Il est clair que personne n’est assez con pour aller se faire faire un second trou de balle à titre gracieux, même quand on voit le niveau de connerie suicidaire que l’on a constaté lors de l’épidémie en carton. Je suis sûr qu’il y a une promesse matérielle assez conséquente derrière (Qui peut être de l’argent ou des papiers de nationalité, chose utilisée par les US pour tous les immigrés des pays latino depuis la guerre du Golf). Il n’y a rien de moral ou d’idéaliste chez un mercenaire.
Maintenant, si on pense qu’il y a le « gauchieux » occidental à la tête lavée dans tous les coins de rue, sa nuisance et sa connerie - très souvent limitées aux aboiements - s’arrêtent immédiatement dés qu’il s’agit de choses aussi sérieuses que la mort directe (Par le poison ça passe car discret). C’est un animal au sens le plus strict, qui a été programmé pour ne pas lutter contre ses instincts, la mort et l’instinct de conservation peuvent ne rien faire quand on te terrorise par une maladie et qu’on te propose un remède car ça demande de faire des médiations et du raisonnement, la guerre et le risque direct conserveront toujours leur effet sur leur cerveau primitif.
Donc deux possibilités restent à considérer : soit ils vont quand même au théâtre des opérations et reviendront dés le premier jour (s’ils ont de la chance) car ils constateront qu’avoir en face de soit des soldats déterminés et entrainés c’est un peu plus sérieux qu’une partie de Call of Duty, ce qui balayera d’un revers de la main tous les idéalistes du NOM (de mon expérience de ce genre d’individus qui se barrent systématiquement dés que ça devient sérieux), ou alors ils iront jusqu’au bout de leur logique pécuniaire mais rien n’est moins sûr pour eux car Poutine leur a clairement signifié leur sort et leur a donné un aperçu de leurs semblables en Syrie. Quand t’as un million de dollars que t’as payé avec tes bras, tes yeux ou ta vie, tu ne sers pas vraiment d’exemple à suivre. Il n’y a qu’a voir les vétérans de la guerre du Golf qui ne s’en sont jamais remis. D’ailleurs j’attends les récits des et sur les vétérans de la guerre en Syrie et Libye dés que ces deux événements auront atteint une certaine maturité historique.
Dans les deux cas, c’est la misère qui les fait agir, l’une morale et intellectuelle, l’autre matérielle. Il ne faut jamais sous-estimer un homme dans la misère, conseil tout aussi valable pour les maitres d’occident à la manœuvre par rapport à leurs populations.
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