Egalité et Réconciliation
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Antisémitisme, antijudaïsme, antisionisme…
Ce qui est interdit, ce qui est autorisé.

Petit rappel des définitions et de leur validité...

L’antisémitisme désigne les sémites. Et le sémitisme est une théorie linguistique qui désigne les peuples qui pratiquent une langue sémitique.

L’antisémitisme est donc un terme particulièrement impropre pour parler des juifs, puisque les sémites de très loin les plus nombreux sont les Arabes...

 

Le terme sémite est d’autant plus impropre pour parler des Israéliens, étant donné que la plupart des juifs d’Israël sont originaires d’Europe centrale, quand ils ne sont pas des Berbères judaïsés, soit des juifs du Maghreb appelés Séfarades…

Par ailleurs, la loi française, sur le fondement de la laïcité, qui est la séparation des Églises et de l’État, soit la neutralité en matière de religions (il n’y a pas en France de religion officielle) nous donne le droit de critiquer toutes les religions présentes sur notre sol.
Et comme il en va de la libre critique du catholicisme et de l’islam – particulièrement virulente ces dernières années –, la loi française nous donne également le droit de critiquer le judaïsme, d’être donc judéo-critiques, voire, judéophobes (soit d’avoir peur du judaïsme).

De même, la loi française nous donne le droit de critiquer la politique d’un État quel qu’il soit (il n’y a pas d’État sacré) et donc d’être antisioniste : soit de critiquer la politique de l’État d’Israël.

On a donc, selon la loi française, le droit d’être judéocritique et judéophobe (de ne pas aimer et d’avoir peur de la religion juive) et d’être antisioniste (de ne pas aimer et d’avoir peur de la politique d’Israël).

En revanche, le racisme – défini comme incitation à la haine raciale – est interdit, mais il est utile de rappeler que si le judaïsme est un racisme (par la notion de peuple élu dont l’élection s’acquiert et se transmet fondamentalement par le sang), les juifs ne constituent pas une race…

Dès lors, pourquoi continuer à parler d’antisémitisme, terme impropre, quand il s’agit explicitement d’antisionisme et d’antijudaïsme ? D’autant plus que le sionisme et le judaïsme sont à la fois profondément liés et profondément éloignés des valeurs chrétiennes dont sont issus les droits de l’homme ?

Quant aux notions de « communauté juive » ou de « peuple juif », quand il ne peut s’agir, sur le sol de France et selon le même droit français, que de « Français de confession juive » en vertu de la liberté de culte, ces deux expressions, reprises à longueur de temps par les médias, sont tout aussi infondées et abusives que celle d’antisémitisme…

Venons-en enfin à l’argument – sans aucun fondement juridique – selon lequel l’antisionisme ou l’antijudaïsme serait de l’antisémitisme (pris dans le sens de racisme) déguisé. Un argument parfaitement réversible, puisque, selon ce même principe abusif, toute critique de l’islam pourrait être qualifiée de racisme anti-arabe déguisé, et toute critique du catholicisme, de haine déguisée de notre culture et de notre civilisation françaises, en vertu de la place tenue par le catholicisme dans l’histoire de notre pays…
Ce qu’évidement personne n’aurait l’outrecuidance de prétendre !

Alain SORAL
Samedi 4 novembre 2023

 

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  • Le sabre laser paralysant du "antisionisme=antisémitisme" ne résiste pas plus de 3 secondes à l’analyse : l’Histoire, l’anthropologie, l’ethnologie, la démographie et autres disciplines montrent au contraire que :

    1) la grosse majorité des ju*fs n’est PAS sémit*e (peau claire, yeux clairs, cheveux clairs, noms allemands ou slaves...) et pour ceux qui, très très très minoritaires, descendent réellement des Hébreux, le brassage génétique fait que la proportion sé*mitique dans leurs gènes est très très très faible ;

    2) la grosse majorité des Sémit*es n’est PAS ju*ve : les Arabes sont 430 millions dans le monde, les ju*fs sont 15 millions dont en outre, voir (1) ci-haut, seule une infime partie est sém*ite ;

    3) la grosse majorité des sionistes n’est PAS ju*ve et encore MOINS sémite : les évangéliques chrétiens (donc par essence des goys) représentent 50 millions de fervents si*onistes, soit largement plus que les 15 millions de ju*fs dont, en outre, seule une partie est sionis*te.

    Conclusion :

    1) l’amalgame sémit*e = ju*f est faux, voire raciste puisque déniant à 430 millions d’Arabes leur essence sémitique ;

    2) l’amalgame sio*niste = ju*f est faux ;

    3) l’amalgame sio*niste = sémi*te est totalement foireux ;

    4) l’amalgame antisi*oniste = a*ntisémite est non seulement foireux mais mensonger et raciste.

    Quizz 1 : on peut constater de nos yeux en ce moment qu’il y a sur notre planète un seul pays qui a une politique ouvertement antisém*ite... saurez-vous trouver lequel ?

    Quizz 2 : mon message est-il (1) antisé*mite (2) antisi*niste (3) judéoph*obe (4) sio*nophobe (5) complotisss (6) neutre (7) on s’en tartine le ionf de tes messages à la kon qui suintent la haiiiiiiiiiine ?

     

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  • Ce que vous appelez "judaïsme" n’est autre qu’une mascarade médiévale autour du Talmud. Cela n’a rien à voir avec l’Ancien Testament accompli par le Nouveau.
    Cette imposture pseudo-juive repose sur une usurpation d’identité et un violent rejet de Jésus-Christ dans le Talmud.

     

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  • Il serait intéressant de partager l’article en anglais avec Jackson Hinkele sur X (Communiste antisioniste qui a du panache pour un américain).
    Une petite leçon de logos d’Alain Soral lui permettra d’avoir des arguments et pourquoi pas faire connaître ER dans la dissidence anglo-saxonne (qui manque pas mal de rigueur et qui a beaucoup de contradictions)

     

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  • Rappeller l’élémentaire et le bon sens, c’est le vrai talent de AS.
    Bravo et longue vie.

     

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  • Tous les dictionnaires le stipulent, "anti" veut dire "être contre et/ou opposé". Donc, la question qui se pose est la suivante : "depuis quand être contre et/ou opposé à qui que ce soit ou à quoi que ce soit se devant d’aller à l’encontre de nos valeurs et de nos idées est-il interdit ?" Un comble !
    Les mecs sont allés jusqu’à mettre au point une loi et la faire admettre par le biais d’un ministre alcoolique, un Goy, afin d’empêcher quiconque de leur être opposé, leur laissant ainsi le libre droit de faire ce qu’ils veulent quand ils le veulent au détriment de tous ceux qui les subissent... et puis quoi encore !

     

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  • Les tests génétiques sont interdits en Israël. C’est étrange les sémites refusent à leurs citoyens la liberté de découvrir leurs ascendants. Le pays où l’identité est définie par une descendance commune remontant à deux mille ans !
    Tout en sachant que MyHeritage est une société israélienne à l’origine. Le fondateur juif avait pensé que les gens étaient prêt à payer pour connaître leur origines. Mais pas les juifs ??!

    Meme si je ne suis pas un expert sur ce sujet, il n’y a pas de liens génétiques directs entre les Juifs du sud et du nord. Ni entre les autres communautés. Ainsi, interdire l’accès à ces tests semble logique (d’un point de vue sioniste), peut-être pour éviter aux israéliens de prendre conscience déjà qu’un juif européen n’est pas un moyen oriental ? Sémites vous avez dit ces mythes…

    Un élément intéressant est la situation d’Avigdor Lieberman, qui aurait conditionné son alliance avec Netanyahou à l’interdiction des tests génétiques par le rabbinat. Pourquoi ?

    En Israël, il y a deux principaux groupes de peuplement : les religieux ultra-orthodoxes, qui ont une natalité galopante et les immigrants (aliyah) parmi lesquels les Russophones et surtout les Ukrainiens sont les plus nombreux. Les premiers refusent souvent la conscription et placent lareligion au-dessus de l’État, tandis que les seconds sont souvent ultra-nationalistes, en faveur dela guerre et laïques.

    Les religieux refusent fréquemment de délivrer des certificats de judéité aux immigrants, qu’ils soupçonnent voire accusent parfois de nepas être de souche juive.

    Il est à rappeler que, pour les religieux, la judéité est transmise par la lignée maternelle, alors que pour l’immigration enIsraël, il suffit d’avoir un seul grand-parent juif. Dans l’ancien monde soviétique où la religion pouvait être en sommeil,les preuves peuvent être ténues, reposant sur des écrits vagues dans des correspondances.

    Tout leparadoxe de Netanyaou qui est athée revendiqué utilisant sans complexe laBible etYahvé pour ses ambitions de conquête ! Le grand réveil du messianisme juif réunis des athées laïques (!) et les religieux de droite dans une perspective coloniale… Tout ça pour dire qu’il n’y a même pas de véritable cohésion si ça n’est la volonté d’affirmer une suprématie juive selon une lecture historique laïque ou religieuse !

    L’éternel recommencement : le dieu tutélaireYahvé incorporé à l’hypothétique religion deMoise dans une perspective de conquête de territoires ?

     

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    • Il y a un argument qui n’est pas assez exploité à mon avis. Est ce les juifs modernes sont vraiment des sémites ? Shlomo Sand avec son livre « Comment fut inventé le peuple juif » avait avancé que la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives sur tous les continents.

      Le conundrum Charles Enderlin en avait révélé toute la substance puisque que même les laïques non croyants en Israël étaient eux même des messianiques !! Et là cela ne colle pas à moins d’accepter que Netanyahou est effectivement l’équivalent d’un nazie athée..

      Netanyaou athéiste revendiqué est aussi un messianique aliés à des religieux suprématiste… Cette alliance peut être désarmé/désamorcés et revenir à une position anti sioniste pour la diaspora juive ?

      Premièrement, car les religieux pourraient être un bon levier si ils établissaient qu’une bonne partie des juifs ne sont même pas des juifs !! Deuxièmement, les juifs laïques peuvent très bien être REFORMATÉS en anticolonialistes et reconsidérer la nature de leur présence en Israël.

      Plus de soit disant plan divin (ce que peut valider les juifs orthodoxes) et plus de suprématie du juif sur le territoire !!

      Ce qui ne signifie pas que les juifs doivent quitter la région mais que les terres volées soient restitués… et comme citoyens juifs dans un futur état ils pourraient accéder à de la terre et des logements à même titre que des palestiniens vivant en terre sainte ou ceux de l’exile ayant le droit de retour.

      Comme pour l’état d’apartheid en Afrique du Sud, négocier une décolonisation et s’assurer que juifs chrétiens et arabes soient à pied d’égalité lorsque les terres volées seront restitués. Et celles qui ont été achetés devront être renégociés si les acheteurs ont profites d’un avantage indue suite à l’oppression des palestiniens. Ont peut même imaginer un nouvel état avec des sortes d’HLM ou palestiniens et juifs auraient les mêmes droits d’accès à la propriété.

      Le problème du sionisme se réglera avec les juifs raisonnables.



      Gilad Atzmon : L’antisémitisme est une notion qui peut prêter à confusion. Elle renvoie en général à une critique des juifs en tant que « peuple », « ethnie » ou « race ». Cette critique, basée sur des considérations « biologiques », est en passe de disparaître. L’antisionisme, en revanche, relève d’un tout autre ordre. Il correspond à la critique de l’Etat juif, de ses politiques, de ses positions et de son idéologie.


       
  • #3278450

    Où le célèbre
    "Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement
    Et les mots pour le dire arrivent aisément.
    "
    d’un certain Boileau, prend toute sa signification...

    MERCI à A.S. pour sa brillante démonstration, comme à toutes les belles plumes qui rédigent les textes d’E&R et qui ont le Président qu’ils méritent, petits veinards !

     

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  • Exemple parfait de la nécessité de se méfier des détournements (subtils ou pas) du sens des mots, technique connue pour jeter l’anathème sur ceux qu’on veut diaboliser ou, pourquoi pas, détruire, voire tuer.

     

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  • Alain, je te reprends, "des valeurs chrétiennes dont sont issus les droits de l’homme ?". Ce qui empoisonne le monde, c’est le libéralisme. C’est le "Je ne servirai pas" de Satan. Ils ne sont pas là pour servir le bien commun mais, avec la liberté individuelle, se servir. Il est fondamentalement là le problème. Nous sommes faits pour obéir à Dieu, adhérer à la vérité qu’Il nous révèle avec la volonté. Tu révèles de merveilleuses vérités. La vérité est l’objet de l’intelligence, notre intelligence est faite pour la vérité, c’est la vérité qui prime. La beauté. La gloire de Dieu. L’image du Sacré-cœur dans notre maison. Nous nous inclinons, nous sommes très honorés de Le servir.
    Ou alors, tu l’entends ainsi :
    “Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles.” Chesterton.
    Nous vivons dans la foi qui opère par la charité, le Christ est le Roi de rois, c’est la vérité qui prime, nous servons.

     

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  • il y a quelques années, discussion avec une nana qui se prétend allemande mais qui est à l’évidence israelienne ; elle m’interroge sur ce que je pense d’israel, et finit par s’exclamer : "tu veux la disparition d’israel ! tu veux jeter les juifs à la mer !" - moi : "calme-toi, regarde, où est le problème ? la Russie a disparu, la Tchécoslovaquie a disparu, la Yougoslavie a disparu, l’Allemagne de l’est a disparu - tout le monde trouve ça très bien".

     

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