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Bug Matrice : le Nobel d’Annie Ernaux est illégitime pour le Finkielkraut de France Culture

On va reprendre au début. Il y a deux tendances dans le sionisme, qui se livrent à quelques escarmouches par Français interposés : le sionisme de gauche, qui va de Hollande à Macron en passant par Hanouna (c’est pas si loin) et le sionisme de droite de Sarko et Bercoff, le tout chapeauté par la Banque, qui organise ce petit théâtre médiatico-politique pour naïfs et met tout le monde d’accord en sifflant la fin de la récré, dès qu’on commence à toucher au grisbi.

 

 

Ignorant cette réalité politique dure, Libé, le canard socialo-sioniste, a été surpris par le traitement du dernier prix Nobel de Littérature par la radio théoriquement socialo-sioniste, mais qui a une enclave nationale-sioniste avec l’inamovible Finkielkraut et son Répliques, la plus vieille émission de radio publique. Autant dire que Finky est invirable, il est vissé à son fauteuil, sa chaise non électrique.

C’est Daniel Schneidermann qui pleurniche dans sa chronique pour le journal de Dov Alfon, l’ex-agent du Mossad. Tout cela reste donc en famille, on veut dire dans le monde de la culture mainstream. Ce qui est marrant dans cette pouille Schneidermann/Finky, c’est que Finky, au fond, est réactionnaire, non-féministe, en plus il aime le foot, comme nous, et que c’est Dan, un bon socialo-sioniste de compétition, qui est obligé de le dessouder, mais pas trop méchamment, hein. On ne dira pas que le combat est truqué, mais c’est pas la volée de bois vert que Soral et Dieudonné ont pris de la part des Mêmes.

Sur France Culture, Alain Finkielkraut et Pierre Assouline brossent le portrait d’une Nobel de littérature illégitime, nymphomane identitaire et débordant de ressentiment borné. Reste un mystère : elle est traduite dans 37 langues. Est-ce le monde qui est fou ou France Culture ? (Dan sur Libé)

Pour info, un mauvais auteur traduit dans 0 ou 150 langues reste un mauvais auteur. Assouline a en général un bon jugement sur le monde des livres, et là, on ne parle pas du Monde des livres de la regrettable Josyane Savigneau, qui faisait régner une petite terreur littéraire, protégée par le réseau BHL-Grasset, dans le monde des Lettres. Mais Assouline va vite s’aligner : la proustienne Ernaux s’inspire de Sartre et Beauvoir, donc c’est bien. En plus elle fait du Bourdieu sans le savoir. Tout ce qu’on aime !

Prix Nobel de littérature sioniste ?

« J’ai été moi aussi ravi, parce que c’était pas seulement un Français mais une Française, et que c’est la première à être couronnée dans l’histoire littéraire et du prix Nobel. Et ensuite, parce que cette œuvre le mérite cent fois, mille fois. Pour moi, il n’y a aucun doute sur la qualité de l’œuvre et sur son rayonnement international. C’est une œuvre qui influence énormément ceux qui l’ont lue, et pas que les femmes. Contrairement à Raphaëlle Leyris, j’ai été content que ce ne soit pas Salman Rushdie. Je pense que cela aurait été la pire chose de couronner l’œuvre de Salman Rushdie qui est immense, parce qu’il est devenu cette année un martyr. Je pense qu’il fallait le faire avant, qu’il faudra le faire après, mais pas l’année où il a manqué se faire assassiner, parce que cela aurait été le couronner pour de mauvaises raisons. J’ai eu un double regret : c’est qu’une fois de plus, l’œuvre de Philip Roth bien que mort n’ait pas été couronnée, et aussi qu’on n’ait jamais songé mais il est encore temps à Milan Kundera. » (Pierre Assouline)

Mais ne nous emballons pas : comme l’explique Pierre, pour France Cul, le Nobel aurait dû aller à Salman Rushdie, donc c’est pas gagné, hein. Finky invite la dame du Monde des livres, forcément pro-Ernaux, mais elle aussi aurait préféré Rushdie, et toujours pas Houellebecq, qui est pourtant d’un autre niveau que ces deux bonimenteurs (Ernaux et Rushdie).

Assouline, et là on s’emballe encore moins, est content que ce soit « une Française », il trouve que c’est une « œuvre » qui « mérite cent fois, si ce n’est mille fois » son prix. Même chez Finky, le pote d’Élisabeth Lévy, on reste quand même bien dans les clous. Cependant, contrairement à la meuf du Monde, Assouline est content que Salman n’ait pas reçu le Nobel, parce que cela l’aurait « couronné pour de mauvaises raisons ». En plus il regrette que « Philippe Roth n’ait pas été couronné », encore un auteur new-yorkais surfait, et surfait par la presse...

Eh bien ce minimum de critique, il est vrai mâtiné de mépris de classe et de sionisme à gros sabots (voir l’extrait tout en bas) a réussi à faire de la bande à Finky de mauvais esprits qui ne se sont pas assez réjouis de la victoire de l’immense Annie, la Balzaque du XXIe siècle, qui, soit dit en passant, écrit comme un prof : mal. Trois mots résument ses livres féministes : plat, prétentieux, et égocentré.

Pour Finky, si Roth n’a pas eu le Nobel, c’est parce qu’il « était taxé de misogynie ». Comme quoi, avoir la carte (sioniste), l’as de pique, ne suffit plus : aujourd’hui, il faut aussi l’as de cœur.

L’émission de France Cul est ici (on clique pour écouter)

L’extrait chaud de la chronique de Dan dans Libé

La grande blague des prix littéraires, sur E&R :

 






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18 Commentaires

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  • #3076558

    Que veut-elle dire, quand elle parle de "venger sa race" ?

    Quelle race ?

     

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  • Je me contrefous des rivalités artificielles entre sionistes, qu’ils soient des vieux cons (ou vieilles connes) ou de la dernière averse.

     

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  • Au fait , elle a lâché ça : ". Mieux vaut que ce soit moi ! » Annie Ernaux, prix Nobel de la littérature 2022, s’est réjouie que son confrère français Michel Houellebecq n’ait pas été distingué par la récompense à sa place, étant donné ses idées « totalement réactionnaires et antifeministes " / je n’ai pas lu ces ouvrages , mais vu sa réthorique à l’égard d’un confrère , cela ne m’incite pas à le faire .

     

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  • #3076617

    Le dernier prix Nobel que j’ai lu c’est Gabriel Garcia Marquez mais mon intuition me dit que ce Nobel ci doit être sur évalué dans l’air du temps.

    Car le fond de l’air effraye par ces temps de "Wokisme" délirant comme cette prof de danse de science po qui a été dégagée suite à la plainte d’un étudiant pour avoir utilisé les termes "hommes/femmes" pour séparer les danseurs.

     

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    • Non, ce n’est pas exactement cette distinction qu’on lui a reprochée initialement mais le fait qu’elle ait refusé de remplacer "homme / femme" par leader / follower  !
      Le détail permet de mesurer la crétinerie profonde et vraisemblablement incurable de ceux qui ont pondu ces désignations "wokistes" dont la perversion est à l’aune de la sus mentionnée crétinerie.

       
    • Pour ma part, le seul prix Nobel qui me convienne est celui des coups de pompes dans le cul qui s’inscrivent dans "If". Autant que faire se peut, ceux qui ne sont pas physiques et aide à construire puis a affûter les outils de sa propre caisse, vers plus d’indépendance et d’autonomie possible, mais sait-on jamais.
      « Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
      Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir... »

       
  • On ne peut mettre au crédit de Sartre que d’avoir refusé la Légion d’honneur en 1945 et le prix Nobel de littérature en 1964, car, selon lui, « aucun homme ne mérite d’être consacré de son vivant  ».

     

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    • #3076881
      Le Décembre 2022 à 09:58 par Interlude mélancolique
      Bug Matrice : le Nobel d’Annie Ernaux est illégitime pour le Finkielkraut de (...)

      Était-ce dans la perspective d’y voir poindre des écrivains plus
      authentiques, surtout inchangés par ce qu’une reconnaissance
      démesurée apporte, d’où que l’on vienne ????
      Être consacré, revient à auréoler le lauréat, lui conférer une genre de
      primauté singulière, inégalée pour ce qui est de la littérature car elle
      prétend laisser une trace indélébile tout en sur prétendant pointer
      vers un nord magnétique impérieux et inéluctable.
      Bref, c’est d’un ridicule car relativisant sur tous les éloquents érudits,
      si chacun d’eux sont unique et indique l’inéluctable, nous sommes
      chez les fous car d’une seule vie d’homme, un prétendant ne peut
      même pas lire et couvrir ce que tous ses prédécesseurs auront formulés.
      Ils sont trop nombreux et mieux après en avoir lu quelques un nous
      les imaginons comme des étoiles, parfois visibles, parfois effacées derrière
      la chute atmosphérique du temps humide et brumeux.
      Nous pouvons être longtemps sans voir certaines étoiles, tant il faut
      s’enfoncer creux dans le pays afin d’apercevoir par temps clair, la Voie Lactée.

      Hors, le grand conteurs parmi les conteurs, doit toujours d’abord nous
      livrer sa préférence, pour une volupté comme pour une besogne.
      Son appréciation guidera toujours nos pas, tant son intention est de nous
      faire revivre ses moindres soulèvements de coeur.
      Guy de Maupassant était l’incarnation littéraire de la mesure et du rythme.
      La musique qui en jaillissait parvenait à l’oreille sans que l’on puisse
      dire où se trouvait le musicien. Les éclats d’une fontaine ou encore un parfum
      saisissait aussitôt par le bras notre lecteur, il pouvait derechef faire le tour
      du grand parc et goutter au grand air, le grand guide lui présentait tout à voir.

       
  • ’’ Assouline a en général un bon jugement sur le monde des livres ... ’’ Sur les livres qui parlent de la Shoah, ou pour les auteurs hébraiques, ou pour les auteurs morts depuis longtemps - Simenon pourtant copain de Degrelle ou Hergé grand ami de Degrelle -.
    Pour le reste c’est le littérateur du Siècle, la cinquième roue du carrosse. Et sa détestation de Houellebecq imparable, qui est un auteur pas du tout philosémite pour qui sait le lire.

    La paire Assouline- feu Savigneau, est ce qui existe de plus immonde dans ce qu’on appelle la ’’littérature’’, sa pavanant devant le génie absolu de Joseph Roth, dont l’oeuvre consiste à dénoncer Charles Lindbergh, le héros qui voulait sauver l’Amérique, pas philosémite non plus. Pour cette doublette Le Complot contre l’Amérique est un chef d’oeuvre.

    Quand à Ernaux, c’est ma foi lisible comme des centaines d’autres écrivains, même si elle doit sa renommée a des raisons extra-littéraire, et sa fatwa par l’immense Kinkelkraut, pour les mêmes raisons.

    Pour résister à cet acculturation vers le rien, ressortez le trop décrié Lagarde et Michard, commandez sur Kontre-Kulture ou même lisez Houellebecq, Lovecraft, Extension et Soumission sont assez taquins.

     

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    • #3076778

      Vous évoquez les fameux manuels littéraires de la collection "Lagarde et Michard" qui ont constitué le support de mon enseignement de français en classe de 1ère C.

      Josyane Savigneau qui débuta sa carrière de "journaliste" à la rubrique des chroniques judiciaires avant de se voir confier le supplément hebdomadaire de la revue littéraire du "Monde des livres" est toujours de ce monde et fut une proche de feu Philip Roth qui passait son temps entre Londres et New-York et son œuvre littéraire fut publié de son vivant à la pléiade.

      J’ai le sentiment que vous vous êtes emmêlée les pinceaux, si je ne m’abuse.

      En revanche, les manuels de Lagarde et Michard n’ont pas d’équivalent en France dans l’apprentissage de la matière littéraire à travers les œuvres magnifiés des grands auteurs des siècles passés dont l’esprit s’élevait au moins aussi loin que le firmament du génie littéraire.

      Jean-Edern Hallier vomissait à juste raison Savigneau

       
  • Arnaux, la madone de l’avortement, étant exécrée par des hyènes sionistes, en devient sympathique . Il ne lui manque plus que le coup de pied de l’âne BHL .

     

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  • #3076685

    Sur France Culture, Alain Finkielkraut et Pierre Assouline brossent le portrait d’une Nobel de littérature illégitime, nymphomane identitaire et débordant de ressentiment borné. Reste un mystère : elle est traduite dans 37 langues. Est-ce le monde qui est fou ou France Culture ? (Dan sur Libé)......
    Identitaire, peut-être ; il n’ y a pas d’ âge pour çà, mais la nymphomanie , dans cet état, provoque la fuite du partenaire en plein dégueulis...cela rappelle la fin, fort alcoolisée de marguerite du rat (comme son nom l’ indique)

     

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  • Ils gagnent, quand même. Je te tiens par les deux bouts de la pince.

     

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  • #3076816

    Ces gens ne sont pas plus français qu’ils sont péruviens, lituaniens, ou anglais.
    Leur objectif numéro 1, c’est de détruire les traditions des pays dans lesquels ils se trouvent, cachés derrière le masque du progressisme.
    Comment peut-on accepter plus longtemps de se faire insulter par cette bande de racailles qui nous déteste plus que tout.
    Ils sont à vomir.

     

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