Egalité et Réconciliation
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À Paris, le retour des enfants des rues

Bienvenue au XIXe siècle

 

 

C’est un petit fait qui n’a pas fait beaucoup de bruit, un micro-fait, mais qui a un macro-sens. À Paris, capitale de la France et un peu du monde (allons-y, n’ayons pas peur, retournons le paradigme masochiste national), resurgissent les enfants des rues. Il s’agit principalement de mineurs isolés marocains, et qui ont entre 10 et 17 ans. Ils squattent un square (Alain-Bashung !) dans le quartier de la Goutte-d’Or au cœur du XVIIIe arrondissement.

Le Monde a parlé du phénomène dans sa version mobile le 3 août 2017. Oui, il reste une petite fibre sociale au Monde, au milieu des oukases oligarchiques pigassiens et de la promotion bergétique du LGBTisme. Les services sociaux seraient désemparés, car les moutards se barrent en courant dès qu’on essaye de les civiliser, n’ayons pas peur des mots. Ils sniffaient de la colle, ils fument désormais du shit.

C’est le lot des enfants des rues au Maroc, qui sont un problème national. Ce documentaire datant de 2009 a été réalisé par l’association Bayti (un enfant témoigne à 12’22) :

 

 

Ils oscillent entre vols et viols, s’infligent des blessures physique – des scarifications – et sont quasiment inintégrables. Pris en chasse par des flics à Paris, certains ont disparu dans un immeuble squatté du XXe, d’autres ont pris le train en direction de Montpellier.
Leur trajet d’arrivée a été identifié : Tanger (la ville du palais de BHL), Mellila (l’enclave espagnole au Maroc), Barcelone ou Madrid.

Le 25 mars 2017, Le Parisien relatait le quotidien de ces enfants et les efforts vains de la mairie de Paris pour lutter contre le phénomène.

« Les éducateurs ont constaté que ceux qui se sont laissé approcher sont dans un état de santé déplorable, complète Colombe Brossel [adjointe à la sécurité de la maire de Paris]. Habitués à la rudesse de la rue, ils ont adopté la manière de se couvrir des sans-abri : en superposant leurs vêtements, notamment. C’est également quelque chose de très nouveau pour nous, et que nous devons prendre en compte : il s’agit de très jeunes enfants, qui présentent les caractéristiques d’adultes en grande précarité. Et des conduites à risques. »

Des pieds très abîmés, avec de la corne sur la plante, des carences liées au manque d’alimentation, des troubles de santé causés par la consommation d’alcool, auxquels s’ajoutent des problèmes psychologiques et comportementaux provoqués par l’inhalation intensive de colle. Parfois depuis des années.

Comme les premiers migrants arrivés à Paris il y a deux ans, en 2015, à l’intersection des chocs migratoire et terroriste (une coïncidence, n’est-ce pas), ces enfants ou ce qu’il en reste sont les signes avant-coureurs d’une nouvelle immigration, celle de la misère directe, délinquante, et au bout du compte, criminelle.
La police de proximité promise par Gérard Collomb va avoir fort à faire... Au Maroc, le pouvoir ne reste pas les bras croisés devant le phénomène, mais la misère structurelle a raison des efforts gouvernentaux. L’humoriste Jamel finance même une association sur place pour prendre en charge ces enfants perdus. Mais c’est une goutte d’eau dans l’océan de pauvreté rempli par la surpopulation, l’insuffisante croissance économique, et le libéralisme, qui ne va pas résoudre les problèmes d’une société féodale... Le libéralisme se fout du social.

 

 

Pendant ce temps, les baignoires de Calais et du centre d’accueil parisien se remplissent à nouveau, un mois après avoir été vidées. On peut ainsi calculer, comme le faisaient les petits Français à l’épreuve du brevet élémentaire dans les années 60, le débit de clandestins qui débarquent dans notre pays. Francetvinfo résume :

Le centre d’accueil des migrants qui a ouvert ses portes le 10 novembre 2016, est perpétuellement saturé. C’est une structure unique en France : chaque jour, cinquante migrants peuvent y être admis pour se reposer ou se faire soigner, ce qui est largement insuffisant au regard du nombre quotidien des arrivées.

Un centre d’accueil de 500 places pour 30 à 50 000 clandestins par an, c’est un fait exprès pour masquer une importation beaucoup plus massive de migrants. Un arbre qui cache la forêt.

Qui tue Paris et la France ? Lire chez Kontre Kulture :

Ex-Paris, sur E&R :

 






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46 Commentaires

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  • #1786036
    Le 17 août 2017 à 17:59 par Borderline
    À Paris, le retour des enfants des rues

    Les tn et les trainings nike ça coute combien en france, sans vouloir faire de la publicité ? Parce-que chez moi c’est 150 balles les chaussures et le training j’imagine qu’il faut vendre sa mère pour l’avoir.

    Non je dis ça parce-que les enfants qui volent des colliers en les arrachants à des pauvres vieilles dames j’imagine, sois-disant pour se nourrir, ils sont habillé de façon onéreuse (sont pas bien habillé hein, mais c’est cher quand même).

     

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  • #1786063
    Le 17 août 2017 à 19:20 par jpgrillon
    À Paris, le retour des enfants des rues

    Square "Alain Bashung".... voila, avec une image tout est dis sur notre société. On a les grands hommes que l’on mérite j’imagine.

     

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    • #1786178
      Le Août 2017 à 23:11 par Nono
      À Paris, le retour des enfants des rues

      Bah y avait déjà la place Dalida rue de l’abreuvoir à Montmartre, et à deux pas de chez Céline, rue Girardon. Ça pique aussi...

       
    • #1786233
      Le Août 2017 à 04:16 par Yankee98
      À Paris, le retour des enfants des rues

      Quel est le problème avec Céline ?

      Ou avec Dalida ?

      Bashung, je dis pas, là oui... le look de clodo façon Gainsbourg, ça va bien à force : basta.

       
  • #1786076
    Le 17 août 2017 à 19:38 par Petula
    À Paris, le retour des enfants des rues

    La seule solution, c est la Remigration. Quand la méfiance sera devenue généralisée, Il sera impossible de faire le tri.
    Cette immigration qui ne s’est jamais intégrée ne fera jamais des Francais. Quand je pense que je connais des maghrébins qui présents depuis 5 générations continuent de donner des prénoms maghrébins a leurs enfants handicapés des Russes ou des chinois arrivés il y a moins de 10 ans leur donnent de soral prénoms français pour qu’ils s’intègrent. Qu’on m’explique

     

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    • #1786103
      Le Août 2017 à 20:36 par loubiat
      À Paris, le retour des enfants des rues

      "leurs enfants handicapés des Russes ou des chinois arrivés il y a moins de 10 ans leur donnent de soral prénoms français pour qu’ils s’intègrent. Qu’on m’explique"

      Excusez moi, mais je ne comprend pas !

       
    • #1786154
      Le Août 2017 à 22:20 par Jean
      À Paris, le retour des enfants des rues

      Petula apprenez à écrire correctement le Français pour commencer et à faire des phrases qui ont du sens, ensuite même si on appelle Petula ou Pépito un enfant maghrébin expliquez moi ce que ça va changer à son éducation et surtout qu’est ce que ça va changer à votre vie à vous ?

       
    • #1786253
      Le Août 2017 à 07:45 par La patrie avant les partis !
      À Paris, le retour des enfants des rues

      Bonjour Petula ,
      alors concernant les Chinois qui donnent des prénoms Français à leurs enfants laissez moi rire , il s’appelle Jean le jour et Lee la nuit .
      Cordialement.

       
  • #1786095
    Le 17 août 2017 à 20:13 par kribe
    À Paris, le retour des enfants des rues

    Mendicité incessante dans Paris et son métro (toutes les rames à toutes les heures), ce phénomène ne fait qu’empirer d’année en année..

     

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    • #1786173
      Le Août 2017 à 22:58 par Fabien
      À Paris, le retour des enfants des rues

      Mendicité incessante et insupportable des pseudo Syriens, arnaque des p’tites Roms...
      Crasse et puanteur....Ville de merde....Maire de merde....habitants de merde...pigeons et rats de merde...Paris, reine du monde !

       
    • #1786214
      Le Août 2017 à 01:08 par Pseudonyme
      À Paris, le retour des enfants des rues

      Par chez moi dans le Sud il y en a beaucoup aussi.
      Des femmes âgées, accompagnées de jeunes femmes et de bébés avec passeports syriens.
      Mais quand on discute avec eux en arabe, on voit (rien qu’à l’accent déjà, qui n’est pas du tout syrien) qu’ils ne connaissent pas grand chose de la Syrie et qu’ils viennent pour beaucoup du Maghreb.

       
    • #1786257
      Le Août 2017 à 08:04 par spiridon
      À Paris, le retour des enfants des rues

      @ fabien
      A vous lire,je constate votre humeur maussade et j’aimerais vous remonter le moral.Pensez plutôt au qatar saint germain,à Neymar et cerise sur le gateau,au jeux olympiques de 2024 !
      bonne journée !

       
  • #1786213
    Le 18 août 2017 à 01:07 par James Fortitude
    À Paris, le retour des enfants des rues

    Je ne comprends pas, n’est-ce pas plus simple de réexpédier ces jeunes "insaisissables" et "incompatibles" avec notre société collective, d’où viennent, c’est à dire chez leurs parents au Maroc et aux autorités marocaines ???

     

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  • #1786222
    Le 18 août 2017 à 02:12 par Seconde classe
    À Paris, le retour des enfants des rues

    Habitant le Sud-Est, et ne m’étant jamais épris de la ville-lumière quand j’ai pu/dû y séjourner (j’aurais dû la connaître, au mieux, avant 1990), les commentaires sont aussi édifiants que l’article.

    Paris m’a dès le départ fait l’effet d’un ghetto aménagé pour les riches, mité d’un bourbier discontinu mais unanimement stressant pour les classes moyennes encore autorisées à séjourner à l’intérieur du périphérique, pour faire illusion que le Musée est toujours vivant.
    Par ailleurs, il suffisait déjà d’y passer une demi-journée tête nue en 1995 pour avoir les cheveux graisseux de pollution. Fun.

    Pour ce qui y est des enfants des rues, j’imagine que toutes les métropoles (Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille, Lyon, etc.) sont ou seront bientôt à niveau.
    Et ensuite ce sera le tour des villes-préfectures !

    Je n’ai pas de solutions à proposer ; même si elle est étrangère, et présentement repoussante dans sa détresse, c’est de l’enfance en danger. Choix moral, tout fait pour moi.
    Il faudrait probablement dépenser a minima 500 €/jour/enfant pour mener une politique de réinsertion digne de ce nom (prise en charge en micro-groupes dans de micro-structures d’allure familiale).
    Je pense que super Macron, Anne de Paris, Mohammed VI et le comité des J.O. ont LA solution.

     

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    • #1786279
      Le Août 2017 à 09:25 par Lapushka
      À Paris, le retour des enfants des rues

      Excusez-moi mais vous n’avez vraiment aucune autre solution que de prevoir une depense de 500/J/Enfant etranger dans un but de reinsertion ? J’espere serieusement que vous plaisantez...
      Le peuple francais n’a pas a les gerer. La solution c’est retour au Maroc. Le Maroc n’est pas en guerre. Vous parlez de "reinsertion" ? Mais quelle reinsertion ?? Pour etre "reinsere" il faut d’abord avoir fait partie de la societe. Or, ici, ce n’est pas le cas. Ce sont des gamins qui sont depuis 1 ou 2 ans en France. Apparemment, leurs parents "sinquietent" au pays et ces enfants devraient les rejoindre. Les integrer est impossible meme si vous depensez des centaines de milliers d’EUR. C’est peine perdue ! Vous parlez comme Hidalgo : plus de depenses, plus de logements sociaux, blablabla. De la pleurniche !

       
    • #1786285
      Le Août 2017 à 09:40 par Zorgl
      À Paris, le retour des enfants des rues

      Ce sont des mineurs qui se sont enfuis de leur pays et et de leur foyer, en quoi la solution est complexe ? Le Français a tellement eu le cerveau bombardé de propagande "droitdel’hommiste" qu’il n’est même plus capable de penser normalement.

       
    • #1786729
      Le Août 2017 à 10:40 par popol
      À Paris, le retour des enfants des rues

      "Je pense que super Macron, Anne de Paris, Mohammed VI et le comité des J.O. ont LA solution".
      En effet, qu’ils paient sur leurs deniers personnels la réinsertion de ces "enfants" qui sont plutôt des adolescents ou même des majeurs, au Maghreb, d’où ils viennent et où résident leurs gardiens et pourvoyeurs naturels : leurs parents.
      Ces trois entités ont tout fait ou font tout pour nous imoser des responsabilités que nous n’avons pas à assumer.
      Ici nous avons nos clochards, nos enfants, nos vieillards, nos malades, nos handicapés que des siècles de christianisme nous ont accoutumés à prendre en charge.
      Aujourd’hui nous avons en sus l’entretien de députés-Kheder et des milliardaires qui nous les jettent à la figure. Plus celui d’inactifs tombés de la lune. Et maintenant n’importe qui qui décide de nous taxer !
      A force de nous prendre pour des canard(é)s, on va devenir sauvages !
      Ton prochain, disent les textes. Pas ton empêcheur de tourner en rond !

       
  • #1786300
    Le 18 août 2017 à 10:10 par Medusaraft
    À Paris, le retour des enfants des rues

    Vive le communautarisme désiré et décidé par nos "élites" ! Vive la diversification maximale du génome humain...

    L’ article nous souhaite la bienvenue dans le Paris du XIXe siècle, à quand les intouchables ?

     

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  • #1786378
    Le 18 août 2017 à 12:56 par ed
    À Paris, le retour des enfants des rues

    Les pays européens préfèrent les bidon-villes aux forêts primaires, manifestement, puisqu’ils s’y appliquent partout dans le monde depuis toujours.

    Vous pouvez penser que c’est comme ça, que c’est la loi de la "jungle" et que c’est toujours "le meilleur’ qui gagne, mais en l’occurrence on vous leurre et vous en redemandez.

    Que votre état foute la paix au monde, qu’il arrête de voler, d’exploiter et de massacrer les peuples d’une façon ou d’une autre, de leur imposer des dictatures (ben oui !!), de clamer qu’il est La Civilisation par satellite et sur internet partout dans le monde, tout ira bien mieux pour tout le monde.

     

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  • #1786507
    Le 18 août 2017 à 17:22 par elvire
    À Paris, le retour des enfants des rues

    Ces jeunes appelés "mineurs isolés" par les instances, agissent en toute impunité puisque la police n’a aucun droit sur eux. Et au delà du désœuvrement de nos forces publiques, ce qui me choque le plus, pour avoir été témoin d’un "arrachage de collier", c’est la lâcheté et l’ absence d’union de nos chers concitoyens pour la plupart complétement endormis du ciboulot par des années de propagande pro-immigration dans une nation dont qui ne sait plus se battre pour défendre ses valeurs, sa vie, sa patrie et ses enfants...et là très mauvaise limonade !! Ces gamins ont de tels parcours qu’ils n’ont plus rien d’humains, et face à eux ont se chie dessus !!

     

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    • #1787065
      Le Août 2017 à 01:18 par Christophe
      À Paris, le retour des enfants des rues

      Non on se chie pas tous dessus par contre dans ma métropole de Lyon qui a voté à 80% pour Macron je vous avoue que personnellement je ne me déplacerais pas de plus de cinquante centimetres pour aider un de mes concitoyen... Ils veulent une France où on se regarde tous de travers alors qu’ils aillent se faire mettre, c’est pas moi qui ai voulu tout ça. Aucun racisme dans cette démarche ni aucune lâcheté, j’ignore autant les blancs que les noirs, ne m’occupe que de mes proches, et ça ne m’empeche pas de marcher tête haute et de ne pas me laisser emmerder. Libre à ceux qui s’occupent des autres avant les leurs, marchent tête baissée sans savoir se défendre, de détruire les rues de Lyon.. Bientôt je me barre.

       
    • #1787144
      Le Août 2017 à 10:43 par tingerlilly
      À Paris, le retour des enfants des rues

      Christophe,
      qui ne s’occupe "que de ses proches"... c’est bien là un des problèmes !!
      les français ne pensent qu’à leur pommes càd à leurs familles. Trop individualistes, très peu le sentiment d’appartenir à une collectivité.
      Je te dis pas si tu n’as pas de famille ici, eh ben tu restes pas mal seul, particulièrement dans le Sud est...
      aucun accueil

       
  • #1786975
    Le 19 août 2017 à 21:00 par Sonny
    À Paris, le retour des enfants des rues

    Pour ceux qui parlent et ecrivent que ce sont des gamins, moi, je dis que ce sont des delinquants niouls. Les cancers de la France.

     

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