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17 mai 1940, Montcornet, contre-attaque des chars du colonel de Gaulle

Loi politique française numéro un : quand un président va mal, il rappelle la mémoire du Général.

C’est exactement ce qu’a fait le jeune Emmanuel Macron à Montcornet, en saluant la mémoire du colonel de chars qui s’est battu avec courage... et avec les moyens du bord.

 

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Le quatre-vingtième anniversaire de la bataille de Montcornet est célébré ce dimanche. Le 17 mai 1940, les chars du colonel de Gaulle lançaient une contre-attaque en direction de ce village de l’Aisne. Retour sur cette opération vite stoppée, faute de moyens suffisants.

 

En langage militaire, on appellerait ça une escarmouche, mais l’évènement a pris une grande importance parce qu’il marque l’entrée en guerre d’une figure majeure de l’histoire de France : Charles de Gaulle.

Mai 1940 : le colonel de Gaulle, théoricien des chars, se voit confier une nouvelle division cuirassée alors que l’ennemi déferle sur le pays. Les Allemands ont rompu les défenses françaises dans les Ardennes et leurs Panzerdivisions se ruent vers l’ouest pour isoler les armées alliées engagées en Belgique et dans le Nord. De Gaulle et ses hommes sont envoyés dans l’Aisne. Leur mission : gagner du temps pour permettre aux renforts de se déployer et défendre la route de Paris.

 

Une division avec peu d’expérience

La quatrième division cuirassée a été bâtie de bric et de broc. Les chars lourds français sont redoutables, mais leurs équipages les manient depuis peu de temps : un seul exercice de tir a été mené avant l’entrée dans la bataille. Les unités de chars légers sont disparates, certaines aguerries, d’autres sans expérience. De jeunes officiers tout juste sortis de Saint-Cyr grimpent pour la première fois dans un blindé ! Ces néophytes sont encore en chemin, le 17 mai, et seront engagés les jours suivants. Interrogé par France 3 en 1990, le général de Nadaillac se souvient. Il faisait alors partie de l’état-major de De Gaulle : « Nous étions déjà à utiliser des fonds de tiroir. Cette division n’était pas en état de faire la guerre ».

 

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Un char utilisé pendant la bataille de Montcornet, dans l’Aisne

 

Cette guerre, la quatrième division cuirassée va pourtant la faire, avec courage. La route de Soissons à Laon n’est que chaos. Dans ses Mémoires de Guerre, Charles de Gaulle décrit les « lamentables convois de réfugiés », les « militaires désarmés » qui ont jeté leurs fusils.

« Alors au spectacle de ce peuple éperdu et de cette déroute militaire, au récit de cette insolence méprisante de l’adversaire, je me sens soulevé d’une fureur sans bornes. Ah ! c’est trop bête ! La guerre commence infiniment mal. Il faut donc qu’elle continue. Il y a pour cela, de l’espace dans le monde. Si je vis, je me battrai où il faudra, tant qu’il faudra, jusqu’à ce que l’ennemi soit défait et lavée la tache nationale. Ce que j’ai pu faire par la suite, c’est ce jour-là que je l’ai résolu. »

L’attaque est lancée

De Gaulle décide d’attaquer dès le lendemain avec les forces qui lui seront parvenues. Ses troupes avanceront en direction de Montcornet. Les blindés partent de la forêt de Samoussy, à 4 heures 15, le 17 mai, à 30 kilomètres de leur objectif. Plusieurs machines s’enlisent dans une zone marécageuse, à Liesse, et seront récupérées plus tard. Les autres poursuivent l’avancée, sous la menace des canons allemands. Les Français détruisent un convoi de camions ennemis égarés et réduisent des pièces d’artillerie au silence. Le blindage des chars français est résistant, mais ces machines se montrent très gourmandes en essence. Les chars lourds stoppent pendant quatre heures, le temps de refaire le plein.

Quand ils repartent enfin, les hommes du 46e bataillon de chars de combat se trompent de cible. Ils confondent Montcornet et La Ville-aux-Bois-Lès-Dizy. Seul leur chef, le commandant Bescond, possède une carte Michelin.

Lire l’article entier sur france3-regions.francetvinfo.fr

Le grand Charles en 40, sur E&R :

 






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71 Commentaires

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  • #2465714

    De Gaulle était un fin politique et un piètre militaire : au plan doctrinal, sa légende a fait croire qu’il était l’initiateur de l’arme blindée en France (un équivalent de Guderian en somme) sans avoir vu l’importance du couple avion/blindé. Au plan du commandement il s’est avéré exécrable et il me semble qu’aucun soldat qu’il a commandé ne l’a rejoint à Londres. Au plan de la doctrine militaire également il n’a rien compris à la guerre révolutionnaire en Algérie sachant que celle-ci ne pouvait être gagnée que si les populations nous soutenaient ce que les militaires à qui l’on avait confié la mission de gagner la guerre se sont efforcés d’obtenir en rappelant la phrase de De Gaulle : la France de Dunkerque à Tamanrasset.

     

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    • #2465905

      Je suis reconnaissant à De Gaulle uniquement d’avoir provoqué d’immenses hilarités domestiques lorsqu’il s’exprimait dans ses conférences de presse, fin fond du grotesque. Ceaucescu en pire. C’était un sujet de dérision permanente et je m’en souviens encore ce qui me permet d’être totalement imperméable à la langue de bois. Aujourd’hui que tous les opportunistes (la plupart d’anciens pétainistes) prétendent l’admirer, on ne peut plus rien dire. Conformisme total.

      Il y avait l’opposition de gauche, assez équivoque puisque noyautée par les communistes favorables au personnage. Elle ménageait les formes de son ignoble régime pour pouvoir s’y mettre.

      Et puis il y avait l’opposition de droite et d’extrême droite qui était très mordante. Quand ils oubliaient un peu Pétain, leur critique de De Gaulle serait à reprendre (journal Rivarol par exemple) pour comprendre le type et pour se désintoxiquer de cette image de De Gaulle "Père Fondateur" à l’américaine, une espèce de statue en marbre de Lincoln en képi. Grotesque quand on sait le mépris de De Gaulle pour tout ce qui était américain.

      Autrement dit, une biographie de De Gaulle objective et lucide est encore à faire. Il faut attendre la mort de sa "constitution" qui d’ailleurs s’est transformée en schwing-gum.

      il a dégoûté les français de lui-même et de sa façon hallucinante de gouverner, puisque ses successeurs sont de plus en plus ses adversaires et ses contraires : Pompidou d’abord, ensuite Giscard, ensuite Mitterrand et ensuite des cons insignifiants et vassalisés aux loges maçonniques (les "comités Théodule") et aux américains, Chirac, Sarko et des merdes et des maladies de la merde.. Et l’Europe ! l’Europe l’Europe ! Encore un assez bon mot mais sans lendemain. On pleure le départ de l’Angleterre et on se prétend gaulliste ! Ahurissant. Nous sommes schizophrènes. Le jour de sa mort, on était bouleversés par la mort de ce tyran logorrhéique qu’on avait foutu à la porte ! On aurait mieux fait de danser sur l’air de "ça ira". Pauvre France.

       
    • #2466168

      @ listener

      On comprend en te lisant pourquoi De Gaulle voyait les Français comme des veaux.

      Pardon pour la franchise de ma parole : mais quand on est un sujet du roi Macron, il est malvenu de critiquer De Gaulle.

       
    • Je partage votre analyse sur les "insuffisances" militaires de De Gaulle à propos du rôle de l’aviation en appui tactique des chars et sur l’importance de la guerre révolutionnaire dans les conflits du XXème siècle, théorie d’ailleurs inventée en Allemagne avec la "guerre totale" conceptualisée par Goebbels, mais sans résultat pour le IIIéme Reich. Par contre, De Gaulle a orienté l’Armée avec succès dans les années 60 en misant sur l’arme nucléaire. Arme de dissuasion par définition, elle est le corollaire stratégique du rôle militaire de chef des Armées dévolu au Président de la République sous la cinquième. C’est le couple président/bombe atomique qui fait de la France une grande puissance mondiale. Et cela perdure encore !

       
    • #2466252
      Le Mai 2020 à 06:22 par Bertrand Dudéclin
      17 mai 1940, Montcornet, contre-attaque des chars du colonel de (...)

      Sacré banni young ! Sous prétexte qu’on a macron, personne n’aurait le droit de critiquer degole, les anglais, bojo, rien ! Par contre toi tu y vas dans la germanophobie ! et la bojolâtrie est autorisée !

       
    • Un Colonel rend aussi des comptes à ses nombreux supérieurs hiérarchiques...Quand vous dites "un piètre militaire" Pour tirer des conclusions comme cela il faut connaitre les tenants et les aboutissants ! Sous une république ce n’est pas les militaires sur le terrain qui commandent c’est surtout les politiques et les hommes affluents > les militaires font la guerre mais ne la décident pas !

       
    • baynung, cette citation de degaulle en elle même montre à quel point il est criticable. Chercher par tous les moyens à devenir chef d’état et avoir cette vision du peuple... Sans commentaire. Prendre le peuple pour des veaux c’est pas très catholique. C’est au contraire très talmudique. Bizarre. Ou pas.

       
    • #2469575

      Le général de Gaulle comme tous les militaires français esquivent comme des gazelles devant la wehrmacht mais ces mêmes soldats français se transforment en redoutables guerriers devant le peuple désarmé d’Algérie. Si de Gaulle et ses piètres soldats de 1940 avaient fait preuve du même excès de zèle devant l’armée allemande comme ils l’ont fait devant les algériens sans défense je pense qu’ils auraient pu faire une entrée triomphale à Berlin et obliger ainsi le Führer de fuir vers son bunker et d’épouser sa maîtresse avant de se faire sauter la cervelle...mais bon l’histoire est ainsi faite. Heureusement que l’héroïque peuple d’Algérie a gagné la guerre et a obligé les colonialistes de quitter pour toujours l’Algérie. La France+l’Algérie= unies pour le meilleur et surtout pour le pire. Jean-Mouloud, prix Nobel de la réconciliation franco-algérienne.

       
  • #2465734
    Le 18 mai 2020 à 14:55 par Frédéric Marie Boussard
    17 mai 1940, Montcornet, contre-attaque des chars du colonel de (...)

    Un peu de réconciliation : Pétain a signé une citation à titre posthume au capitaine de Gaulle pour son action le 2 mars 1916 alors qu’il était submergé avec sa section par l’assaut d’une division allemande et qu’il était porté disparu, ayant été fait prisonnier suite à un coup de baïonnette dans la cuisse qui lui avait fait perdre connaissance.

     

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    • La légende gaullienne a été écrite par le colonel
      De Gaulle lui-même.

       
    • #2466170

      @ Ray

      La non-destruction de la France par les américains en 1945 n’est pas entièrement une écriture de De Gaulle ... c’est aussi quelque chose de réel.

       
    • #2466270
      Le Mai 2020 à 07:42 par Bertrand Dudéclin
      17 mai 1940, Montcornet, contre-attaque des chars du colonel de (...)

      "La non destruction de la France par les US " ! Tu as entendu parler des bombardements aveugles des anglo-saxons sur les côtes françaises et les villes rasées, comme Caen, par les bombes "alliées " ? Et la vassalisation de l’Europe par le plan Marshall tu connais ? Et ne parlons pas de mers el kebir, attaque terroriste contre notre flotte par le "francophile" Churchill !

       
    • #2466378

      Pour être exact, il faut dire (à l’instar du journal Rivarol, gardien des traditions anti-gaullistes orthodoxes), "l’ex-colonel" De Gaulle. Car nommé général à titre provisoire, il a été radié des cadres puisqu’il a été très légalement condamné à mort par le tribunal de Riom pour désertion.

      Sa chance est de n’avoir pas été nommé ministre par Pétain, président du Conseil successeur de Paul Reynaud. Quand il a su cela, il est parti furax en Angleterre dans l’avions d’Anthony Eden, agent de l’intelligence service, avec une très importante somme d’argent provenant des fonds secrets. Somme qu’il n’a jamais rendue. Quand ces fonds ont été épuisés, il en demandé au Cabinet de Londres pour bouffer au restaurant près de Carlton Garden.

       
    • #2466902

      @ déclin

      Je te parle de sa destruction politique. Ils avaient prévu de la couper en morceau après la guerre. Et ça, il l’en a empêché, De Gaulle, que tu le veuilles ou pas.

       
  • #2465754

    Eh, les gars ! Vous l’avez faite, vous, la guerre ?

     

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    • #2466161

      On peut se poser la question, en effet !

      Gneu Gneu Gneu ! Il s’est rendu après un "simple" déluge d’artillerie.
      Gneu Gneu Gneu ! Il a reculé à Montcornet au lieu de mourir héroïquement.
      Gneu Gneu Gneu ! On lui a refusé son sabre après ses 5 tentatives d’évasion, ce qui prouve que c’était un loser...il aurait dû en fait 6 !

      On comprend pourquoi Pétain ne pouvait que perdre : avec une telle équipe de pleurnichards !

       
  • De Gaulle aurait fait un bon vendeur de voitures d’occasion ou de cravates, il savait faire l’article, surtout lorsque le produit était "De Gaulle".

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la prétendue victoire de Montcornet le 17 mai 1940 attribuée après la guerre à De Gaulle, ne fut qu’une nouvelle reculade de sa part.
    Dès les premiers engagements il fit reculer la 4e division cuirassée qu’il commandait.
    « Charles De Gaulle ne semble pas avoir montré sur le terrain les qualités de guerrier, ni de stratège...

    Déjà, sa participation à la première guerre mondiale n’avait pas été très brillante.
    Légèrement blessé au genou au début de la guerre, “cela lui évitera de participer à la bataille de la Marne, une chance, car celle-ci s’est traduite par une hécatombe d’officiers subalternes dont il eût fort risqué d’être victime » .
    « De même restera-t-il étranger à la bataille du Nord.
    « Les fonctions qu’il occupe dans l’État major régimentaire vont le tenir à l’arrière des premières lignes ».

    Derrière la prudence, se dessine déjà le jeune De Gaulle : Éviter les coups et rester près de l’autorité supérieure.

    Tel est l’homme qui arrivera finalement en première ligne le 1er mars 1916, son 33ème régiment prenant la position qui avait été défendue victorieusement par le 92ème, puis par le 110ème régiment d’infanterie en dépit du pilonnage des Allemands.

    Or, dès le lendemain de son arrivée, suite à un nouveau pilonnage, le capitaine De Gaulle fait hisser le drapeau blanc…

    Les Allemands qui faisaient l’honneur aux officiers français prisonniers qui s’étaient courageusement battus de leur rendre leur sabre pour certaines manifestations comme la messe par exemple, ne le rendirent pas au capitaine De Gaulle. Celui-ci, qui s’en étonnait, s’entendit répondre froidement, « c’est parce que vous vous êtes rendu sans combattre » … !

    Tel était le personnage dont les lobbies antinationaux allaient faire un héros.

    Sans la protection du général Pétain, parrain de son fils Philippe, la carrière du jeune De Gaulle se serait arrêtée là.

    L’ambition maladive de De Gaulle allait l’amener à s’approprier une étude d’État-major sur l’avenir de l’arme blindée en le publiant sous son seul nom.

    Réprimandé par Pétain, De Gaulle allait lui vouer une haine tenace comme à l’ensemble de l’armée française qui le méprisait.

     

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    • #2466900

      @ Ray

      1) Concernant Montcornet, tu as participé à combien d’opération armée, par hasard ? Il a coupé le "couloir" de l’armée allemande pendant quelques heures. C’est sûr que sans aviation, il ne pouvait pas aller loin. Tu aurais sans doute préféré qu’il meurt "héroïquement" et qu’il ne soit pas là pour empêcher les américains de fragmenter la France en 1945 ?

      2) Tu as participé à combien de batailles ? Tu as été blessé combien de fois ? Pour pouvoir désigner une reddition comme lâche ou pas, il faut savoir de quoi on parle.

      3) Le sabre lui a été confisqué car il fit 5 tentatives d’évasion.

      4) Or, dès le lendemain de son arrivée, suite à un nouveau pilonnage, le capitaine De Gaulle fait hisser le drapeau blanc…
      Non, c’est sûr que pour se rendre, il faut au moins avoir été brulé au napalm sur 80% de son corps.

      5) Derrière la prudence, se dessine déjà le jeune De Gaulle : Éviter les coups et rester près de l’autorité supérieure.
      Venant de quelqu’un qui évite les coups en restant derrière son ordinateur (humour).

      6) Si De Gaulle avait été si antinational ? Pourquoi a-t-il empêché les américains d’occuper la France ? Pourquoi a-t-il rapatrié l’or français de NY ?

      7) L’ambition maladive de De Gaulle allait l’amener à s’approprier une étude d’État-major sur l’avenir de l’arme blindée en le publiant sous son seul nom.

      Réprimandé par Pétain, De Gaulle allait lui vouer une haine tenace comme à l’ensemble de l’armée française qui le méprisait.

      D’accord, tu as des preuves écrites et fiables de ce que tu avances ? Parce qu’on ne voit rien d’autre là que le scénario d’une mauvaise série netflix, plus que le réel.
      Allez, au travail, quand on affirme quelque chose, on le prouve.

       
  • #2465938

    Pour apprécier à sa juste valeur l’œuvre du général, il suffit de mettre en perspective son œuvre et celle de ses successeurs. La poussière des ans n’a rien recouvert de ce formidable élan impulsé par le CNR et les gaullistes. Il est inutile de frotter trop longtemps le contraste réapparait rapidement avec la même force.

    La distance vertigineuse entre la figure du grand personnage et le tartuffe haineux ennemi de la France qui fait mine de s’incliner devant elle n’est que trop évidente. Par respect pour les résistants qui ont donné leur vie pour leur patrie, on ne devrait pas laisser ce genre d’individu s’approcher de cette tombe.

    Cette ultime démarche électoraliste s’apparente à un sacrilège.
    Cette présence incongrue perturbe l’harmonie du lieu.
    Vade retro !

     

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  • #2465953

    Nous avons compris. E. Macron veut se racheter une virginité en nous demandant inconsciemment de l’identifier au nouveau de Gaulle, car il s’est "battu" sans moyen et jusqu’au bout contre le "nouvel ennemi invisible". Bientôt il lancera son "appel" pour nous expliquer qu’il a depuis toujours dénoncé l’état critique de notre système hospitalier mais que ses prédécesseurs n’ont pas voulu l’écouter. Responsable mais pas coupable. D’ailleurs, pour calmer la colère populaire, il est déjà en train de faire chauffer le "fusible" E. Philippe.

     

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  • on voit partout écrit "De gaulle", mais le "de" n’est pas une particule mais un simple article, qui s’écrit donc avec une majuscule, chose qui dans la pratique n’est pas respectée, ce qui nobilise dans l’usage un homme qui ne l’était pas le moins du monde !
    C’est notre benny hill, courage fuyons !

     

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  • #2466034

    la fable De Gaulle, véritable phare des partis républicains souverainistes actuel, alors que par son action toute sa vie il a oeuvré contre les intétêts français.
    Mais comme les vainqueurs écrivent l’histoire, l’icône à encore de beaux jours devant elle.

     

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  • #2466154

    Bonsoir,

    Pour moi De Gaulle était un être hors du commun, avec une dimension christique quand je songe à la liesse populaire qu’ il était capable de soulever quand il se rendait en visite à l’ étranger.
    Pétain devait être pas mal lui non plus, après tout ils se sont tenus mutuellement en estime. La différence c’ est qu’ en 40 De Gaulle a vu la possibilité de victoire, si vous relisez l’ appel du 18 juin c’ est très clair. En gros on était pas comme le Tibet face à la Chine. Ce n’ est pas pour sa gloire personnelle qu’ il est allé à Londres, mais pour donner la victoire à son pays, tandis que Pétain y a renoncé pour refaire le pays à son image.

     

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    • C’est du revisionisme et c’est strictement faux. Tout le monde ne pouvait pas quitter la France. On ne fait pas la guerre sur la lune quand son propre pays est à feu et à sang et que lennemi a pris le contrôle. A un moment cela doit s’arrêter pour la survie de la population. Prétendre qu’on continue le combat alors qu’on quitte le terrain et que l’on traite les francais qui n’ont pas fuit de lâches et des vendus, c’est du pilpoul. Ne pas se rendre compte que la bataille de France était perdue et faire comme si c’était de la lâcheté de passer à une phase ultérieure est d’une idiotie et d’une mesquinerie sans borne. Que le rôle de degaulle a été important en restant proche des anglosaxons qui eux ne subissaient pas loccupation de leur territoire est très important et à saluer. Mais ce rôle était stratégique et complémentaire et ne doit pas être vu comme central, à l’encontre du reste de la population.

      C’est surtout pétain qui avait vu la possibilité d’une victoire et c’est pourquoi il a obtenu un cessez le feu, l’armistice, qui voulait dire que la guerre n’était pas finie et qu’elle reprendrait éventuellement. Ce qui veut dire que la france n’a pas capitulé. Et que l’on était occupé momentanément par une puissance ennemie. Ce que les francais eux même tendent à oublier avec un guignol comme le locataire actuel de lelysee.

      Qu’on essaye de reconcilier degaulle et pétain, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire de leur vivant (la faute à degaulle d’ailleurs soit dit en passant) est une chose. Ce faisant ils ne fait pas propager les mensonges précis qui ont interdit cette réconciliation il y a 80 ans.

       
  • #2466164

    De Gaule a été enregistré par l’armée comme un traitre et un déserteur.

    Mieux encore, durant la 1ère guerre , il était à la tête d’une troupe..... il s’est rendu aux allemands sans combattre. Les allemands le connaissaient et le considéraient sans honneur. D’ailleurs l’armée allemande permettait aux prisonniers français de commémorer leurs événements.... pour De Gaule il ne lui avait pas remis son épée pour les rappeler sont comportements indigne d’un gradé.

    Que cette chafouine fasse allusion à ce tartuffe..... tout est dit en idiocratie

     

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