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La dangerosité de l’hydroxychloroquine : une fable politico-médiatique ?

Dieu sait si nous avons eu la dent dure avec Laurent Mucchielli, mais c’était sur un autre théâtre d’opérations, celui des banlieues, de l’immigration et de la violence dans les cités.

Nous n’étions pas d’accord avec les conclusions du sociologue qui frisaient la caricature gauchiste en excusant les comportements inadmissibles des racailles.

Ceci étant dit, nous ne sommes pas idiots au point d’ignorer que le désœuvrement social, la déconsidération politique et le chômage de masse peuvent mener à la violence, mais l’attitude face au travail n’est pas la même selon les communautés, c’est un fait.

Et un autre débat. Aujourd’hui nous applaudissons la démonstration rigoureuse du chercheur qui s’est intéressé au triple harcèlement médico-médiatico-politique qui a visé le protocole de soin du Pr Raoult.

Un travail remarquable qui renvoie la balle dans le camp du gouvernement, de la politique de santé et des médias. Notons au passage que Mucchielli ne fait pas de cadeaux au Monde, qui a pourtant publié ses travaux sur la délinquance.

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Prescrite en Chine, aux États-Unis, au Brésil, en Inde, dans la plupart des pays africains, au Proche-Orient et dans certains pays d’Europe, l’HCQ est déclarée dangereuse voire mortelle par les autorités françaises. Et les journalistes suivent. L’affirmation ne résiste pourtant pas à l’analyse. Connus de très longue date, les effets secondaires sont bien contrôlés à l’IHU de Marseille.

 

Le 5 mars 2020, dans un « Avis relatif à la prise en charge des cas confirmés d’infection au virus SARS-CoV2 », le Haut Conseil de la santé publique (Direction générale de la Santé) indiquait que « on ne dispose pas à ce jour de données issues d’essais cliniques évaluant l’efficacité et la sécurité d’options thérapeutiques spécifiques dans la prise en charge des infections ». Toutefois, se référant à des recommandations d’un comité de l’OMS datées du 24 janvier 2020, il faisait déjà un choix : « le traitement spécifique à privilégier selon une approche compassionnelle est le remdesivir » (le très coûteux médicament du très influent laboratoire pharmaceutique américain Gilead). Et dans les médias, certains caciques de l’administration sanitaire (à l’instar du directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch, dès le 1er mars) déclaraient déjà que le traitement différent proposé par le professeur Raoult (IHU de Marseille) ne servait à rien et qu’il était dangereux.

Ainsi, avant même la constitution du Conseil scientifique chargé de la gestion de la crise du Covid, le 11 mars, le choix du ministère de la Santé était déjà fait. La sécession de Raoult s’éclaire d’un jour nouveau. Et l’on comprend mieux comment est arrivé dans le débat l’argument de la dangerosité cardiaque de l’hydroxychloroquine.

 

Le ministère de la santé donne le La

La suite est connue. Constatant cette mise à l’écart et après sa mise en retrait du Conseil scientifique, D. Raoult lance sa propre communication par vidéo le 5 mars, date à laquelle son équipe teste encore différentes combinaisons d’anti-virus et d’antibiotiques en s’inspirant notamment des recherches chinoises signalées 10 jours plus tôt, puis annonce son protocole définitif et ses premiers résultats le 16 mars. L’IHU teste alors déjà environ 600 personnes par jour.

Face au succès populaire que rencontre Raoult, la riposte générale s’organise au ministère. Le 27 mars, l’Agence Nationale de Sécurité du médicament communique sur la dangerosité cardiaque potentielle des composants du protocole marseillais, aussitôt relayée par la Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique (« l’emploi de ces médicaments [hydroxychloroquine et azithromycine], en particulier en association, fait courir des risques d’effets indésirables graves, en particulier cardiaques. Plusieurs cas viennent d’être rapportés aux Centres Régionaux de Pharmacovigilance ») et le Réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance (« la chloroquine, l’hydroxychloroquine (mais aussi l’azithromycine et le lopinavir, à un moindre degré) bloquent les canaux potassiques hERG. Les patients recevant concomitamment ces traitements sont exposés à des prolongations possibles de l’intervalle QT corrigé (QTc) de l’électrocardiogramme de surface. La toxicité cardiaque de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine est dose-dépendante et des cas d’arythmies graves ont été rapportés lors de surdosage mais aussi à dose thérapeutique »). Enfin, les Agences Régionales de Santé (ARS) relayaient localement.

Toutes les agences du ministère de la Santé dégainent donc l’artillerie lourde pour éteindre l’incendie allumé par Raoult. Et la presse médicale comme la presse généraliste vont suivre presque comme un seul homme la communication gouvernementale. À ce moment-là, les 3 seuls décès suspects signalés dans le réseau régional de pharmacovigilance (en l’occurrence celui de Nouvelle-Aquitaine) sont pourtant des cas d’automédication (signalés par exemple par Sud-Ouest). Rien à voir avec la prescription médicale dont le dosage comme les effets sur l’évolution clinique des malades sont contrôlés par les médecins. Aucun de ces communiqués (et aucun des articles de presse qui les relayeront) ne rappelle en outre que les effets indésirables graves de l’hydroxychloroquine, connus de longue date (on y reviendra), surviennent essentiellement dans les traitements de longue durée de certaines maladies graves, tandis qu’il est ici question d’un traitement de quelques jours. Mais qui se soucie de tous ces « détails » ?

 

Quand Le Monde travaille à charge

Après une première salve d’articles de presse à la fin du mois de mars, le 9 avril c’est Le Monde qui relance le sujet avec un article de Sandrine Cabut intitulé « Coronavirus : les effets indésirables graves s’accumulent sur l’hydroxychloroquine ». Dès la première phrase, le ton est donné : « l’hydroxychloroquine (Plaquenil), seule ou associée à l’antibiotique azithromycine, n’a toujours pas démontré son efficacité chez des patients atteints du Covid-19, mais les signaux de pharmacovigilance s’accumulent ». Les faits seraient les suivants :

« depuis le 27 mars, 54 cas de troubles cardiaques dont 7 morts soudaines ou inexpliquées (3 de ces personnes ont pu être sauvées par choc électrique) relatifs à ces médicaments ont été analysés au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Nice, chargé de la surveillance nationale des effets indésirables cardiaques des médicaments évalués dans l’infection au nouveau coronavirus ».

Dans 36 des 54 cas, il s’agirait d’une altération du rythme cardiaque (le fameux « allongement de l’espace QT »).

La journaliste a téléphoné au professeur Milou-Daniel Drici, responsable du CRPV de Nice, qui explique que « quand il s’agit de molécules comme des anticancéreux, le rapport bénéfice/risque reste positif. Dans le cas de l’hydroxychloroquine, le bénéfice n’est pas prouvé et le risque est avéré. La prescription ne devrait pas se faire en dehors d’essais cliniques ». Elle conclut que « le spectre d’un accident cardiaque est l’une des raisons pour lesquelles les autorités de santé ont réservé le traitement hydroxychloroquine et azithromycine aux patients hospitalisés ».

Enquête du quotidien le plus célèbre de France ou exercice de traduction vers le grand public de la communication gouvernementale ? Par naïveté ou en service commandé de sa rédaction en chef ? Ces questions se posent malheureusement. En effet, l’article souffre d’une quadruple carence d’analyse :

1- Savoir compter. Combien y-a-t-il eu de morts ? L’article dit « 7 morts » mais « 3 ont pu être sauvé » (sic !). Donc 4 morts et non 7. L’article précise : « depuis le 27 mars ». Or le précédent bilan de pharmacovigilance qui annoncé 3 morts par automédication date du 29 mars. Se pourrait-il qu’il n’y ait en réalité que 1 mort supplémentaire depuis cette date ? Le communiqué de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) du 10 avril le confirmera : il y a eu en tout et pour tout 4 décès « en lien avec des médicaments utilisés chez des patients infectés par le COVID-19 ». Et ce, sans que l’on sache du reste si le médicament en cause est l’hydroxychloroquine ou/et le lopinavir (de même que les rapports de pharmacovigilance n’indiquent rien au sujet des associations de médicaments).

2- Savoir estimer la valeur d’une information. Si tous ces décès sont le fait de personnes qui se sont auto-médiquées, en quoi cela constitue-t-il une information pertinente pour comprendre le problème posé ? Tout surdosage de médicament est potentiellement dangereux voire mortel. C’est un truisme. En 2019, une équipe de chercheurs australiens a montré que près de 100 000 hospitalisations et plus de 200 morts ont été causé dans ce pays de 25 millions d’habitants au cours des dix dernières années par simple abus de paracétamol. Et, en France, un collectif de médecins estimait par ailleurs en 2018 que le mauvais usage des médicaments était probablement responsable d’environ 10 000 morts en France chaque année. La question qui est posée ici est celle de l’usage d’un médicament sur prescription médicale, dans un contexte précis et avec des dosages précis. Soit l’information est liée à cet usage et alors elle est intéressante, soit elle n’a rien à voir et alors elle n’a aucun intérêt.

Lire l’article entier sur blogs.mediapart.fr

 






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18 Commentaires

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  • En tout cas, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils s’en sont mis plein les poches grâce au covid. Entre les amendes pendant le confinement, le prix des masques, des gants et des visières, le prix des tests que beaucoup de gens vont vouloir passer pour détecter s’ils ont ou non contracté le virus (et ce, plusieurs fois par mois pour les grands stressés), les vaccins bientôt... Mmm bonne affaire, bonne affaire...

     

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  • bon , il faut mettre les pieds dans le plat

    la complicité de certains(*) médecins dans cette histoire, fait qu’un devoir d’inventaire les concernant s’impose

    depuis presque 3 mois, ils filtrent le moucheron pour faire avaler leurs chameaux, ce qui dans la situation présente consiste a priver l’ensemble des patients d’une réelle chances de guérison , a commencer par tous ceux qui ont du être "rivotrilisés"
    là, l’augmentation de l’espace QT, n’a suscité aucune crainte, il était même souhaité

    pour les autres, ’j’intube’ a tous les temps, même au subjonctif de l’imparfait
    des moutons iatrogènistes qui dominent une haute technicité
    des spécialistes omniscient de leurs seuls sujets d’études, mais n’ayant aucune conscience de ce qu’ils ignorent

    combien d’entre eux demanderont une étude en double aveugle pour le "vaccin" ?
    ils s’y précipiteront quasiment tous, tête baissée, drapé du célèbre consensus qui fait, qu’a défaut de porter sa propre réflexion on se coule dans celle des autres
    attitude consistant à suivre le chien crevé au fils de l’eau

    j’ai honte pour vous

    (*) pas tous, mais pas qu’un

     

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  • #2462538

    Il y a peut-être des gens qui fréquentent ce site, et qui ont pris ce médoc, s’ils ont vécu dans des zones où sévit le paludisme !

    J’en ai pris pendant des années, quand j’étais ado, étant donné que je vivais dans une telle zone.

    Certes, ce n’est pas un médoc anodin, ça bousille le foie doucement (surtout si on prend longtemps), et ça peut nuire à la vue aussi, mais en ce qui concerne l’utilisation pour les cas présents, ces effets secondaires seront ultra-négligeables, car le traitement sera court dans le temps !

    donc il y a bien une volonté du gouvernement en France, de laisser les gens mourir, voire de faciliter leur passage, quand le fameux rivotril est utilisé !

    Ce médoc est désormais dispo gratuitement en Espagne et en Italie dans les pharmacies.

    Mais en Fronce (désolé, mais pour moi, la France n’existe plus ), on vous laisse vous démerder avec du paracétamol !

    Je ne vais pas revenir sur tous les dysfonctionnements de cette histoire, car le site a très bien fait le boulot, et tous ceux qui le consultent, savent de quoi il retourne, Mais ces gens devront payer un jour, que ce soit devant la justice des hommes, ou bien devant celle de Dieu, et enc e qui concerne cette dernière, je le dis honnêtement, je n’aimerais pas être à leur place, car la sanction va être très très sévère !

    Pour cette molécule, peut-être faudra-t-il en prendre plus régulièrement, en cas de "seconde phase" ( qu’aiment tant à nous "prédire" nos mainstream), comme je l’ai fait, comme l’ont fait des milliers d’expatriés et comme ils le font encore, quand ils vivent en zone paludéenne........les résultats et études nous le diront, mais elles viendront d’autres pays que la Fronce, puisqu’en Fronce, certains sont destinés à mourir, pour laisser la place......

    en fonction des événements futurs, il sera alors temps de voir ce qui doit être fait !

    Je ne suis connecté ni sur twitter, whatsapp, facebook ou autre, mais si ce site donne un feu vert, je ne sais pas pour ceux qui liront, mais pour ma part, je répondrai présent, avec les moyens dont je dispose et mes compétences !

    Une date, un lieu c’est tout.....les plans d’actions devant être établis sur place, loin de toute fibre optique, de tout câble en cuivre, de tout smartphone !

    Il faudra bien qu’un jour, quelqu’un donne le top départ non ?

    Prenez soin de vous tous, et restez vigilants et prêts.

     

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  • "Le protocole de soin du Pr Roault" contre "le protocole des sages de soin" qu’on veut nous enfiler !!!

     

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  • Les ficelles faisant "le lien d’intérêt" : nouveau terme pour faire mieux passer l’arnaque, sont trop grosses. Ces gens qui servent les lobbies et qui font leurs beurres sont pathétiques et pas éthiques dans leurs agissements. Ce sont eux qui se jouent le plus du libéralisme indécent, ce doc Cymes par exemple, qui au nom d’une réussite qu’il ne faut pas critiquer sinon t’es un jaloux, pratique un bizz autour de la santé, bref cultive le patient dans un rapport étroit avec la maladie, faut en bouffer pour s’en guérir ? (A trop parler de "racisme", on ne le combat plus, on le cultive et on l’alimente).

     

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  • Incriminer l’hydrochloroquine c’est faire preuve d’une mauvaise foi " sans nulle autre pareille", en plus lorsque derrière c’est pour laisser crever les gens alors c’est qu’il ne faut rien attendre de cette oligarchie, elle est capable du pire, provoquer la seconde vague de contamination. Il se peut qu’ils contaminent les masques pour s’ assurer un maximum de contamination, n ont t’ils pas donné des couvertures contaminées aux indiens d’amerique pour les exterminer ? Le masque cheval de troie de l’empire ?

     

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  • Sur bfmwc, le professeur Robert Seubag ? n’explique pas le miracle de l’Afrique. Au lieu de comprendre que la chloroquine est utilisée en masse pour le palu là-bas, et que ce médicament est LA meilleure réponse (jusqu’à present)à cette grippe 2.0, il répond : " pour l’Afrique c’est une énigme...On ne sait pas bien pourquoi le covid a peu progressé...On pense à la jeunesse de la population...à une particularité génétique...ou bien c’est grâce aux campagnes de vaccination massives..."

     

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  • Petite contine marseillaise :

    Il était un lopinavireu
    Il était un lopinavireu
    Qui n’avait ja-ja-jamais rien soigné
    Qui n’avait ja-ja-jamais rien soigné
    Ohéé Ohéé

    Pareil pour le remdesivireu
    Pareil pour le remdesivireu
    Toussez toussez et restez confinés
    Toussez toussez et restez confinés
    Ohéé ohéé

    Quant à l’hydroxychloroquineu
    Quant à l’hydroxychloroquineu
    Elle a sauvé bon nombre de français
    Elle a sauvé bon nombre de français
    Ohéé ohéé

    C’est ainsi qu’à l’I-U-H-Meu
    C’est ainsi qu’à l’I-U-H-Meu
    Didier Raoult les a tous dribblés
    Didier Raoult les a tous dribblés (allez l’Ohèm !)
    Ohéé ohéé

    Messieurs et dameu du Conseilleu
    Messieurs et dameu du Conseilleu
    Filez filez ça devient très risqué
    Filez filez ça devient très risqué
    Ohéé ohéé

    A vos relais journalistiqueu
    A vos relais journalistiqueu
    Prévenez les on vient avec des piques
    Prévenez les on vient avec des piques
    Ohéé Ohéé Ohé !

     

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  • Ce matin sur france inter apres avoir bien demoli l’hydroxychloroquine ils ont bien explique que sanofi avait besoin d’argent pour travailler sur le vaccin.

     

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  • Big Pharma et tous ses larbins serviles, arrogants et parisianistes à l’extrême, se répandant sur les media complices comme une lèpre intellectuelle, auront sacrifié, sans la moindre hésitation - avec l’acquiescement mortifère de ce gouvernement de lâches et d’imbéciles - des milliers de vies.

    Tous complices, pour massacrer le Pr Raoult et son protocole, au détriment de la France et des Français !

    Heureusement qu’un nombre important de généralistes - plus intelligents et surtout plus intègres que ces cloportes - ont appliqué leur serment d’Hippocrate sans attendre que leur en soit donné la permission, évitant ainsi d’augmenter les pertes en vies humaines...

     

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