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Et la CIA créa Google...

« Insurge Intelligence, un nouveau projet de journalisme d’investigation en financement participatif, révèle en exclusivité les méthodes employées par les agences de renseignement étasuniennes pour financer, couver et incuber Google, dans le dessein de dominer le monde au travers du contrôle de l’information. Google, financée dès le tout début par la NSA et la CIA, ne fut ni la première, ni la dernière jeune pousse du secteur privé à se voir cooptée par les renseignements américains pour maintenir une ‘supériorité informationnelle’. Les origines de cette stratégie ingénieuse remontent à un groupe secret sponsorisé par le Pentagone, qui a joué le rôle de lien, ces vingt dernières années, entre le gouvernement étasunien et les élites des mondes des affaires ; de l’industrie ; de la finance ; des multinationales ; et des médias. Ce même groupe a permis à des intérêts bien particuliers des grandes sociétés étasuniennes d’éluder systématiquement tout contrôle démocratique et même les lois, afin d’influencer les politiques du gouvernements et de façonner les opinions publiques aux USA et partout dans le monde. Les résultats en sont désastreux : la surveillance de masse exercée par la NSA, un état permanent de guerre mondiale, et des actions récentes visant à transformer l’armée étasunienne en Skynet. »

 

 

Au lendemain des attentats de Charlie Hebdo à Paris, les gouvernements occidentaux se hâtent de légiférer pour attribuer de nouveaux pouvoirs à la surveillance de masse, et au contrôle d’Internet, le tout au nom de la lutte contre le terrorisme.

 

Les hommes politiques, des deux côtés de l’Atlantique, ont appelé à protéger l’espionnage type NSA, et à faire progresser les possibilités d’entraver la vie privée sur internet, en rendant le chiffrement illégal. Une idée qui se répand consiste à vouloir, via un partenariat avec les télécoms, effacer unilatéralement tout contenu considéré comme « propageant la haine et la violence », dans des situations considérés comme « appropriées ». Des discussions énergiques sont en cours dans les gouvernements et les parlements, pour rompre le principe de confidentialité des échanges entre l’avocat et son client.

Il paraît bien mystérieux de se figurer en quoi l’une ou l’autre de ces actions aurait pu empêcher les attentats de Charlie Hebdo, d’autant plus qu’il est établi que les terroristes étaient connus des services de renseignement français depuis une dizaine d’années.

En fait, il n’y a rien de bien nouveau jusqu’ici. Les atrocités du 11 Septembre furent le début d’une longue série d’attentats terroristes, à chaque fois suivis par des extensions incroyables des pouvoirs des États, au détriment des libertés publiques, sur fond d’envoi de troupes dans les régions considérées comme des points chauds hébergeant des terroristes. À ce stade, aucune indication n’incite à penser que cette formule, pourtant tant employée, ait fait baisser les niveaux de danger. En revanche, il apparaît que nous nous enfermons dans une spirale infernale de violence, sans réelle possibilité d’en sortir.

Alors que nos gouvernements maintiennent la pression pour gagner en pouvoir, Insurge intelligence peut à présent révéler l’étendue de l’implication de la communauté du renseignement étasunienne dans la couvaison des plate-formes web que nous connaissons aujourd’hui, dans le but précis d’utiliser la technologie comme mécanisme de combat dans une « guerre de l’information » mondiale, visant à faire apparaître comme légitime le pouvoir de quelques-uns sur nous tous. Le pilier de cette étude est l’entreprise qui définit le XXIème siècle à de multiples égards, de par son omniprésence imperceptible : Google.

Google se pare des atours d’une société technologique amicale, branchée, simple à utiliser, ayant bâti son succès par une combinaison de talent, de chance et d’innovation authentique. Et toutes ces facettes sont réelles. Mais elles ne constituent qu’un fragment de l’histoire. Dans la réalité, Google est un écran de fumée, derrière lequel évoluent les acteurs du complexe militaro-industriel étasunien.

L’histoire racontée de l’intérieur de la montée de Google, révélée pour la première fois par ces lignes, dévoile une pieuvre dont les tentacules vont bien plus loin que Google ; de manière inattendue, elle dévoile l’existence d’un réseau parasite, qui conduit les évolutions de l’appareil de sécurité nationale étasunien, et tire des profits obscènes de son fonctionnement.

 

Le réseau caché

Depuis une vingtaine d’années, les stratégies étasuniennes en matière de politique étrangère et de renseignement ont amené à une « guerre contre la terreur » mondiale, constituée d’invasions militaires prolongées dans le monde musulman et d’une surveillance totale des populations civiles. Ces stratégies ont été incubées, pour ne pas dire imposées, par un réseau caché, qui prend ses racines au Pentagone, mais s’est développé également en dehors.

Ce réseau bipartisan – mis en place sous l’administration Clinton, consolidé sous Bush, et fermement enraciné depuis Obama, et composé surtout d’idéologues néo-conservateurs – a scellé sa domination sur le département de la défense étasunien (le DoD) début 2015, par l’intervention d’une obscure entité privée distincte du Pentagone, mais pilotée par le Pentagone.

En 1999, la CIA créait sa propre société d’investissement en capital risque, In-Q-Tel, pour financer les jeunes pousses prometteuses, qui pourraient créer des technologies intéressant les agences de renseignement. Mais l’inspiration derrière In-Q-Tel en était antérieure ; elle remonte au moment où le Pentagone créa ses propres émanations privées.

Connu sous le nom de « Highlands Forum » [littéralement « Forum des hauts-plateaux », NdT], ce réseau privé a opéré comme lien entre le Pentagone et les puissantes élites étasuniennes extérieures à l’appareil militaire, depuis le milieu des années 1990. Au gré des changements survenus dans les administrations civiles, le réseau autour du Highlands Forum a réussi à accroître avec le temps sa main-mise sur la politique de défense étasunienne.

Les gigantesques fournisseurs privés de la défense, comme Booz Allen Hamilton et Science Applications International Corporation sont parfois appelés « communauté cachée du renseignement » en raison des porosités qui existent entre eux-mêmes et le gouvernement, et de par leur capacité à influencer et en même temps tirer profit de la politique de défense. Ces fournisseurs sont en concurrence entre eux pour le pouvoir et pour l’argent, mais ils savent également collaborer entre eux quand il le faut. Depuis 20 ans, le Highlands Forum constitue un espace de rencontre discret entre certains des plus puissants membres de la communauté cachée du renseignement, avec des officiels du gouvernement étasunien, ainsi que d’autres dirigeants d’industries choisies.

J’ai été confronté pour la première fois à l’existence de ce réseau en novembre 2014, alors que je travaillais sur un article pour Motherboard [un journal en ligne édité par VICE, NdT]. J’avais alors été amené à signaler que le secrétaire étasunien à la défense, Chuck Hagel, venait d’annoncer que la « Defense Innovation Initiative » visait à construire Skynet – ou quelque chose qui lui ressemblerait, dans le but suprême de dominer l’ère naissante de la guerre par robots automatisée.

Cet article se basait sur un « livre blanc » obscur, financé par le Pentagone, publié deux mois auparavant par la National Defense University (NDU) de Washington DC, une institution importante de l’appareil militaire étasunien, qui, parmi d’autres choses, produit des recherches visant à développer la politique de défense étasunienne aux plus hauts niveaux. Le livre blanc clarifiait les idées qui sous-tendaient cette nouvelle initiative, ainsi que les développements scientifiques et technologiques révolutionnaires sur lesquels il espérait capitaliser.

 

Le Highlands Forum

L’un des auteurs de ce livre blanc du NDU est Linton Wells, un ancien dirigeant militaire étasunien, qui avait tenu le poste de directeur des systèmes d’information du Pentagone sous l’administration Bush, parmi ses fonctions, il supervisait la National Security Agency (NSA) ainsi que d’autres agences d’espionnage. Il dispose encore d’habilitations de sécurité au niveau top-secret, et si l’on en croit un article du journal Government Executive, il présida en 2006 le Highlands Forum, fondé par le Pentagone en 1994.

 

 

Le journal New Scientist a comparé le Highlands Forum à une réunion d’élites semblable à « Davos, Ditchley et Aspen », avec ceci de plus qu’il est « beaucoup moins connu du public, mais tout aussi influent ». Les sessions du Forum rassemblent « des personnalités innovantes pour décrire les interactions entre le monde politique et la technologie. Ses plus grands succès résident dans le développement de la guerre en réseau de haute technologie ».

Au vu du rôle joué par Wells dans un tel forum, il n’était peut-être pas surprenant que son livre blanc sur la transformation de la défense ait un impact aussi profond sur les politiques décidées par le Pentagone. Mais si tel fut le cas, pourquoi personne ne s’en est-il rendu compte ?

Bien qu’il soit soutenu par le Pentagone, je n’ai pas réussi à trouver la moindre page officielle sur le site internet du DoD qui fasse référence au Highlands Forum. Mes sources au sein de l’armée et des renseignements, actives ou retraitées, n’avaient jamais entendu parler de ce forum, pas plus qu’aucun journaliste spécialisé sur les sujets de sécurité nationale. J’étais déconcerté.

 

La société de capital risque intellectuel du Pentagone

Dans le prologue de son livre de 2007, dont le titre est Une foule d’individus : l’avenir de l’identité individuelle, [titre original : A Crowd of One : The Future of Individual Identity, NdT], John Clippinger, un scientifique du MIT membre du Media Lab Human Dynamics Group, décrivait sa participation à une rencontre du Highlands Forum, une « instance réservée aux personnes invitées, financée par le département de la défense et présidée par l’assistant aux réseaux et à l’intégration de l’information ». Il s’agissait d’un poste de haute direction du DoD, supervisant les opérations et les politiques des agences d’espionnage les plus puissantes du Pentagone, parmi lesquelles, entre autres, la NSA ou la Defense Intelligence Agency (DIA). À partir de 2003, ce poste se transforma en ce qu’on appelle aujourd’hui « sous-secrétaire à la défense pour le renseignement ». Le Highlands Forum, écrit Clippinger, fut fondé par Dick O’Neill, un capitaine de l’US Navy à la retraite. On trouve parmi ses membres des haut gradés de l’armée étasunienne et de nombreuses agences et divisions – « des capitaines ; des contre-amiraux ; des généraux ; des colonels ; des majors et des commandants » ainsi que des « membres de la direction du DoD ».

Sur ce qui au départ pouvait passer pour le site web principal du Forum [qui a cessé de répondre après la parution de l’article, on vous met ici un lien où il a été archivé, NdT], on trouvait une description de Highlands sous les termes d’« un réseau informel multi-disciplinaire, soutenu par le gouvernement fédéral », s’intéressant principalement à « l’information, la science et la technologie ». Avec bien peu d’explications, à part un simple logo Département de la Défense.

Mais Highlands dispose également d’un autre site web [même remarque que la précédente note, NdT], qui se décrivait comme « société de capital-risque intellectuel », disposant d’une « grande expérience aux côtés des dirigeants de sociétés, des organisations et du gouvernement ». La société propose un « large panel de services, parmi lesquels : projection stratégique, création de scénarios et mise en situation pour l’extension des marchés mondiaux », ainsi que « des travaux menés avec des clients pour établir des stratégies de direction ». Selon le site web, The Highlands Group Inc. organise toute une gamme de forums sur ces sujets.

Par exemple, outre le Highlands Forum, le groupe anime depuis le 11 Septembre le Island Forum, un événement de portée internationale, tenu conjointement avec le ministère de la Défense de Singapour, et chapeauté par O’Neill sous le titre de « consultant principal ». Le site web du ministère de la Défense de Singapour décrit le Island Forum comme « calqué sur le Highlands Forum [à Singapour également, les sites internet cessent de répondre… même note que les deux précédentes, NdT], qui est organisé par le département étasunien de la défense ». Des documents fuités grâce à Edward Snowden, le lanceur d’alertes de la NSA, sont venus confirmer que Singapour jouait un rôle clé dans l’espionnage de données par les USA et l’Australie sur les câbles sous-marins, aux fins d’espionner les puissances asiatiques, telle que l’Indonésie et la Malaisie.

Le site web du Highlands Group révèle également que Highlands dispose d’un partenariat avec l’un des fournisseurs privés les plus importants dans le domaine de la défense étasunienne. Highlands est « soutenu par un réseau de sociétés et de chercheurs indépendants », parmi lesquels « notre partenaire du SAIC dans le cadre du Highlands Forum depuis 10 ans ; ainsi que le vaste réseau de participants au Highlands Forum ».

SAIC est l’acronyme d’une société de défense étasunienne, la Science Applications International Corporation, qui s’est vue renommée en Leidos en 2013, et donc SAIC constitue désormais une filiale. SAIC/Leidos figure au top 10 des plus grands fournisseurs de la défense étasunienne, et travaille main dans la main avec la communauté du renseignement étasunienne, en particulier avec la NSA. Selon le journaliste d’investigation Tim Shorrock, qui fut le premier à lever le voile sur les immenses privatisations des renseignements étasuniens dans son livre Spies for Hire, (Espions à louer), la SAIC a une « relation symbiotique avec la NSA : l’agence constitue le principal client de la société, et la SAIC est le principal fournisseur de la NSA ».

 

 

Le nom complet du Capitaine « Dick » O’Neill, le président fondateur du Highlands Forum, est Richard Patrick O’Neill ; il quitta la Navy pour rejoindre le DoD. Son dernier poste en date, avant qu’il crée le Highlands Forum, y fut : Adjoint à la stratégie et aux politiques, pour le bureau du secrétaire adjoint de la défense aux renseignements, commandes, contrôle et communications.

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20 Commentaires

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  • #2139022
    Le 4 février 2019 à 19:45 par culturovore
    Et la CIA créa Google...

    Magnifique article néanmoins pour précision l’auteur évoque "un groupe d’hommes de pouvoir cordon entre le Pentagone et les grandes sociétés privés, agissant dans l’ombre pour exercer une domination mondiale" et situe sa naissance sous l’ère Bush.

    Correctif, ce groupe est né dans l’Amérique de Truman avec le National Security Act en 1947. Tous les organismes militaires américains sont nés de cet acte. Ensuite, une clique d’hommes d’affaires et de financiers ont pris la main sur la présidence avec Rockefeller. D’où la mise en garde dans son discours d’adieu d’Eisenhower contre un petit groupe d’hommes ayant la main sur le complexe militaro industriel qui pourrait un jour mettre fin à la démocratie. En Amérique ce petit groupe qui a ses successeurs se nomme la Cabale. Une mafia financière qui s’appuie sur le complexe militaro industriel pour mettre en place son NOM New World Order et sa gouvernance mondiale ploutocrate. C’est le gouvernement secret qui s’appuie sur le Deep state

    Johnson, Ford, Reagan, Bush, Rumsfeld, Cheney, Obama, Clinton n’en sont que les zélés serviteurs

    Autre précision : le Colonel Corso (Pentagone/OSS/CIA) nous l’explique dans son autobiographie, que ce n’est pas contrairement à ce que laisse entendre cet article le complexe militaro industriel qui vient chercher des start up issues du privées qu’il aurait ciblé potentiellement intéressant. Stanford fait partie du complexe militaro industriel comme couverture. Les projets développés dans les laboratoires secrets de la DoD, de la Darpa, de la NSA, de la DIA sont ensuite transférés dans le privé via des hommes de paille ou de vrais chercheurs universitaires auxquels on délivre la découverte, avec un financement à l’appui. C’est une manière d’associer le privé au public et c’est ainsi qu’est né le complexe militaro industriel depuis 1947.

    L’auteur oublie 2 noms fondamentaux dans la liste qu’il donne des membres du Highlands forum (qui est en réalité équivalent au Bilderberg, le Bilder. étant réservé aux européens qui feront parti des décisionnaires du Nouvel Ordre Mondial). Ce sont Bechtel et Skunk Works Lockheed Martin. Tous les membres de sa liste sont des transnationales faisant partie du complexe militaro industriel, développées à partir des transferts technologiques initiés dans les laboratoires militaires directement donnés à des universitaires pour les partager ensuite avec des sociétés comme ITT, General Electric

     

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    • #2139133
      Le Février 2019 à 22:51 par The Médiavengers Zionist War
      Et la CIA créa Google...

      Le Lieutenant-Colonel Phillip Corso était un officier des services secrets de l’US Army qui a servi au Conseil National de Sécurité d’Eisenhower. Après 21 années de carrière militaire il s’est reconverti comme analyste militaire. Le Colonel Corso dit avoir personnellement vu des extraterrestres décédés lors de l’accident de Roswell en 1947 et un Ovni dans une base aérienne. Il a aussi constaté le déplacement d’un Ovni à environ 6500 km/h au radar. Lorsqu’il a travaillé dans les services de recherche et développement, des fragments extraterrestres provenant d’accidents divers lui ont été donnés et son travail consistait à faire étudier et développer ces technologies en prétendant qu’elles provenaient de sources terrestres étrangères.

      Dans un livre paru en juin 1997, Corso déclare avoir vu un corps d’extraterrestre récupéré du crash. Il déclare également avoir travaillé de 1961 à 1963 sur les découvertes de Roswell, chargé par son supérieur le général Trudeau de transmettre la technologie récupérée du crash à diverses compagnies américaines telles que IBM, Hughes Aircraft, les laboratoires Bell et Dow Corning, sans que ces compagnies soient au courant de la provenance des éléments technologiques qui leur étaient transmis. Corso considère que cette action a permit la "découverte" de technologies telles que les microprocesseurs, les fibres optiques, le Laser, et les fibres à super-tenacité. Il parle également de l’influence qu’à eu la technologie extraterrestre dans les événements politiques et géopolitiques, le programme spatial américain, le programme de "guerre des étoiles", et la fin de la guerre froide.

      Suite aux déclarations fracassantes du colonel Corso dans son livre en 1997, le CAUS entâme le 25 Mars 1998 des poursuites (cas Civil 98-0538PHXROS) contre l’Armée US pour obtenir tout les documents que Corso déclare avoir pu voir et lire. Pour aider le CAUS dans cette démarche, Corso signe un affidavit où il jure sous serment ce qu’il a déclaré dans son livre. Le parjure, ou mentir sous serment, est punissable comme une offense criminelle encourant généralement une peine de prison pour la personne coinvaincue de parjure.

       
    • #2139177
      Le Février 2019 à 00:55 par voxpop
      Et la CIA créa Google...

      très très intéressant ce que vous dites là. Si j’ai le temps je vais m’y intéresser de plus près.

       
  • #2139027
    Le 4 février 2019 à 19:53 par culturovore
    Et la CIA créa Google...

    (SUITE)

    Posez-vous maintenant la question des véritables origines du micro-processeur, ITT ? Faux, lisez Corso.

    Qui a fondé Internet ? la Darpa. Au départ Internet était son réseau Intra net appelé Darpa Net ensuite partagé avec les universités pour qu’il s’étende au reste du Monde. C’est aussi la Darpa qui a crée le Dark Net.

    Qui possède les cables sous les océans qui véhiculent l’information ? La NSA.

    Qui a fondé Google, la Darpa, la maman du Net bien entendu.

    Enfin, qui a crée le Bitcoins, (plein de portes dérobées), la NSA.

    Ces mêmes hommes de la Cabale détiennent les 4 plus grosse sociétés mondiales qui sont en fait 4 banques qui détiennent elles mêmes 90% de toutes les sociétés cotées dans le Monde (Global Corporate Control - Ecole Polytechnique de Zurich).

    Le Nouvel Odre Mondial, la gouvernance mondiale, l’agenda 21 eugéniste, les maîtres de Macron, Merkel, Trudeau, Borsolano et autres, ce sont eux !

     

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    • #2139046
      Le Février 2019 à 20:38 par En outre
      Et la CIA créa Google...

      Posez-vous maintenant la question des véritables origines du micro-processeur, ITT ? Faux, lisez Corso.



      Pour faire gagner du temps aux lecteurs, il s’agit de : Philip James Corso.

       
    • #2139134
      Le Février 2019 à 22:53 par Christophe
      Et la CIA créa Google...

      Des porte dérobées à l’intérieur de Bitcoin avez-vous des sources ? Je ne remet nullement en cause votre commentaire mais cela m’interesse d’en savoir plus.

      A ce que je sache, Bitcoin est un programme open-source et tout le monde peut le lire (et beaucoup ne s’en sont pas privé notamment pour le comprendre, le vérifier, et s’en inspirer pour créer d’autre cryptos et blockchains), je suis dev donc "un peu" de la partie, certes non expert en sécu informatique, et je n’ai pas moi même les compétences et le temps pour analyser tout le code d’un tel programme, mais je pense que ça se saurait et que ça ferait beaucoup de bruit (et de tord à de nombreuses entreprises de minage) si c’était vrai.

       
    • #2139257
      Le Février 2019 à 10:26 par jp
      Et la CIA créa Google...

      EXCELLENT, vous avez déballé l’essentiel sans faute !

       
    • #2140035
      Le Février 2019 à 17:22 par culturovore
      Et la CIA créa Google...

      @ Christophe

      Sujet très chaud. Cherchez sur le web, en anglais et vous trouverez le White Paper de la NSA daté de 1995 qui annonce sa création.

      Le Bitcoin crée par la NSA a 2 finalités :

      - La toute première génération était de permettre au système financer international et à ses banksters du NOM de blanchir et faire des transferts discrets de l’argent de la drogue, de la vente d’armes, de la prostitution, du jeu illégal, de la vente d’organes, d’enfants. Des trilliards servant à financer les guerres et la corruption pour mettre en place le NOM. 

      C’est pour cela qu’ils ont crée et qu’ils on lancé le Darknet. Une fois en place ils ont introduit le Bitcoin sur le Darknet pour financer les transactions, afin d’éviter les camions de cash comme ceux qui leur ont servi à échanger en Europe pétrole irakien contre armes et mercenaires lors de la deuxième guerre du Golf.

      - Dans les générations améliorées pour vous tracer par des portes dérobées de manière à contrôler votre liberté. Le jour ou ils décideront de vous éliminer, ils effaceront la clé. Vous n’aurez plus d’argent.

      N’oubliez pas la finalité du NOM (nouvel ordre mondial), un contrôle total pour un asservissement total des peuples. Ils veulent enlever le cash pour nous enfermer dans une prison digitale. Ce sont les mêmes banksters qui possèdent banques et Visa, Mastercard, Western Union, American Express et qui font la promotion d’un monde plus sur sans cash.

      C’est pour cela qu’ils ont fait basculer le Bitcoin du Darknet à Internet. Maintenant avec cette "monnaie Luciférienne" vous achetez tout et toutes vos transactions sont fichées et par du data mining extrapolées pour mieux vous connaître. C’est pour cela que le Big Data a été mis en place. Ficher 7 milliards d’humains. Je connais bien la partie pour avoir été dirigeant dans la Business Intelligence, Data Mining et je devais être recruté par un leader américain du Big Data dans le Monde pour le diriger en partie en Europe mais heureusement cela ne s’est pas fait. Je ne peux en dire plus. Mais je vous jure bien de dire la vérité.

      Pourquoi font-ils croire aux gens que le Bitcoin est une open source crée par des individus soucieux de se libérer de l’emprise des banques ? Pour que les individus y voient la liberté et y plongent comme dans Facebook et ne pensent pas à créer une voie alternative.

      La fait que Christine Lagarde directrice du FMI et agent du NOM en fasse la promotion aurait du vous mettre la puce à l’oreille...

       
    • #2140633
      Le Février 2019 à 22:10 par Michelly58
      Et la CIA créa Google...

      @Cultorovore Il faut dire que le procédé est plus que douteux. Tout processus de virtualisation monnétaire contribue un peu plus à notre asservissement, la libération se fera par le cash.

      Les réseaux sociaux sont des outils d’espionnage qui ont finit par se retourner petit à petit contre leurs maîtres, c’est pour ça qu’ils s’attèlent à en faire la purge. Ils sont allés jusqu’à supprimer Google Plus tellement la grogne montait. Mais c’est tant mieux car chaque réseau social qui disparaît est une ouverture à la concurrence.

       
  • #2139029
    Le 4 février 2019 à 20:09 par Lavrov
    Et la CIA créa Google...

    Camarades de E&R
    C’est depuis toujours que les militaires sont à la pointe de ce qui nous servira demain dans la vie de de tout les jours.
    Le Gps etc...
    Ce n’est pas pour autant qu’il y a une volonté de faire le mal derrière.
    Non juste une volonté de rentabiliser les départements R&D du complexe militaro industriel en accordant des licences d’exploitation de certaines technologies à des gens triés sur le volet. Je pense que ce qui se cache derrière google c’est juste le dollar.
    Après bien sûr les gens aux manettes de ces boîtes eux ont un agenda prescris par le complexe militaro industriel et par les grands argentiers.
    Le business d’un côté (les protestants) et l’eschatologie de l’autre (les inutiles).
    Ne varietur
    Lavrov.

     

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    • #2139180
      Le Février 2019 à 01:03 par voxpop
      Et la CIA créa Google...

      Oui effectivement. Tous ce beau petit monde n’ont pas forcément la même volonté de contrôle mondiale ou bien au courant du plan final. Ce sont des artisans utile comme l’imbécile utile.
      Pour ce genre de stratégie et plan à long terme comme toujours il faut une pousse, une oligarchie pensant et voulant la même chose, les mêmes intérêts.
      Après ce n’est qu’une question d’attitude sociale comportementale de tous les jours hélas. Comment les gens réagissent-ils à l’influence ou bien le chantage à l’argent. Et si l’argent ne fonctionne pas, et bien on passe au chantage supérieur jusqu’à l’élimination de l’obstacle.
      Une personne étant animé d’une bonne intention créer une arme, mais d’autres notamment certains qui pourraient y contribuer peuvent ne pas être animé de cette bonne intention.

      Comme tout outil permettant d’avoir plus de pouvoir, tout dépend hélas comment on en fait l’usage.
      Mais le big data, dont en réalité c’est surtout l’analyse de données personnelles massives que l’on met en corrélation les une aux autres, ouvre une porte de pandore bien trop dangereuse pour la civilisation.

       
    • #2139217
      Le Février 2019 à 07:24 par Fiodor Vassilievitch Tokarev
      Et la CIA créa Google...

      L’armée, l’Etat , les lois c’est de la merde, qui nous régentent, qui nous oppressent
      Si tu es respectueux de l’ordre, de ton voisin, des tiens , tu n’as pas besoin de lois, ni des flics
      Et si il y a un problème, le groupe,la communauté, le village, s’en occupe
      Je respecte les autres, les autres doivent me respecter
      De ça découle la seule loi, si tu fais chier le groupe, on te péte les jambes ou on te tue
      On s’occupe des nôtres, de notre communauté, de notre village et le reste c’est Dieu qui nous le donne
      Je ne nuis pas aux autres, que ce soit sur tous les points que le groupe decide, rien de plus
      Le reste c’est de la servitude volontaire, je ne veux pas d’Etat qui me dise quoi penser, comment éduquer mes enfants ou mes pratiques sexuelles, morales ou autres
      Je connais le bien et le mal, si tu fais mal ,tu es un nuisible, si tu es un nuisible, on te traite comme un nuisible
      Bon sens et harmonie, ordre et discipline



      #2121372Le 11 janvier à 05:19 par Fiodor Vassilievitch Tokarev
      "L’esclavage par l’usure, ça suffit !"
      L’Etat n’a aucune légitimité, ce n’est qu’une construction théorique pour les besoins politiques des différents régimes qui ont détenu le pouvoir. les BANQUES
      Cela s’est réalisé dans la douleur et à coup de guerres ou de trahisons de la part des potentats locaux pour du fric.Une fois le but atteint, et pour préserver cette unité artificielle, les politicards aidés par les ploutocafards, ont imposé leur autorité. Pour fonctionner, ils ont créé une administration, des services, des organismes divers et variés (police, justice, armée) qu’ils ont nommé État
      C’est un outil totalitaire au service du KAPITAL


       
  • #2139155
    Le 4 février 2019 à 23:43 par Dure réalité
    Et la CIA créa Google...

    Bon article qui donne les noms des Dieux du nouveau monde, enfin des cerveaux créateurs contrôlés par " la Bête"

    Unabomber avait compris à quoi on arriverait avant les autres, toujours en vie au fond de sa prison en terre volée aux indiens par les cerveaux malades... Le premier "terroriste" de l’histoire.

    Hakim Bay à donné aussi à réfléchir sur le principe de liberté dans les débuts du contrôle totalitaire de "Skynet Big Bro", enfin il a donné des pistes après qu’Orwell nous ai annoncé le futur exact que nous allions vivre.

     

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  • #2139164
    Le 5 février 2019 à 00:08 par Locksman
    Et la CIA créa Google...

    L’émergence de Google comme de Facebook à été fulgurante, notamment parce que Google était dès le départ rapide, efficace et gratuit. Il n’y avait que des pubs textuels, habilement positionnés, qui ressemblaient aux autres résultats de recherches.
    Il me semble que c’est comme ça que Google s’est démarquer de la concurrence, sur les moteurs de recherches concurrents il y avait toujours une tonne de pub qui ralentissaient l’ouverture des pages.

    Avec les centaines de milliards de dollars du budget militaire états-unien ca aide c’est sur.
    Ca explique peut être aussi la liste interminable de société racheter par Google depuis 2001

     

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    • #2140660
      Le Février 2019 à 22:54 par Sarah Connor
      Et la CIA créa Google...

      L’opérateur Madere n’était pas disposé au départ à supprimer les publications archivées, mais les protestations des utilisateurs et les menaces d’action en justice ont changé la donne. Enfin (son site a soutenu la suppression définitive des articles nuking , connu en anglais Nuke : avec des armes nucléaires attaque) certains auteurs qui ne voulaient pas être énumérés.



      Le premier achat en 2001 est intéressant (Deja News)...11 septembre...Tours jumelles... nucléaire...

       
  • #2139165
    Le 5 février 2019 à 00:11 par Pastounak
    Et la CIA créa Google...

    "L’expérience démontre en effet que les mots « gay », charia » ou encore « sioniste » sont souvent inclus dans les commentaires injurieux et seront donc supprimés en priorité."

    https://www.inaglobal.fr/presse/art...

     

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    • #2140644
      Le Février 2019 à 22:37 par Michelly58
      Et la CIA créa Google...

      Au fond les journalistes font exactement le même travail que sur les plateaux, modérer et censurer le débat. Même des commentaires n’évoquant aucun de ses termes incriminés peuvent se voir supprimés juste parce qu’ils des thématiques remettant en cause les mensonges de la presse.

       
  • #2139205
    Le 5 février 2019 à 04:59 par Sherlock
    Et la CIA créa Google...

    Chez les informaticiens, on surnomme gmail "CIA-mail" depuis que ça existe. Pour ce qui est du moteur de recherche Google, il a été remplacé par DuckDuckGo et ses cousins depuis le premier jour de leur mise en service.

    Quant à la main-mise de la NSA sur l’Europe, disons sans entrer dans le détail que le Brexit nous fera un peu de bien. Renseignez-vous par exemple sur les faits et gestes de la société Certegy, dont vous utilisez les services au quotidien sans le savoir.

     

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  • #2139993
    Le 6 février 2019 à 15:22 par Tfpg
    Et la CIA créa Google...

    Quand est-ce que vous virez les boutons pour partager les liens sur Google + ? (Et le reste)

     

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    • #2140646
      Le Février 2019 à 22:39 par Michelly58
      Et la CIA créa Google...

      Google + n’existe plus, ils peuvent d’ors et déjà le supprimer de leurs liens.