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Marine Le Pen démolit le texte de la loi Avia sur la haine en ligne

 

 

 

Une intervention claire, nette et sans bavure de Marine Le Pen au pupitre de l’Assemblée nationale ce mercredi 22 janvier 2019 lors de la discussion sur le texte de loi contre la haine en ligne présenté par Laetitia Avia de LREM, faux nez des lobbies qui font la loi et qui ne veulent pas d’opposition sur l’Internet.

« À l’époque vous étiez Charlie, nous étions Charlie, la France était Charlie, et pourtant nul doute que beaucoup de leurs dessins tomberaient sous le coup de votre vague définition d’un contenu haineux. Vous qui de surcroît voyez la haine partout, y compris dans le cri de détresse des Gilets jaunes qualifiés de foule haineuse par le président de la République. Il ne s’agit nullement de défendre les menaces, diffamations ou injures sur Internet, discours dont je suis, au moins autant que vous, très largement victime, de même qu’un grand nombre des élus du mouvement que je préside, et en particulier les femmes. Mais si la loi encadre la liberté d’expression, encadrement d’ailleurs de plus en plus strict, c’est à la justice et elle seule de dire si un propos est contraire à la loi et sûrement pas à une entreprise privée. Dans notre État, de droit la justice est rendue au nom du peuple français par un juge et un jury et non au nom d’intérêts privés ou de minorités agissantes par un algorithme ou un modérateur des GAFA. Si le vocable de modérateur est plus doux que celui de censeur, l’action derrière est bien la même. Or, déclarer un contenu comme étant illicite et donc devant être censuré et supprimé, c’est précisément se substituer au juge. Je vois donc dans ce texte une très grave remise en cause d’un des fondements constitutionnels de notre pays.

(...) Ce texte provoque une rare unanimité contre lui. Car ne soyons pas dupes, étant donné les sanctions prévues par les opérateurs, pour les opérateurs par ce texte, aucun ne pourra prendre le risque de laisser en ligne un contenu à caractère haineux qui pourrait faire débat, et donc où tout contenu litigieux ou même vaguement polémique sera retiré. En réalité, au-delà de l’objectif final, qui je le reconnais procède d’une intention louable, faire en sorte qu’Internet ne devienne pas un espace sans foi ni loi, sur la forme, ce texte souligne une nouvelle fois soit, première hypothèse, que vous actez l’abandon par les pouvoirs publics de ses responsabilités, soit hypothèse plus grave, que vous approuvez et encouragez la privatisation de la justice et la mise en coupe réglée de toute pensée dérangeante ou dissidente. [...] Hélas nous ne sommes pas dupes, il y a également derrière ce texte, évidemment, une volonté d’encadrer le débat démocratique. »

 

La loi Avia prévoit des amendes record contre les opérateurs qui laisseraient des contenus haineux en ligne. Mais où est la limite entre la polémique, le débat, la réplique, l’échange vif et la haine ? Qui décide de la haine ? On vous le donne en mille : les « minorités agissantes ».
Elles sont à l’origine de cet inepte projet de loi mais se cachent derrière Laetitia Avia, cet arbre (on n’a pas dit ce baobab car ça serait à la fois du sexisme, de la grossophobie et du complotisme) qui cache la forêt des vrais décideurs – pas des ministres à la con qui ne sont que des carpettes –, décideurs qui n’ont de cesse de réduire la liberté d’expression en France, surtout en période de contestation sociale, contestation qui se rapproche des centres réels de pouvoir, et donc des décideurs profonds. Minorités agissantes dont parle Marine Le Pen sans entrer dans le détail, mais tous les Français de bon sens auront compris.

Écoutons l’arbre qui cache la forêt :

« Il faut rétablir l’idée de supprimer au plus vite les contenus haineux, sans attendre le juge. Nous avons le plus grand respect envers les magistrats, mais ces derniers ne pourront pas examiner a priori tous les contenus qui déferlent sur la toile du fait de leur viralité. »

 

Les magistrats sont vent debout contre ce texte orwellien, mais rien n’empêchera les députés godillots LREM de voter cette saleté liberticide qui va jeter encore plus de Français dans la colère et dans la rue. Comme si c’était fait exprès... À droite comme à gauche, ce projet de loi fait hurler. C’est évidemment la Avia qui va se prendre les tomates dans la gueule, laissant les décideurs bien en sécurité... Toujours faire voter les lois scélérates par des larbins !

 

 

En même temps, comme dirait notre Président, si cela peut faire fermer quelques gueules du côté du Système... On pense à ce pauvre Fromet, qui a été obligé de présenter ses excuses après sa chanson bourrée de haine anticatholique, un must sur « France » Inter.

 

 
(Le mieux, quand on n’arrive pas à se faire comprendre,
c’est de fermer sa gueule, Frédo)

 

Si l’on suit les directives de la femme de Chambre Avia, Fromet, une fois la loi votée, pourrait être censuré puisque sa chanson a été relayée sur les réseaux sociaux par la station publique. De l’autre côté, qu’arrivera-t-il aux Français qui sont dans le cas décrit par Aude Lancelin ? Il ne s’agit pas de haine, on dira plutôt du rejet.

 

 

En vérité, cette future loi est tellement inapplicable qu’elle créera de la frustration, du chaos, de la haine, et de la vraie ce coup-ci. C’est peut-être ce que les minorités agissantes recherchent, puisqu’elles vivent – et grassement – dessus.

 

Bonus : non à la haine de la liberté d’expression !

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Le premier gros fils de pute qu’est pas d’accord avec ma loi je lui balance ce bureau de 2 tonnes 5 sur la gueule, c’est compris bande de pédés ?

Avia ou le faux nez de minorités agissantes

 






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