On va commencer en chanson. On ne l’a pas écoutée à cause d’un problème de temps (on fait le pied de grue avec nos collègues de BFM devant l’Élysée pour avoir la primeur de la nomination du Premier ministre qui va s’en prendre plein la gueule sous Macron 2), mais il nous semble qu’il s’agit d’une composition qui raconte les nuits d’un alcoolique lourd dans les vapeurs d’alcool. Naturellement, on peut se tromper.

 

 

On reste à gauche et on enchaîne sur Besancenot, qui avait un peu disparu des radars, et qui revient... d’Ukraine, où il a dû prendre les armes contre l’impérialisme de l’OTAN et le nazisme des ultranationalistes ukrainiens. Mediapart lui a ouvert ses colonnes.

 

Ah merde, on s’est complètement plantés, le logiciel du NPA est désormais un sous-logiciel de celui de l’Empire ! C’est l’un des avantages (on n’ignore pas la souffrance des civils) du conflit ukrainien : il clarifie les choses, les alliances, il fait office d’acide qui dissout les faux-semblants.

La photo d’en haut c’est Bardot & Delon, les deux derniers symboles d’une France en train de disparaître sous les coups du mondialisme, de l’Empire, du gauchisme, du néolibéralisme, bref, tous ces synonymes antifrançais. Saint-Tropez, c’est le pays de BB, et Zemmour, qui y a fait de gros scores le 10 avril (et qui a été soutenu par BB, avant qu’elle ne le lâche pour cause de soutien aux chasseurs), vient y tâter de l’élection législative. C’est la 4e « circo » du Var, on va parler comme les pros, les Apathie et compagnie.

 

 

La question du journaliste est un peu con : tout le monde ou presque en France a foulé un jour le sol de Saint-Trop’, ce lieu mythique (relire la bio de Bardot), jusqu’à ce que Loana ou Pamela (Anderson) y jouent les BB de troisième et deuxième division.

Globalement, les Français ne se passionnent pas pour ces législatives, qui seront peut-être truquées comme la présidentielle. En plus, les 12 et 19 juin, pas mal seront déjà en pré-vacances, vu que le bac cette année a commencé le 11 mai et semble être une bonne fumisterie.

 

 

Avant, disons il y a 50 ans, le bac faisait figure de terreur. On l’abordait en costard et en tremblant. Aujourd’hui, « on va y aller tranquille », comme dit ce jeune blanc-bec. Il faut dire que le niveau a bien baissé, que ce soit chez les petits ou les grands.

 

 

En face de Zemmour, il y aura du RN et du LFI, pardon, du NUPES, sans oublier ce faux parti de LREM, rebaptisé, à la manière de ces entreprises qui ont accumulé trop de casseroles et qui veulent effacer un passé douloureux, Renaissance.

 

 

Dans la presse, c’est la semaine commerciale anti-Mélenchon, car elle a pour ordre – c’est ça ou pas de subv’ – d’en faire un opposant officiel inoffensif pour le Système.

 

 

Vous allez nous dire, Marine et Zemmour, c’est pas non plus des bolcheviques. Oui, mais Méluche, c’est le social-traître parfait, le joueur de flûte qui emmène les électeurs de gauche dans la fosse prévue à cette effet par la Banque, vous savez, comme quand les nazis en Biélorussie ou en Ukraine, en 41, faisaient creuser des fosses aux civils en leur disant « c’est des fossés antichars », pour ensuite les fusiller dedans.
C’est la transition qu’on a trouvée pour parler de l’Ukraine, le grand sujet à la mode qui a remplacé le covid.

D’abord, la compassion, et l’agence de placement. On évitera les questions à Juju du genre « ses mensurations ? »... N’empêche, Juju, immigrationniste, après Besancenot impérialiste, les temps changent !

 

 

Au milieu de la propagande ukrainophile, c’est-à-dire, au fond, pro-nazie, ce qui est remarquable en soi, il reste 2 % de voix dissidentes à la télé.

 

 

Le pire, c’est que la France est en train de brader non seulement sa puissance diplomatique, mais aussi sa défense nucléaire qui en fait un État pas encore totalement aligné sur l’OTAN. Mais ça ne saurait tarder, avec le MK-ultra à la tête de nos institutions.

 

 

L’UE, tant vantée par Simone Veil et Jacques Attali il y a 50, puis 40, puis 30 ans, qui devait apporter paix, croissance et plein-emploi, est devenue le tombeau de la France. Les Français s’appauvrissent, les multinationales s’enrichissent. C’est bien une Europe des élites qui a été fabriquée, et sciemment, contre les peuples. Une Europe de la guerre, de la désinformation et du totalitarisme.

 

 

Tranquillement, les mécanismes démocratiques européens (et mondiaux) ont été tordus pour nous mettre sous la coupe d’une hyperclasse dangereuse pour l’humanité, sa santé, ses intérêts. On peut à juste titre parler de satanistes new look.

 

 

Heureusement, il y a la mère Ottenheimer pour remettre à leur place ces Français trop râleurs qui ne seraient pas contents de la destruction de leur pays, de leur culture, de leurs traditions, et de leurs services publics !

 

 

La collaborationnite est la maladie des temps de guerre, et elle touche beaucoup de gens. Regardez Ménard, qui en un coup de pression est passé de nationaliste à mondialiste :

 

 

Chez E&R, curieusement, la pression, au lieu de nous affaiblir, renforce nos convictions. On ne doit pas être du même bois que Ménard...

Impossible de finir sur une note dépressive, on va rigoler un peu. Mais pas trop, d’accord ?