir, c’est-à-dire par l’intervention de la monarchie catholique. Ça, c’est rétablir la vérité historique.

Donc, posons-nous la question de savoir pourquoi systématiquement on produit des films pour cacher la vérité historique, mentir et systématiquement monter les populations immigrées contre les populations blanches, chrétiennes de souche, et cacher le rôle dégueulasse joué par certaines élites communautaires, que ce soit l’affaire Bacri [affaire Bacri-Busnach, 1797-1827], le décret Crémieux en Algérie dont ne parle pas beaucoup monsieur [Benjamin] Stora quand il nous parle de l’histoire de la pacification de l’Algérie, ou quand on nous parle effectivement du Vel’ d’Hiv et donc de la collaboration française – on ne nous parle jamais trop de l’UGIF, du rôle joué par l’UGIF, ancêtre du Crif –, etc., etc., etc.

C’est-à-dire que nous avons toujours cette domination par le mensonge, et le diviser pour régner, et l’incitation à la haine, toujours en cachant ses propres responsabilités collectives et en mentant totalement, en inversant totalement la réalité historique.

CINQUIÈME PARTIE



« C’est-à-dire que la valeur d’échange devient la valeur d’usage, ce que Baudrillard appelait lui-même dans LÉchange symbolique et la mort, le stade structural de la valeur. Bon là, si Todd ne peut pas suivre, je lui expliquerai. »




Condamnation de Breivik – Pourquoi tant de pub ?



Oui, alors, on peut se réjouir de la condamnation de Breivik qui est quand même une espèce de gros con qui a assassiné soixante-quatorze – je ne sais pas combien – adolescents qui étaient des militants propalestiniens souvent issus du métissage. Moi, je suis contre le métissage. Je ne vois pas très bien ce que font les musulmans en Norvège. C’est en Norvège, hein !? Il n’y a pas de lien, il n’y a pas d’épopée coloniale norvégienne qui justifierait tout ça.

Donc, à la fois je peux comprendre que le Norvégien de base s’étonne d’un métissage extravagant d’un pays scandinave, etc., etc., mais Breivik, c’est comme un peu Rouillan. C’est quand même. Y’a pas de quoi de la ramener quand on a du sang sur les mains. Ce que je remarque, c’est qu’il lui a été fait beaucoup de publicité, à Breivik, et que quand il fait son espèce de numéro comme ça au tribunal [bras droit tendu, poing fermé], ça doit faire bander beaucoup d’identitaires, de racialistes européens blancs, et finalement, ça joue un certain jeu de promotion d’une certaine montée de la haine raciale et de la haine antireligieuse.

Je ferai remarquer d’ailleurs que les mêmes qui promeuvent l’immigration poussent à la haine antimusulmane et à la haine des immigrés. C’est les mêmes qui font les deux.

Et je fais remarquer que quand on dit que Breivik est un type d’extrême droite, il est franc-maçon et sioniste. Normalement, l’extrême droite, ce qui définit l’extrême droite par les gens qui définissent – c’est toujours défini négativement l’extrême droite par ceux qui luttent contre : les antifascistes, les cons comme Rouillan –, je veux dire, normalement un franc-maçon – on a la photo avec son tablier ; Vénérable je crois – et un sioniste déclaré n’est pas un type d’extrême droite typique. En général, l’extrême droite historique, c’est antimaçonnique, et antisémite, et aussi donc anti-Juifs global, donc plutôt antisioniste, si on regarde l’histoire.

Donc, ce qui est marrant, c’est qu’on dit toujours que Breivik est un type d’extrême droite. Mais on ne fait pas remarquer qu’il est franc-maçon et sioniste, et que finalement, c’est en tant que militant sioniste qu’il est pour la purification ethnique, la pureté de la race, la haine du musulman et le refus du métissage qui est d’ailleurs un refus du métissage à deux vitesses, quand on réfléchit bien : c’est métissage pour nous et refus du métissage pour les autres. Il suffit de regarder ce qui se passe en Israël aujourd’hui avec la communauté africaine.

Donc, je rappelle bien que Breivik n’est pas un militant d’extrême droite typique. C’est un militant de cette nouvelle extrême droite qui domine partout en Europe et qui en général va chercher ses ordres à la Knesset [Filip Dewinter, Geert Wielders], c’est-à-dire l’extrême droite Liberman-Netanyahou. C’est une extrême droite sioniste et franc-maçonne. Ce n’est pas un petit détail que de le faire remarquer.

Et à part ça, qu’il crève. Et donnons-lui le moins possible la parole parce que sinon, pour moi, c’est de la propagande déguisée de le médiatiser et de le montrer. Si on voulait ne pas nuire et ne pas pousser au prosélytisme, on le cacherait beaucoup plus.


Guerre mondiale – Quand ? Pourquoi ?



Alors, le vrai gros sujet d’actualité, c’est le futur bombardement de l’Iran par l’État d’Israël. Et là, on voit bien qu’on est à la veuille de quelque chose, je le dis depuis des mois, qui ressemble à la Troisième Guerre mondiale. Et on a toujours la concomitance de trois faits qui nous ramène à toutes les périodes de troubles du XXème siècle : c’est une crise bancaire carabinée, une guerre fabriquée de toutes pièces et qui n’est pas nécessaire, et derrière, l’implication à chaque fois de l’État d’Israël, que ce soit par la Déclaration Balfour [1917], la partition de 1948 ou là, effectivement. On a à chaque fois : faillite bancaire du système bancaire mondialiste c’est-à-dire Wall Street ; guerre provoquée – la Deuxième Guerre mondiale est évidemment une réponse, la seule réponse qui a marché aux conséquences de la crise de 1929 ; la crise de 1929 n’a été résolue que par la Deuxième Guerre mondiale et pas par le New Deal, on le sait pertinemment – ; et à chaque fois, gains de territoires pour Israël.

Et ces trois choses, finalement, sont totalement systématiquement articulées. Et c’est là-dessus, c’est pour ça qu’il faut lire Sutton [Antony C. Sutton, Wall Street et la révolution bolchevique, éditions Le Retour aux Sources, [1974] 2012 ; Wall Street et l’ascension de Hitler, éditions Le Retour aux Sources, [1976] 2012], qu’il faut lire Douglass Reed [Douglas Reed, La Controverse de Sion, 1956], qu’il faut lire Mullins [Eustace Mullins, Les secrets de la Réserve fédérale, éditions Le retour aux sources, 2010], et qu’il faut écouter Soral et pas Emmanuel Todd. Parce que nous sommes là.

Donc là, on voit que s’il n’y a pas de guerre bientôt, un, pour dévier les responsabilités, deux, faire l’union sacrée contre un ennemi, et trois, faire un rebond économique par la destruction totale et par la guerre –parce que c’est finalement la même logique, s’il n’y a pas cette guerre, seront montrés du doigt comme responsables de la faillite bancaire mondiale à venir ceux qui ont monté la combine. Ceux qui ont monté la combine, c’est effectivement ceux on va montrer la vidéo d’Attali où il parle des pantalons à une seule jambe vendus à Christian –, c’est-à-dire ceux qui ont monté un système économique où la production devient secondaire et ce qui devient premier, c’est la spéculation. C’est le gag d’Attali. C’est-à-dire que la valeur d’échange devient la valeur d’usage, ce que Baudrillard appelait lui-même dans L’Échange symbolique et la mort [1976], le stade structural de la valeur. Bon là, si Todd ne peut pas suivre, je lui expliquerai, parce que c’est là où l’on voit ce que c’est qu’un intellectuel de premier plan par rapport à un petit statisticien de deuxième zone.

Donc, là, nous sommes bien dans ce que décrit Werner Sombart [Werner Sombart, Les Juifs et la vie économique, 1911], ce dont se vante Attali, c’est-à-dire un capitalisme financier purement spéculatif de type kabbaliste qui en dernière instance est une entreprise de destruction de richesses et de chaos, et qui amène forcément soit à l’effondrement qui donc désigne les responsables, c’est-à-dire Wall Street comme, à la limite, comme épistémologie financière et aussi comme communauté, comme noyau dur communautaire – c’est indiscutable ça –, donc, soit c’est eux qui se font chopper, soit pour ne pas se faire chopper, ils font ce qu’on appelle l’union sacrée contre l’ennemi commun qu’il faut fabriquer.

Dans les années trente, ça a été Hitler. Quand on lit Eustache Mullins et quand on lit Douglas Reed, on voit que finalement Hitler qui était l’ennemi le plus dangereux était à la fois désigné comme ennemi, et financé, et aidé entièrement dans son accession au pouvoir, exactement aujourd’hui comme l’Occident et l’idiote Joubert par la cuisse [cf. supra, première partie, « La conne du mois : Martine Laroche-Joubert »] nous disent que le salafisme, le wahhabisme-salafisme takfiriste est le danger pour l’Occident. Mais on le finance partout et on l’aide à perdre le pouvoir partout au Moyen-Orient.

Donc, il y a bien un Empire qui est responsable d’une crise et d’un effondrement, qui fabrique un méchant, et qui le finance, le fabrique, le sponsorise – il existe en germe –, le fabrique – exactement comme Goldstein dans 1984 d’Orwell. Le fabrique et le finance pour justifier que le petit peuple d’Occident aille se battre contre lui. Hier, c’était Hitler, demain ça sera l’Islam. L’Islam a qui on aura donné le pouvoir sur toutes les anciennes nations : Algérie demain, Maroc, Tunisie, Égypte, Libye – attention, c’est – Syrie, Iran – s’ils arrivent à détruire l’Iran –, Pakistan, Afghanistan. Enfin, on voit bien que c’est tout le monde arabe. Donc, on aura créé, sponsorisé l’ennemi, exigé l’union sacrée contre l’ennemi commun.

Et là, on voit bien les pubs sur les bus américains qu’on va remontrer [In any war between the civilized man and the savage, support the civilized man. Support Israel, defeat jihad. « Dans une guerre entre l’homme civilisé et le sauvage, soutenez l’homme civilisé. Soutenez Israël, aidez à la défaire du Jihad »], pour finalement faire un énorme bain de sang. Ça, c’est Bagatelle pour un massacre.

[« Il faut qu’on nous saigne encore… à fond… deux… trois… dix guerres bien atroces. (…) Tous les peuples de la Terre seront enchaînés au trône d’Israël, à la suite d’une guerre mondiale atroce ou les trois quarts des populations seront décimées », Louis-Ferdinand Céline, Bagatelle pour un massacre, 1937]



Pour finalement que les mêmes élites rebondissent, non seulement ne soient pas vouées aux gémonies pour leurs responsabilités, mais rebondissent et fassent la culbute au niveau de la puissance d’argent, puisque la guerre est quelque chose d’éminemment rentable pour ceux qui vendent les armes et qui prêtent l’argent. Il suffit de voir qui prête l’argent pour les guerres et qui vend les armes.

Et surtout, là on renvoie au livre de Sheikh Imran Hosein, Jérusalem dans le Coran [Imran N. Hosein, Jérusalem dans le CoranUn regard islamique sur le destin de Jérusalem comprenant une réponse musulmane aux attaques du 11 Septembre aux États-Unis, Kontre Kulture, (2002) 2012] dont je suis l’éditeur pour la France, que derrière. Comme la Guerre de 14 a permis la Déclaration Balfour [1917] et le foyer juif en Palestine, la Deuxième Guerre mondiale a permis 1948, c’est-à-dire la création d’un État juif et la partition de 1948.

Et la Troisième Guerre mondiale qui ne se fera plus cette fois, enfin qui se fera contre le nouvel Hitler – on a bien BHL qui fait son numéro de sayan  : le « fascisme islamique », etc. –, c’est-à-dire contre Ahmadinejad et tout ce que ça entraînera demain. Donc, on aura bien par cette guerre contre un salafisme sponsorisé et totalement impuissant militairement, et inefficace, et je dirais même financé pour ça, on aura comme le dit à mon avis Sheikh Imran Hosein, une pseudo-guerre de défense d’Israël menacé par ces salafismes qui les entourent et qui ont été entièrement mis en place par eux via l’argent du Qatar, via l’idéologie saoudienne et via la destruction de tout ce qui résiste authentiquement : les Nations arabes issues du panarabisme ou un islam non dévoyé, c’est-à-dire qui ne passe pas par les islamo-racailles payés par les islamo-sionistes, c’est-à-dire par les djihadistes que nous trouvons aujourd’hui en Syrie et qui viennent souvent d’ailleurs de Libye, qui sont les islamo-racailles, des voyous payés sept fois le minimum salarial pour assassiner systématiquement en criant « Allah akbar !  » chaque fois qu’une caméra se présente.

Il faut savoir qu’ils sont payés pour crier « Allah akbar !  », et payés pour les sionistes par les Saoudiens et les Qataris parce que les sionistes font en plus payer par leurs partenaires minoritaires. En plus, c’est toujours très bien pensé globalement. Ça rapporte à tous les niveaux.

Donc, nous aurons cette Troisième guerre défensive après la guerre de 1966 et la guerre du Kippour, qui officiellement nous sera présentée comme une défense de la petite élite européenne judéo-chrétienne, on va dire, qui représente le « génie occidental », face au monde des sauvages qui plait tant aujourd’hui à madame Joubert – les fameux rebelles syriens –, et qui amènera au Grand Israël, comme je le dis, qui est le seul moment où Israël peut être viable par lui-même après l’effondrement des États-Unis et peut-être même le lâchage des États-Unis. C’est-à-dire cet Israël qui correspond au projet sioniste originel qui est Israël de l’Euphrate au Nil [« À ta descendance je donnerai ce pays à partir du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate », Genèse 15:18], qui correspond au drapeau israélien, et qui permettra à Jérusalem de devenir la capitale du nouvel ordre mondial et du monde, et qui sera le lieu de vente et de convergence de toutes les énergies fossiles et gazières. C’est-à-dire enfin un Israël viable totalement par ses ressources et non pas un Israël qui ne vit que par la manipulation via le lobby sioniste de l’Empire en voie d’effondrement américain.

On voit bien qu’Israël n’est viable que par le Grand Israël, que ce Grand Israël se fera par la Troisième Guerre mondiale contre le nouvel Hitler sponsorisé qui sera le salafisme wahhabo-qatari-takfiriste entièrement sous sponsoring, et que finalement, ceux qui paieront les pots cassés de cette conflagration qui passe par une agression de l’Iran, seront, je le dis, en premier lieu le petit peuple israélien qui sera sacrifié par ses élites mondialistes oligarchiques, comme le petit peuple juif polonais, russo-polonais et allemand a été sacrifié par les élites juives américaines – on le sait par des lettres de rabbins qui se plaignent – pour effectivement que la Shoah permette la partition de 1948.

On a des lettres de rabbins qui se plaignent que les élites juives américaines les sacrifient et les condamnent à mort parce qu’ils ne laissent pas le pouvoir hitlérien, via les négociations de Himmler, les laisser partir contre le d’argent dans les pays [Voir notamment « L’accord de transfert » de 1933]. Tout ça est tracé de a à z.

Et la phrase, effectivement, des élites sionistes américaines – « élites sionistes américaines », ça renvoie à [Benjamin] Netanyahu qui est un américain, qui n’est pas le petit peule d’Israël – qui disait bien à l’époque : tout juif qui ne meurt pas en Palestine, il vaut mieux, pour Israël, le Israël de demain, il vaut mieux qu’il meure dans le Reich allemand. C’était ça la phrase.

Il ne faut pas oublier qu’il y a à l’intérieur de la communauté juive une lutte des classes féroce entre la masse juive et ses élites juives qui est cachée par deux facteurs importants qui est le tribalisme, c’est-à-dire l’incroyable solidarité tribale produite aux forceps par les élites juive qui est une paranoïa d’État – on le voit en voyant le film Diffamation [Defamation, Yoav Shamir, 2009] –, aussi par un autre facteur qui est la thèse d’Abraham Léon du « peuple-classe » [Abraham Léon, La conception matérialiste du la question juive, 1942], c’est que globalement, un peuple monoclasse, donc, c’est-à-dire que les antagonismes de classes à l’intérieur du monde juif ne sont pas un antagonisme prolétariat-bourgeoisie. C’est un antagonisme intérêts supérieurs de la communauté, à terme.

Et ce qui fait que finalement, le peuple juif qui a par Marx amené à la conscience de classes partout, est la communauté qui a le moins de conscience de classes à cause de sa réalité monoclasse et à cause de son tribalisme exacerbé du fait de ses élites.

Mais en réalité, il y a une lutte des classes différente de la lutte des classes goy à l’intérieur de la réalité globale juive qui est très bien expliquée par le bouquin de Douglas Reed, entre les élites, ce qu’on appelle les Lévites et le Sanhédrin sous le Christ, et le petit peuple juif.

Et il faut savoir, pour renvoyer Finkielkraut à sa bêtise, à sa malhonnêteté, à sa schizophrénie, lui qui a la nostalgie des juifs du shtetl [« Nous les aimons bien plus que la Joconde, ces Juifs d’un autre âge : le pathétique est de rigueur quand il s’agit d’évoquer les faits et gestes des anciens hassidim », Alain Finkielkraut, Le juif imaginaire, 1981], c’est-à-dire du judaïsme de type du ghetto rabbinique russo-polonais du XIXème siècle, qu’il n’y avait, un, pas plus obscurantisme que cette communauté juive-là : c’était l’interdiction de lire un autre livre que le Talmud, c’est un régime totalitaire, policier totalement obscurantiste qui a été dénoncé par tous les juifs des Lumières du XIXème siècle, les plus grands esprits les plus brillants. Et là, Finkielkraut, là-dessus, est un imbécile, parce que s’il avait vécu dans le ghetto talmudique du XIXème siècle d’où il vient par ses parents, il n’aurait jamais pu s’extasier sur Heidegger ni lire une phrase de littérature française. C’est pour ça que c’est un imbécile, et un schizophrène, et un menteur.

Mais donc, pour finir, je rappelle bien que l’histoire juive, si on étudie les rapports de classes dans la communauté juive, c’est toujours une élite qui à travers ses rabbins et ses tribunaux rabbiniques oblige le petit peuple juif à obéir à la loi à coups de pompes dans le cul, c’est-à-dire à coups de sacrifices, de condamnations à mort et de fouettage. Il faut bien le savoir. Et que systématiquement, le petit peuple juif qui rêve finalement de paix, et parfois même d’assimilation, et même de conversion, puisque c’est la même chose.

La conversion chrétienne et l’assimilation républicaine, c’est de permettre au Juif de sortir du ghetto qui est d’abord un ghetto volontaire qui est le refus de l’autre, qui est le mur – Wall Street – qui évidemment voudrait pouvoir vivre enfin en paix avec le reste de l’humanité. Il en est interdit par ses élites rabbiniques. Et il en est interdit à coups de pompes dans le cul.

Et c’est ça la permanente histoire du châtiment du peuple juif par ses élites et aussi, la manière dont régulièrement le petit peuple juif est envoyé au casse-pipe et au sacrifice par ses élites.

Eh ben, ces gens-là, pour faire le Grand Israël, c’est-à-dire le Commonwealth juif, c’est-à-dire piloter le monde dans ce nouvel ordre mondiale, à partir de Jérusalem, cette logique du Grand Israël n’est absolument pas la logique expansionniste du petit peuple, mais se fera sur le massacre du peuple israélien pour faire un Commonwealth juif mondialiste qui est voulu et piloté par les élites, les héritiers des Lévites, par les élites sionistes juives américaines d’une certaine manière. C’est-à-dire que le cœur du sionisme mondial, c’est Londres et New York. Finalement, ce n’est pas Tel Aviv. Et si demain Jérusalem devient la capitale du monde piloté par ces élites juives, ce qui est le projet déclaré d’Attali, ça se fera sur le sang du petit peuple israélien, il faut le savoir.

C’est ce qu’a compris parfaitement Jacob Cohen [Jacob Cohen, Le Printemps des Sayanim, L’Harmattan, 2010]. C’est ce que malheureusement n’ont pas compris les imbéciles séfarades marchants de jeans de la Ldj française qui le jour où ils feront leur alya, feront leur alya pour crever en première ligne face à l’armée iranienne pour un projet de banquiers oligarchiques basés à New York qui les méprisent et qui les prennent pour de la merde.

Qui les méprisent, les prennent pour de la merde et les envoient au casse-pipe comme la bourgeoisie française a envoyé au casse-pipe le petit peuple paysan et ouvrier français dans les tranchées à la fois pour gagner une guerre dont ils étaient seuls à tirer les marrons du feu, et aussi pour saigner à blanc un petit peuple qui se révoltait régulièrement contre sa bourgeoisie depuis 1830-1848 et la Commune.

Donc, il ne faut pas oublier qu’il y a une logique de la persécution des élites d’une communauté sur sa base. Et ça a toujours été la réalité. Et que les gens qui ne comprennent pas que les élites juives peuvent jouer contre la base juive n’ont rien compris à la réalité humaine. Car qu’on prenne le brahmanisme hindou, la monarchie française ou la société bourgeoise, à l’intérieur des communautés humaines, ce sont toujours les élites qui vivent sur le dos de leurs masses par l’exploitation économique et les élites qui régulièrement envoient leurs masses potentiellement révoltées au casse-pipe dans des guerres. C’est l’explication de la Guerre de 1870 – [Henri] Guillemin dont nous montrons les vidéos l’explique très bien –, l’explication de la Guerre de 14, l’explication de la Guerre de 39. Même Annie Lacroix-Riz est capable, je suis capable d’être d’accord avec elle sur le choix de la défaite sur la guerre de 1939-1945 de certaines élites bourgeoises françaises [Annie Lacroix-Riz, Le choix de la défaite – Les élites françaises dans les années 1930, Armand Colin, 2006].

Donc, on est très capable d’expliquer, sans se mettre à porte-à-faux par rapport à la morale, que les élites bourgeoises françaises ont toujours joué contre leur peuple au niveau de l’exploitation et même au niveau du bain de sang guerrier. Pour ça, on a même des films de monsieur Tavernier. Mais quand on dit que c’est valable aussi pour la communauté juive, qu’il y a des antagonismes de classes. Il n’y pas de métaphysique de la communauté juive. Il y a des antagonismes de classes dans la communauté juive, je le dis, qui sont masqués par ce qu’Abraham Léon appelle le « peuple-classe », c’est-à-dire que c’est globalement un peuple uniclasse et aussi par le tribalisme inouï qui n’existe plus chez nous, qui est maintenu de force par leurs élites, c’est-à-dire la paranoïa sur l’antisémitisme, de faire croire que le danger pour le juif, c’est l’antisémite, c’est-à-dire Soral, alors que le danger pour le Juif, c’est Prasquier, Bernard-Henri Lévy, Bernanke, Netanyahou et sans doute Kissinger. C’est ça qu’ils n’arrivent pas à comprendre. Et c’est ça, malheureusement, qui est tragique pour eux, puisque c’est eux qui sont sacrifiés en dernière instance pour cette incompréhension.

Donc, dans cette guerre à venir israélo-iranienne, un, ça passera par le bain de sang pour le petit peuple israélien qui n’a aucun intérêt à cette guerre, il faut le rappeler. Deuxièmement, cette guerre n’est absolument nécessaire. C’est une guerre voulue pour des raisons effectivement d’antagonismes sociaux de plus en plus grand en Israël. Israël est en train de s’effondrer parce que c’est un artifice social. Le petit peuple israélien se révolte contre ses élites libérales qui sont d’ailleurs à l’étranger, il ne faut pas oublier. Ils ne vivent pas en Israël. Israël est l’équipe de foot d’une oligarchie, exactement comme les équipes de foot pour les riches russe, les Qataris. C’est exactement la même chose.

Donc, cette union sacrée voulue par Netanyahou et aussi pour cacher qu’Israël est en train d’exploser sur les antagonismes de classes, première chose.

Deuxièmement, effectivement, projet du Grand Israël qui n’est pas un projet du petit peuple israélien mais un projet de l’oligarchie mondialiste judéo-protestante oligarchique, qui est une coalition dans laquelle les Juifs héritiers des Lévites et du Sanhédrin sont le noyau dur mais ne sont pas tout seuls. Il faut bien le comprendre.

Et troisio, cette guerre n’est absolument pas nécessaire. Un, parce que d’abord l’Iran n’a pas la bombe atomique. Même s’ils l’avaient, ils ne pourraient rien à faire. On n’imagine pas, vu la profondeur stratégique d’Israël, les Iraniens balancer une bombe atomique sur un pays qui est peuplé de Palestiniens. Je veux dire, il faut déjà voir. Et avec en plus un nuage atomique, compte tenu de la géographie, qui leur reviendrait dans la gueule et qui reviendrait dans la gueule de toutes les nations chiites comme l’Iraq, etc. Il ne faut pas oublier que nous avons un arc de domination chiite là-bas. Ce qui fait que, un, l’Iran n’a pas la bombe, deux, ils ne peuvent pas menacer Israël avec. Donc, c’est un double mensonge.

En revanche, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est qu’Israël a la bombe atomique en contravention de toutes les lois internationales de non-prolifération. Il faut rappeler qu’Israël a la bombe en contravention de toutes les lois de non-prolifération, que cette bombe leur a été donnée par un travail d’espionnage et de noyautage de la nation française par la IVème République française qui est aussi traître à son pays et aussi vendue à Israël que ne l’est aujourd’hui le Parti sosioniste et le noyau dur du gouvernement français antigaulliste et anticatholique autour de François Hollande.

Donc, la bombe israélienne est une bombe illégale, et c’est une bombe française. Et c’est elle qui menace le monde arabe. Et c’est elle qui pousse à la prolifération atomique. Et pas l’inverse.

Donc, on est à chaque fois, comme pour tous les sujets dont j’ai parlé, dans l’inversion transfert et l’inversion accusatoire où l’État sioniste est un État artificiel qui n’a aucune légitimité, contrairement à l’État perse qui n’est pas expansionniste, qui est multimillénaire et qui a toujours été protecteur des Juifs. Il faut lire Esther [« Le Livre d’Esther », L’Ancien Testament]. Il faut lire les Écritures.

Donc, pourquoi cet acharnement antiperse par l’État sioniste alors que les Perses sont les protecteurs des Juifs, y compris aujourd’hui ?

La minorité juive d’Iran n’est absolument pas persécutée, et est présente au Parlement, et vit en paix et en bonne intelligence.

Donc, l’Iran n’a pas la bombe, ne veut pas s’en servir contre Israël. C’est Israël l’agresseur de toute façon depuis soixante-deux ans. C’est Israël le pays illégitime et pas la Perse d’Ahmadinejad. La Perse n’a aucun projet expansionniste et ce depuis des siècles, n’est qu’un pays systématiquement attaqué par les Anglais, les Français et globalement l’impérialisme anglo-saxon qui a amené à l’Israël contemporain.

Et donc, nous sommes bien là dans une inversion totale de la réalité des faits. Et nous sommes donc face à une Troisième Guerre mondiale absolument pas nécessaire, déclenchée sous un faux prétexte par l’oligarchie mondialiste pour cacher sa faillite bancaire, rebondir économiquement alors qu’elle est en faillite, ne pas être prise comme responsable de la crise mondiale, accéder aux pleins pouvoir mondialistes à travers le Grand Israël qui est un projet oligarchiste mondialiste et pas un projet des pionniers et du petit peuple israélien. Donc, là, nous avons bouclé tout ce dossier.

Et malheureusement, cette marche vers la guerre se fait par la complicité de nos élites stupide. Là, j’ai parlé de la « conne du mois », Le Figaro, [Christophe] Barbier. Il y a un extrait de Barbier sur la nécessité de la guerre, alors que c’est contre l’intérêt supérieur de la paix mondiale, contre l’intérêt supérieur des minorités chrétiennes d’Orient. C’est-à-dire que c’est une saloperie intégrale. Et nos élites sont en train de collaborer à ça.

Ce qui est un scandale absolu, un scandale qui vaut que je mette ma vie en danger en dénonçant tout ça. Car il faut bien comprendre qu’en disant tout ce que je dis là, je mets réellement ma vie en danger. Et je pense que les gens qui m’écoutent et me suivent savent exactement par qui je risque demain d’être mis à mort, même si ça se fait par des médiations salafistes, et pourquoi. Mais je pense qu’à un moment donné, au nom de la France éternelle, de celle de Clovis, de celles de François Ier et de celle de de Gaulle, il est important, aujourd’hui, de dire certaines vérités, car ce n’est pas de la rigolade.

Nous sommes à la veille d’une Troisième Guerre mondiale dans laquelle nous serons impliqués totalement, et en termes de guerre civile, et d’implication guerrière.

Car si, demain, Israël attaque l’Iran, l’Iran se défendra, déjà. Le Pakistan a dit qu’il se rangerait du côté de l’Iran. Seront impliqués dans cette guerre, immédiatement, l’Égypte, enfin tous les pays arabes, mais évidemment, la Russie et la Chine à travers la question syrienne, car la Russie ne peut pas reculer plus qu’elle n’a reculé en abandonnant déjà la Libye. N’oublions pas que la Syrie est le débouché de la marine russe sur la Méditerranée.

Donc, de toute façon, nous arrivons là à une Troisième Guerre mondiale qui finalement remet face à face l’Empire américano-sioniste et la grande Russie orthodoxe de Poutine avec derrière les Chinois qui sont du côté russe, discrètement.

Donc, nous sommes réellement là dans une vraie guerre mondiale qui est une vraie guerre mondiale comme il n’y en a jamais eue – parce que je ne vois aucun pays, peut-être à part certains pays scandinaves, échapper à l’implication guerrière immédiate –, à cause de cette saloperie globale qui est ce projet américano-sioniste à la fois bancaire, et oligarchique, et délirant, face à une Troisième Guerre mondiale qui sera sur une courbe exponentielle par rapport à la première et à la deuxième.

La première, c’est vingt millions de morts. La deuxième, c’est cinquante millions de morts. La troisième, compte tenu des armements en présence et du nombre de nations impliquées, peut aller allègrement aux 200 millions de morts, 500 millions de morts. Il n’y a pas de problème.

Et nos élites oligarchiques sont, n’oublions pas, des gens pour qui la vie humaine n’a aucun prix. Ce sont, comme je l’ai dit, des satanistes. Leurs valeurs ne sont pas des valeurs de charité et de respect de la vie humaine.

Quand on est capable de spéculer sur les matières premières alimentaires et de condamner à mort, via des montages de Goldman Sachs et de JP Morgan, 500 millions d’enfants du tiers monde. C’est la réalité de ces dernières années. Vous pouvez le vérifier en étudiant, enfin en regardant ce que nous explique Jovanovic. Si on peut faire crever 500 millions de types du tiers monde de faim pour de la spéculation sur le modèle dont se vante Attali – le pantalon à une jambe vendu au crétin qui s’appelle Christian, on remettra bien ; ce n’est pas moi qui balance tout ça, je ne fait jamais que décrypter, remonter le puzzle –, on peut faire crever 500 millions de pauvres arabes et de pauvres goys gaulois, exactement comme on fait crever nos soldats aujourd’hui en Afghanistan pour rien. On peut en faire crever 500 millions, il n’y a pas de problèmes. Ça sera un grand bain de sang, comme le dit Bainville, entre musulmans et chrétiens, finalement.

Pour le plus grand profit de qui ?

À vous d’en tirer les conclusions.


Licenciements chez PSA : un problème franco-français ?



Oui, là, c’est une manière de voir que tous les sujets sont imbriqués et qu’on est bien dans une nécessite d’une vision hégélienne. C’est-à-dire que le vrai, c’est le tout. C’est une totalité globale.

Tout à l’heure, j’ai parlé de Hollande et de l’impuissance de Hollande, etc. J’aurai pu parler de PSA. Je ne sais pas si je l’ai vaguement abordé. Mais PSA, c’est l’impuissance du gouvernement Hollande et c’est aussi la question iranienne.

On nous a raconté récemment que PSA allait fermer une usine, ce qui met des milliers de travailleurs français au chômage, parce que son chiffre d’affaire était catastrophique et que PSA avait fait des mauvais choix stratégiques. Il y a un énorme mensonge sur ce sujet. D’abord, il faut savoir que PAS, à cause de son jumelage forcé dans un processus mondialiste avec un groupe américain – je ne sais pas si c’est General Motors –, est obligé de renoncer au marché iranien qui est son gros marché étranger. Je crois que le marché iranien faisait cette année 25 % du chiffre d’affaire de PSA. L’effondrement de PSA, de Peugeot Citroën, c’est l’obligation de renoncer, pour des raisons d’embargo et de boycott débile, de renoncer au marché iranien. Ça, on le dit très peu.

La CGT l’a dit une fois, puis on leur a fait fermer leur gueule. Et après, ils sont montés au créneau pour montrer du doigt la « famille Peugeot ». C’est toujours pareil. L’idiot utile qui est toujours là pour montrer du doigt l’entrepreneur évidemment responsable.

La famille Peugeot, ils ont fabriqué Peugeot, ils sont inventé Peugeot. Excusez-moi, mais la valeur ajoutée ne pousse pas sur les arbres, ce que les marxistes ont souvent eu du mal à comprendre. Il faut quand même qu’il y a ait des créateurs de richesses. Avant de savoir si la richesse est mal partagée, il faut la créer.

Contrairement au livre imbécile de Georges Bataille, La Part maudite [1949], la richesse dans la société humaine ne pousse pas sur les arbres. La condition naturelle de l’humanité, c’est la rareté, c’est l’économie de la rareté. Donc, avant de se poser la question du partage des richesses, il faut aussi voir d’où vient la création de richesses. Or, la création de richesses vient rarement du socialisme intégral. On a pu le vérifier par l’effondrement de l’URSS, mais souvent malheureusement de la possibilité de la libre entreprise et de la vraie libre entreprise, pas du système oligarchique dans lequel on est qui est un système, je le dis, intégralement libéral sur le plan philosophique mais totalement antilibéral sur le plan économique.

Là aussi, si Emmanuel Todd a du mal à comprendre, il m’appelle, je lui expliquerai.

PSA est en train de s’effondrer déjà parce qu’il est obligé de renoncer à 25 % de son chiffre d’affaire, cette année, en gros, qui est le marché iranien. Ça lui est imposé de force de manière totalement stupide sur le dos du travailleur français.

C’est-à-dire qu’une fois de plus, la logique impériale américano-sioniste prime sur l’intérêt du travailleur français et même l’intérêt du capitalisme français. Parce que parfois, les intérêts peuvent être convergents sur le plan national.

Et le gouvernement français totalement impuissant, malgré les numéros de guignol de ce pauvre Montebourg qui pourrait se déguiser en catcheur mexicain. Il va voir PSA. On leur dit : la loi européenne et les lois du libéralisme fait que tu fermes ta gueule et que tu ne peux rien faire. Donc, soit on nationalise PSA et on fait une vraie révolution nationale socialiste. Et effectivement, on refait du plein emploi. C’est tout à fait facile à démontrer.

Même Todd peut le déduire. Et d’ailleurs, ça le démange de le déduire. C’est pour ça qu’il faut qu’il crache sur Marine Le Pen et qu’il parle d’Hitler à contresens au dernier moment, parce qu’effectivement, c’est ce qu’Hitler a fait entre 1933 et 1939, du capitalisme d’État planifié.

C’est ce que font les Chinois en ce moment pour dominer le monde. C’est ce qu’a fait Staline pour effectivement faire le bon en avant de l’époque du décollage de la Russie, après 1924. Et c’est ce qu’a essayé de faire l’Amérique avec le New Deal, mais elle n’y est pas arrivée. Donc, de toute façon, le national-socialisme est le salut logique de toutes les…, qui sauvent des contradictions du libéralisme effréné. Ça a été vérifié systématiquement et ça se vérifiera demain soit parce qu’on y arrivera finalement, soit négativement parce qu’on sera incapable de le faire.

Le « hollandisme révolutionnaire » dont parle Todd, c’est du national-socialisme à la française. Il faut qu’il aille jusqu’au bout de son raisonnement. Ça veut dire qu’à un moment donné, l’État rétablit le plein emploi en pouvant piloter la stratégie de PAS, non pas au niveau de la recherche ou du développement industriel, mais au niveau de la stratégie globale dans l’intérêt d’un capitalisme français de type colbertiste et dans l’intérêt du plein emploi français. S’il ne peut pas le faire, c’est à cause des lois européennes, à cause des lois bancaires mondiales, etc., etc., etc. Je peux vous démonter ça vingt mille fois. C’est indiscutable.

Et là Todd, c’est pareil, il est obligé de fermer sa gueule et de mentir comme un arracheur de dents.

Au lieu de dire que finalement PSA se casse la gueule à cause de l’embargo imposé et inutile sur le marché iranien, on nous dit que c’est parce que c’est une entreprise familiale héritée d’un noyau dur familial qui est la famille Peugeot. Or, on remarque que Peugeot a des problèmes aujourd’hui parce qu’ils ont deux fois moins délocalisé que Renault. Et pourquoi ils ont deux fois moins délocalisé ?

Parce que ça reste une entreprise familiale nationale. S’ils font rentrer, comme on l’exige, des actionnaires libres, c’est-à-dire issus des noyaux durs mondiaux, c’est-à-dire si on dénationalise encore plus Peugeot comme Renault, ça amènera à beaucoup plus de délocalisations et beaucoup plus de destructions d’emplois français. En général, quand il y a une entreprise familiale, il y a toujours une implantation française – on le voit avec Michelin – et une volonté de rester un peu français, malgré les lois de l’économie capitaliste mondiale dont se réjouit Attali. C’est-à-dire qu’ils résistent à un processus imposé de l’extérieur et qui fait qu’à la fin, effectivement, on est dans une délocalisation totale où il n’y a plus aucun travailleurs français parce que de toute façon, on ne joue même plus sur le marché national mais sur le marché mondial. On n’a plus besoin que le consommateur français soit un salarié français quand on joue sur le consommateur étranger.

Pour maintenir du salariat français, il faut aussi s’intéresser au consommateur français. C’est-à-dire que quand Peugeot ou Renault sait que son premier acheteur est le consommateur français, on est bien obligé de maintenir du salarié français. Mais quand on est dans une logique mondialiste, on n’en a plus rien à foutre du salarié français puisque majoritairement, l’acheteur est un étranger.

Donc, on voit bien finalement que le nationalisme est quelque chose de vertueux au niveau du capitalisme national et du capitalisme social. Et c’est ça la logique d’ailleurs vertueuse du national-socialisme. Annie Lacroix-Riz n’a pas encore bien compris. Mais si elle travaille, elle y arrivera elle aussi.

Donc, c’est parce que PSA est une entreprise familiale française à noyau dur français que y’a encore de l’emploi français. Et finalement, l’attaque vient de l’extérieur : on les oblige à céder du capital aux prédateurs mondialistes. Et la conséquence de cet éclatement du noyau dur nationaliste, et français, et patriote des Peugeot amènera à une délocalisation accrue et à un chômage accru en termes d’emplois français Peugeot. C’est vérifiable par l’évolution du système Renault par rapport au système Peugeot.

Mais il y a toujours un con de la CGT pour montrer du doigt la « famille Peugeot » comme si elle était responsable. Alors qu’en fait, c’est plutôt l’inverse. C’est elle qui a produit de la valeur ajoutée et c’est elle qui protège encore un peu les emplois français.

C’est là où à un moment donné, même moi le marxiste, je suis obligé, à un moment donné, de faire un travail honnête et de voir que désigner l’entrepreneur national familial comme un prédateur alors que c’est plutôt quelqu’un dans un contexte de mondialisation qui protège l’emploi français, c’est un travail qu’il faut faire et que ce con de Rouillan est incapable de faire.

C’est pour ça que c’est l’idiot utile du système, qu’il soit manipulé par les services ou par le NPA. Je veux dire, quand on veut jouer les durs de dur de la révolution, même par le bain de sang, on n’est pas derrière Besancenot, connard. Tu vois ce que je veux dire. Et on ne se permet pas d’insulter Alain Soral. Voilà.

[« Cet ignoble ver de terre ose utiliser mon nom et mes mots. (…) Aucune discussion n’est possible avec la racaille réactionnaire », Jean-Marc Rouillan, « Mise au point de Jean Marc Rouillan à propos de la vermine soralienne », août 2012]

SIXIÈME PARTIE



« On a vu Patrick Bruel commenter les concours hippiques. Là, il y a un problème. Excuse-moi. »




Pussy Riot, c’est quoi ce truc ?



Alors, les Pussy Riot, on n’arrête pas d’en parler aujourd’hui. Personne ne sait ce que c’est. C’est un faux groupe de rock punk féministe qui n’a jamais produit un morceau. En réalité, c’est une création du département d’État pour, dans la guerre froide qui a lieu actuellement, diaboliser Poutine par tous les moyens en s’appuyant, comme toujours depuis Mai 68 et cet imbécile et très intelligent de collabo de Cohn-Bendit, en s’appuyant sur la bêtise des jeunes. C’est la stratégie de l’Empire américain, c’est de s’appuyer sur la bêtise des jeunes pour toujours diaboliser des résistants à l’Empire au nom de l’idéologie libéral-libertaire, c’est-à-dire où on cache le libéral derrière le libertaire.

Alors là, ça consiste à ce qu’une bande de connasses russes sans talent – on le montrera – baisent à poils dans des musées, se rentrent des poulets dans la chatte, et après un certain nombre de fois – on a mis sur le site les textes de Israël Adam Shamir, etc. – profanent des lieux de culte jusqu’à ce qu’effectivement l’État russe soit obligé d’intervenir. Parce que ce n’est pas la première fois. Si là, elles se retrouvent au tribunal pour avoir profané une église, c’est parce que c’est un travail systématique qu’elles font depuis des mois [Deux autres tentatives à la cathédrale Elochovsky], et qu’à la fin, finalement, elles ont fini par être arrêtées, envoyées au tribunal et condamnées deux ans alors qu’elles auraient pu en prendre cinq. Elles sont libérables au bout d’un an.

Et il faut bien comprendre que, un, musicalement, Pussy Riot, c’est de la merde. Deuxièmement, c’est une entreprise de provocation du département d’État américain. Ça n’a rien à voir avec la Russie authentique. Trois, une fois de plus, ça agresse quelque chose de fondamental qui est l’Église orthodoxe en Russie qui est quelque chose qui, comme d’ailleurs le catholicisme social en France, est du côté des pauvres, et qui comme par hasard est systématiquement persécuté par l’oligarchie mondialiste capitaliste judéo-protestante.

On voit bien qu’il y a un anti. Exactement comme il y a un anticatholicisme permanent en France depuis la Révolution française dont le moment de victoire définitive est l’affaire Dreyfus, je le dit bien : ce n’est pas une période d’antisémitisme, c’est une période de mise à mort de l’Église catholique, de son prestige et de l’armée française, donc de l’aristocratie catholique française, etc.

Là, c’est pareil. On a une agression de quelque chose qui fait la force de la Russie en ce moment qui est le rapprochement du pouvoir politique et du pouvoir religieux – qui est d’ailleurs la réalité de tous les pouvoirs sains –, c’est-à-dire de Poutine qui marche la main dans la main avec l’Église orthodoxe pour tenter de faire une union sacrée russe à la fois sur le plan économique, le plan idéologique, et pour essayer d’avoir un roman national qui permet à la Russie de fonctionner. Parce que sinon, ça éclate à cause des rapports de classes et ça éclate à cause des manipulations étrangères.

Donc, les Pussy Riot sont des provocatrices stipendiées par l’Empire américain avec des médiateurs qui sont tous issus de la communauté dont on n’a pas le droit de parler [Plutser-Sarno, Shenderovich, Marat Gelman]. Il suffit. On les mettra. Il n’y a pas un orthodoxe et il n’y a pas un catholique là-dedans. Une fois de plus. Donc, elles sont payées pour faire de la provocation antireligieuse, antirusse, par l’Occident avec tous les relais imbéciles comme l’idiote-là, Duflot, je crois, [Cécile Duflot, ministre de quelque chose] à qui on pourrait mettre plus qu’une cagoule mais une camisole tellement elle est stupide.

Qui finalement sont connues et célèbres grâce à ça puisqu’il y a eu des dépôts de brevets, de machins ; elles vont se faire un max de pognon grâce à ça alors qu’elles n’ont aucun talent, rien du tout. C’est vraiment, d’un point de vue musical, c’est vraiment nul.

C’est-à-dire que c’est musicalement de la merde, politiquement de la manipulation malsaine venue de l’étranger. Toujours par les mêmes.

Et donc, c’est toutes les raisons de dire, pas qu’on se réjouit de la condamnation des Pussy Riot, mais que c’est une provocation qui a obligé Poutine, à la fin, à les envoyer un peu se calmer en prison.

Mais qu’il faut bien que le petit peuple manipulé et les jeunes dont la connerie immense est toujours manipulée par l’Empire depuis Mai 68, les révolutions colorées, les révolutions de jasmin, il faut que les jeunes se posent la question de savoir à quelle sauce on les mange et comment on les manipule.

Voilà. Les Pussy Riot est une immense manipulation du département d’État américain qui manipule la bêtise adolescente.

Que les adolescents auxquels je m’adresse et finalement qui m’écoutent relativement ne tombent pas dans ce piège et pour une fois montrent qu’ils existent, c’est-à-dire qu’ils sont autonomes et qu’ils existent en temps que jeunesse, en n’étant pas systématiquement les idiots utiles de l’Empire.


Madonna. Ça sent l’écurie !



Ben ça, c’est. Je rebondissais par rapport à la dernière fois. J’avais traité des vieux tapins du système en fin de course, quand ça commence à sentir l’écurie. J’avais parlé de Joey Starr [cf. entretien de juin 2012, partie 3, « Beigbeder / Starr : nouveaux potes ? »] obligé de faire le flic et la pute dans des films minables, le sodomisé, le client de la Fistinière [cf. supra, troisième partie, « Facebook : banni trois jours ! »] dans des films mauvais parce que c’est la pute en fin de course. 

Là, on voit la pauvre Madonna qui est mise au rancart d’abord par la limite d’âge. Parce que quand on a tout basé sur son cul, un cul de vieille, ça n’intéresse personne. Elle est finalement doublée aujourd’hui, remplacée, par Lady Gaga qui est encore plus nulle qu’elle d’ailleurs ; on voit qu’il y a une montée de la nullité.

Et là, elle essaye de faire un numéro. Alors, elle s’est payé Marine Le Pen. Alors, elle s’est un peu ridiculisée. À l’Olympia, on l’a traité de vieille salope. Sa propre clientèle l’a traité de salope et lui a demandé de rembourser.

Là, en Russie, elle a voulu justement faire « soutien à Pussy Riot ». Un ministre russe, parce que les Russes sont quand même moins dégénérée que nous, l’a traité de vielle pute et lui a demandé, si elle voulait exhiber la croix, qu’elle remette sa culotte.

Enfin, voilà. On a vraiment. Ça sent l’écurie pour Madonna. Je pense qu’elle est milliardaire. À la limite, qu’elle ait l’humilité de se retirer, et qu’elle échappe au syndrome de la pute, vous savez le syndrome Marthe Richard, vous savez, l’ancienne pute qui après donne des leçons de morale en vieillissant. Il y a rien de plus risible – c’est très bien montré par Audiard – que l’ancienne pute qui s’embourgeoise [Les bons vivants, Michel Audiard, 1965].

Et finalement, c’est un peu. Madonna, c’est un peu la même chose. C’est la vielle pute en fin de course qui commence à tous nous fatiguer, à nous déprimer, qui a un côté grotesque et pitoyable.

Il serait temps qu’elle se retire et qu’elle jouisse de son pognon dans le silence et l’anonymat parce que là, franchement, ça commence à ne plus fonctionner.

Et je pense que les gens même qui l’ont aidé à monter vont bientôt lui montrer du doigt la direction de l’écurie où elle pourra aller gérer ses diverses descentes d’organes…


Delarue (1964-2012) – De la justice immanente



Oui, alors, pour ne pas parler que d’Empire toute la journée, je voulais parler de Delarue qui vient de mourir parce que un, je l’ai bien connu. C’est un ami de jeunesse. On s’est connu parce qu’on sortait avec – un peu de people – avec la même fille, enfin l’un après l’autre, qui était une jeune mannequin de chez City Models qui avait un prénom de fruit dont je dirais pas parce qu’elle a dû refaire sa vie, mais qui s’appelait Isabelle, et qui était une jolie fille. Et donc, je le connaissais à l’époque où il habitait rue du Cherche-Midi, tout début quatre-vingt.

C’était un type très gentil, très bien élevé, assez cultivé. Ce n’était pas un mauvais bougre, exactement d’ailleurs comme, j’ai connu un peu moins intimement mais j’ai connu un peu [Christophe] Dechavanne. C’était plutôt des braves mecs.

Et en fait, ils sont tombés dans le piège de la réussite, de ce qu’on appelle le culturo-mondain médiatique, et ce piège, finalement, l’a détruit. Parce que finalement, il avait à peine quarante-huit ans. Il est mort. Voilà. Il était beaucoup plus riche que moi. Malheureusement, il a choisi de faire de la merde. Et comme il était assez fin cultivé, il savait qu’il faisait de la merde. Pour supporter de faire de la merde, c’est-à-dire de faire le gendre idéal pour la ménagère de moins de cinquante ans, alors qu’il était capable intellectuellement peut-être de suivre ma voie, il a pris des substances illicites que j’ai pas été obligé de prendre autant que lui, et surtout pas les mêmes… Parce que moi, je suis plutôt dans la paix des opiacés plutôt que dans l’hystérie de la cocaïne. C’est deux voies différentes.

Finalement, il est devenu riche et célèbre en faisant de la merde. Pour supporter de faire de la merde parce qu’il n’était pas totalement débile et vulgaire profondément, il a été obligé de prendre des produits pour supporter ça. Et ces produits l’ont tué parce que son cancer, à mon avis, vient de cette prise massive de produits.

Donc, ce qui veut dire que là, on peut réfléchir non seulement au jugement dernier. C’est que quand il va se retrouver face à Dieu, il est obligé de passer par un moment de purgatoire parce que globalement, il a quand même – on a beau dire qu’il était gentil, machin, etc., – il a travaillé du mauvais côté, il n’a pas mis son intelligence au service du beau, du bien et du vrai. C’est une certitude.

Et finalement, aujourd’hui, moi, je suis toujours vivant en ayant fait toutes les bêtises qu’il ne fallait pas faire soi-disant pour intégrer l’oligarchie culturo-mondaine, et lui a fait tout ce qu’il fallait. Je suis vivant, il est mort. J’ai une œuvre, il n’en a pas.

Et surtout, je vais raconter, je l’ai croisé il y a quelques mois, à un vernissage d’un ancien ami qui ne l’est plus d’ailleurs, Nabe pour ne pas le nommer. C’est intéressant de savoir que Nabe arrivait à vendre des tableaux à Delarue. Il a toujours été très bon, Nabe, pour se vendre un peu aux gens du système : Nathalie Rheims… Enfin, c’est assez rigolo de voir ça. Et en fait je l’avais croisé au vernissage de Nabe. Et comme on se connaissait bien, on se tutoyait depuis des années. Je l’avais de temps en temps au téléphone. Il ne m’a jamais invité dans aucune de ses émissions et je ne lui ai jamais demandé. C’était assez drôle, c’était pour qu’à la limite, pour pas qu’il y ait de porte-à-faux. Donc, il m’a fait inviter dans des émissions qu’il produisait [C’est mon choix, Réservoir Prod], Évelyne Thomas, etc., mais jamais dans les siennes. Et je n’ai jamais voulu être dans une émission face à lui parce que comme j’avais de la sympathie pour lui en privé, ça m’aurait fait chier d’être face à son masque.

Donc, c’est intéressant parce qu’à la fois on était copain. J’aurais pu m’appuyer sur lui pour qu’il m’invite. Il ne m’a jamais invité. Je ne lui ai jamais demandé.

Mais je l’avais croisé, donc, il y a quelques mois, au vernissage de Nabe. Et il était totalement détruit par la cocaïne : il avait des crises, des bouffées délirantes de haine et de crises de larmes, il était blême, il était, on le voyait, physiquement il était très abimé, il avait le visage cireux. Il a voulu casser la gueule à un photographe de manière hystérique à un moment donné. Donc, il avait des bouffées de haine.

Et à un moment donné, ce qui était très triste, c’est qu’on s’est parlé cinq minutes en privé. Et il m’a tenu la main, et il s’est mis à pleurer. Tu vois. Et j’ai vécu cette chose-là deux fois dans ma vie. Avec Jean-Edern Hallier, à un moment donné, quand Jean-Edern Hallier m’a dit un jour : tu sais, moi aussi je suis un mec bien. Il s’est mis à pleurer. Et j’ai eu la même chose avec Delarue qui m’a pris la main : Alain, etc., m’a regardé dans les yeux et a eu des larmes aux yeux.

Et je me suis dit pour qu’un type qui est millionnaire, gendre idéal, une réussite totale – et c’était avant sa chute pour la cocaïne, c’était avant, donc il était encore au top du top – me prenne la main en pleurant avec une espèce de respect, de dire en gros, quelque part, j’ai raté ma vie peut-être, et avec un respect évident.

Parce qu’un mec comme Delarue ne vient pas me voir dans un lieu public, me serrer la main et parler avec moi de manière. Exactement comme quand Julien Cazarre se fait prendre en photo avec moi – pour ceux qui savent qui il est –, ces gens-là ne le font pas par hasard. C’est-à-dire qu’il y a un vrai respect.

Et donc, là, Delarue vient de mourir. Je pourrais l’insulter ou me moquer de lui comme je me moque d’un mec pour qui j’ai beaucoup plus de mépris comme Guillon. Delarue était plutôt en privé et humainement un mec plutôt bien, un mec fin, cultivé, assez charmant.

Et malheureusement, d’avoir fait de la merde dans la télé de masse à l’époque Elkabbach – il ne fait pas oublier qu’il y a Elkabbach derrière tout ça, comme toujours, on retrouve toujours les mêmes genres de gens – finalement ça l’a tué.

Et là, il y a une justice immanente. Je ne l’insulterai pas mais c’est une justice immanente. Il a péri par là où il a péché.

Et c’est important. Il est important de croire à la justice immanente qui est finalement le mot discret de la justice divine. Parce qu’il n’est pas normal que les méchants ne soient pas punis et que ceux qui ont choisi le mauvais chemin triomphent.

Donc, sa mort m’a fait de la peine. Je savais qu’il allait mourir, j’en étais certain. Il avait un cancer incurable et je savais qu’il allait mourir. C’était écrit. Donc, ça ne m’a pas étonné. Et j’ai déploré sa fin.

Mais en même temps, elle est totalement morale et justifiée. Et lui même sans doute le savait et le reconnaissait.

Et donc, je dis, c’est un exemple, ça doit être un exemple pour les gens qui m’écoutent et les gens qui se posent des questions sur ce que c’est que la vie. La vie, c’est-à-dire la vie ici et la vie au-delà, pour ceux qui croient réellement en Dieu. Parce qu’on croit en Dieu parce qu’on le craint. C’est-à-dire qu’on se pose la question de savoir comment ça se passera quand on sera face à lui. Sinon, c’est qu’on est un menteur, et un tartuffe, et un escroc. Ou alors, c’est qu’on est un adorateur de Satan.

Et là, ça peut expliquer BHL, Attali, etc., etc. C’est-à-dire que leur Dieu n’est pas le nôtre. C’est la Dajjâl. Et donc, que ça soit valable, que les gens réfléchissent à ça, les jeunes qui cherchent à réussir ou pas : qu’est-ce qu’il faut sacrifier et pas sacrifier du mondain et de la vérité ?

Finalement, il y a une morale et une logique dans la fin de [Richard] Descoings pour qui j’avais le plus souverain mépris [cf. entretien d’avril 2012, seconde partie, « Un de moins »]. Il y a une logique et une morale dans la trajectoire et la mort de Delarue pour qui j’avais une certaine sympathie. Mais ça ne change rien. La loi morale est au dessus de nous tous. Et cette loi morale, en dernière instance, est juste pour les cas que je viens de citer.

Et je trouve ça beaucoup plus choquant quand elle ne l’est pas.

Si jamais BHL meurt dans son lit, ça, ça serait plutôt le signe d’une certaine victoire de Satan, même si on le sait qu’un des noms de Satan est le « Maître de la Terre ». Il faut le savoir. Satan ne règne pas au ciel mais il a un certain pouvoir sur la Terre. Dieu, lui, n’est pas sur Terre. La Terre est un lieu d’épreuve. Il nous regarde comme un arbitre et il nous jugera. Mais il n’intervient pas directement. Il faut quand même bien comprendre ce que c’est que notamment la théologie catholique. C’est pour ça qu’il y a les anges gardiens qui ont été supprimés depuis Vatican II de la théologie catholique et dont je le rappelle, le jour traditionnel des anges gardiens est le 2 octobre qui est le jour de mon anniversaire. Et je salue mon ange dont je connais le nom.

Et je rappelle bien quand même comment fonctionne la morale chrétienne et la morale catholique. Il ne faut pas oublier – pour nos amis musulmans aussi – : être religieux, en dernière instance, c’est prouver qu’on craint Dieu dans ses actes.

Et que personne après ça ne vienne me donner de leçons de théologie authentique.

Et je peux même poser la question en annexe : comment Ramadan fait-il aujourd’hui pour accepter l’argent des Qataris s’il est capable de comprendre ce qui se joue en ce moment, notamment en écoutant un grand théologien musulman qui est Sheikh Imran Hosein dont nous venons d’éditer le libre fondamental qui explique effectivement tout ce qui se passe en ce moment, écrit en 2002, je crois – donc il avait de la grosse avance –, et qui s’appelle Jérusalem dans le Coran ? Voilà.

J’ai un très grand respect pour Sheikh Imran Hosein. J’en ai un peu moins pour Tariq Ramadan. Ce qui ne veut pas dire d’ailleurs que. Ce n’est pas non plus Daniel Cohn-Bendit et ce n’est pas non plus Bernard-Henri Lévy. Mais je pense qu’il a été séduit. Je pense que, malheureusement, le diable qui existe et les envoyés du diable lui ont chanté une chanson aux oreilles qui ont un peu perturbé sa saine compréhension de la religion du Dieu unique. Pour ne pas en dire plus.


J.O. 2012 – Où en est le monde du sport ?



Oui, il faut forcément parler des Jeux Olympiques, puisque c’était hier, en gros. J’ai un jugement très partagé sur les Jeux Olympiques. J’ai regardé. Alors, il y a deux choses.

Déjà, on voit que les Jeux Olympiques ne fonctionnent que sur l’apologie de la Nation, c’est-à-dire le patriotisme pur et simple de type Coubertin, barrésien. C’est un truc d’extrême droite de ce point de vue-là. C’est-à-dire qu’on ne veut pas que le meilleur gagne : on veut que ton compatriote gagne.

Et même les journalistes droits-de-l’hommistes les plus cons qui sont les journalistes sportifs qui sont souvent très, très bêtes. Et général, les commentateurs sportifs intelligents sont les anciens champions. Et les animateurs issus du journalisme droits-de-l’hommistes sont d’une bêtise abyssale, gentils et bêtes comme un goy quoi, comme un goy catholique [cf. entretien de janvier 2012, première partie, « Ce que cache l’antisionisme juif de gauche »].

Et en fait, ils ne voient pas la contradiction fondamentale de vouloir que le compatriote gagne alors que c’est du nationalisme intégral. Ils devraient dire que le meilleur gagne, qu’importe sa nationalité. Or, si tu dis ça, l’Olympisme s’effondre. On mouille tous pour le drapeau.

Ce qui veut dire que le nationalisme est quelque chose de très ancré qui a à voir avec le peuple et qu’on ne peut pas éradiquer, en réalité. C’est un fondamental anthropologique : l’amour de sa communauté et de la plus vaste communauté qui a existé dans l’histoire qui est la Nation, et qui n’est pas l’Empire. Il n’y a pas de cause impériale. Ça n’existe pas. Il n’y a que des causes nationales.

Donc, on a l’apologie de la Nation par les Jeux Olympiques, mais c’est au service du mondialisme. On est donc dans une espèce de processus nationalo-mondialiste. C’est-à-dire que vous aimez vos champions de la Nation, mais ils appartiennent tous à une « grande famille humaine » qui s’appelle le monde, et à la fin, c’est la partouze. C’est-à-dire après le côté un peu impressionnant du défilé qui est un défilé de Nations, le porteur de drapeau, quelque chose d’un peu martial, d’un peu viril, on a l’espèce de partouze boîte de nuit finale de la fête de clôture qui est de mettre les Nations au service du mondialisme.

Autant le défilé du départ a quelque chose d’un peu propre et d’un peu sain et renvoie à l’olympisme grec ou à quelque chose qui a un peu de la gueule, comme les jeux Olympiques de Berlin [1936] filmés par Leni Riefenstahl [Le triomphe de la volonté, 1938] qui est quand même autre chose en termes d’élégance que la merde que nous a imposé l’Empire anglais comme cérémonie de clôture, qui est une espèce de syncrétisme qui avait à voir avec Hollywood, Disney Land – c’était dégueulasse, c’était d’une laideur –, avec les Spice Girls, de la bouilli mondialiste dégueulasse. Mais on voit bien qu’on est passé du nationalisme au début au nationalisme au service du mondialisme, à la fin. Et qu’autant, quand ça reste nationaliste, il y a une beauté, une fierté, une pudeur virile, quelque chose à laquelle on peut adhérer, et à la fin, c’est la partouze, la boîte de nuit, le people, enfin de la merde satanico-mondialiste qui pue la boîte de nuit d’Ibiza, Fuck Me I’m Famous ! de Guetta, les Spice Girl. Enfin, quand on a un peu de goût. Autant les tambours chinois, c’était magnifique pour ceux qui ont vu [J.O. de Pékin, 2008] – la beauté, ça existe ! –, et autant là, on est dans la vulgarité, la laideur mondialiste qui va toujours avec le people, le coin VIP, le bling-bling, l’argent, etc.

Et on voit bien que dans ce processus global, il y a une peopolisation des sportifs de haut niveau qui est assez répugnante. On voit de plus en plus qu’on essaye de faire une jonction entre le show-biz. On a vu Patrick Bruel commenter les concours hippiques. Là, il y a un problème, excuse-moi. Donc, on voit bien qu’il y a une peopolisation, et une show-bization, et une bling-blingation du sportif de haut niveau qui s’est déjà fait par le football, football, sport de plus en plus apatride, antinationale, avec des équipes de foot qui posent tous les problèmes qu’on a aujourd’hui, où le champion de l’équipe de France n’est plus Français, n’en a plus rien à foutre de la France, déshonore la France, etc. Il est milliardaire mais pas respectable, irrespectueux ni respecté [Exemples parmi tant d’autres : Hatem Ben Arfa, Karim Benzema].

On a bien effectivement ce processus d’amener des champions patriotes en général d’ailleurs qui ont peu d’argent mais qui sont éminemment respectables avec les valeurs du sport telles que je peux, moi, les respecter, on les amène vers le coin VIP, le show-biz et le bling-bling mondialiste. On le voit dans la manière dont ils essayent d’amener Teddy Riner à ça, dont ils essayent d’amener [Tony] Parker. Alors, qu’à chaque fois finalement, ils ont encore un rebond sain. Je me bats pour le drapeau. Je sacrifie de l’argent pour jouer pour l’équipe national – c’est très joli ce qu’a fait Parker –, où il y a quand même le côté sain qui est lié à « on préfère le sport à l’argent et on aime le drapeau ».

Et on essaye de les amener par la corruption de l’argent au mondialisme bling-bling dégueulasse qui amène à Madonna.

Il y a rien de plus dégoûtant que de mettre côte à côte un mec du show-biz, c’est-à-dire une merde satanique, et un champion de sport qui est un mec qui a travaillé des années pour atteindre à l’excellence par des sacrifices, une souffrance et une maîtrise réelle.

Un champion de sport est quelqu’un qui maîtrise quelque chose. Un « héros », enfin je veux dire un VIP du bling-bling est le pur produit d’une machine fondée sur le baratin de l’attaché de presse et je ne sais pas comment on dit, Michel Nègre (sic), de la merde. Il n’y a pas de maîtrise et pas de talent réel. C’est-à-dire que Bruel ne sait pas chanter, ses chassons sont de la merde, ce n’est pas lui, il restera rien. Alors que quand un mec saute six mètres à la perche, il y a réellement une maîtrise. Et il est très dégueulasse de mettre ensemble un mec du show-biz et un sportif. Et surtout, on nous prétend dans le système à la con médiatique, que finalement, c’est le mec du show-biz qui valorise le sportif, alors qu’en fait, c’est l’inverse. Le mec du show-biz dévalorise le sportif. Et en fait, c’est le mec du show-biz qui bénéficie un peu de l’aura symbolique du sportif.

Car en réalité, le peuple par son instinct très sûr, sait que le sportif est un héros alors que l’autre est un incrusteur, un manipulateur, et un petit malin, et une merde. Et je veux dire, finalement, on souille le sportif en le mettant avec le mec du show-biz alors qu’en général, on demande au mec du show-biz de dire quelque chose de bien sur le sportif. J’en ai rien à foutre de ce que pense Patrick Bruel du Cadre Noir de Saumur. Voyez. Rien à foutre. Ça ne m’intéresse pas. Et je pense qu’il n’a rien à en dire. Et de toute façon, je pense que le Cadre Noir de Saumur a tout à perdre à se commettre avec des gens du show-biz.

Et ça, il y a vraiment tout ce côté malsain dans cette mascarade olympique, c’est d’essayer finalement de faire servir la beauté du sport et la beauté du nationalisme pur sans lien avec l’argent, pour essayer de valoriser quelque chose qui est de la merde, qui est le mondialisme marchant. Et on est dans ce processus là.

Et ce processus dégueulasse se voit par la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques qui est une immonde partouze mondialiste emplie de vulgarité et de laideur en manipulant finalement quelque chose de très beau qui est la maîtrise du sport par d’authentiques champions qui se battent au départ pour peu d’argent, pour le drapeau. Parce que quand on prend le triple médaillé olympique qui fait du canoë-kayak [Tony Estanguet], c’est un mec qui s’entraîne toute l’année dans des cours d’eau en France, il n’y a jamais une caméra pour venir le voir. Je ne pense pas qu’il a gagné beaucoup d’argent. Et là, on est face à quelqu’un d’éminemment respectable. Il y a un être humain forcément qui est un mec bien dans la vie civile parce que toute sa praxis l’amène à être un honnête homme. Et on n’a pas besoin de mettre à côté Laurent Fabius, c’est-à-dire une merde du politique issu du mensonge, de la manipulation, de la trahison permanente, ou une merde du show-biz qui est l’addition de l’absence de talent, du sponsoring et du baratin des attachés de presse.

Les Jeux Olympiques, c’est à la fois très bien et très mal. Et il faudrait bien arriver à ce que – malheureusement, ce n’est pas nous qui avons la clé –, mais au niveau de notre interprétation, de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, c’est-à-dire d’admirer nos champions français quand ils essaient d’atteindre l’excellence par un énorme travail sur eux-mêmes qui est l’humilité par le travail du corps, de bien séparer ça de la manipulation show-bizo-pognon-mondialiste qui essaye de les séduire, de les chapeauter, de les corrompre. Il faut bien séparer les deux. « Oui » au sport de haut niveau. « Non » à la show-bization.

Et malheureusement, la corruption et le piège, c’est l’argent. On le sait très bien. Et il y avait tout ça dans les Jeux Olympiques. Et je pense qu’effectivement, de la beauté du sport comme incarnation de la fierté nationale dans ce qu’elle a de plus respectable, c’est-à-dire la lutte des champions, ce qui est un truc qui remonte à la nuit des temps, qui amène, enfin il y a ça dans tout le monde primitif, l’affrontement des champions pour leur communauté, ça c’est la cérémonie d’ouverture. Et qui amène à la cérémonie de clôture à un énorme barnum sataniste avec des symboles satanico-maçonniques [Ordo Templi Orientis], etc., basé sur l’argent, le sexe, la laideur, l’absence totale de talent mais remplacé par l’argent ou avec les Spice Girls qui est le symbole parfait. Ça peut être Madonna, etc.

Donc, c’est bien de faire cette analyse-là. Ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain. Séparez bien le bon grain de l’ivraie. Respectez les sportifs de haut niveau, parce qu’ils sont éminemment respectables. Ce sont des champions au sens classique du terme, ce sont des héros. Et essayez, dans votre admiration, de les protéger de leur corruption et de la souillure par ce monde ignoble, non pas de l’argent parce que ça pourrait être de l’argent – l’État les aide à devenir des champions par un investissement logique –, mais de cet argent qui les amène à la vulgarité du show-business.

Et d’ailleurs, on voit que dans leur manière de parler, aujourd’hui, quand on regarde la manière dont s’exprimaient les champions dans les années trente, quarante, cinquante, soixante, ils ont de plus en plus une phraséologie de connards du show-biz et d’animateurs de télé.

La réaction aussi dans la victoire est de plus en plus d’une grande laideur.

Pourquoi les championnes, les femmes, hurlent-elles comme des poufiasses et des charretiers chaque fois qu’elles font quelque chose ?

L’escrime qui est un sport d’élite aristocratique, ça m’insupporte toujours de voir ces connasses hurler chaque fois qu’elles ont fait une touche. On n’est pas obligé de hurler chaque fois qu’on a fait une touche.

Dans le temps, nos champions de ces sports très élégants – on n’a pas encore ça dans l’équitation, mais ça va venir – ne font pas WARRR !, hurler comme des poufiasses vaginales chaque fois qu’elles mettent une touche. Est-ce que ces gens-là prennent conscience de la laideur, de la vulgarité que représentent leurs hurlements à chaque fois ?

On n’est pas obligés de se tenir comme un chanteur vulgaire. Donc, allez chercher vos valeurs chez les Grecs, chez les hoplites, dans la haute aristocratie anglaise, là d’où vous venez, et arrêtez de hurler comme des footballeurs et comme des poufiasses. Ce n’est pas obligatoire. Réfléchissons bien à ça. Et regardons – si on veut mettre des archives – des interviews de grands champions, Fausto Coppi parlant après des victoires ou [Marcel] Cerdan. Regardez comme ces gens-là se comportaient dignement, comme des gentlemen, et étaient d’une pudeur, d’une absence totale de vulgarité, dans la victoire – dans la défaite, c’est évident –, mais dans la victoire.

Découplons totalement la performance sportive de la vulgarité qui n’est jamais qu’un effet de mode. Il n’y a pas de nécessité derrière. C’est comme l’évolution dans le phrasé des speakers de radio. Tout ça est de la mode.

Et je lance un message aux sportifs de haut niveau : arrêtez de hurler comme des porcs, et surtout pour les femmes, arrêtez de vous comporter comme des poufiasses parce que ce n’est pas nécessaire. Il n’y a aucune raison de le faire. Et posez-vous la question : pourquoi vous déshonorez-vous par cette image de laideur chaque fois que vous accomplissez un acte éminemment respectable qui est soit de marquer un but, etc., etc. ?

Et je me rappelle que le premier qui nous a déshonorés comme ça a été ce gros con de Yannick Noah qui est très mauvais chanteur, Camerounais bien moins respectable que Dieudonné, quand après la victoire à la Coupe Davis, il nous a fait cette ignoble farandole qui déshonorait à la fois la France, le tennis et l’Afrique. Je ne vais même pas aller plus loin, on va le remontrer [Victoire de la France en Coupe Davis, 1991]. Et ce jour-là, il a déshonoré l’Afrique, le tennis et la France. Voilà.

Et malheureusement, il a été – je l’ai bien connu à l’époque des boîtes de nuit – un des mecs qui ont fait la jonction entre le show-biz, le pognon et les sports de haut niveau. C’est pour ça que ça n’a jamais été un grand sportif, parce qu’il y avait trop de show-biz et trop de pognon pour qu’il ait. Il a quand même gagné qu’une fois Roland Garros. C’était le mec qui promettait beaucoup mais qui n’a pas beaucoup tenu. Et aujourd’hui, il fait de la musique de merde. Voilà, je veux dire, il a été un des premiers à faire tomber le sport de haut niveau dans la vulgarité, avant les footballeurs et tout ça.

Et je lance un message aux sportifs de haut niveau. Essayez de prendre conscience de ce que vous représentez comme modèle d’élégance, de génie. Vous êtes éminemment respectables. Vous n’avez pas à copier les codes communicationnels et les expressions de la pire merde qui soit qui sont les riches stipendiés du show-biz.

Le football est déjà perdu à ce niveau-là. Il y a des tas de sportifs de haut niveau qui ne sont pas encore tombés là-dedans, notamment d’ailleurs le triple médaillé de canoë-kayak. Il ne s’est pas mis à se toucher les couilles et à hurler après avoir gagné trois fois la médaille d’or. Et si vous pouviez revenir à un peu d’élégance, ça serait bien pour vous, ça serait bien pour le sport, et ça serait bien pour la jeunesse, et ça serait bien pour quelque chose qui a une valeur en soit qui est la beauté. Il n’y a rien de plus beau que le sport en-soi bien exécuté.

Pourquoi souillez-vous la beauté de vos gestes et de votre victoire par des gestes si vulgaires, à la fin de vos performances ?

Et pour bien expliquer ce que je veux dire, tu montreras en postproduction un petit montage rapide de ce déferlement de laideur et de vulgarité physique. Voilà.


E&R présente Sanguisterrae



On fait de la critique à E&R pour aider les gens à s’élever, à comprendre, c’est-à-dire élever leur conscience citoyenne. C’est ce qu’on peut faire de mieux pour aller vers plus de démocratie. C’est que les gens votent en conscience. Pour ça, leur amener le matériel que les médias dominants, les intellectuels stipendiés, ne leur amènent pas. C’est-à-dire que si moi je parle de ce dont je parle un peu systématiquement, c’est que je ne parle systématiquement que de ce dont les autres ne parlent pas systématiquement. C’est-à-dire que je fais le contrepoids. Donc, E&R, c’est ça.

Et E&R, c’est aussi une logique de solidarité et de réseaux. C’est-à-dire que nous faisons de l’édition comme chacune le sait. Nous faisons systématiquement travailler des gens de notre mouvance. C’est du réseau de solidarité.

Alors, dans cette logique-là, nous avons créé Kontre Kulture qui salarie et fait travailler à la maquette, à la mise en page, à la correction, à la logistique, que des gens d’Égalité et Réconciliation dont certains sont salariés à plein temps et d’autres rémunérés. Dont toi. Ce qui veut dire que c’est vertueux de ce point de vue-là. Et nous aidons des gens d’Égalité et Réconciliation qui sont souvent dans les difficultés économiques puisque leur compréhension des choses de ce monde les pénalise pour trouver un emploi. C’est évident aujourd’hui que quand on a tout compris, on a plus de mal à trouver un emploi que quand on est un petit con qui croit tout ce que lui a dit Descoings à Sciences Politiques. Voyez.

Donc, aussi, nous aidons des gens de chez Égalité et Réconciliation à monter des entreprises, car nous ne sommes pas comme Rouillan, un crétin qui ne s’est pas posé la question de la liberté, et de l’économie, et de la liberté par l’économie, mais quelqu’un comme Georges Orwell qui a critiqué le capitalisme par le socialisme, et le socialisme par le capitalisme. Ils ont fait le travail intégralement.

Donc, nous sommes effectivement favorables à la petite entreprise qui est le lieu de la liberté et de l’intelligence sociale par la praxis, comme l’avaient compris d’ailleurs les socialistes révolutionnaires, les syndicalistes révolutionnaires, ceux qu’on appelle les marxistes libertaires, etc., etc. Bon, c’est à mon avis indiscutable aujourd’hui. La PME est le lieu de la liberté, de l’intelligence. C’est aussi la pensée de Michéa à travers sa réhabilitation des populistes américains, etc.

Donc, une fois de plus, Rouillan, je t’emmerde. Intellectuellement. Je respecte tes vingt ans de prison, je les déplore. Mais, t’es quand même un con intellectuellement, et t’as pas de leçons à me donner. Et c’est catastrophique de voir que t’as le discours d’un ado anarcho-gauchiste de dix-huit ans, alors que t’as passé soixante berges. C’est catastrophique. Ferme-là ! Tais-toi !

Donc, je reprends. Donc, nous aidons des militants d’E&R à monter des entreprises. Nous les finançons, nous les aidons. Et là, donc, nous avons aidé des jeunes qui font de l’écologie pratique qui s’appellent Au Bon Sens qui est un couple qui vit à la campagne, qui fait des produits écologiques. Nous les avons aidés et grâce à nous, ils en vivent avec eux, femme et enfants. Nous sommes très fiers de ça.

On n’est pas sponsorisés par la ville de Paris. On n’est pas comme ces cons de gauchistes qui font de la contestation du système, payés par des subventions d’État. On va au bout de notre logique. On est dans l’opposition au réel.

Et donc, nous avons aidé les jeunes d’Au Bon Sens, nous avons monté Kontre Kulture. À chaque fois, ça fait travailler et vivre des gens pour faire autre chose que de la merde. C’est bien compréhensible.

Et là, nous avons aidé des anciens militants d’Égalité et Réconciliation qui ont participé activement à la Liste Antisioniste de façon très courageuse et à qui ça a posé des problèmes en termes d’emploi, et qui ont monté, parce que ce sont des gens liés à la Bourgogne, qui ont monté avec nous, enfin on les a aidé à le monter, un site de vente de vin par correspondance [sanguisterrae.fr].

Et donc, ils sont à la fois, ils travaillent avec des viticulteurs, et ils vendent du vin en essayant d’échapper aux intermédiaires.

Ce qui veut dire qu’on défend le patrimoine français qui est le vin, on aide des petits producteurs enracinés qui sont des viticulteurs, et on aide des militants d’E&R qui ont organisé cette mise en relation du consommateur et du producteur sans les intermédiaires.

Et ça débouche sur la création d’un site Internet et d’une petite société qui s’appelle Sanguisterrae et qui est donc montée avec notre aide par deux militants d’Égalité et Réconciliation. Donc, c’est dans la continuité.

Donc, bienvenu dans ce petit monde de solidarité qui est le nôtre.

Si vous voulez acheter du vin, parce qu’on n’est pas tous musulmans, vous pouvez acheter du très bon vin grâce à Sanguisterrea. Vous ferez vivre des militants d’Égalité et Réconciliation, vous aiderez des viticulteurs enracinés qui font du vin écologique avec une démarche – on mettra des vidéos pour montrer leur travail, etc. –, sur la même logique qu’Au Bon Sens, et vous favoriserez aussi des cépages et une approche du vin assez française, pour résister aussi à la manière dont l’impérialisme américain via certains critiques, via certains œnologues [Robert Parker] qui sont devenus dominants au niveau du pinard, sont en train de faire passer le goût français sous domination américano-impériale. On mettra l’article en ligne qui est écrit d’ailleurs par un des deux créateurs de Sanguisterrae, qui est un surdiplômé et un mec qui a un très haut niveau en sciences physiques – voilà, ce n’est pas un couillon – et qui effectivement aujourd’hui essaye de survivre en vendant du vin avec une vision.

Parce que le vin, c’est aussi de la chimie, c’est du terroir, et c’est aussi une manière de résister à l’impérialisme américain à travers la mise au pas et la normalisation d’une certaine critique œnologique. C’est tout ça qu’il faut savoir.

Et ça montre aussi que nous sommes des patriotes français qui défendons le patrimoine français, c’est-à-dire le vin, et que si nous tendons la main à nos amis musulmans dans une logique effectivement d’union de la foi contre le satanisme, nous ne renonçons pas au terroir français. Et d’ailleurs, nos amis musulmans ne nous demandent pas de ne pas boire de vin. Il n’y a pas de problèmes. Eux n’en boivent pas. Nous, nous en vendons parce que nous savons qu’en tant que patriotes français… nous devons aider à écouler les excédants ! Enfin, voilà.

Je crois qu’on finit là-dessus.

Voir aussi :

Janvier 2017
Soral répond ! – Automne 2016 : l’émission en accès libre
108
Septembre 2016
Soral répond ! : l’émission du 22 mai 2016 en accès libre
118
Juin 2016
Soral répond ! – L’émission du 14 février 2016 en accès libre
215
Décembre 2015
Soral répond ! : l’émission du 6 septembre 2015 en accès libre
304
Juillet 2015
Soral répond ! : l’émission du 17 mai 2015 en accès libre
226
Avril 2015
Alain Soral – Conseils de lecture et commentaires de l’actualité
Mars 2015
121
Mars 2015
Soral répond ! : l’émission spéciale Charlie Hebdo du 11 janvier 2015 en accès libre
166
Novembre 2014
Soral répond ! : les émissions du 12 juillet et du 6 septembre en accès libre
74
Juillet 2014
Soral répond ! : la vidéo intégrale
Incident technique résolu !
730
Juin 2014
Alain Soral en direct sur ERTV : la vidéo intégrale
Enregistrée le 14 juin 2014 de 17h à 19h
532
Juin 2014
Alain Soral : commentaires de l’actualité et conseils de lecture
Mai 2014
275
Mars 2014
Alain Soral : entretien de février 2014
Commentaires de l’actualité
427
Décembre 2013
Alain Soral : entretien de décembre 2013
Commentaires de l’actualité
555
Novembre 2013
Vidéo du mois : commentaires de l’actualité et conseils de lecture
Octobre 2013
423
Septembre 2013
Alain Soral : entretien de rentrée 2013
Commentaires de l’actualité
608
Juillet 2013
Alain Soral : entretien de mai & juin 2013
Commentaires de l’actualité
449
Mai 2013
Alain Soral : entretien de mars & avril 2013
Commentaires de l’actualité
678
Février 2013
Alain Soral : entretien de janvier 2013
619
Décembre 2012
Alain Soral : entretien de novembre 2012
976
Octobre 2012
Alain Soral : entretien d’octobre 2012
885
Juillet 2012
Alain Soral : entretien de juin 2012
1066
Mai 2012
Alain Soral : entretien de mai 2012
608
Avril 2012
Alain Soral, entretien d’avril 2012
455
Avril 2012
Alain Soral, entretien de mars 2012
enregistré le 20 mars 2012
578
Février 2012
Alain Soral, entretien de février 2012
492
 
 

Livres de Alain Soral (111)







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  • #231937
    Le 30 septembre 2012 à 23:26 par pm
    Alain Soral : entretien de septembre 2012

    Dans la partie 2, Alain Soral parle des dealers des quartiers qui "paieraient des types pour brûler des écoles et des commerces afin que la police ne vienne plus dans les quartiers". En réalité, c’est exactement l’inverse qui s’y passe. Les dealers ont tout intérêt à ce qu’il ne se passe rien de grave, pas d’émeutes ni voitures brûlées parce que cela amène les médias, et les forces de l’ordre, pompiers, etc...qui empêchent le trafic de se faire "dans de bonnes conditions". Je viens d’un quartier HLM et à chaque fois que quelqu’un avait été identifié comme celui qui avait brûlé une voiture ou foutu le bordel, il était systématiquement remis en place par les caïds, parce que leurs actions avaient ramené médias, police, pompiers, etc.

     

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    • #235903
      Le Octobre 2012 à 02:11 par anonyme
      Alain Soral : entretien de septembre 2012

      il faut me mettre à la place d’un dealer ou chef d’entreprise.
      si tu viens m’emmerder voila ce qui se passe.
      le banquier provoque une crash boursier.
      le chef d’entreprise licencie en masse
      le dealer télécommande des violence gratuite.
      Ils sont tous animés par les mêmes attentions, le gain, rien que le gain, tout pour le gain.
      bienvenu dans le mode du capitalisme.

       
  • #232000
    Le 1er octobre 2012 à 03:45 par Jim
    Alain Soral : entretien de septembre 2012

    Rectif a propos d’Harlem Desir,malgrés les infos qui circulent,il n’est pas juif : http://fr.novopress.info/121146/fai...

     

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  • #232848
    Le 2 octobre 2012 à 12:26 par Jmk
    Alain Soral : entretien de septembre 2012

    La "loi morale" (20:04 partie 6) et la "justice immanente" dont il parle ne devrait pas s’occuper de mec comme Attali , El Kabache, BHL etc... avant de s’occuper d’un animateur de télé cocainé ?

    sinon merci pour ces videos , c’est toujours un plaisir les entretiens du mois, longue vie a vous , pas sur qu’une relève arrive de si tot (tout court ? ...)

     

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  • #232908
    Le 2 octobre 2012 à 14:10 par mwn
    Alain Soral : entretien de septembre 2012

    Bon anniversaire aux Anges et à Monsieur Soral. Bonne continuation !

     

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  • #233001
    Le 2 octobre 2012 à 17:02 par Kaïzer
    Alain Soral : entretien de septembre 2012

    Bon anniversaire Mr SORAL ! Ce soir je boirai un coup à votre santé. Merci pour tout.

     

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  • #233082
    Le 2 octobre 2012 à 19:10 par Teofilio Orwell
    Alain Soral : entretien de septembre 2012

    Joyeux anniversaire Alain !!!!!

     

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  • #233902
    Le 3 octobre 2012 à 22:48 par Tribun
    Alain Soral : entretien de septembre 2012

    Joyeux anniversaire Mr Soral.

     

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  • #234733
    Le 5 octobre 2012 à 11:08 par Thomas
    Alain Soral : entretien de septembre 2012

    Ceux qui sont trop intelligents pour entrer en politique sont punis en étant gouvernés par ceux qui le sont moins
    Platon

    Cela s’ applique parfaitement a AS

     

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  • #235890
    Le 7 octobre 2012 à 01:43 par Slothrop
    Alain Soral : entretien de septembre 2012

    Au risque de me faire traiter de crétin, pour répondre à Soral au sujet de l’absence de philosémites avant 1945, est-ce qu’il n’y aurait pas eu, par exemple, Léon Bloy et son Salut par les Juifs en 1906 ?

    Si quelqu’un pouvait m’éclairer là-dessus, merci

    (j’ai déjà essayé de poster deux ou trois messages par le passé qui ne sont jamais passés apparemment, j’ai peu d’espoir mais je tente quand même)

     

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  • #235898
    Le 7 octobre 2012 à 01:59 par Jeff
    Alain Soral : entretien de septembre 2012

    Quand il parle des banlieues chaudes, il tape juste ! Merci, mec !

     

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