Le ministère américain de la Défense a annoncé vendredi son intention d’inclure désormais Israël au sein de son Commandement central pour le Moyen-Orient, une mesure destinée à consolider le front anti-Téhéran.

« L’apaisement des tensions entre Israël et ses voisins arabes, grâce aux accords d’Abraham, offre aux États-Unis une occasion stratégique pour rassembler des partenaires clés contre des menaces communes au Moyen-Orient », a justifié le Pentagone dans un communiqué. Sans être cité, l’Iran est ainsi visé. Les accords dits d’Abraham portent sur une normalisation des relations entre des pays arabes et Israël. (Le Figaro)

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Il y a quatre ans, son absence à l’investiture de Donald Trump aurait été un événement en soi. Son généreux don de cinq millions de dollars pour la cérémonie lui avait valu les salutations appuyées du président avant son discours inaugural. Ce 20 janvier, Sheldon Adelson, décédé lundi à 87 ans, ne laissera pas de siège vide au baptême de la présidence Biden. Même en vie et en bonne santé, le magnat des casinos n’y aurait jamais mis les pieds. Sa haine des démocrates était à la mesure de sa fortune – 35 milliards de dollars – immense. Le self-made-man leur reprochait, entre autres griefs, de ne pas soutenir les entrepreneurs. Et non pas « parce que je ne voulais pas payer d’impôts », insistait-il en 2012. [...]

Lorsqu’elle rencontre l’« amour de sa vie », qu’elle épouse en 1991, le self-made-man est déjà extrêmement bien loti. Selon ceux qui la connaissent bien, c’est Miriam qui intensifie les opinions de son mari vers la droite et son engagement envers Israël. Avec elle, la philanthropie, ce tropisme des riches américains, est aussi une façon de faire de la politique politicienne. Le duo de « faiseurs de rois » apporte en parallèle à ses actions outre-Atlantique une contribution massive à des causes telles que le Mémorial et le Musée de l’Holocauste de Yad Vashem, Birthright Israël (une fondation qui a offert des voyages de découverte à 600.000 jeunes juifs en Israël), les Amis de l’IDF (l’armée israélienne), l’Aipac, le Conseil israélo-américain et l’université d’Ariel située en Cisjordanie occupée. Il s’engage en faveur de Benyamin Nétanyahou et fonde un quotidien de qualité et gratuit pro-« Bibi », Israel Hayom, dont Miriam est l’éditrice. (Le Figaro)

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Si les récentes annonces des instances dirigeantes du golf leur permettent de prendre leurs distances avec Donald Trump, elles recadrent aussi les ambitions du magnat de l’immobilier et de l’hôtellerie dans l’univers de la petite balle blanche. L’Américain a construit en partie sa fortune (estimée à près de 2 milliards de dollars par le New York Times en 2019) grâce aux investissements réalisés sur des Golf Hotels & Resorts. Durant son mandat, entre 2016 et 2019, le président aurait ainsi passé 223 jours à s’adonner à son sport préféré sur quelques-uns des dix-sept terrains dont il est propriétaire aux États-Unis, au Royaume-Uni et à Dubaï. Il se serait ainsi rendu à 77 reprises au Trump National de Bedminster pour y frapper la balle… Une manière pour lui d’allier passion et business. « Il devient évident que Donald Trump utilise sa présidence pour empocher de l’argent », dénonçait alors Jordan Libowitz, membre du groupe Citizens for Responsability and Ethics de Washington. (Le Figaro)

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Un président ne devrait pas dire ça. « Peut-être que je devrai faire des choses dures dans la dernière année, dans les derniers mois parce que les circonstances l’exigeront, et qui rendront impossible le fait que je sois candidat (en mai 2022) », déclarait sans vergogne Emmanuel Macron le mois dernier dans un « entretien fleuve » sur le site Brut, consacré aux jeunes. Ce cocktail de parler vrai et de phrases sibyllines est détonnant. Le rôle d’un chef d’État serait-il d’instiller le doute et l’effroi chez ses concitoyens ? À moins d’y voir un chantage, « moi ou le chaos »…

Seule certitude, les Français ont compris que l’année 2021 serait chaotique. Les inconséquences de la prétendue « stratégie » de vaccination en sont le prélude amer. Gestion sanitaire à l’estime, croissance économique et chômage en mode panique, finances de l’État et des entreprises sur le fil du rasoir, restructurations de secteurs entiers : autant de pierres d’achoppement qui mettront face à face un exécutif au bout du rouleau et une opinion publique à cran. (Le Figaro)

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