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Les militaires répondent à Attali, qui a insulté les combattants de 1940

Tout est parti d’une chronique du mage Attali, père putatif du petit banquier Macron, celui dont la carrière a été propulsée de manière inexplicable à chaque étape, sur le site LinkedIn, là où les cadres et les bobos augmentent leur CV pour rêver d’une meilleure vie (professionnelle).

 

Le pauvre vieux a marché sur une mine, car en France, malgré la destruction systématique du sentiment national par les forces du pouvoir profond, il en reste encore. Attali a supposé que les Français, qui ont quand même perdu 200 000 hommes dans la Bataille de France, manquaient « d’envie de se battre ». Des Français qu’ils comparent aux Anglais qui eux, en ont « si bien su faire preuve à l’époque ». Alors qu’ils étaient bien planqués sur leur île, comme toujours !

En particulier, rien n’est plus cruel pour la France, et de plus éclairant, que d’imaginer ce qui aurait pu se passer entre le 10 mai 1940 (quand, à la fin de la « drôle de guerre », les hostilités ont repris) et le 17 juin 1940 (quand, les deux tiers du territoire national ayant été occupés et les armées françaises détruites, le gouvernement Pétain a demandé l’armistice), si la France s’était aussi bien préparée au combat contre les armées du chancelier Hitler que l’Ukraine s’est préparée à affronter les troupes du président Poutine. Non pas seulement en termes d’armement, en particulier d’armement blindé, mais surtout en termes de moral, d’envie de se battre, de ce que les Anglais nommaient alors le « fighting spirit », dont ils ont si bien su faire preuve à cette époque.

Après son intro déshonorante, la suite est encore pire :

Si tel avait été le cas, Strasbourg, Reims, Lille, auraient résisté comme résistent aujourd’hui Kharkiv, Marioupol et Kherson. Nous aurions sans doute eu plus de morts que nous n’en avons eu ; mais nous aurions sans doute pu éviter la défaite. Et même si nous avions été provisoirement battus, nous aurions évité la collaboration et le déshonneur. Le sort de la guerre, et de l’après-guerre, eut été totalement différent.

Ce dangereux individu, à l’instar de BHL et ses potes sionards, veut précipiter la France dans la guerre, contre leur ennemi, la Russie de Poutine. Ignorent-ils que comme nous, ils n’échapperont pas aux effets secondaires d’une guerre mondiale ? Qu’ils finiront sous les bombes, qu’elles soient américaines ou russes, mais toutes atomiques ? Croient-ils qu’Israël survivrait à une déflagration atomique ? Il faut vraiment gober les balivernes du Talmud pour ça. Ceux qui appuieront un jour sur le Bouton n’en auront rien à foutre des petites sentences d’un livre inventé pour se sentir plus forts : ils appuieront, et puis c’est tout. Et tout partira en sucette, Israël avec !

La réponse à l’impudent n’a pas tardé, sur les réseaux sociaux, et sur Opex360, le site militaire.

Non, M. Attali, l’envie de se battre n’a pas manqué
aux soldats français de 1940 !

M. Attali passe pour quelqu’un de très cultivé. Et on ne peut imaginer que sa connaissance de la Bataille de France se limite à l’image d’Épinal véhiculée par les comédies de Robert Lamoureux [comme « Mais où est donc passée la septième compagnie »]. Ou alors, c’est qu’il ne peut pas admettre que les soldat français de 1940 aient été des lions commandés par des ânes, pour paraphraser la formule du général américain Douglas MacArthur. (...)

Mais par dessus tout, face à l’ennemi, les soldats français ont opposé une résistance farouche, voire héroïque. Ce ne sont pourtant pas les faits d’armes qui manquent.

Ainsi, et alors qu’il était impensable pour le commandement de voir les armées allemandes passer par les Ardennes, le village de Stonne changea 19 fois de mains entre les 15 et 18 mai, les troupes françaises, inférieures en nombre, ayant mis hors de combat environ 6 000 soldats allemands. La bataille prit fin le 25 mai, une fois les ultimes poches de résistance réduites au silence. « Les soldats de la Wehrmacht ont toujours comparé l’enfer de Stonne en 1940 à l’enfer de Verdun en 1916 », écrira l’historien Karl-Heinz Frieser.

Ce fil Twitter consacré à la bataille de Stonne donne une idée de la résistance que nos troupes ont opposée aux Allemands.

 

 

 

 

 

 

 

 

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