Des partis d’extrême droite de huit pays européens et un mouvement nationaliste japonais se sont réunis aujourd’hui à Tokyo afin de discuter de la crise identitaire et du vieillissement démographique.

Or, le Japon n’a pas de parti politique d’extrême droite, mais simplement des organisations nationalistes dont une nommée Issuikai, dirigée par Mitsuhiro Kimura.

Ce dernier est à l’origine de ce colloque qui a rassemblé Jean-Marie Le Pen, Président du Front National français, Adam Walker, numéro deux du Parti national britannique (BNP) et des représentants venus de six autres pays (Belgique, Autriche, Roumanie, Portugal, Hongrie, Espagne).

Les débats vont durer jusqu’à vendredi. Alors que samedi, veille du 65e anniversaire de la capitulation du Japon face aux Américains, les délégués se rendront au sanctuaire controversé de Yasukuni, qui rend hommage aux 2.5 millions de soldats tombés pour le Japon, et aussi aux 14 crmininels de guerre condamnés par les Alliés.