Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Une féministe trouve au cinéma français une tendance à la pédophilie et à la culture du viol

Enseignante-chercheuse... déjà ça débutait mal. Mais ne finassons pas, et écoutons l’insurgée demoiselle flanquée d’un T-shirt qui annonce la couleur : le cinéma français aurait une fâcheuse tendance à promouvoir la pédophilie et la culture du viol ! Une fois de plus la féministe passe à côté des choses et analyse les faits à la lumière de son idéologie paresseuse et manichéenne.

 

D’abord définir les mots

La pédophilie se rattache aux enfants. Un enfant est un être humain pré-pubère, soit avant la puberté qui commence grosso-modo vers 13 ou 14 ans (même si notre époque détraquée fabrique des pubères à 10 ans en raison de substances provoquant des dérèglements hormonaux). Les Anglais ont un truc : ils parlent des teenagers (13-19 ans), et l’on peut dire que c’est à peu près l’idée.

Dès lors, dans le film indiqué, et même en se mentant sur l’âge réel de la magnifique actrice Jeanne Goupil qui a 25 ans en 1975, la jeune fille aurait peut-être 16, 17 ou 18 ans, ce qui ne relève pas de la pédophilie mais de l’éphébophilie. Ce qui n’est pas contraire à la loi (la minorité sexuelle étant fixée jusqu’à 14 ans inclus – sauf notion d’autorité etc. mais nous n’allons pas vous faire une conférence à la Me Viguier).

Peut-être alors serait-ce contraire aux bonnes mœurs ? Ah..., cette notion tellement hic et nunc, tellement propre à chacun, à chaque culture mais aussi à chaque situation, cette notion qui interdit tout pour certains, ou au contraire permet tout pour d’autres (même le Professeur Faurisson a été condamné dans ses travaux révisionnistes pour « atteinte aux bonnes mœurs », c’est dire...).

 

Ensuite comprendre la situation

Dans le chef d’œuvre de Joël Séria, Jean-Pierre Marielle est un artiste, un esthète, il peint des corps féminins, il rêve de lignes, de hanches, de fesses, il s’émeut comme tout homme normal (nous y reviendrons dans notre troisième articulation) devant cette sublime « mousse ».

Quel rapport avec la pédophilie (surtout quand il y a « mousse ») ? Seul un esprit tordu (un esprit malade !) peut faire un tel raccourci. Un esprit bien peu renseigné des choses de l’Art et du désir des hommes (avec un petit « h »). Un esprit féminin fémino-centré par une idéologie misandre, qui souvent s’origine dans une certaine aigreur.

Pire, dans l’autre film cité (« Un moment d’égarement » (1977), un autre chef d’œuvre dont l’immonde pastiche de 2015 révèle l’effondrement culturel), notre chercheuse – qui ne trouve décidément rien – voit encore une scène de pédophilie alors que c’est la très prometteuse actrice Agnès Soral (17 ans) qui fait du gringue à un Jean-Pierre Marielle qui résiste tant bien que mal (mais comment résister devant tant de fraîcheur, de pureté et de charme ?).

 

Enfin, saisir les vrais enjeux

Et pourtant notre société est environnée de pornographie, de culture du viol et de pédophilie ! Ce que Delphine Chedaleux, toute obnubilée qu’elle est, ne voit pas ! Elle regarde le doigt du sage et pas la... lune. À une époque où le premier contact avec la pornographie se fait à 9 ou 10 ans, avec n’importe quel téléphone portable dans la cour de récréation, où la pornographie elle-même n’est plus la pornographie à la papa, mais une synthèse d’exploits techniques et de corps glabres et rebuildés où la femme n’est définitivement plus qu’un objet de plaisir. Deux mamelles et, puisqu’il n’y a désormais plus rien autour pour fortifier désir et mystère, un trou.

C’est donc à cette époque-ci de pourrissement que notre tête-chercheuse trouve à redire aux « Galettes de Pont-Aven » ! Mais que ne l’a-t-on entendue trouver à redire avec ses amies féministes sur la pornographie, si ce n’est finalement que la femme y avait droit aussi, comme un homme, et que, maître de disposer de son corps elle pouvait bien s’y adonner !

Où étaient Delphine Chedaleux et les autres rageuses gorgones lorsque la pornographie des années 90 fit disparaître progressivement cette admirable et poétique « mousse » pour, de ticket de métro en épilation brésilienne, rendre en dernier ressort nos femmes semblables à... des petites filles ! Les consommateurs de VHS prohibées y trouvaient leur compte, on satisfaisait leurs instincts de domination, de viol, d’humiliation (ne tondait-on pas à la Libération ?) et de pédophilie.

Qu’on nous comprenne bien, il ne s’agit pas de faire ici la police des braguettes, mais de distinguer entre les facéties privées de la chambre à coucher et la terrible généralisation massive de pratiques douteuses et, surtout, promues par un système.

On laissera Delphine plancher sur les causes et les raisons de tout cela. Nous, on va se revisionner un Joël Séria (tiens, le magnifique « Charlie et ses deux nénettes », c’est notre côté taquin).

 

 

Pour le plaisir – et aussi pour emmerder Delphine :

À ne pas manquer, sur E&R :

L’assaut féministe, sur E&R :

 






Alerter

85 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • D’abord, Delphine Chedaleux ne parle pas en donnant le nom du personnage "Henri Serin", elle dit "Marielle", le nom de l’acteur, comme si elle ne savait pas distinguer le personnage de l’acteur... Cela pose déjà question sur l’état de l’enseignement supérieur en France, comment une "doctorante" peut-elle être aussi intellectuellement médiocre ? Cela n’est pas un registre de langage universitaire, un tel magma correspond plus au à l’heure de de fermeture des bars du côté de Saint-Germain ou d’Oberkampf... Ensuite : "Il y a une scène de viol hors-champs, hein... Marielle va la sauver... parce qu’elle est complètement conne... elle reste avec ce type sans se débattre... c’est pas ça la scène de viol..." Il n’y a pas de viol et elle se force elle-même à le reconnaître : c’est un homme jaloux d’un autre homme qui se tape une femme attirante... Rigoureusement le même schéma dont Jospeh Losey fit le scenario de son film Accident (1967), et mille autres artistes le sujet de leur oeuvre. La phrase "Marielle va la sauver" est un sommet dans le crétinisme féminin, fleur bleue, Harlequin, le pire du romantisme dégoulinant de rose et hamiltonien de toujours, pas seulement des années 70, c’est aussi du bovarysme pur et dur... l’éternel crétinisme féminin...

     

    Répondre à ce message

  • Dans les dernières pages du roman L’oeuvre de chair d’Henri Vincenot, une juive revendique la légalisation de l’avortement en tant que vengeance des juifs pour les temps difficiles vécus par sa communauté dans les années 40. D’après mes souvenirs, la juive dit que pour atteindre la nation française, il faut attaquer la femme française... Le roman L’oeuvre de chair est disponible chez Folio-Gallimard.

     

    Répondre à ce message

  • Hahaha, ces talibans progressistes osent tout décidément... Tant d’anachronisme force le respect ! J’espère qu’après les autodafés des 3/4 de la littérature ; avoir passé à la hache la grande majorité des œuvres cinématographiques sur pellicule et détruit les reproductions digitales ; les tableaux de maîtres ; les statues, gargouilles, crucifix et autres symboles religieux ; en ayant pris grand soin de ne pas oublier de changer le nom des rues et révisé (complètement j’entend...) les manuels d’Histoire, nous atteindrons enfin le vivre-ensemble. Dans le meilleur des mondes xD

    PS : spéciale dédicace à la coupure en plein milieu de cette scène culte

     

    Répondre à ce message

    • Coupure qui vient inopinément enlever la partie où Marielle parle de la "mousse", ce qui démontre qu’elle n’est plus une enfant et donc qu’il ne s’agit pas de pédophilie.

      Bien sûr de nos jours les femmes n’ayant plus de poils à cet endroit là, on peut effectivement comme le dit intelligemment l’article se demander où est la vraie pédophilie : partout dans toutes les culottes des femmes de moins de 30/40 ans !

      Mais cette pédophilie-ci, ces idiotes de féministes ne la voient pas et surtout ne luttent pas contre ! (et les hommes qui regardent le porno moderne non plus, d’ailleurs...)

       
  • CALMOS, réponse au manifeste des 343 salopes ?
    Guerre des sexes déclarée ?

    https://m.youtube.com/watch?v=tNzsv...

     

    Répondre à ce message

  • #2219868
    Le 16 juin 2019 à 08:22 par René Clémencic & Viollet-le-Duc
    Une féministe trouve au cinéma français une tendance à la pédophilie et à la (...)

    Je conseille à tout le monde la BO du film « Calmos », avec entre autres Maurice Vander et Daniel Humair. Excellent ouvrage !

     

    Répondre à ce message

  • D’abord il ne faut pas oublier que même pour une enseignante chercheuse, la pertinence de ses analyses n’aura pas la même profondeur, si je puis dire, selon la période de son cycle(pas universitaire,l’autre...)
    "Souvent femme varie, bien fol qui s’y fie".’François 1er)
    N’importe qui d’un peu censé, qui à côtoyé la gente féminine vous le confirmera...

     

    Répondre à ce message

  • J’ignorais que, en France, la culture de masse des années 70 était d’influence "prérévolutionnaire" ou "pré-débarquement" mdr

    Le modèle promu jusqu’à la fin des 30 Glorieuses et le contexte n’étaient pas exactement les même que ceux d’aujourd’hui, mais les promoteurs oui.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cin%C...

    D’où le lien évident entre internet, sociopathie et pédocriminalité depuis précisément la fin des années 80, début 90... d’ailleurs, "C’est arrivé près de chez vous", non ?

     

    Répondre à ce message

  • J’ai horreur de se terme pernicieux de culture de viol, c’est accusé toute une civilisation de produire des violeurs.
    Il faut vraiment être conne pour ne pas savoir faire la différence entre une enfant et une adolescente. Les mots n’ont plus aucun sens, il suffit qu’un homme sorte avec une fille plus jeune que lui et c’est considéré comme de la pédophilie. Par contre Brigitte qui a connu Macron alors qu’il n’avait que 13 ans, elles applaudissent, là ce n’est pas de la pédophilie alors que ça relève du détournement de mineurs.

     

    Répondre à ce message

  • Le film français "La grande bouffe" de 1973, cacherait en réalité une grande orgie à en mourir, une grande orgie scatophile, constituée de viols sur mineurs programmés depuis leur plus jeune âge à être abusés sexuellement par des adultes pédophiles, selon cet article qui analyse le film : https://web.archive.org/web/2014101...

    Le site n’est plus fonctionnel, c’est un lien qui récupère la mémoire du site comme il l’était en 2014.

    Le pire c’est comme dit dans l’article :
    « Michel Piccoli, ce Monstre sacré, donne dans cette interview, un conseil inimaginable, il dit en parlant du film :

    « Il faut le montrer surtout aux enfants car ils apprécieront et comprendront très bien ! »

    Henri Piccoli, père de Michel et sa fille Cordélia Piccoli, jouent aussi dans ce film… comme quoi ça reste en « famille ». »

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents