Parfois, un petit tweet vaut mieux qu’un long discours. Tout est parti de ce message historique, et le sieur Goldnadel n’en a pas idée. À l’image des disciples de Gandhi qui ont usé l’occupant britannique dans les années 40, la résistance passive – doublée de souffrances – des Gilets jaunes porte ses fruits : le pouvoir visible est usé à mort et le pouvoir profond perd ses nerfs.

On n’avance pas ça avec la légèreté de ceux qui essayent de dénicher une victoire improbable dans une défaite qui semble évidente, mais après analyse de signaux inquiétants pour la dominance. On ne sait jamais vraiment quand la défaite se mue en victoire. C’est pourquoi la violence de l’oligarchie risque de redoubler dans les prochains temps, ce qui précipitera encore sa chute morale. Qu’on ne rêve pas, l’argent restera à l’Argent, mais il ne suffira pas. On ne peut pas tout acheter, par exemple l’amour des Français.

Les propos blessants et surtout faux de cet avocat très communautaire et limité, forcément limité puisqu’il biaise le réel et se croit tout permis, prouvent qu’on a franchi un palier, un palier dans la violence mais aussi dans la conscience. Et curieusement, le niveau de violence des uns correspond au niveau de conscience des autres. Tout monte en même temps !

Violence des dominants = conscience des dominés

Éric Drouet vient de jeter l’éponge, croyant le combat terminé, perdu ou inutile. Trop de pressions, de menaces, et pas assez d’avancées. Pour sa consolation, qu’il sache que le « bon boulot » abattu est loin d’être perdu, que quelque chose en politique ne sera plus jamais comme avant, à savoir que les élites actuelles ont franchi un cap vers leur remplacement, qu’il n’y aura pas de retour en arrière et ça, c’est grâce aux Gilets jaunes.

La France est en train d’expérimenter une nouvelle forme de lutte sociale caractérisée par la synergie Rue-Internet (qui rappelle la synergie chars-avions gagnante du blitzkrieg de 1940) qui va bouleverser la donne politique nationale et redistribuer les pouvoirs. Les hommes politiques, les journalistes, les juges, les responsables du maintien de l’ordre (on ne confond pas l’officier dit supérieur avec le policier de rue) se sont tous déconsidérés au cours de cette insurrection lancée le 17 novembre 2018. Pour nous, ils ne sont plus « de la Nation », ils sont hors-jeu. Ils ne tiennent que par le moyen de la violence. Le masque est tombé, il n’y a plus de démocratie qui tienne, preuve qu’elle ne tenait pas à grand-chose.

Un pouvoir à ramasser

La nouvelle politique se fera sans eux, car leur autorité est à terre, en lambeaux. Les Gilets jaunes ont montré à la face de la France et du monde (le symbole de cette lutte de classes s’est propagé) que ces pouvoirs officiels allaient contre leur propre peuple, qu’ils étaient donc illégitimes, tout simplement. À moins que le peuple ne soit fasciste et ses élites démocrates... ce qui est la théorie des dominants, voir le texte de BHL dans Le Point qui soutient Macron !

On peut parler de démonstration dans les deux sens du terme : démonstration (le mot pour manifestation en allemand) populaire et démonstration que ce pouvoir sans la force n’est plus rien. Rien que pour ça, on a changé d’ère, même si pour la majorité des Français, qui aspirent à la tranquillité ou qui ne se mêlent pas du combat politique, rien n’a changé en apparence. Mais le mouvement de fond est lancé, le glissement tectonique ne connaît pas de frein.

Le Système a perdu, puisqu’il n’a pas eu de réponse intelligente, adaptée, il a montré son abrutissement, très bien incarné par ce pauvre Castaner, qui a attendu un an pour annoncer que les grenades anti-pauvres sont dangereuses (mais les nouvelles ne sont pas plus « humaines »). Les élites politico-juridico-médiatico-policières connaîtront le même destin que les Anglais en Inde, dégagés par une révolution non violente mais inéluctable. Déjà, sur l’Internet, les noms des juges qui embastillent les Gilets jaunes par centaines circulent. Inconscients défenseurs d’un Système quasi mort contre leur propre avenir…

À quoi sert E&R ?

C’est à ça qu’on sert. Devant cette femme lucide, qui a peut-être appris sa leçon de politique profonde sur l’université du savoir d’E&R, les propos haineux d’un Goldnadel sont sans effet, ils prouvent seulement qu’il est du côté de la répression, de celle en col blanc. Quand son camp dénonce du matin au soir « la haine », il faut comprendre qu’il s’agit de ces vérités pour eux dérangeantes. Le cordon sanitaire qui était auparavant établi autour du FN par le CRIF l’est aujourd’hui autour d’E&R, car le RN ne fait plus peur à personne depuis que sa direction s’est normalisée, autrement dit sionisée.

Cette ceinture de contention a pour fonction de limiter la contagion du « virus » E&R, un virus présenté d’abord comme un mensonge, une fake news par les employés du Système, puis, cette théorie ne prenant pas, il a été assimilé à de la haine, à la haine. Après avoir tenté de faire appel à l’intellect des foules, le Système en danger fait appel à leur émotivité.

Les idées d’Alain Soral sont-elles dangereuses parce qu’elles sont vraies
ou parce qu’elles sont fausses ?

La question est d’importance car elle conditionne toute la politique de répression dont il fait l’objet et le combat pour la liberté d’expression que nous menons.

La dangerosité d’E&R et sa viralité sont basées non pas sur la propagande mais sur la vérité, car nous ne disposons d’aucun moyen de propagation lourd, d’aucune artillerie de communication. Or, le Système, lui, base sa crédibilité sur la puissance de sa propagande car il détient les médias de masse. Mathématiquement, il y a égalité ou en tout cas frontal entre les idées d’E&R et la propagande du Système car il nous combat au premier chef. On peut donc dire que le mensonge oligarchique multiplié par les médias mainstream équivaut à notre vérité multipliée par les réseaux sociaux. En d’autres termes, notre vérité de dominés tient face au mensonge des dominants.

La désinformation ne peut venir que des médias mainstream, de la propagande officielle qui a les moyens d’imposer un mensonge généralisé à une masse de gens (selon la méthode Goebbels). Car si le Système diffusait la vérité, toute la vérité, alors cette vérité multipliée par la puissance médiatique n’aurait rien à craindre du modeste mensonge E&R.

À notre humble niveau, c’est la vérité qui remplace la puissance, la vérité contient sa propre viralité, donc la vérité est sa propre puissance (proposition à savoir par cœur). On ne peut faire buzzer que des vérités, le mensonge ne buzze jamais, ou jamais bien longtemps, sauf si ce buzz est entretenu artificiellement (c’est le cas dans la réalité). On l’a vu avec les tentatives récurrentes d’éteindre la contagion E&R par des agents-Système disposant de tous les moyens possibles (télé, radio, presse, juges, policiers, ministres, députés, maires), sauf d’une chose, essentielle : la vérité. Ou, disons, pour être plus modestes, l’honnêteté.

Si E&R s’évertuait à diffuser des mensonges (qui dérangent l’esprit) ou même de la haine (qui révulse les âmes), on n’aurait pas tenu six mois. Et on est là depuis 12 ans.

Nationaliste, oui, mais de quel pays ?

Gilles-William Goldnadel, le florilège national-sioniste

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