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Féministes et militants LGBT crient à la persécution en Turquie : un appel à une révolution "rose" ?

L’article provient du site 50-50magazine, celui de l’égalité femmes/hommes. Il suffisait d’inverser l’expression courante hommes/femmes. Un site tout ce qu’il y a de plus féministe et LGBT friendly, écriture inclusive en prime. La pointe du mondialisme en la matière.

 

« Originaire d’Ankara, Turquie, Nevin a débuté son aventure universitaire à l’Université d’État de Portland en 2006, et est de retour pour braver le record de l’étudiante la plus âgée à l’Université Webster de Genève. Nevin a travaillé en tant qu’éditrice en chef du Kaos GL Magazine pendant 8 ans et a mis sur pied le “Regional Network Against Homophobia and Transphobia”, un réseau LGBTI antimilitariste et antinationaliste dans le Moyen-Orient, Afrique du Nord, Caucase et Balkans. Avant de rejoindre FRIDA, elle a travaillé comme Associé aux Programmes des Nations Unies UN Programme Associate à ILGA World et comme Responsable Outreach, Mobilisation et Communication au Comité International IDAHO. »

Cet appel de Nevin Öztop, une militante turque qui « travaille dans un organisme de gestion participatif des fonds nommé FRIDA » doit être entendu et compris. Entendu par les militants LGBT et féministes de l’Occident, et compris comme le lancement – ou la énième tentative de lancement – d’une campagne mondialiste contre la Turquie.

Pourquoi la Turquie est-elle visée ? Probablement à cause du basculement d’Erdoğan vers la sphère irano-russe, même si un désaccord de fond règne sur le règlement du conflit syrien. Avec Erdoğan, les alliances ne sont jamais définitives, l’OTAN et les USA peuvent en parler. Mais l’entreprise anglo-israélo-américaine de constitution d’une entité ou d’une enclave kurde au nord de la Syrie et de l’Irak n’est pas du goût du président turc, qui est avant tout un nationaliste avant d’être un islamiste.

Les Printemps arabes de 2011 ont commencé par des manifestations étudiantes alimentées par les spécialistes américains de la déstabilisation. Une déstabilisation d’autant plus aisée que la situation sociale et politique des pays visés était fragile. On l’a vu en Tunisie et en Égypte qui sont devenus ou redevenus des pays « amis » des Américains (mais pas la Syrie, qui a subi la guerre que l’on sait). Ils ont depuis confié leur « sécurité » à ce nouvel allié. Ainsi la Tunisie s’équipe-t-elle en matériel antiterroriste américain.

Ces révolutions « orange » qui ont agité le monde arabe étaient basées sur le mécontentement social, qui est réel. Un pays est donc perturbable de l’extérieur s’il présente de trop grandes disparités sociales, susceptibles de le fracturer. C’est tout l’art des agents de l’Empire que d’entretenir et de faire exploser ces fractures. Cependant, la totalité des « révolutions » provoquées de l’extérieur n’ont pas fonctionné, et il a parfois fallu employer la force, ce dernier recours devant des dirigeants ou des peuples récalcitrants.

Le levier « démocratique » a donc été utilisé, mais il a fait long feu. Des peuples ont compris la manipulation et pour eux, l’Empire est devenu l’ennemi irréductible. C’est le prix à payer par les Américains de leurs entreprises de déstabilisation ratées. Un dommage collatéral qui en fait, avec Israël, un des pays les plus détestés de la Terre. Alors, aujourd’hui, six ans après les révolutions orange, comment déstabiliser un pays qui résiste au Nouvel Ordre mondial, par exemple la Turquie ?

On rappelle que la révolution orange turque a fait long feu en 2013, les manifestations étudiantes n’ayant pas entraîné le reste de la population ni abattu le « régime ». Car il s’agit toujours d’un « régime » quand un pouvoir politique déplaît aux Américains. Cependant, la Turquie, par son importance dans l’OTAN, ne peut être déstabilisée à la légère. Le puissant courant nationaliste ainsi que le ciment religieux du pays ne peuvent être brisés facilement, par exemple par le chantage à la « démocratie ».

Pour contourner cet obstacle au Nouvel Ordre mondial (ou NWO), le think tank du mondialisme a imaginé un autre genre de déstabilisation, qui ne passe plus par la voie démocratiste et qui est plus difficile à réprimer : en apparence moins efficace, la revendication féministe et LGBTiste est une opération complexe à contrer pour un pouvoir politique. Car l’identification avec les minorités féministes et LGBT des régimes démocratiques occidentaux est automatique, ce qui n’était pas forcément le cas avec les étudiants en lutte contre une « dictature ».

L’étudiant turc aspirant à la démocratie ne touchait pas l’occidental moyen ; la féministe battue ou l’homosexuel persécuté obtiennent un écho immédiat dans l’opinion publique qui compte, celle qui va faire pencher la balance. La presse embraye (quand elle ne précède pas), une opinion publique se forge, le tout avec l’assentiment du plus haut sommet de l’État, on le voit en France avec l’importance du ministère Schiappa. Qui est, ne nous leurrons pas, une centrale de répression des traditions françaises mais aussi extra-européennes qui résistent au programme de formatage mondialiste. Une sorte de cabinet noir qui relaye les directives du mondialisme.

 

 

 

Un test a été lancé avec la persécution des homosexuels en Tchétchénie, et il a été concluant : l’émission de formatage mental des jeunes appelée Quotidien par Yann Barthès a relayé en long et en large les témoignages d’homos torturés. Ici, la vidéo du chanteur Bakaev relayée par Brut, le magazine de vidéos online de l’ex-producteur du Grand Journal de Canal+, qui hébergeait la rubrique LGBT de Yann Barthès avant son départ sur TMC (groupe TF1) :

 

 

L’identification s’est faite aussitôt, puisque le public français est devenu réceptif à la souffrance des minorités sexuelles. Ensuite, il suffit d’appliquer ce programme à un pays entier qui résiste à l’accomplissement du NWO version Attali. La Turquie est sur l’agenda mondialiste. la preuve avec l’interview de l’agent Nevin Öztop qui suit.

- La rédaction d’E&R -

 


 

Nevin Öztop, militante féministe, LGBT, de la minorité turque des Alévis, travaille dans un organisme de gestion participatif des fonds nommé FRIEDA en Turquie. Elle présente la situation politique, juridique et sociale de son pays sur les questions d’égalité entre les femmes et les hommes.

 

 

Quelle est la situation des droits des femmes en Turquie, sous le gouvernement Erdoğan ?

Tout d’abord je voudrais dire que je suis une femme lesbienne de la minorité des Alévis. Mon identité a toujours dérangé les autorités turques. La majorité des politiciens sont musulmans sunnites et mon identité les dérange. Ils sont conservateurs et autoritaristes.

Les femmes ont été les premières cibles du gouvernement. En ce moment, le nombre de crimes de haines et de féminicides est exponentiel. Je crois que la Turquie a un des taux de féminicides le plus haut du monde. Les femmes sont assassinées par un de leurs proches, ce peut être une frère, un mari, un partenaire. À cela il faut rajouter la violence policière envers les femmes qui s’expriment ou qui participent à des assemblées. Le gouvernement, la police, l’armée, les médias favorables à Erdoğan, travaillent ensemble pour oppresser les femmes, les LGBT et les minorités religieuses. Quand on parle de la Turquie, il faut prendre en considération les problèmes rencontrés par les minorités opprimés par l’armée.

[...]

L’état d’urgence a permis à Erdoğan de suspendre la Constitution. Il l’a fait grâce à un supposé coup d’État qui aurait eu pour but de renverser la démocratie. Il y a également eu un référendum qui a transféré le pouvoir du Parlement vers le Président Erdoğan. Depuis, des femmes politiques kurdes ont été arrêtées et emprisonnées pour de soi-disant actes de terrorisme.

Les gouvernements de l’UE doivent mettre une pression économique sur Erdoğan pour que les droits des femmes, des LGBT, et des minorités soient respectés en Turquie. L’UE doit cesser de conclure des contrats, de passer des marchés avec un État qui viole les droits fondamentaux des êtres humains.

Lire l’interview complète sur 50-50magazine.fr

 

La profession de foi mondialiste de Nevin Öztop en 2013 (vidéo en anglais sous-titrée en anglais) :

Daech et le lobby LGBT en alternance, ne pas manquer sur E&R :

Comprendre le « progressisme » avec Kontre Kulture :

Les dégâts du LGBTisme en France, voir sur E&R :

 






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