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Scandale : une soupe pour enfants à l’emballage rose pour les filles et bleu pour les garçons

Migros lance une soupe pour enfants à l’emballage rose pour les filles et bleu pour les garçons. Une différenciation qui choque sur les réseaux sociaux et au-delà. Le distributeur n’en est pas à sa première polémique cet automne.

 

Les clients de Migros ont pu découvrir mardi dans l’assortiment du géant orange une soupe « pour les reines du glamour » et une autre « pour les champions ». Deux produits visant les enfants selon leur genre, avec du rose et des légumes pour les filles, et du bleu avec une base de viande pour les garçons.

Sur le site de Migros et sur les réseaux sociaux, ce lancement a fait bondir de nombreux internautes. « Non vous ne rêvez pas, Migros a réussi à genrer des soupes », écrit par exemple l’administrateur du compte Twitter Pépite sexiste :

 

« Je suis atterré par les stéréotypes idiots que vous arrivez à véhiculer sur une simple soupe en sachet. Bleu = garçon = sport & champion. Rose = fille = glamour et beauté. Pathétique. Et en plus la soupe "pour fille" est végan mais pas celle "pour garçon". C’est minable », réagit un autre internaute.

La démarche a également choqué plusieurs politiciens, dont l’ancien conseiller national Jean Christophe Schwaab (PS/VD) qui a écrit au distributeur pour demander le retrait des « soupes sexistes », sans succès.

 

 

Des emballages différenciés pour un nouveau public-cible

Contacté par la RTS, le supermarché explique le choix du rose et du bleu par une volonté d’attirer vers le bol de soupe un nouveau public, les enfants.

« Nous constatons que les consommateurs de soupe vieillissent. Nous avons donc développé différentes soupes pour le public-cible des jeunes et des enfants. De nombreux parents apprécient ce genre de produits car ceux-ci les aident à convaincre leurs enfants de manger une soupe saine », indique Alexandra Kunz, porte-parole de Migros.

Des explications qui ne convainquent pas Bulle Nanjoud de l’institut Le deuxième observatoire. « Il est vraiment problématique de mobiliser ces codes et ces symboles », déclare au 19h30 la spécialiste des questions de genre. « Cela participe à faire perdurer les inégalités », dit-elle, rappelant que les garçons se sentent déjà plus légitimes que les filles à utiliser les terrains de football, alors que l’injonction de minceur pèse par exemple davantage sur les fillettes.

Lire l’article entier sur rts.ch

La théorie du genre dans les choux, sur E&R :

 

Ne laissons pas ces fous détruire l’enfance et la famille
en lisant Kontre Kulture :

 






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