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Obama prêt à abandonner Israël !

Obama n’utiliserait pas son droit de véto lors du vote de la condamnation d’Israël pour les implantations.

Israël et les Etats-Unis sont prêts à une confrontation si le Président Barack Obama maintient son refus d’utiliser son droit de véto contre la résolution arabo-palestinienne soumise au Conseil de sécurité de l’ONU condamnant Israël pour sa politique d’implantation en Cisjordanie et Jérusalem-Est, comme l’indiquent des sources proches de Washington.

Si Obama n’utilise pas son droit de véto, il serait le premier président américain à laisser une condamnation anti-israélienne passer au Conseil de sécurité ; les constructions en Cisjordanie, et même dans Jérusalem Est que ce soit dans la vieille ville ou même dans les nouveaux quartiers juifs deviendraient illégales, comme toutes les actions municipales, de police et militaires dans tous ces lieux.

Cette situation mettrait les relations d’Israël avec les Etats Unis, l’ONU et l’Union Européenne dans une crise profonde. En laissant faire une telle condamnation, Obama encouragerait les Palestiniens et les états arabes hostiles à continuer à utiliser le conseil de sécurité de l’ONU pour saper la légitimité d’Israël et reconnaîtrait même un état palestinien unilatéral dans les frontières de 1967 sans négociations.

La Maison Blanche à Washington maintient une façade de normalité dans ses relations avec le gouvernement Netanyahu. La semaine dernière, deux hauts fonctionnaires américains – Dennis Ross, le conseiller personnel du Président sur l’Iran et le Moyen-Orient et Fred Hof, l’adjoint de George Mitchell conseiller sur la Syrie et le Liban, sont arrivés à Jérusalem avec une nouvelle proposition :

L’administration d’Obama et le gouvernement Netanyahu mettraient au point les mesures de sécurité qui pourraient être incorporé dans un traité de paix potentiel avec les Palestiniens et ainsi faciliter le chemin vers un accord sur les frontières. Cependant, certaines sources indiquent qu’en refusant de mettre son veto à une condamnation palestinien sur les implantations, Obama dicte a priori les frontières futures d’Israël qu’aucun parti Israélien ne saurait accepter. Même le parti Kadima pourtant prêt à un traiter, ne pourrait accepter ce tracé, parce qu’il entraînerait un retour à la situation d’avant la guerre de1967, une des plus dangereuse de l’histoire d’Israël.

Chaque gouvernement israélien depuis 1967 s’est absolument engagé à obtenir des frontières sûres et défendables dans le cadre d’accords négociés.

Le ministre de la Défense Nationale Ehud Barak semble avoir pris une tactique complètement différente de celle poursuivie par Washington

Il a maintenu la semaine dernière qu’une de ses raisons principales de diviser le parti travailliste était un développement dramatique au cours des pourparlers avec un certain groupe palestinien qu’il a refusé d’identifier.

Barak a soutenu qu’avec un parti travailliste faisant tanguer le bateau, le gouvernement n’était en mesure de profiter de "l’occasion historique" pour le progrès des négociations. Dans la conversation avec des confidents, le ministre de la Défense Nationale a dit qu’il avait persuadé le Premier ministre Binyamin Netanyahu et même le Ministre des Affaires Etrangères Avigdor Lieberman que la chance qui se présentait était trop bonne pour la manquer.

A son avis, le trio qu’il a constitué, est la seule force politique solide capable d’apporter une conclusion heureuse. C’est dans cette perspective qu’il a été donc enclin à supporter les attaques et les critiques lancées contre lui par ses anciens collègues travaillistes.

Mais personne à Washington ou Jérusalem n’a été capable de confirmer quoi que ce soit sur ce développement palestinien auquel Barak s’est référé.

 






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