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Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

Le Festival international de cinéma de Berlin fait dans l’audace folle

Berlinale 2017, ou comment transformer un festival, en l’occurrence international du film, en promotion mondiale du féminisme. Arte a évidemment sauté sur cette opportunité, tant la chaîne se fait la porte-parole de tout ce que le projet mondialiste nous impose : féminisme, donc, mais aussi LGBTisme, sionisme, antinationalisme, européisme, multiculturalisme, antiracisme, antifascisme, noborderisme, pornographisme...

 

 

Cette discrimination positive (on aurait plutôt dit négative) débile, puisque les femmes sont tout sauf discriminées dans le monde du cinéma – et Catherine Breillat n’est pas Martin Scorsese, n’en déplaise aux pasionaria de la cause – cancérise tout le domaine culturel. Pour la 77e édition de ce festival qui a lieu à Berlin, ville-monde de gauche multikulti, comme dirait Merkel, cet agent américain, 124 femmes réalisatrices, actrices ou dirphot (directeur de la photo, oh la la) sont présentes. Mieux : parmi les 18 films présentés, près de « la moitié sont des portraits de femmes », nous apprend Arte TV.

 

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L’hérôïne transgenre du réalisateur chilien pour qui "le monde n’est pas prêt"

 

Le lecteur vidéo d’Arte étant probablement antiféministe, cliquez ici pour voir la vidéo.

 

On attend avec inquiétude la Berlinale entièrement consacrée aux transgenres, avec 18 films transgenres, 124 acteurs/trices transgenres, un jury transgenre, un public transgenre et des critiques transgenres. Ce n’est pas juste de l’humour, c’est la logique infaillible de cette « avancée » culturelle. Pour confirmer cette menace, le jury présidé par le réalisateur Paul Verhoeven a choisi le plaidoyer de Kaurismaki pour les réfugiés ainsi qu’une histoire d’amour « transgenre » par un réalisateur chilien... On plaisantait à peine. L’édition précédente, présidée par Meryl Streep, qui vient de répondre à Trump dans un discours « émouvant » selon le Huffington Post, avait primé un documentaire sur l’île de Lampedusa, où atterrissent des milliers de « réfugiés ».

 

 

Voici, rapportés par Le Figaro, les propos de l’actrice US Maggie Gyllenhaal [qui c’est celle-là ? NDLR] qui fait partie des membres du jury :

« Je veux que l’on sache qu’il y a de nombreuses personnes dans mon pays qui sont prêtes à résister ! »

Décidément, l’élection de Donald Trump par une majorité des grands électeurs le 8 novembre 2016 ne passe toujours pas, dans le monde dit culturel. Comme par hasard, un des autres membres de ce jury très mondialiste est un Mexicain qui a un petit rôle dans le dernier Star Wars... qui est évidemment contre le mur que Trump veut faire construire. Cependant, par-dessus toute cette ingénierie grotesque, la cerise sur le gâteau culturo-mondialiste serait la nomination au poste de meilleure actrice de Daniela Vega, transgenre de son état.

On voudrait couler le cinéma dans le béton de la bien-pensance qu’on ne s’y prendrait pas autrement... Heureusement, il reste encore des films qui ne sont pas nominés à Cannes ou à Berlin, et qui ne sont pas truffés de cailloux sur lesquels on se pète les dents.

Pourtant, une autre culture « cinéma » est possible, voir sur Kontre Kulture

 

La lente destruction du cinéma national, sur E&R :

 






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28 Commentaires

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  • #1668437
    Le 18 février 2017 à 17:43 par Crux Fidelis
    Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

    C’est quand la foire est finie qu’on compte les bouses.

     

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  • #1668484
    Le 18 février 2017 à 19:13 par Eric
    Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

    Prodome a écrit : "... heureusement il y a le grand Clint qui symbolise bien cette Amérique respectable, ces hommes qui défendent virilement leurs valeurs et leurs pays..."

    Détrompe-toi, Clint Eastwood est favorable au "mariage" des homosexuels. Je l’ai lu dans le mensuel UGC illimité.

     

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  • #1668495
    Le 18 février 2017 à 19:32 par Florentin
    Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

    Et dans tout ça les transgenres du quotidien qui ne demandent qu a se fondre dans la masse n ont rien demandé à ces pseudo élites.

     

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  • #1668497
    Le 18 février 2017 à 19:35 par horizons.lumineux
    Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

    Fortune estimée de la vieille actrice fatiguée qui a besoin d’un prompteur et de lire ses notes pour débiter ses boniments = 75 millions de dollars. Quel talent !

     

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  • #1668500
    Le 18 février 2017 à 19:37 par oemer
    Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

    bien décrit !! Je suis à Berlin et j’approuve. Affreux programme pour bien-pensance. On a vu un seul film, du coup l’ambiance m’a tellement fait chier que j’ai refusé tout le reste.
    Rien de fascinant, de passionnant.
    On dirait que la bougeoisie a tellement peur, qu’elle sera ridiculisée ou au moins relativisée encore une fois par l’art et le regard du vrai artiste (comme Fassbinder, Visconti, Bunuel, même Wenders ...) qu’ils ont submergé les jeunes bobos de bourses et de cours afin qu’ils fassent eux-même leur "art" qui ne fait rien qu’approuver, approuver, approuver (tout en se sentant vaaaaachement provocateur avec des merdes comme ce truc de transgender).
    Ceux qui ont connu les vrais homosexuels p.e. ils savent que ce marché homo, trans etc. n’a rien à voir avec la vie d’un homosexuel (pas bobo - je suis hétéro mais j’ai eu des bons copains homo), et que ces films d’intégration n’ont rien à voir avec le fait d’être un étranger, de découvrir un autre pays, une autre culture et d’essayer d’y trouver sa place. Rien. Mais rien du tout. Je n’y vais plus à cette Berlinale pour les cons, pour les abrutis et les nieurs de la vie. Jusqu’à ce qu’il y ait un autre directeur plus passionnant.

     

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  • #1668617
    Le 18 février 2017 à 22:11 par sa majesté
    Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

    "Du bist verrückt
    Mein Kind
    Du musst nach Berlin !
    Wo die Verrückten sind"
    Da gehörst du hin !

    Traduction : Tu délires complètement, mon petit.
    Pars vite à Berlin, chez les fous
    Là, tu seras à ta place !

    C’était une chanson très populaire chantée dans les cabarets lors de la république de Weimar. Comme l’histoire ne fait que se répéter.

     

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    • #1668668

      mais non, l’histoire ne se répète jamais. les "fous" de la Weimarer république ne l’étaient pas sur l’ordonnance de la bien- pensance, ils l’étaient vraiement, et ils inventaient des truc géniaux, ils créaient, ils étaient provoquants aussi, mais pas de cette provocation bon marchée, cadrée, formatée dans le vide et la fadesse du fric et du privilège. Ils prenaient des risques aussi, autrefois, des risques personnels. Rien à voir avec cette manie de la bienpensance de se mettre à nu à chaque occasion et de sortir ses seins au milieu de la rue. Rien à voir avec la vulgarité des gens qui se prennent pour la crème de la crème en montrant aux enfants des baisers entre homos et qui ne sont rien que de la vulgarité, tu vois ?.

       
  • #1668660
    Le 18 février 2017 à 23:55 par goy pride
    Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

    De nos jours j’ai honte d’être Blanc, littéralement. Désormais par tout où tu vas hors de la sphère occidentale on est pris pour des bouffons LGBTistes, des pédophiles, partouzards...tout ce qui filtre de l’Occident en Asie, Afrique...par le biais des médias, d’associations à but "non" lucratif ou encore d’instances internationales sous domination occidentale tel l’ONU c’est ce genre de bouffonnerie !

     

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  • #1668803
    Le 19 février 2017 à 10:02 par Auri
    Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

    Ils n’ont pas encore compris que la nouvelle contre-culture c’est d’être réactionnaire ces artistes sclérosés.

     

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    • #1669492
      Le Février 2017 à 12:24 par Rémi O. Lobry
      Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

      Précisément, le pendule est parti dans l’autre sens à présent. Plus ringard que la transgression, plus ringard que la rebellion, plus ringard que la subversion il n’y a pas.

      La mode est aux bâtisseurs de nos jours, plus aux fouteurs de merde !

      Nos gamines à présent vont toutes vouloir arriver vierges au mariage afin de se trouver un chouette mari avec une bonne situation auquel elles garantiront un foyer très bien tenu rempli d’enfants très bien élevés.

      Et qu’en nous en dit Paul Joseph Watson depuis son Brexit ?

      Conservatism is the NEW Counter-Culture

      https://youtu.be/avb8cwOgVQ8

       
  • #1668807
    Le 19 février 2017 à 10:06 par Rémi O. Lobry
    Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

    Berlin et moi (version 2017)

    Elle a vécue trois ans et demi à Berlin sans y avoir appris un seul mot d’allemand. Quand je lui parle de Check Point Charlie elle me regarde avec des yeux de poisson.

    Elle a passé toute une longue nuit d’hiver, ça fait dix heures, à m’expliquer qu’elle n’était pas lesbienne mais gouine. Elle approche la quarantaine à présent et a passé toute sa vie à militer pour le droit de se teindre les cheveux en bleu pour jouer au docteur avec ses copines. Comme si qui conque l’en avait empêchée. Je lui ai fait comprendre à demi-mots que sa différence ne lui conferrait aucun talent que, mise à part un permis de conduire, son CV est vide, qu’elle vit dans un milieu où on aime bien la chair fraîche et qu’elle va bientôt se retrouver éjectée aux minimum sociaux comme une conne par son petit groupe because l’implacable centrifugeuse de la vieillesse.

    Alors je lui ai conseillé d’apprendre à faire un truc, n’importe quoi, de passer un brevet de pilote d’avion de tourisme pour vendre des baptêmes de l’air aux gosses, d’apprendre le Java et le HTML pour faire des sites Internet personnalisés aux bobos friqués et narcissiques. To no avail. Le plus triste c’est que ma petite gouine n’est même pas vraiment homosexuelle, c’est juste qu’elle était encore très jeune lorsque le nuage de Tchernobyl est passé au-dessus de Grenoble où elle est née. Elle a zéro libido. Qu’elle se la joue fille, gouine, lesbienne, trans ou escargot c’est zéro. Elle est venue chez moi une fois, en cachette de tout le monde pour faire un traitement très chimique aux hormones. C’est hyper violent comme truc et ça n’a pas marché. Je pense qu’elle a franchi le PNR, le Point de Non-Retour, depuis trop longtemps. Il ne lui reste plus qu’à se trouver une petite militante LGBT chez qui elle pourra taper l’incruste pour se faire occuper d’elle bientôt. Je trouve cette histoire bien triste car, à bien y penser, ma petite gouine n’y est pour rien, c’est vraiment une victime elle. Mais pas une victime de ma supposée homophobie, une victime du nuage de Tchernobyl. End of story !

    J’ai passé quoi moi ? Dix jours dans ma vie à Berlin et elle trois ans et demi. And guess what ? Je connais mieux Berlin qu’elle !

     

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  • #1669667
    Le 20 février 2017 à 16:58 par Zulu
    Au menu de la Berlinale 2017 : femmes, transgenres et réfugiés

    Nous sommes en marche vers la foufounisation du monde. Muray avait prédit cette déburnisation de notre société. Dorénavant, on n’a pas fini de voir ce putain de prosélytisme LGBT nous pourrir le paysage. Mieux vaut rester chez soi à pirater les films qui nous intéressent et jouir tranquillement de médias filtrés sur le net en évitant soigneusement la TV et les médias pour cons (« meanstream » en moderne).
    Une très jouissive conférence de Michel Houellebecq en Argentine qui frôle ce thème. Titre : « Les intellectuels abandonnent la gauche. »
    http://www.cultura.gob.ar/la-confer...

     

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