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Henri Guillemin : "De Gaulle commençait à inquiéter les banques !"

 
 






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31 Commentaires

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  • #186899

    Le lien de la vidéo originale : http://www.rts.ch/archives/tv/infor...

    Une heure avec ce grand monsieur.

     

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  • #186920

    C’est vrai que les salaires n’étaient pas très élevé à sous de Gaulle, mais un ancien facteur justement qui travaillait à la poste m’avait dit que son salaire avait été multiplié par 3 en 1967, lorsqu’ils ont fait des revendications. Donc je le trouve dur avec de Gaulle.

     

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  • #186971

    Merci beaucoup E&R pour cette séquence de vérité historique et la vraie extreme droite est le réseau sioniste en France .

     

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  • #186976
    Le 14 juillet 2012 à 23:15 par fifty miles
    Henri Guillemin : "De Gaulle commençait à inquiéter les banques (...)

    Môme dans les années 60, je ne comprenais pas plus que Monsieur Guillemin, la pauvreté du petit peuple et j’en voulais terriblement à de Gaulle. Pour moi il y avait deux personnages, l’homme courageux du 18 juin et le chef d’état que je trouvais un peu léger. Mon grand père était rentré gazé de 14/18, petit artisan, sa retraite à cette époque était de 2 francs 75 par jour, il adorait de Gaulle et je lui en voulais d’aduler quelqu’un qui se préoccupait si peu de lui.
    De Gaulle était impuissant, comme avant ou après lui, il le savait mieux que quiconque. En tant que colonel d’armée, patriote, il avait eu un sursaut face à l’ignominie de la défaite (lire l’étrange défaite de Marc Bloch) organisée par l’oligarchie économique, financière et médiatique, aidée par le haut commandement de l’armée.
    Malgré ses défauts, Charles de Gaulle était un homme éminemment respectable, le dernier homme politique d’influence à l’être. Après lui nous n’aurons que des hyènes.

     

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  • #186978
    Le 14 juillet 2012 à 23:22 par fifty miles
    Henri Guillemin : "De Gaulle commençait à inquiéter les banques (...)

    Le véritable drame est de ne jamais avoir eu un Henri GUILLEMIN pour chef d’état. Impossible d’écouter cet homme sans l’immense tristesse qu’il soit mort et sans être inconsolable de ne pas l’avoir connu plus tôt. Grand merci à E&R d’avoir permis de le découvrir.

     

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  • #187019

    je devine que nous sommes autour de 1975 il y s disons 40 ans
    avec une inflation moyenne autour de 6,5% le salire de son facteur fait 810 euros environ aujourd hui

     

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  • #187178

    De Gaulle a toujours eu une doctrine sociale, qu’on retrouve très tôt, dès ses discours de guerre : c’est la "participation", sorte de troisième voie entre capitalisme et communisme, où les salariés seraient associés à la direction de l’entreprise et intéressés aux bénéfices. On peut trouver ça vague, utopique, mais le fait est que De Gaulle n’a jamais fait l’apologie du capitalisme dans lequel il voyait à terme une impasse sociale.
    Le problème est qu’après la guerre, il y a toujours eu des divergences entre De Gaulle et les "gaullistes", ces derniers étant pour beaucoup des politiciens de droite qui voyaient dans le général un rempart face aux socialistes et aux communistes, et qui l’ont rejoint pour cette raison. Après 1958, il faut ajouter les carriéristes qui l’ont rejoint pour être du côté du pouvoir, et pas par idéalisme. A part quelques fidèles dont le petit groupe des "gaullistes de gauche", tous ces gens voyaient dans la "participation" une lubie passagère du général, et ont tout fait pour vider de leur substance les projets de loi qui allaient dans ce sens, avec le soutien des milieux d’affaires, et celui plus discret de Pompidou.
    Ajoutons que les socialistes, communistes et les syndicats n’ont jamais apporté le moindre soutien aux projets de réforme sociale de De Gaulle, y voyant de la "collaboration de classes".
    De Gaulle était donc quasiment seul contre tous sur cette question. Après les troubles de 1968, il réessaya d’imposer son projet, la réforme du Sénat (qui devait devenir une sorte de chambre économique et sociale où les différents métiers seraient représentés) devant être le premier pas vers la participation. Mais on connait la suite, les français dirent "non" au référendum, et élirent l’ancien employé de Rotschild, Georges Pompidou. De Gaulle était renvoyé à son statut d’"homme du 18 juin" et il n’allait plus gêner personne avec sa réforme sociale.
    Un bon livre sur la question : http://www.amazon.fr/Gaulle-une-Amb...

     

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  • #187314
    Le 15 juillet 2012 à 23:09 par Florian Geyer
    Henri Guillemin : "De Gaulle commençait à inquiéter les banques (...)

    Henri Guillemin était un social démocrate impénitent qui a loupé le train pendant la seconde guerre mondiale. Celà n’a pas de sens de mettre en accusation son esprit partisan ( cf ses conférences sur Napoléon ou la Commune ) mais il vaut en tout cas mieux que les profs communistes de la Sorbonne des années 1970 . Guillemin était un ennemi résolu de De Gaulle dans le sillage de Mitterand . Rendez nous cependant des profs comme Henri Guilllemin , ne serait ce que pour avoir de l’esprit critique même envers eux .

     

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  • #187356

    Alors on apprend aussi dans l’intégralité de cette vidéo que Monsieur Guillemin a servi la résistance sous l’occupation en faisant passé des résistants Gaullistes hors de France pour rejoindre le Général. Encore un fait non négligeable a porter a son crédit...

    Un grand homme ce Guillemin.

     

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  • #187636

    oui la popularité nouvelle d’Henri Guillemin (et la réédition de toute son oeuvre par UTOVIE) est une revanche sur le sort, tant mieux, et bienvenue à notre époque ; mais on ne peut que penser qu’il est bien regrettable qu’il aie été censurée sur les ondes française durant toute sa vie, là où on ne connaissait que l’incontournable André Castelot, nostalgique des rois, qui ne nous faisait pleurer que sur Louis XVII, et admirateur de Napoléon (que justement Guillemin a bien remis à sa place - celle d’un chacal, et d’un aventurier qui a bien servi le grand capital).

     

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