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Du 23 avril au 23 mai, les musulmans de France et du monde entier vont vivre un ramadan un peu particulier. En effet, confinement oblige, les traditionnels prières collectives et banquets entre voisins ou famille élargie seront proscrits.
Une contrainte qui concerne notamment les 700 000 musulmans que compte la Seine-Saint-Denis, rapporte Le Parisien. « Les musulmans le savent déjà : la fête sera triste ! », explique M’hammed Henniche, coresponsable de l’Union des associations musulmanes du département (UAM 93).
« Religieusement, l’aspect collectif est une donnée importante », fait-il valoir. La pratique du jeûne, elle, « ne posera aucun souci avec le confinement puisqu’elle est individuelle et intime ».
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Mais Yacine Laoudi, responsable de l’Acma, association qui gère la grande mosquée d’Aulnay-sous-Bois, l’assure :
« Les gens sont absolument conscients que c’est la question sanitaire qui prime », même si ce ramadan tronqué « interroge et inquiète tous les musulmans, en quête de spiritualité en ce moment ».
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