Dire que croire au Big Bang est "grotesque" est en soi une affirmation grotesque tout comme nier totalement le Darwinisme...
Je ne veux pas lancer le débat. Mais même si grotesque est un terme fort. Tant que l’expérience ne nous prouveras pas le Big Bang, cela restera une théorie et elle peut et elle doit être mise à l’épreuve. Le fond diffus cosmologique, tout ces soit disant confirmations, ne sont ni plus ni moins que des suppositions par déduction logique. Et même si les modèles cosmologiques sont viables, modélisables et reproductibles. Il n’en reste pas moins que demain un génie de la science pourrait très bien développer une théorie qui remettrait les choses en perspective.
L’Univers n’a peut être jamais été crée. Il a peut être toujours existé et son expansion exponentielle constatée pourrait s’expliquer par d’autres principes (voir la question de la matière noire). Einstein lui même avait introduit la constante cosmologique pour contre-carrer l’expansion de l’Univers tel que sa théorie le prédisait afin de rendre son modèle fonctionnel dans un Univers statique.
C’est Hubble quelques décennies plus tard qui constatera la fuite des galaxies par le décalage dans le rouge (redshift) et qui mis en faute la théorie d’Einstein. Maintenant, beaucoup de monde est convaincu que la science est une raison sans faille et de fait affirme que le Big Bang est. Quand on en parle, tu te rend compte qu’aucun ne sait te donner la distance terre-lune, la valeur de la vitesse de la lumière, te montrer deux ou trois constellations dans le ciel nocturne. Que dalle, et pourtant ! Ils sont certains d’avoir raison.
Le Big Bang est une théorie qui se marie parfaitement avec l’idéologie ambiante. Mondialiste, Darwiniste, anti-religieuse, sataniste à souhait. Et j’ai du mal à comprendre comment une humanité si bête que la notre puisse d’un seul coup faire un saut quantique à l’entrée du vingtième siècle (1884, année charnière) et entrer dans l’ère dite de la "modernité" sans en avoir de valeurs essentielles (ont a vu les dérives - nucléaire, pollution ...) et laisser les trois quarts de la planète en rade pour longtemps.