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Israël frappé au porte-monnaie : menace de boycotts et de désinvestissements

La société israélienne est au plus mal, déchirée entre les accusations de génocide, la folie de dirigeants sanguinaires, une image à l’international catastrophique, une guerre sans fin contre ses voisins, heureusement qu’il reste l’inversion accusatoire.

 

 

Tout est de la faute du monde entier, nécessairement antisémite. Le merdier actuel est bien sûr le fait des antisémites, le génocide en cours est le fait des antisémites, et les boycotts qui s’intensifient sont le fait des antisémites, pas des humanistes.

N’empêche, cette société bâtie sur une colonisation violente est en train de vaciller. Des centaines de milliers d’Israéliens manifestent « pour passer au 8 octobre » :

 

 

 

Une société ne sort jamais indemne d’une guerre, a fortiori si elle est injuste.

La Rédaction d’E&R

 


 

L’étau économique international se resserre autour d’Israël. Le dernier signal d’alarme en date est le fait du fonds souverain norvégien, le plus doté au monde avec un capital de 1.530 milliards de dollars. Le conseil éthique de cette institution a demandé jeudi à la Banque centrale norvégienne d’examiner les investissements effectués dans les entreprises israéliennes impliquées dans la guerre à Gaza depuis les massacres du 7 octobre commis par le Hamas dans le sud d’Israël.

 

Pour le moment, aucune décision sur une éventuelle cession d’un portefeuille de participations dans 77 entreprises israéliennes, dans lesquelles le fonds souverain a misé, n’a été prise. Mais les pressions d’ONG pro palestiniennes se font de plus en plus sentir. De plus, l’avis donné en juillet par la Cour Internationale de justice pourrait encourager le mouvement. La plus haute instance judiciaire de l’ONU a, en effet, estimé que l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de la partie arabe de Jérusalem conquises en 1967 était illégale et que l’État hébreu devait y mettre fin le « plus vite possible ».

 

Frapper l’économie israélienne

Cet avis, quoique non contraignant, concerne non seulement les États, mais aussi les entreprises. Depuis des années le mouvement propalestinien (BDS, pour boycott, désinvestissement et sanctions) mène campagne pour frapper l’économie israélienne. Jusqu’à la guerre à Gaza, ces appels n’ont eu qu’un effet mineur. Depuis quelques mois toutefois, les pressions exercées sur les sociétés étrangères actives en Israël n’ont cessé de monter en intensité. Parmi les entreprises les plus connues visées par ces critiques figurent McDonald’s, Taco Bell, Burger King, Coca-Cola, Starbucks, Estée Lauder…

Des responsables de certains de ces groupes ont admis que la campagne menée contre leur présence en Israël avait eu un impact négatif sur leurs résultats.

Du côté français, Carrefour, qui a conclu en 2022 un partenariat de franchises avec le groupe israélien Electra Consommers Products et sa filiale Yenot Bitan, dispose d’un réseau de plus d’une centaine de supermarchés en Israël. Cette présence est dénoncée par plusieurs ONG, la CGT, la Ligue des Droits de l’homme notamment qui affirment que des supermarchés Carrefour ont ouvert leurs portes dans des colonies de Cisjordanie, ce qu’Alexandre Bompard, le PDG, a démenti en assurant que « nous ne sommes pas présents dans les territoires occupés sous la marque Carrefour ».

 

[...]

« Il faut bien reconnaître que les attaques de toute cette constellation d’organisations liées au mouvement BDS commencent à nous inquiéter, alors que nous avions tendance à la sous-estimer jusqu’à présent », reconnaît un responsable du ministère israélien des Finances.

Lire l’article entier sur lesechos.fr

Spéciale dédicace pour Éric Bompard

La France a rebours du monde libre

 






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29 Commentaires

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  • Pour Israël, être frappé au porte monnaie c’est pire que tout !
    Trêve de plaisanterie, simplement cesser de subventionner cette entité suffirait à la rendre beaucoup moins dangereuse...

     

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    • « Ainsi les Juifs ont des problèmes avec leurs finances ! » dixit le président russe Vladimir Poutine durant une visite en Crimée, plaisantant également sur une éventuelle invitation du Premier ministre Benjamin Netanyahu lors de l’inauguration d’une synagogue dans la péninsule disputée ...

       
  • "...Les potentialités sont immenses, et il est temps pour bon nombre de Marocains d’apprendre à mettre de côté la dimension affective et béate, au profit d’un réalisme économique et diplomatique qui vise à servir avant tout les intérêts supérieurs du Maroc, et par conséquent, de tous les Marocains..." dixit Rachid Achachi à propos de la normalisation du Maroc avec Israël. A t il changé d´avis ?

     

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    • @FrenchT33

      Il faut bien comprendre qu’Achachi n’est pas un religieux, c’est un ultra-nationaliste finalement très laïque.

      Ceci explique sûrement cela.

      Ce qui compte pour Achachi c’est le développement économique et matérialiste du Maroc, quelqu’en soit le prix (y compris de devoir accepter d’être copain avec l’entité sioniste), il lui importe peu de défendre l’honneur de l’Islam marocain.

      C’est d’ailleurs comme ça qu’on peut comprendre la différence entre Hindi et lui à ce sujet.
      L’un est religieux, l’autre pas.

       
    • #3420610
      Le 10 septembre à 13:15 par ProtégeonslaPalestine
      Israël frappé au porte-monnaie : menace de boycotts et de désinvestissements

      Blablabla. Rachid Achachi est la parfaite incarnation du harkisme idéologique. Un renégat de première.

       
  • #3419442

    Pour faire triompher une marque futile au mépris de toute éthique, certains n’hésitent pas à sacrifier l’essentiel, comme s’ils pouvaient retirer de force notre droit à circuler librement, jusqu’à s’ingérer dans les choix souverains d’autres nations.

     

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  • Spéciale dédicace pour Éric Bompard



    Est-ce qu’ER a vérifié l’authenticité des images ? Parce que c’est une manoeuvre habituelle : un bombardement a réellement lieu, et des complices de l’auteur du bombardement diffusent des images d’un autre événement, ces images sont relayées et à ce moment on découvre qu’il s’agit d’une explosion au gaz dans un autre pays trois ans plus tôt... le bombardement réel est alors oublié.

     

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  • #3419588

    Images atroces que celles de cette école !!!?
    Comment ne pas être révulsé en les voyant...

    Comment peut-on descendre aussi bas dans l’infamie et l’amoralité, tout en exigeant de nous aide et caution sans réserve, assorties de l’interdiction de manifester ?!

    On espère que les coupables de ces atrocités seront un jour traînés en Justice, et que l’Histoire les jettera dans ses poubelles...
    Ni pardon, ni oubli : JAMAIS !!!

     

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  • Il devrait y avoir une forme de BDS pour ce qui concerne aussi les firmes américaines jusque celles forgeant le soft-power qui nous parvient et qui soutiennent ce type de sionisme, par les milliards de dollars de soutien, apportés.

     

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  • Depuis quelques mois toutefois, les pressions exercées sur les sociétés étrangères actives en Israël n’ont cessé de monter en intensité.



    ...avec des résultats visibles pour les entreprises françaises liées à l’économie israélienne...

    Les campagnes de boycott et de désinvestissement portées par le mouvement BDS et d’autres organisations ont gagné du terrain :

    AXA a mis fin à tous ses investissements dans les banques israéliennes.

    Carrefour tente de dissimuler sa présence dans les colonies.

    Le groupe BNP Paribas est dans le viseur du mouvement de boycott.

     

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  • La "société israelienne" n’est pas en train de "vaciller", ou sinon encore plus à l’extrème droite. Tous ces manifestants sont "pour un accord qui restitue nos otages, puis on finit d’éradiquer Gaza".

     

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  • Les mémés à carrefour, elle déchirent un max !

    Comme quoi les boomers ne sont pas tous complètement à l’ouest.

     

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  • #3420046

    "Les petits ruisseaux font les grandes rivières".
    A notre niveau, boycottons toutes les marques qui soutiennent les sionistes. Je fais 3 km de plus chaque jour, pour ne plus faire mes courses dans une supérette (Contact) dépendant du groupe Carrefour.
    Quelqu’un pourrait-il lister toutes les marques, sous-marques, enseignes et et franchises qui continuent à soutenir financièrement ou non l’entité sioniste.
    Sans illusion quant à la réussite d’un boycott car la communauté a de quoi faire face financièrement ; mais nous aurons apporté notre petite contribution forts par le nombre ; alors que même l’ONU n’ose pas s’attaquer à ce "monstre".

     

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