La Coupe du monde de foot hommes est passée, Kylian a séché ses larmes, maintenant il marche tel l’esclave noir du XVIIIe de long en large sur l’estrade du marché devant les acheteurs, espagnols et saoudiens (les rabzas mettent 300 barres sur la table). Le monde entier a vibré en 2022 devant le duel des dieux Mbappé & Messi. Le Tour de France 2023 vient de se terminer, avec la 2e victoire d’affilée de la crevette Vingegaard (déjà second en 2021), Jonas de son prénom, danois de son État.

À vue de nez, le maillot jaune pèse dans les 35 kilos. Sur un vélo de 7 kilos, ça fait pas lerche. Bizarre, ce sport où il faut être squelettique.

Normalement, les amateurs de sport peuvent reprendre leur souffle jusqu’à la reprise du championnat français, ou, pour les plus exigeants, de la First League, le championnat le plus relevé du monde, celui des Rosbifs. Dans les années 90 c’était le Calcio, dans les années 2000 la Liga, et depuis, la First League tient la main, avec que des équipes anglaises sans Anglais à l’intérieur.

Le Marché ayant horreur du vide, pour contenter les accros du sport à la télé, il a prévu la Coupe du monde de foot féminin, et puis le Tour de France féminin. Cette année, les amateurs de sport et/ou de femmes sont comblés : c’est le combo. La Nouvelle-Zélande organise la 9e édition, la cérémonie d’ouverture avec des chanteuses était pour le moins étrange, mais maintenant, place au foot.

L’équipe du pays organisateur a vraiment très bien commencé, en se prenant un cyclone par les Philippines, un pays qu’on croyait qu’il avait jamais existé en foot. C’est comme si la Papouasie battait le brésil en masculin, si vous voyez.

L’envol à l’envers du gardien de la NZ sans vraiment toucher la balle rappelle une figure de Matrix :

On a regardé un autre match, celui-là avec 2 buts gag sur 3. La Sud-Africaine qui met le premier but aux Suédoises, qui se retrouvent souvent dans le dernier carré, entre dans la cage adverse avec la balle. Elle y restera de longues minutes.

On croit que la blackette goûte à la joie d’avoir marqué en broutant un peu de gazon, mais pas du tout : une fois que ses copines arrêtent de lui grimper dessus, on se rend compte qu’elle est complètement KO.

Après ces deux expériences, on décide de regarder le Tour féminin. Et là on tombe sur un titre bizarre de France 24 :

Si on était une femme, on serait vexé(e) : titrer sur le soutien pour les femmes, c’est sous-entendre qu’elles seraient handicapées ou ne sauraient pas pédaler. France 24 a voulu bien faire, mais on sait en général que le mieux est l’ennemi du bien (ou la mieux de la bien).
Sur la photo, le plan est serré, car il n’y avait pas non plus 500 000 personnes à Clermont, on n’était pas dans le virage Thibaut, hein.

Pour prouver que France 24 a eu tort de faire dans le féminisme victimaire, on a regardé la 2e étape, dont voici le résumé.

Houla, ça chute beaucoup, mais la 2e étape de l’édition 2022 était pire encore (ne regardez surtout pas à 3’57) :

Au foot, ce qui est agréable, c’est qu’en cas de chute, 1) on tombe sur du gazon, 2) on n’est pas à 35 à l’heure, donc nous conseillons aux femmes qui craignent la douleur le foot féminin plutôt que le vélo. C’est sûr qu’avec de tels conseils on va se faire haïr par les féministes, mais comme c’est déjà le cas...

Pour info, l’équipe de France (de foot) n’a pas réussi à se défaire de la Jamaïque, et son entraîneur Hervé Renard, probablement trop briefé sur le féminisme par le ministre Oudéa-Casta, qui coche toutes les cases woke, commet une faute de français irréparable :

« Première mi-temps très difficile, contre un adversaire très athlétique, ou une adversaire très athlétique »

Refermons le chapitre foot. On dira qu’en termes de chutes, le Tour 2023 s’améliore par rapport au Tour 2022. On espère que les 154 coureuses arriveront entières à Pau le 30 juillet. Visiblement, la capitale, pourtant féministe, n’a pas voulu d’elles à l’arrivée.
Malgré leur souffrance, elles seront toujours plus agréables que les bobos parisiennes à vélo, rendues acariâtres par une mairie qui a pollué toute une ville idéologiquement. L’effet Hildingo.