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Louis de Funès, c’est la France : mélange explosif de tradition et de modernité

Le seul lien qu’on ait trouvé entre le grand acteur comique français et l’actualité c’est que Louis de Funès est né un 31 juillet. En 1914 pour être précis, trois jours après le début de la première déflagration mondiale. Disparu en 1983, celui qui aura fait rire des générations de Français (et aussi nos voisins européens) revient en force par la grâce des montages vidéo des bricoleurs de l’Internet.

 

 

C’est l’occasion de se foutre de la gueule du gouvernement actuel qui ne vaut pas mieux que le premier gouvernement de l’Empereur Bokassa 1er.
Giscard n’a jamais voulu être Bokassa ni empereur, il a juste voulu être un peu roi de France, car il avait compris que la Constitution de la Ve le permettait. De Gaulle, lui, n’aura pas ce scrupule, mais il avait la grandeur, même ses ennemis en conviennent.
Depuis le 8 mai 2017, Emmanuel Macron s’essaye à la royauté. Pourquoi pas ? Le jeune dauphin est frétillant, il a envie de bouffer le monde, attention à ce que le monde ne le bouffe pas. En moins d’un mois, il a rencontré le gratin des puissants de la planète : Poutine, Trump, Merkel et Netanyahou. Le petit veut jouer dans la cour des grands. Pas sûr que la grandeur s’acquiert en fréquentant les grands...

 

 

De Funès, vu de 2017, c’était la France des années 60, la dernière ligne droite des 30 Glorieuses, le boulot, les vacances, le bonheur. Ah, comme la France était heureuse... De la même façon que le cerveau aime bien ne garder que les meilleurs souvenirs, on oublie un peu vite que les années 60 n’étaient pas toutes roses, elles étaient parfois rouges : guerre d’Algérie, drame des rapatriés, précipice nucléaire à Cuba, course démentielle aux armements, violences politiques en Chine (le Grand bond en avant de 58-60 et la Révolution culturelle de 68-76), famines en Afrique, violences racistes et émeutes noires aux États-Unis...

 

 

En France, plus prosaïquement, s’il y avait du boulot et du progrès social pour tous, les foyers ne disposaient pas tous de sanitaires, l’hygiène générale était moyenne, les études supérieures étaient réservées à une élite, les familles nombreuses habillaient leurs mômes comme elles pouvaient (lire à ce sujet la dure chronique familiale Le Chagrin de Lionel Duroy), le confort était sommaire, à la maison ou à l’usine, en vacances ou chez mamie.

On ne va pas refaire la France mais de Funès incarnait ce passage de l’ancienne à la nouvelle, de la France des champs à la France des bureaux, de la province à La Défense. Le paysan mal dégrossi se métamorphosait en petit employé à la fois docile et pénible, obséquieux et autoritaire, aussi soumis à son supérieur qu’il brutalisait son subalterne.
De Funès, avec ses mimiques inimitables, a incarné cette transition sociologique.

 

 

Parce que la France d’avant est aussi la France de demain,
lire sur Kontre Kulture

 

Le cinéma français n’a lui non plus pas été épargné par le socialo-sionisme, voir sur E&R :

 






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30 Commentaires

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  • #1768750

    Mon programme en 3 points :
    Premierement le pleine emploi, deuxiemement le pleine emploi, troisiemement le pleine emploi !
    "La Zizanie"

     

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    • De Funes était visionaire !
      Il fais Fantomas avans la guerre des étoiles, parle d’écologie ds la Zizanie, de la mal bouffe dans l’aile ou la cuisse (avec coluche qu’il avait adoubé comme succéseur), fais La soupe au choux de façon burlesque avant E.T et après rencontre du toisième type. Un génie !!. POINT !!
      Ps : G pas de correcteur de fautes :’(

       
  • #1768815
    Le 18 juillet 2017 à 20:19 par Heureux qui, comme Ulysse...
    Louis de Funès, c’est la France : mélange explosif de tradition et de (...)

    Il serait tout de même plus intéressant de considérer l’homme que fut Louis de Funès.
    Le talent de l’acteur n’est rien face à la personne brillante qu’il était.
    Louis de Funès incarnait le véritable esprit aristocratique et l’excellence française de son temps. Esthète, musicien hors pair, et doté d’une intelligence hors norme, c’est bien cela qu’il faut retenir de Louis de Funès.
    Le hasard a voulu qu’il n’était pas vraiment philotruc...

     

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  • À mon avis, il y a deux choses importantes et indispensables qui déterminent le génie d’un acteur de comédie ; d’une part la voix et d’autre part le sens du rythme. Pour ces deux raisons, et abstraction faite des différences, je ne vois que Peter Sellers qui puisse également prétendre à ce titre.

     

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  • Quand De Funes parle du peuple, grandiose !
    https://www.youtube.com/watch?v=_ig...

     

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  • #1769058

    De Funès s’est cantonné au genre comique, ainsi il aura fait du cinéma sans avoir à se coltiner les culturo-mondains sans saveur.
    Des moments de franche rigolade en famille, de partages inoubliables...voilà le souvenir que je conserve de ses mimiques, de ses répliques et de ses films "bon enfant " en général.

     

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  • #1769109

    "Mon plus grand désir d’acteur ? C’est de faire des films destinés à faire rire les enfants et les parents à la fois dans ce monde trop triste !" Louis de Funès

    Un grand acteur, un grand artiste, un grand monsieur, tout simplement

     

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  • Effectivement, la situation n’était pas si rose que cela. La France s’était certes rétablie et affichait une croissance spectaculaire, mais le niveau de vie était en net retard par rapport aux autres puissances industrielles comme l’Allemagne ou le Japon. Le consensus social issu de l’après-guerre et la collaboration de classes induite par le CNR avait pris une tournure étouffante, malheureusement sous-estimée par De Gaulle qui, en homme du XIXème siècle, ne s’intéressait pas vraiment au quotidien des Français.

    Quand mon père a commencé à travailler, il faisait 60h par semaine pour des clopinettes, 40 bornes aller-retour en mobylette, se faire engueuler sans arrêt par le patron et évidemment, pas question de broncher sans quoi c’était direct la porte.
    Pas de salle de bain dans la maison familiale, douche communale deux fois par semaine, et obligation de filer sa paie à mes grand-parents car à l’époque il n’y avait pas d’allocs pour les familles nombreuses. La viande, deux fois par semaine... Pour dire à quel point ça ne rigolait pas, le service militaire a été un soulagement pour lui.

    En 68 il est monté à Paris lancer quelques pavés. Pour lui, 68 ça reste une augmentation de salaire immédiate de 20% et un gros défouloir.

     

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  • le cerveau aime bien ne garder que les meilleurs souvenirs, on oublie un peu vite que les années 60 n’étaient pas toutes roses, elles étaient parfois rouges : guerre d’Algérie, drame des rapatriés, précipice nucléaire à Cuba, course démentielle aux armements, violences politiques en Chine (le Grand bond en avant de 58-60 et la Révolution culturelle de 68-76), famines en Afrique, violences racistes et émeutes noires aux États-Unis...



    Commentaire typique des gauchistes que je lis souvent sur Youtube quand je regarde des vidéos des années 50-60...

    Peut-on me dire le rapport entre la vie quotidienne en France (ou en Occident) dans les 60’s et ces événements ?

     

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  • Oui, je me souviens toujours de ce passé, quelle nostalgie, la vraie France, si bien incarnée par De Funès, Bourvil, Fernandel, Gabin, Ventura....

    France de très grande classe, complètement disparue, qui n’a rien à voir avec les mondialistes, ni avec les nationalistes bidons d’aujourd’hui, trop artificiels et occupés à écouter du rap, du rock, en jouant à des jeux vidéos, à courir des nanas dégénérées, en s’extasiant devant des faux-culs qui feignent de retourner à la nature en achetant des territoires entier avec le fric de papa....

    Je reste pessimiste, franchement.
    personnellement, je peux me démerder, pas de souci, je ne chiale pas, mais pour la France, ya de quoi être inquiet.

     

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  • Oui, je me souviens toujours de ce passé, quelle nostalgie, la vraie France, si bien incarnée par De Funès, Bourvil, Fernandel, Gabin, Ventura....

    France de très grande classe, complètement disparue, qui n’a rien à voir avec les mondialistes, ni avec les nationalistes bidons d’aujourd’hui, trop artificiels et occupés à écouter du rap, du rock, en jouant à des jeux vidéos, à courir des nanas dégénérées, en s’extasiant devant des faux-culs qui feignent de retourner à la nature en achetant des territoires entier avec le fric de papa....

    Je reste pessimiste, franchement.
    personnellement, je peux me démerder, pas de souci, je ne chiale pas, mais pour la France, ya de quoi être inquiet.

     

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