Rachetée par Patrick Drahi, l’équipe du quotidien Libération s’installe dans les bureaux du groupe Altice. L’occasion d’une photo de groupe... éloquente.
Avant, le film de guerre était un peu con : il y avait les gagnants, et les méchants. Après un demi-siècle saturé de morale binaire, un tournant critique s’opère.
C’est ce mardi 8 décembre 2015 qu’avait lieu l’audience publique du Conseil constitutionnel concernant la QPC portant sur la loi Gayssot et posée par Vincent Reynouard.
Si l’apologie du terrorisme a été maintes fois pratiquée, sa condamnation suit l’adage de Jean de La Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable... »
Si nos adversaires disaient la même chose que nous, on se poserait des questions, se remettrait un peu en cause, ou on leur tendrait la main. Pas le NPA.
Louis Aliot, le plaignant dans l’affaire des propos outranciers d’Alain Soral, est allé se consoler devant le Mur des Lamentations. Du coup il a gagné.
Il fut un temps où le quotidien « vespéral » rimait avec « précision », « sobriété », « crédibilité ». Le PSF, le Parti sioniste de France, n’avait pas encore pris le pouvoir.
La station communautaire déroule le tapis rouge à StreetPress, pour un débat où l’on fustige « les fachos », « les antisémites », et la « soralisation des esprits ».
Le 24 septembre 2015, au terme d’une audition on ne peut plus expéditive, le magistrat instructeur, saisi sur plainte de la LICRA, a mis en examen Alain Soral.
Bolloré, accusé de tuer la liberté d’expression sur Canal, chaîne des fausses libertés, est passé devant le CSA. Une mise en scène pour satisfaire les journalistes du Système.
Un des signes évidents de la décadence, c’est l’élévation du niveau de ridicule. Chacun a pu remarquer que ses éruptions volcaniques augmentaient en intensité, et en fréquence.
Causette s’est intéressé à la « complosphère d’Alain Soral ». Tout l’attirail y est : complotisme, national-socialisme, censure, brutalités et bien sûr l’inévitable antisémitisme.
La figure tordue est partout : en physiologie, en mathématique et en politique, où règne le calcul machiavélique. Qui retombe parfois sur la gueule de son auteur.