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La série télé Abysses touche le fond

 

Ce devait être la série du siècle, du moins de la décennie, pour le monde anti-américain, l’occasion de mettre une branlée à HBO et consorts. Abysses, production internationale euro-nippone, devait casser la baraque, avec les moyens technologiques des puissances de l’Axe (Allemagne et Japon), sa distribution euro-française, ses extérieurs de ouf, son scénario futuriste coincé entre Surface (NBC) et Zoo (Netflix), et puis plouf, le teaser nirvanesque qui finit dans le ruisseau. Que s’est-il passé pour que ce bon sujet floppe à ce point ?

 

 

Ce n’est pas une question de distrib. Qu’il n’y ait pas de stars – à part Cécile de France – n’est pas un problème : Breaking Bad a fait de ses acteurs principaux – Bryan Cranston et Aaaron Paul – des stars, parce que la série était au top niveau. En plus ça nous a appris à fabriquer du cristal et à le refourguer à des camés LGBT qui dansent sur des chars.

La distrib d’Abysses est, à deux exceptions près, pas très réaliste : personne n’est laid ou obèse. Or, quand on va au CNRS ou dans une boîte de chercheurs publique, il y a beaucoup de thons des deux sexes, ne nous demandez pas pourquoi, c’est comme ça.

De plus, le jeu des acteurs est stéréotypé. Par exemple, la Belge Cécile (de France) avec sa frisée jaunâtre fait tout le temps la tête, elle fronce les sourcils parce qu’elle est prise entre un full time job – sauver le monde – et une famille qui a besoin d’elle : fils inexistant qui dit rien ou « maman », ado dépressive qui pleurniche « maman, tu dis que tu reviens alors que tu reviens pas, tu mens, ouin, je te déteste », et ex superflu. C’était pas la peine de caster des humains, maintenant on peut faire des personnages plus adaptés tout en numérique, la preuve :

 

 

Les scénaristes – on aimerait avoir leurs noms pour les envoyer sur une île déserte entourée de requins bouledogues – ont prévu UNE ligne pour chacun des seconds rôles, pourtant essentiels à l’architecture de la crédibilité ! Cette paresse en apparence inoffensive démolit toutes les scènes familiales. Quant au mari, c’est la cata version féministe : il est perdu sans sa femme, son jeu se réduit à froisser son visage pour exprimer l’embarras, l’impuissance, la faiblesse et l’hypocrisie.

 

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On va vous présenter le casting des 7 nains (de gauche à droite) : la louve SS, l’Indien qui ne pipe mot, Cécile la décortiqueuse de crabes, le métis HPI, la rouquine déprimée, le Jap qui assure et l’astro-lesbienne black

 

Quand tu regardes The Wire, même un troisième rôle de la bande des dealers noirs qui apparaît 20 secondes dans un épisode est plus épais que ça ! Il a une histoire, on devine son histoire, on ne voit pas un figurant. Là, avec Abysses, tu ne vois pas des personnages mais un 1er rôle, un 2e rôle, un 3e rôle en fonction de leur bible squelettique respective. C’est presque écrit sur leur front : « Ici, personnage sans importance, donc on s’en fout qu’il soit crédible ou pas. »
Bref, on voit à travers le film et c’est désastreux. Normalement, l’œil – et le cerveau derrière – doit être scotché par les scènes et ne pas pouvoir en sortir. C’est raté.

Après le trésor des nazis, le trésor des européistes

Avoir un tel budget (23 millions rien que pour le studio aquatique de Bruxelles) pour produire du bateau, du bidon, et du bidon qui se voit... Au moins Spielberg, quand il montre des dinos ou des juifs, il en montre des vrais. Là, on navigue en permanence entre le « on voit que c’est des comédiens » et « pourquoi il fait tout le temps la gueule, lui ? » Lui, c’est l’Indien. Alors l’Indien il mérite un paragraphe à lui tout seul, dans cette distribution enwokée jusqu’à l’os.

 

 

L’Indien est un chercheur, un doctorant (bon, déjà...) qui bosse du côté de Vancouver, là où Véronique Sanson, quand elle n’était pas encore trop défoncée, trouva le meilleur de son inspiration. L’Indien, dont on a oublié le nom, mais ça doit être quelque chose comme Plume dans l’oignon rouge, étudie les baleines qui passent par là chaque saison. Son jeu ? Ne rien dire, pas bouger le moindre muscle du visage, plisser légèrement les yeux quand il réfléchit car il sait communiquer avec la Nature, il est indien, comprenez-vous, donc il a une connexion que nous pauvres Blancs avons perdue en route. C’est grâce à ce genre de personnage qu’on peut deviner en creux la vie et l’intellect très limités des scénaristes...

D’ailleurs, les autres personnages sont à l’avenant : des caricatures sociologiques, mais qui respectent la hiérarchie progressiste, les femmes en haut, les colorés au milieu et les Blancs tout en bas, surtout les hommes. Les Blanches s’en sortent parce qu’elles ont un vagin. Mais pas les Blancs.

Plume dans l’oignon rouge est silencieux, à un moment donné il mate une doctorante, une brune assez mignonne, mais elle se barre. Peut-être qu’elle aurait pu lui faire déplisser les yeux... On sait jamais, on balance ça pour une éventuelle saison 2, au cas où l’équipe des scénaristes aux bras cassés serait fusillée. Mais les 15 % d’audience, soit 3 millions de curieux devant leur poste sur France 2, nous font douter de cette éventualité... Ou alors c’est qu’il y a vraiment rien sur les autres chaînes.

Un autre rôle débile est celui de la patronne du centre de recherches sur la faune océanique. Elle fait vieille nazie, elle est méchante avec tout le monde, on lui connaît pas de mec, c’est la chienne de Ravensbrück version 2023. Elle interdit à tous de trouver des solutions nouvelles aux phénomènes qui ne s’expliquent pas, genre les rorquals qui pioncent à la verticale, la lumière divine au fond de la flotte, l’invasion des crabes blancs (sur les côtes d’Afrique du Sud, bonjour le symbole), ce genre de trucs. On aime bien les passages où tous ces enwokés se font bouffer ou noyer, comme la Jap super sociable – elle veut tout le temps faire la fête avec ses amis, tu parles d’une ambition – qui coule dans de grosses bulles géantes.

 

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Le couple lesbien

 

En fait, la louve SS n’est même pas la pire : le pire, ce sont les couples homos qu’on nous fourre dans le gosier, progressisme oblige. On a droit au couple gay avec Karim (ou Brahim) et au couple lesbos avec la blackette astrophysicienne ! On dépasse tout ! L’Himalaya de conneries peut aller se rhabiller et se suicider dans la fosse des Mariannes !

On a regardé les 8 premiers épisodes, en attente, comme dans les films de cul, des scènes les plus chaudes : le tsunami vengeur, le homard explosif du resto marseillais, genre la pandémie dans le plateau de fruits de mer, et on a zappé toutes les scènes psychologistes pénibles. Au bout du compte, il faut 8 épisodes pour en faire UN de correct, enfin, plutôt incorrect. Abysses, ou l’horreur scénaristique à partir d’un vrai sujet, un budget faramineux englouti dans une marée de bien-pensance. Alors que c’est l’inverse qui fait le succès d’une série. Le wokisme est le pire des négationnismes, car c’est le négationnisme du réel. Et quand on déconne avec le réel, il se venge. Comme les poiscailles d’Abysses.

On n’a pas trouvé le budget total de ce naufrage, mais ça rappelle furieusement les 71 milliards braqués par la Leyen pour les big boss des multinationales du crime par injection : une somme folle volée aux Européens – qui en chient – pour satisfaire les délires d’une clique oligarchique conne à manger des algues au méthane.
Les européistes transforment tout ce qu’ils touchent en merde.
Remboursez les vaccins et les séries !

Abysses = Zoo + Surface

 

Comme prévu, sur E&R

 






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56 Commentaires

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  • #3193014
    Le 12 juin 2023 à 05:04 par Linder
    La série télé Abysses touche le fond

    Effet Streisand : j’ai tellement ri, de bon matin, en lisant cette article que je crois que je vais essayer de voir la série, histoire de rire un peu plus. ça me changera du comique Zelensky, qui lui, me fait pleurer.

     

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  • #3193020
    Le 12 juin 2023 à 05:23 par Gui06
    La série télé Abysses touche le fond

    Pour réussir un film, il faut :
    _Premièrement : une bonne histoire.
    _Deuxièmement : une bonne histoire.
    _Troisièmement : une bonne histoire.

     

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    • #3193176
      Le Juin 2023 à 12:00 par Palm Beach Post : "Cult !"
      La série télé Abysses touche le fond

      Russ Meyer
      réussissait un film avec des gros nichons

      simplement une belle grosse paire

       
  • #3193023
    Le 12 juin 2023 à 05:43 par fautlsavoir
    La série télé Abysses touche le fond

    Pas un seul homme blanc sur la photo du casting des 7 nains.

    Elle est là l’information maîtresse.

     

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  • #3193033
    Le 12 juin 2023 à 06:13 par Vince.
    La série télé Abysses touche le fond

    ni serie, ni film, ni télé depuis tres longtemps...et je me porte tres bien.

     

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  • #3193093
    Le 12 juin 2023 à 09:29 par jerhum
    La série télé Abysses touche le fond

    même la bande annonce et nul ,,,,

     

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  • #3193182
    Le 12 juin 2023 à 12:08 par Brahim
    La série télé Abysses touche le fond

    En tant que Brahim de naissance, je refuse catégoriquement d’être associé à un personnage de couple gay wokisé .

     

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  • #3193234
    Le 12 juin 2023 à 14:21 par Diego
    La série télé Abysses touche le fond

    Nulle comme toutes les séries françaises sauf celles de canal +

     

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  • #3193883
    Le 13 juin 2023 à 17:13 par Peter
    La série télé Abysses touche le fond

    A Disney executive vowed more inclusivity in its productions — as the entertainment giant works to make underrepresented groups, such as racial minorities and the LGBTQ community, account for at least 50 percent of its regular characters by the end of the year.




    Je trouve qu’il peut y avoir une logique commerciale dans la diversité ethnique à l’écran. C’est moins évident pour les LGBTQ surtout lorsque leur programmes sont supposés être vendus dans des territoires très conservateurs. Comme l’Afrique ou le Moyen Orienr. Peut être que Disney comme plateforme essaiera de mettre moins en avant ces productions sur ces territoires.

    Bon, forcé d’admettre que dans certains cas il y a un agenda apparement assumé chez les dirigeants de certaines grosse entreprises dans les médias. En tout cas, si il y a une chute dans leur revenus il pourrait y avoir un backlash… Si les gens acceptent ces programmes on devra aussi en tirer des leçons..

    Lorsque j’ai appris que la série Game of Thrones avait énormément de scènes pornographiques j’ai fais l’impasse… Ça n’est pas comme si il n’y avait pas le choix…

     

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  • #3194153
    Le 14 juin 2023 à 07:45 par milesdavis
    La série télé Abysses touche le fond

    "Les européistes transforment tout ce qu’ils touchent en merde". Petite rectification : Ce ne sont pas des "europtrucmuche" ce sont des sionistes. La première et unique chose à faire, est de ne pas regarder cette m..... Le reste c’est du blabla.

     

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  • #3195266
    Le 16 juin 2023 à 07:14 par Anonyme 231
    La série télé Abysses touche le fond

    La diversité ethnique est surtout là pour supporter l’idée que les problèmes environnementaux sont globalisés à l’échelle de la planète et qu’ils doivent être pris au sérieux par TOUS ses habitants. Hmm disons que c’est un point de vue.

    De toute manière, cherchez une seule production culturelle mainstream qui ne soit pas gangrenéé par l’idéologie dominante... ça n’existe tout simplement pas.

    En y regardant de plus près : le cinéma (l’audiovisuel) a toujours été un instrument de propagande. Probablement le meilleur qui soit d’ailleurs, car potentiellement subtile, insidieux et quasi-imperceptible pour certaines consciences.

    Les nazis déjà l’utilisaient de manière un peu grossière pour leur propagande de guerre... mais là où ça devient génial ! c’est que les américains ont compris que c’était aussi une excellent moyen pour la propagande de "paix". Autrement dit, un excellent moyen d’influencer les mœurs et les codes sociaux qui régissent l’activité des populations. Poussé à l’extrême, advient une forme de colonisation des sensibilités. Certaines personnes, souvent les plus jeunes mais pas que, ne ressentent plus les choses qu’à travers les valeurs véhiculées par le petit ou grand écran. Tragique mais redoutable d’efficacité si bien employé. Ce qui amène au problème actuel du cinéma moderne :

    Le souci, c’est pas vraiment la propagande, puisqu’elle est bel et bien là depuis toujours mais bien son degré de subtilité. Et finalement, c’est plutôt une bonne chose que de constater qu’elle est de moins en moins subtile, plus visible et donc moins effective.
    Là est donc tout le problème des ingénieurs sociaux, ils nous vendent de l’idéologie comme ils essaieraient de refourguer une canette de coca. En bref, ils confondent propagande et publicité : la propagande grossière et visible fonctionne peut-être pour vendre un pack de bière ou une bagnole... pour vendre un modèle de civilisation contre nature, rien n’est moins sûr.

    Encore une fois, c’est plutôt une bonne nouvelle de voir autant d’incompétence chez les propagandistes. L’objectif est pourtant simple : plonger le spectateur dans une forme de léthargie afin de le couper de tout élan insurrectionnel. Une douce et lente zombification. A mon humble avis mieux vaudrait s’en tenir à ce cahier des charges - qui a toujours bien fonctionné jusqu’à présent - plutôt que d’essayer de vendre merveilles et monstruosités.

     

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